Massacre de Baugnez
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Le massacre de Baugnez est un crime de guerre commis le 17 décembre 1944 par une unité allemande - le "Kampfgruppe Peiper" - qui, durant la bataille des Ardennes, assassina des prisonniers de guerre américains désarmés à un carrefour situé à quelques kilomètres au sud de Malmedy.
Au plan international, cet événement est généralement connu sous le nom de "massacre de Malmedy". Ce crime de guerre, ainsi que d’autres commis par la même unité au cours de la même journée et des jours suivants fut l’objet d’un jugement rendu par le Tribunal militaire international de Dachau suite à un procès tenu en 1946.
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[modifier] Le contexte
Dans le cadre des plans prévus par Hitler pour ce qui allait devenir la bataille des Ardennes, l’effort principal de rupture des lignes alliées avait été confié à la 6e SS Pz Armee sous le commandement du général Sepp Dietrich qui devait briser le front allié entre Monschau et Losheimergraben pour franchir la Meuse avant de prendre Anvers.[1][2] Sur l’aile gauche de ce dispositif se trouvait le "Kampfgruppe" Peiper composé d’unités blindées et motorisées. Une fois que l’infanterie aurait percé les lignes américaines, Peiper avait pour mission de prendre les ponts de la Meuse aux environs de Huy en passant par Ligneuville, Stavelot, Trois-Ponts et Werbomont.[3][4][2]
Les routes les plus praticables étaient toutefois réservées au gros de la 1re Division SS Leibstandarte Adolf Hitler, Peiper devant se contenter de chemins de traverse en mauvais état et peu aptes à supporter le passage de chars d’assaut et d’autres véhicules blindés lourds.[3][4][2]
Par ailleurs, le succès de l’opération était subordonné à la prise rapide des ponts sur la Meuse, ce qui impliquait une avance rapide au travers du dispositif allié, éventuellement en contournant les points de résistance. Un autre élément que devait prendre en compte Peiper était le manque d’essence, les ressources du Reich en matière de carburant ayant été drastiquement réduites depuis la perte de la Roumanie.[3]
Enfin, dans le contexte de cette affaire, il convient de ne pas perdre de vue que des ordres spécifiques auraient été donnés par Hitler pour que la bataille soit menée avec brutalité en vue de terroriser l’adversaire.[2]. Sepp Dietrich a confirmé le fait durant le procès relatif à cet affaire.[5] Selon certaines sources, lors des briefings précédant l’opération, Peiper aurait clairement déclaré qu’il ne fallait pas faire de quartier, de ne pas faire de prisonniers et de ne manifester aucune pitié envers les civils belges.[5]
[modifier] Percée et premiers massacres
Dès le départ, les opérations sur le front Nord s’engagent mal et, en raison d’une résistance opiniâtre des troupes américaines, prennent beaucoup de retard. Alors que Peiper espérait pouvoir exploiter une percée dès le matin du 16 décembre, premier jour de l’offensive, il doit en fait ronger son frein dans les embouteillages à l’arrière du front tandis que l’infanterie allemande piétine.[3][2] Ce n’est que peu avant l’aube du 17 décembre qu’il parviendra lui-même à opérer une première percée[6] en direction de Honsfeld où des éléments de son groupe vont tuer de sang-froid plusieurs dizaines de prisonniers américains.[3][7][2]
Après avoir pris Honsfeld, Peiper va sortir pendant quelques kilomètres de l’itinéraire qui lui était imparti pour s’emparer d’un petit dépôt d’essence à Bullange où un autre massacre de prisonniers de guerre américains sera rapporté.[3][7][2]
Alors qu’il était sur les arrières de l’ennemi et qu’en remontant de Bullange vers Elsenborn au Nord, il aurait pu prendre au piège deux divisions US (la 2e et la 99e),[8] Peiper décide de revenir à l’itinéraire qui lui est imparti et de gagner Ligneuville en passant par Mödersheid, Schoppen, Ondenval et Thirimont.[3][2]
Le trajet est difficile en raison de la nature du terrain et de la qualité des routes disponibles. Au point qu’à la sortie du petit village de Thirimont, la pointe de son avant-garde ne peut prendre la route directe en direction de Ligneuville qui s’avère impraticable.[2] Un nouveau détour en dehors du trajet prévu s’impose. Plutôt que de se diriger à gauche à la sortie de Thirimont, l’avant-garde tourne donc à droite et se dirige vers le carrefour de Baugnez qui se trouve à égale distance de Malmedy, Ligneuville et Waimes.[3][4][2]
[modifier] Massacre à Baugnez
Au moment où, entre midi et treize heures, l’avant-garde allemande approche du carrefour, un convoi américain d’une trentaine de véhicules, composé essentiellement d’éléments du 285e bataillon d'observation d'artillerie de campagne, vient de franchir le carrefour et s’engage sur la route en direction de Ligneuville en vue de gagner Saint Vith où il doit rejoindre la 7e division blindée, à laquelle il est attaché et qui a été dépêchée à cet endroit en vue de renforcer les défenses de la ville.[6][2]
Ayant aperçu les véhicules, l’avant-garde de Peiper ouvre le feu en direction du convoi américain, immobilisant les véhicules de tête et de queue et forçant ainsi le convoi à s'arrêter.[6] Dépourvus d’armes lourdes, n’ayant à opposer aux Allemands que des fusils et des pistolets, les Américains cessent rapidement le combat et se rendent.[3][2]
Pendant que la colonne allemande poursuit sa route vers Ligneuville, les prisonniers auxquels les Allemands ont joint d’autres hommes capturés par les SS plus tôt dans la journée, sont amenés dans une prairie le long de la route. La plupart des témoignages recueillis par la suite auprès des survivants précisent qu’environ 120 hommes ont été ainsi regroupés dans la prairie. Pour une raison qui aujourd’hui encore reste obscure, les Allemands vont soudain ouvrir le feu sur leurs prisonniers.[3][2] Du côté allemand, certains ont par la suite prétendu que des prisonniers auraient tenté de s’évader; d’autres que, laissés à eux-mêmes dans la prairie, les prisonniers auraient repris les armes qu'ils avaient abandonnées et ouvert le feu sur les troupes allemandes qui continuaient leur progression en direction de Ligneuville.[6][11] Selon certaines sources, il s'agirait essentiellement d'un incident malheureux dû à un enchaînement de circonstances ayant conduit les Allemands à ouvrir le feu sans qu'ils aient réellement eu l'intention délibérée d'abattre leurs prisonniers.[9]
Quoiqu’il en soit, dès que les Allemands ouvrent le feu, c’est la panique. Certains prisonniers essaient de s’enfuir. La plupart seront abattus. D’autres essaient de se réfugier dans un café situé au carrefour. Les Allemands vont mettre le feu au bâtiment et tuer tous ceux qui essaient d’en sortir.[2] D’autres enfin, voyant leurs camarades s’effondrer, vont se laisser tomber et faire le mort.[2] Ils n’en sont pas quittes pour autant. Les SS vont circuler entre les corps amoncelés et donner le coup de grâce à quiconque donne un signe de vie.[6][2]
Au bout de quelques heures certains hommes, quoique blessés ou choqués, se relèvent et, échappant à la surveillance des Allemands, parviennent à rejoindre leurs lignes qui se trouvent à Malmedy toute proche.[2] Au total, 43 survivants parviendront à trouver refuge dans les lignes alliées, parfois après plusieurs jours et avec l'aide de la population.[10] Il est à noter que tous les récits de ces survivants, recueillis dans les heures qui suivirent immédiatement le massacre, sont tous semblables et convergents, alors même que ces survivants n’ont pas nécessairement eu l’occasion de se concerter.[6][12][13]
De Malmedy, les premiers rapports parviendront au QG de la 1re Armée US du général Courtney Hodges à Spa dès le 17 décembre. De là, la nouvelle sera répercutée au plus niveau du SHAEF, tandis que la rumeur va la propager jusqu’aux avant-postes américains dans un délai étonnamment court. L'annonce de ce massacre provoquera l’écœurement des GIs et va galvaniser leur ardeur au combat.[3][2]
Le carrefour de Baugnez étant resté dans un no man’s land jusqu’au moment de la contre-offensive alliée, ce n’est que le 14 janvier 1945 que les Américains pourront dégager les corps gelés et recouverts de neige des victimes. Ceci sera fait avec beaucoup de méticulosité, les indices relevés par les médecins devant servir de base à un procès à charge des responsables.[11]
Les autopsies des corps montreront que vingt au moins des soldats tués présentaient, outre des blessures faites par des tirs d'armes automatiques, des blessures fatales à la tête provoquées par des tirs à bout portant.[11] Vingt autres présentaient également des blessures à la tête faites au moyen d'armes de petit calibre, sans qu'il soit toutefois possible de déterminer s'il s'agissait de tirs à bout portant, aucune trace résiduelle de poudre n'ayant été trouvée.[11] Enfin, un dizaine d'autres portaient à la face des ecchymoses apparement provoquées par des crosses de fusils allemands.[11] Autre élément d’importance, certains des corps ne présentent qu’une seule blessure, à la tempe ou derrière l’oreille.[12]
Comme il apparaît du schéma attaché au document du Major Glass,[11] on notera que la plupart des corps ont été retrouvés dans un espace très restreint, ce qui pourrait indiquer que les hommes étaient regroupés au moment où ils furent tués.
[modifier] Peiper poursuit sa route
L’équipée sanglante du Kampfgruppe Peiper n’était toutefois pas terminée pour autant. Ainsi, des membres de sa troupe tueront au moins huit autres prisonniers américains à Ligneuville.[13][7]
De nouveaux massacres de prisonniers américains seront encore rapportés à Stavelot, Cheneux, La Gleize et Stoumont les 18, 19 et 20 décembre.[7] Enfin, le 19 décembre 1944, dans la région comprise entre Stavelot et Trois-Ponts, alors que les Allemands essayent de reprendre le contrôle du pont sur l'Amblève à Stavelot, essentiel pour que les renforts et les approvisionnements puissent atteindre le "Kampfgruppe", les troupes de Peiper se rendront aussi coupables de massacres entraînant la mort de plus de 100 civils, dont de nombreux femmes et enfants.[2][7][14][15]
En faisant sauter les ponts qui lui auraient permis de gagner les hauteurs et des routes plus dégagées, les troupes américaines du génie parviendront à contenir l’avance de Peiper dans la vallée de l’Amblève avant que les renforts ne parviennent à l’encercler à Stoumont et La Gleize.[2] Peiper parviendra à rompre l’encerclement en passant à pied au travers des bois avec 800 de ses hommes, mais en étant obligé d'abandonner sur place tout son matériel lourd, y compris plusieurs chars Tigre II.[14][2]
Lors de leur bataille autour de La Gleize, les hommes de Peiper vont capturer le 21 décembre un officier américain de haut rang, le Major Harold D. McCown, commandant un des bataillons du 119e régiment d'infanterie.[15] Ce dernier, informé du massacre de Baugnez, s'inquiétera auprès de Peiper de son sort et de celui de ses hommes. Selon McCown, Peiper lui aurait certifié que ni lui ni aucun de ses hommes ne risquait rien et qu'il n'avait pas l'habitude de tuer ses prisonniers de guerre.[2] De fait, Mc Cown devait constater lui-même que ses hommes ne furent menacés en aucune manière. Il devait du reste témoigner en faveur de Peiper au cours du procès de 1946 à Dachau.[16]
On notera toutefois que tous les crimes dont furent accusés Peiper et ses hommes au cours de la tentative de percée vers la Meuse furent commis avant la capture du Major McCown.[7] Par ailleurs, au moment même de cet échange avec McCown, Peiper est encerclé, et ses chances d'échapper à cet encerclement sont faibles. A supposer qu'il ait eu connaissance des crimes de guerre commis par ses hommes, il est donc possible que Peiper ait simplement refusé d'admettre face à un officier américain avoir commis ou avoir laissé commettre des crimes de guerre, et encore moins envisager d'en commettre d'autres à ce moment précis de la bataille.[2]
Par la suite, le Kampfgruppe Peiper, rééquipé, reprendra le combat en Ardenne et des assassinats de prisonniers de guerre lui seront encore imputés le 31 décembre 1944 à Lutrebois et entre le 10 et le 13 janvier 1945 à Petit Thier.[7]
[modifier] Les suites
L’ampleur du massacre, qui est apparemment le seul perpétré à cette échelle contre les troupes américaines en Europe durant la seconde guerre mondiale, a frappé les imaginations encore que le nombre des victimes, tant civiles que militaires, est somme toute assez réduit en comparaison des autres abominations que l’on a pu voir sur d’autres théâtres d’opérations au cours du même conflit.
Outre l’effet que l'évènement a pu avoir sur les combattants américains engagés au front, il semble que l'information a eu également un grand retentissement aux États-Unis. Ceci explique évidemment pourquoi les présumés coupables furent, après la guerre, déférés devant le Tribunal militaire international de Dachau dont les audiences se tinrent de mai à juin 1946.[16]
Dans ce qui sera par la suite connu sous le nom de « procès du massacre de Malmedy », et qui visait en fait toutes les exactions imputées au Kampfgruppe Peiper au cours de la bataille des Ardennes, l’accusé le plus élevé en grade était le général Sepp Dietrich, chef de la 6e SS Pz Armee, dont relevait Peiper. Joachim Peiper et ses principaux subordonnés figuraient au rang des accusés.[16] Plus de 70 personnes furent ainsi traduites en justice et le Tribunal prononça 43 condamnations à mort dont, en définitive, aucune ne fut exécutée, ainsi que 22 peines de prison à vie. Huit autres accusés furent condamnés à des peines de moindre importance.[16]
Toutefois, dès le prononcé des peines, la façon dont le tribunal avait fonctionné fut contestée d’abord en Allemagne, mais ensuite aussi aux États-Unis. L’affaire fut évoquée devant la Cour suprême qui refusa d'examiner la question. Elle fut ensuite examinée par une sous-commission ad hoc du Sénat,[17] ce qui donna à un jeune Sénateur du Wisconsin, Joseph McCarthy, une opportunité d’essayer se faire un nom.[18] Pour arriver à ses fins, il prit la défense des condamnés en faisant valoir que le tribunal n’avait pas été équitable à leur égard. Il alla jusqu'à prétendre que les inculpés avaient été torturés durant leurs interrogatoires précédant le procès.[19][2]
Tout ce remue-ménage avait attiré l’attention sur le procès et sur certaines irrégularités dont avaient été entachés les interrogatoires qui l’avaient précédé. Alors qu’avant même que le Sénat des États-Unis s’y intéresse, certaines peines de mort avaient déjà été commuées suite à une révision du procès effectuée par l'armée des États-Unis[16], toutes les autres le furent dans les années suivantes. Dans le courant des années 1950, tous les condamnés furent relaxés, le dernier à quitter la prison étant Peiper en 1956.
La discussion qui suivit ce procès et la relaxe précoce des condamnés est souvent utilisée par certains négationnistes comme un exemple de justice dévoyée d'après guerre et appliquée à la discrétion du vainqueur.[20] Partant de ce principe, ils remettent en cause les conclusions des procès de Nuremberg qui, selon leurs théories, ont permis l'émergence du mensonge que constituerait l’holocauste.
On notera enfin qu'un procès distinct relatif aux crimes de guerre commis contre les civils à Stavelot s'ouvrit le 6 juillet 1948 devant le Conseil de guerre de Liège à charge de dix hommes du Kampfgruppe Peiper qui avaient été capturés le 22 décembre 1944 par les troupes américaines non loin d'un des endroits où avait eu lieu un des massacres de civils à Stavelot. Un homme fut acquitté, les autres furent reconnus coupables et pour la plupart condamnés à des peines de dix ans de travaux forcés, sauf deux gradés qui écopèrent de peines de douze et quinze ans.
[modifier] Notes et références
- ↑ UNITED STATES ARMY IN WORLD WAR II, The European Theater of Operations, THE ARDENNES: BATTLE OF THE BULGE, by Hugh M. Cole - OFFICE OF THE CHIEF OF MILITARY HISTORY, DEPARTMENT OF THE ARMY, WASHINGTON, D.C., 1965 pp. 75 et suiv. – [1]
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 Noël 44 : la bataille d'Ardenne / Charles B. MacDonald. - Bruxelles : Pire, 2004 - ISBN 2-87415-468-7
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 UNITED STATES ARMY IN WORLD WAR II, The European Theater of Operations, THE ARDENNES: BATTLE OF THE BULGE, by Hugh M. Cole - OFFICE OF THE CHIEF OF MILITARY HISTORY, DEPARTMENT OF THE ARMY, WASHINGTON, D.C., 1965 pp. 260 et suiv. – [2]
- ↑ 4,0 4,1 4,2 Ardennes 1944-1945, guide du champ de bataille, Emile Engels, histoire, Ed. Racine, Bruxelles, 1994
- ↑ 5,0 5,1 Malmedy Massacre, Paperback Library, 1964, p. 110-111
- ↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 Massacre At Malmédy During the Battle of the Bulge, by Michael Reynolds – World War II Magazine, Février 2003 – [3]
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 Review and recommandation of the deputy judge advocate for war crimes, 20 octobre 1947, pp. 4 à 22 - [4]
- ↑ UNITED STATES ARMY IN WORLD WAR II, The European Theater of Operations, THE ARDENNES: BATTLE OF THE BULGE, by Hugh M. Cole - OFFICE OF THE CHIEF OF MILITARY HISTORY, DEPARTMENT OF THE ARMY, WASHINGTON, D.C., 1965 p. 91, declaration du Général Lauer "the enemy had the key to success within his hands, but did not know it." – [5]
- ↑ Massacre a Malmedy? Ardennes:17 décembre 1944, Gerd J.Gust Cuppens, 1989, Editions Heimdal
- ↑ The Malmedy Massacre Revisited - Henri ROGISTER, Joseph DEJARDIN et Emile JAMAR - Website du C.R.I.B.A. (Centre de Recherches et d'Informations sur la Bataille des Ardennes) [6]
- ↑ 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 Mortuary Affairs Operations At Malmedy - Lessons Learned From A Historic Tragedy - MAJ Scott T. Glass
- ↑ Roger Martin, L'Affaire Peiper, Dagorno, 1994, p. 76
- ↑ The Brave Innkeeper of "The Bulge" – Toland, John – Coronet Magazine, décembre 1959 – [7]
- ↑ UNITED STATES ARMY IN WORLD WAR II, The European Theater of Operations, THE ARDENNES: BATTLE OF THE BULGE, by Hugh M. Cole - OFFICE OF THE CHIEF OF MILITARY HISTORY, DEPARTMENT OF THE ARMY, WASHINGTON, D.C., 1965 pp. 376 et suiv. – [8]
- ↑ UNITED STATES ARMY IN WORLD WAR II, The European Theater of Operations, THE ARDENNES: BATTLE OF THE BULGE, by Hugh M. Cole - OFFICE OF THE CHIEF OF MILITARY HISTORY, DEPARTMENT OF THE ARMY, WASHINGTON, D.C., 1965 pp. 365 et suiv. – [9]
- ↑ 16,0 16,1 16,2 16,3 Review and recommandation of the deputy judge advocate for war crimes, 20 octobre 1947 - [10]
- ↑ Malmedy massacre Investigation – Report of the Subcommittee of Committee on armed services – United States Senate – Eighty-first Congress, fist session, pursuant to S. res. 42, Investigation of action of army with respect to trial of persons responsible for the massacre of American soldiers, battle of the Bulge, near Malmedy, Belgium, December 1944, 13 octobre 1949
- ↑ The Politics of Fear: Joseph R. McCarthy and the Senate, Robert Griffith, University of Massachusetts Press, 1987, p. 22
- ↑ The Politics of Fear: Joseph R. McCarthy and the Senate, cite ci-dessus, p. 24
- ↑ Nuremberg II ou les Faux monnayeurs, Maurice Bardèche, Editions Les Sept Couleurs, 1950, pp. 70 et suiv.
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Le site du C.R.I.B.A. - Centre de Recherches et d'Informations sur la Bataille des Ardennes
- Un site qui relate le massacre de Baugnez et le procès de Dachau
- Un site consacré à un livre traitant des massacres perpétrés par les troupes allemandes au cours de la bataille des Ardennes
- Témoignage
- Témoignage
- Une relation du massacre
- Une relation différente du massacre
- un site bien documenté sur la bataille des Ardennes
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