Noyers-sur-Serein
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Noyers-sur-Serein |
|
Pays | France |
---|---|
Région | Bourgogne |
Département | Yonne |
Arrondissement | Arrondissement d'Avallon |
Canton | Canton de Noyers-sur-Serein (chef-lieu) |
Code INSEE | 89279 |
Code postal | 89310 |
Maire Mandat en cours |
Françis Chouville 2001-2008 |
Intercommunalité | |
Latitude | 47° 41' 51" Nord |
Longitude | 03° 59' 41" Est |
Altitude | 167m (mini) – 296m (maxi) |
Superficie | 35,66 km2 |
Population sans doubles comptes |
789 hab. (1999) |
Densité | env. 22 hab./km2 |
Noyers-sur-Serein (prononcer Noyère) est une commune française, située dans le département de l'Yonne et la région Bourgogne.
Ses habitants sont appelés les Nucériens. La ville, bourg médiéval préservé, fait partie des plus beaux villages de france.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La vallée creuse assez profondément le plateau calcaire de cette région. Le bourg médiéval est implanté dans un méandre particulièrement marqué du Serein.
[modifier] Histoire
Les origines de Noyers ne sont pas très claires. La ville aurait été fondée par le roi des Séquanes avant la guerre des Gaules ou par un contemporain de Jules César nommé Lucidorius.
La ville était un point de passage obligé entre la Méditerranée et le nord de la France.
A compter du XIe siècle la ville appartient à une famille puissante. Ainsi, Mile de Noyers participe à la fondation de l'abbaye de Molême, et part pour la deuxième croisade en 1147. Gui de Noyers, évêque de Sens, couronna Philippe Auguste en 1180.
En 1190 Clérembaud fait construire une muraille autour du château primitif, avant de partir en croisade.
Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre et tuteur de Miles VII, fit transformer le château primitif à la fin du XIIe siècle en un véritable château-fort à triple enceinte, un des plus fiers castels de france selon la chronique. Il fit aussi construire des remparts à la ville. Du donjon de Noyers dépendaient plus de 80 fiefs.
En 1217 le château résista aux troupes de Blanche de Navarre venues l'assiéger, pour y déloger Erard de Brienne qui prétendait avoir des droits sur la couronne de Champagne, par son mariage avec Philipine de Champagne (guerres de succession de Champagne, Thibaut III).
En 1285 Miles X de Noyers reconnaît la suprématie du duc de Bourgogne sur ses fiefs. Fait Maréchal de France en 1303, il s'illustra à Courtrai et à Crécy.
La famille de Noyers n'ayant plus d'héritiers, la seigneurerie est vendue à la duchesse de Bourgogne Marguerite de Bavière en 1419.
Le prince de Condé, seigneur de Noyers, s'y réfugia en 1568 pendant les guerres de religion et dut en fuir pour échapper aux armées de Catherine de Médicis[1].
A partir de 1592 Duprat, baron de Vitteaux s'installe au château pour piller les environs. Après son départ, Henri IV décide en 1599 de démolir le château.
C'est Louis XVI, en déplaçant la route nationale pour faire une faveur à son intendant, qui a précipité le déclin de la ville.
[modifier] Administration
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1939 1944 | Georges Laine | ||
1944 1953 | Henri Bonnetat | ||
1953 1965 | Fernand Rousselot | ||
1965 1971 | André Linard | ||
1971 1981 | Albert Ducourthial | ||
1981 1981 | Camillle Direz | ||
1981 1983 | Annie Laine | ||
1983 1989 | Michel Pellerin | ||
1989 2008 | Françis Chouville |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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873 | 881 | 840 | 837 | 757 | 789 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Miles X de Noyers (1271-1350), Maréchal de France
- Louis Veuillot (1813-1883), journaliste, était d'origine nucérienne.
- Henri Cartier-Bresson (1908-2004) y a passé une partie de son enfance.
[modifier] Économie
[modifier] Culture
Classé parmi les plus beaux villages de france, Noyers est une cité médiévale préservée. Elle compte 78 bâtiments classés ou inscrits Monument historique. L'essentiel des bâtiments du village date du XVe siècle, et ont été peu remaniés depuis.
[modifier] Patrimoine religieux
- Eglise paroissiale Notre Dame, XVe siècle-XVIIe siècle. Dans la chapelle de la nef sud se trouve une statue de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Sur la façade Nord est sculpté un gisant.
- Chapelle Saint-Fiacre, XVIe siècle ;
- Chapelle Notre-Dame du Faubourg, XVIIIe siècle ;
[modifier] Patrimoine civil
- Nombreuses maisons à pans de bois des XVe siècle et XVIe siècle. Parmi les places les plus pittoresques du village, on peut citer les places aux noms évocateurs suivants : Place du Marché-au-Blé, Place de la Petite-Etape-aux-Vins, Place du Grenier-à-Sel.
- Plusieurs anciens hospices et prieurés.
- Hôtel de ville, dont les fondations remontent au XIIe siècle. Il est reconstruit au XVe siècle dans un style plus renaissance et est à nouveau modifié au XVIIIe siècle après un incendie.
- Restes du Château fort du XIIe siècle.
- Lavoir du XIXe siècle.
- Portes fortifiées d'accès à la ville, les remparts avec leurs 19 tours subsistantes (parmi 23 tours initiales). La porte Peinte (ou porte d'Avalon) est une porte de forme carrée. La porte de Tonnerre est un bâtiment tout aussi massif avec un toit de lave.
[modifier] Blasonnement
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- D'azur à une aigle d'or surmontée d'une couronne murale du même.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Site officiel
- espaces culturels des tours
- Marchés aux Truffes de Bourgogne
- Le patrimoine oublié, association du vieux château
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[modifier] Notes
- ↑ Pierre Miquel. Les Guerres de religion. Club France Loisirs, 1980. ISBN 27274207858, p 265