Nusa Tenggara oriental

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Petites îles de la Sonde orientales
Carte de petites îles de la Sonde orientales (en rouge clair)
Administration
Pays	Indonésie Timor oriental
Type	Îles
{{{titre subdivision mère}}}	{{{nom subdivision mère}}}
Capitale	Kupang et Dili
Autres villes	{{{villes}}}
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Géographie
Superficie	62 351 km²
Altitude · Maximale · Minimale	{{{altitude maximale}}} m {{{altitude minimale}}} m
Démographie
Population (2000)	4 800 000 hab.
Densité	77 hab./km²
Langue(s)	{{{langues}}}
Groupes ethniques	{{{groupes ethniques}}}

Détail des îles de Nusa Tenggara Est

Les Petites îles de la Sonde orientales (Nusa Tenggara Timur) sont les îles dans le Sud-est d'Asia. Elles comptent la region Nusa Tenggara de la République d'Indonésie avec les provinces Nusa Tenggara Barat et Nusa Tenggara Timur et l'État du Timor oriental.

Elle est bordée à l'ouest par le détroit de Sumba, au sud par l'océan Indien et la mer de Timor et au nord par les mers de Flores et de Banda.

Sommaire

1 Nusa Tenggara
- 1.1 Divisions administratives
2 Timor oriental
3 Histoire
4 Faune
5 Bibliographie

[modifier] Nusa Tenggara

Nusa Tenggara (« les îles du Sud-Est ») est le nom que donnent les Indonésiens à ce que les géographes appellent les « petites îles de la Sonde ». Les îles principales de la province sont Florès, Roti, Sumba, Alor et la partie occidentale de l'île de Timor.

La superficie de la province de Nusa Tenggara est de 47 876 km². Sa population était de 3 808 400 habitants en 2000.

[modifier] Divisions administratives

La province est divisées en 11 kabupaten (départements) :

Les îles Alor

[modifier] Île de Flores

Flores Timur
Sikka
Ende
Ngada
Manggarai

[modifier] Île de Sumba

Sumba Barat
Sumba Timur

[modifier] Île de Timor

Timor Tengah Selatan
Timor Tengah Utara
Belu

et une kota (municipalité) : Kupang.

[modifier] Timor oriental

Regardez : Timor oriental

[modifier] Histoire

Tomé Pires, un apothicaire portugais qui de 1512 à 1515 a habité Malacca, conquise en 1511, note dans sa Suma Oriental que le bois de santal provient de Sumba et Timor. Au XVIIe siècle, c'est toujours le cas de Timor, mais plus de Sumba. Flores, Roti et Savu ont peu d'intérêt pour la VOC (Vereenigde Oostindische Compagnie ou "Compagnie hollandaise des Indes orientales"). Les Portugais établissent un fort à Kupang dans l'ouest de l'île de Timor, puis l'abandonnent. La VOC occupe Kupang en 1653, mais doit faire face, pour le commerce du santal, à des marchands de Florès. Les Portugais se sont retirés à Timor Oriental. En 1681, la VOC soumet Roti, où elle s'approvisionne en esclaves.

Au cours du XVIIIe siècle, les habitants de l'île de Roti se convertissent au christianisme, ce qui leur permet d'échapper à la fois à l'esclavage et à la domination des seigneurs locaux restés païens. La première conversion d'un chef a lieu en 1729. Les chefs convertis demandent à la VOC de leur procurer des maîtres d'écoles. Dès 1765, les gens de Roti ont pris en charge les écoles, où l'enseignement se fait en malais. Ils forment donc une élite qui leur donnera un rôle dominant dans la région au XXe siècle.

Durant le XIXe siècle, les Hollandais s'intéressent surtout à Florès pour les mêmes raisons que Bali, à savoir le trafic d'esclaves et le pillage d'épaves. Ils lancent des expéditions en 1838 et 1846. Les Portugais, basés à Timor Est, reconnaissent la souveraineté hollandaise sur Floèrs en 1859. En 1907, une rébellion est réprimée. Les autres "petites îles de la Sonde" passent sous contrôle hollandais durant cette période, mais Timor Oriental reste portugais.