Narutaru
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Narutaru (なるたる) est un manga dessiné et scénarisé par Mohiro Kitoh. Il a été adapté en anime en 2003 (série de 13 épisodes)
Il raconte l'histoire d'une enfant de douze ans, mêlée un peu par hasard au débarquement de créatures extraterrestres au large du Japon. L'œuvre distille une ambiance contrastée, avec des dessins et des trames légères mais des thèmes et des scènes très sombres. On peut ainsi y voir des scènes de viol, de suicide, et des discours idéologiques violents de certains personnages, invoquant par exemple les massacres des Khmers rouges.
[modifier] La publication et son arrêt en France
En 1999-2000, l'editeur de manga Glénat entreprend la publication du manga de Narutaru, pour l'arrêter soudainement au bout de deux volumes. Une polémique a en effet éclaté lors de la publication : les dessins enfantins du premier volume, malgré une ambiance inquiétante, laissent vite place à des scènes d'horreur pure, véritable cœur de l'intrigue de cette série. N'ayant pas prévu un tel revirement de l'histoire, Glénat décide de stopper la publication.
Parmi les lecteurs, un débat s'installe : certains considèrent que, vu le caractère étonnamment violent de cette œuvre, l'arrêt de la publication s'imposait. D'autres pensent qu'un simple avis de réservation à un public adulte aurait dû suffire. une troisième catégorie argumente que le travail de Glénat n'a pas été sérieux, puisqu'ils ont choisi de publier sans précautions cette série manifestement insoutenable pour le jeune public dès le second volume.
Pour faire le point et confronter les différents points de vue ayant trait à cette polémique, le magazine Animeland y consacra un article d'une page intitulé « Naru Taré ? »
[modifier] Autres mangas dont la publication a été arrêtée ou a manqué de l'être
Narutaru n'est pas la seule série à avoir été arrêtée sur le marché Français. Ainsi, I"ll, une série sur le basket-ball, fut interrompue pendant plus d'un an avant d'être reprise par un autre éditeur. Les histoires courtes de Rumiko Takahashi mettant en scène la cruauté, Rumiks Worlds, ont été abandonnées et n'ont plus à ce jour trouvé d'éditeurs. Certaines séries, au contraire, malgré leur impopularité et leur faible tirage, ont été menées à terme. C'est le cas d'une série comme Dragon Head, dont les derniers volumes furent tirés à moins de 4000 exemplaires.
Avec le temps, l'arrêt de publication semble être un phénomène de plus en plus rare.
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