Muséum d'histoire naturelle de Londres
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Le Muséum d’histoire naturelle de Londres (Natural History Museum), un des trois grands musées installé le long de Exhibition Road, dans le quartier de Kensington à Londres, (les deux autres sont le Science Museum et le Victoria and Albert Museum), accueille des collections de sciences de la vie et de la terre d’environ 70 millions de spécimens. Il y a cinq collections majeures : botanique, entomologie, minéralogie, paléontologie et zoologie.
Le muséum est notamment connu pour son hall d’entrée (Central Hall) que domine le squelette d’un diplodocus et pour l’exposition de squelettes de dinosaures.
L’origine de la collection est un legs de Sir Hans Sloane (1660-1753), médecin naturaliste anglais. Sa collection, qui comprenait des plantes séchées et des squelettes animaux ou humains, fut d’abord accueillie dans la Montague House du quartier de Bloomsbury en 1756 et faisait partie du British Museum . À la fin des années 1850, Sir Richard Owen (1804-1892), responsable du département d’histoire naturelle du British Museum, était persuadé que ce département avait besoin d’un bâtiment propre plus grand.
Après acquisition d’un terrain, un concours fut organisé en 1864 pour imaginer le nouveau muséum. Le projet gagnant fut proposé par le capitaine Francis Fowke (1823-1865) qui mourut peu de temps après. Il fut repris par Alfred Waterhouse (1830-1905) qui le modifia de manière importante et conçut les façades dans son style néo-roman. La construction dura de 1873 à 1880. Le nouveau muséum ouvrit en 1881, bien que le déménagement de l’ancien muséum ne fût achevé qu’en 1883.
Aussi bien l’intérieur que l’extérieur font un grand usage de briques en terre cuite pour résister à l'atmosphère riche en suie de l’époque victorienne. Des bas-reliefs de plantes, d’animaux et de fossiles décorent ces briques. L’axe central du muséum est aligné avec la tour de Imperial College, le Royal Albert Hall et l’Albert Memorial plus au nord, qui font partie du complexe appelé « Albertopolis ».
Le muséum est resté un département du British Museum jusqu’en 1963. Son nom était le British Museum (Natural History), souvent abrégé B.M.(N.H.) dans la littérature scientifique. En 1963, le muséum devint indépendant avec son propre conseil d’administration. En 1986, il absorba le Geological Museum du British Geological Survey. Cependant, ce n’est pas avant la loi de 1992 (Museums and Galleries Act) que le nom Muséum d’histoire naturelle (Natural History Museum) remplaça British Museum (Natural History).
En 1998, les salles de minéralogie issues du Geological Museum furent complètement réaménagées sous la forme d’une exposition multimedia appelée Earth Galleries. En même temps, les autres départements furent rebaptisés Life Galleries. Les salles de minéralogie issues du Muséum d’histoire naturelle restèrent inchangée comme témoins du XIXe siècle.
Le nouveau Darwin Centre (nommé en hommage à Charles Darwin) contient une collection de plusieurs millions de spécimens conservés, des équipements interactifs et des espaces de travail dédiés au personnel scientifique. Des conférences et des démonstrations sont organisées tous les jours et parfois diffusées sur Internet. Cet espace partagé est conçu pour rapprocher les visiteurs des scientifiques au travail. La première phase du projet Darwin Centre est achevée et accueille les collections d’organismes conservés dans l’alcool du département de zoologie. La deuxième phase permettra d’accueillir également les collections entomologiques et botaniques.
La plus proche station de métro est South Kensington.
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