Timor oriental
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Devise nationale : Honra, Pátria e Povo (portugais : « Honneur, Patrie et Peuple ») |
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Langues officielles | Tétoum et portugais 1 | ||
Capitale | Dili 8° 29' S, 125° 34' E |
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Plus grande ville | Dili | ||
Gouvernement - Président - Premier ministre |
République Xanana Gusmão José Ramos Horta |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 153e 15 007 km² Négligeable |
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Population - Totale (2004) - Densité |
Classé 153e 1 019 252 hab. 69 hab./km² |
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Indépendance - Du Portugal - De l'Indonésie |
28 novembre 1975 20 mai 2002 |
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Gentilé | Est-timorais | ||
Monnaie | Dollar américain (USD ) |
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Fuseau horaire | UTC +9 | ||
Hymne national | Pátria | ||
Domaine internet | .tl (anciennement tp) | ||
Indicatif téléphonique |
+ 670 |
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1 la constitution du Timor oriental définit l'indonésien et l'anglais comme langues de travail |
La République démocratique du Timor oriental, communément nommée Timor oriental (en portugais : Timor Leste ; en tétoum : Timor Lorosae ; en indonésien : Timor Timur) est un pays d'Asie du Sud-Est. Le pays est constitué de la moitié orientale de l'île de Timor - d'où son nom, des îles d'Atauro et Jaco et de l'Oecussi-Ambeno, une enclave située dans la partie occidentale de l'île de Timor, entourée par le Timor occidental sous souveraineté indonésienne.
Originellement colonie portugaise, le Timor oriental fut annexé par l'Indonésie en 1975. Le pays fit sécession en 1999 et acquit sa pleine indépendance en 2002.
Sommaire |
[modifier] Histoire
[modifier] Politique
Le chef de l'État de la République du Timor oriental est le Président de la République, qui est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans et dont le rôle est largement symbolique, même s'il lui est possible d'opposer un veto à certaines lois. À la suite des élections législatives, le Président nomme comme Premier ministre le chef du parti majoritaire de la coalition principale. En tant que chef du Gouvernement, le Premier ministre préside le Conseil des ministres.
Le Parlement du Timor oriental (Parlamento Nacional) est unicaméral, ses membres sont élus pour cinq ans au suffrage universel. Le nombre de députés peut varier entre 52 et 65, bien qu'exceptionnellement il en compte 88 en ce moment (2005), car il s'agit de sa première législature.
La Constitution du Timor oriental a été construite sur le modèle du Portugal. Du fait de son indépendance récente, le pays est toujours en train de construire son administration et ses institutions gouvernementales.
Le président actuel est Xanana Gusmão et le premier ministre José Ramos Horta.
L'élection présidentielle est prévue pour le 9 avril 2007 et les législatives pour fin 2007.
[modifier] Subdivisions
Le Timor oriental est subdivisé en 13 districts administratifs :
- Aileu
- Ainaro
- Baucau
- Bobonaro
- Cova-Lima
- Dili
- Ermera
- Lautem
- Liquiça
- Manatuto
- Manufahi
- Oecussi-Ambeno
- Viqueque
[modifier] Géographie
Le Timor oriental est situé pour sa majeure partie sur la moitié est de l'île de Timor (dont certains pensent que l'étymologie vient du mot malais timur qui veut dire "est", ce qui n'est pas démontré), dans l'archipel indonésien, et la plus grande des petites îles de la Sonde. L'île tout entière mesure 30 777 km², le Timor oriental en occupant environ 15 000 km².
Les détroits d'Ombai et de Wetar séparent le nord de l'île du reste de l'archipel de la Sonde. Au sud, la mer de Timor sépare le Timor de l'Australie. À l'ouest se trouve la province indonésienne du Nusa Tenggara oriental.
Le pays est assez montagneux. Le point culminant du Timor oriental est le mont Tatamailau (2 963 m).
Le climat du pays est tropical et généralement chaud et humide, caractérisé par une saison sèche et une saison des pluies.
Dili, la capitale du pays, en est également la plus grande ville et le port principal. La deuxième ville est Baucau, à l'est de l'île. Dili possède le seul aéroport international du Timor oriental.
[modifier] Économie
Le Timor oriental est l'un des pays les plus pauvres au monde, tant en terme de Produit national brut simple (environ 400 millions de dollars en 2003) que de PNB par habitant (500$/hab.). L'économie est encore en phase de reconstruction à la suite des destructions liées à l'occupation et surtout la période d'accession à l'indépendance : environ 70% de l'infrastructure du pays fut détruite par les troupes indonésiennes et les milices associées avant leur départ en 1999.
70% des emplois sont concentrés dans l'agriculture, qui ne produit que 43% de la richesse nationale. L'industrie est faiblement développée (textile, transformation du café), et n'emploie que 5% des travailleurs, pour 17% du PNB. Le reste de l'activité se situe dans l'industrie des services, regroupés essentiellement dans et autour de la capitale. Environ 50% de la population était au chômage en 2002 (cela inclut le sous-emploi), tandis que 42% des Timorais vivent au-dessous du seuil de pauvreté. De grands espoirs sont placés dans l'exploitation des réserves pétrolières off-shore, dont les licences fournissent déjà près de 40 millions de dollars par an. Un conflit l'oppose à l'Australie sur les frontières maritimes (Timor Gap) et l'exploitation des réserves de la mer de Timor.
[modifier] Démographie
[modifier] Langues
Les langues de Timor appartiennent à 2 familles distinctes :
- Le sous-groupe dit "central" du groupe "central-oriental" de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes,
- La famille dite des "langues de Trans-Nouvelle Guinée" des langues papoues.
La lingua franca et langue nationale du Timor oriental est le tétoum, une langue austronésienne avec des influences portugaises. Le tétoum et le portugais ont le statut de langue officielle.
La constitution est-timoraise reconnaît par ailleurs officiellement d'autres langues, dont notamment :
- Le galoli, le habu, le kemak, le mambae, qui appartiennent au même sous-groupe "central" que le tétoum (voir Austronesian, Nuclear Timor, East) ;
- le fataluku, le bunak, le makasai, qui appartiennent à la famille dite "trans-Nouvelle Guinée" des langues papoues, parlées dans l'est du pays (voir Trans-New Guinea, Timor-Alor-Pantar).
[modifier] Culture
Les jours fériés du Timor oriental reprennent les principales fêtes catholiques et les principaux événements de la lutte pour l'indépendance.
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
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1er janvier | Nouvel an | Ano Novo | |
mobile | Jeudi saint | ||
mobile | Vendredi saint | Sexta-Feira Santa | |
mobile | Pâques | Páscoa | |
1er mai | Fête du travail | ||
20 mai | Fête de l'indépendance | Independência | Acquise le 20 mai 2002 |
mobile | Fête-Dieu | ||
15 août | Assomption | Assunção | |
30 août | Jour de la Constitution | Consulta | |
20 septembre | Fête de la libération | Libertação | |
1er novembre | Toussaint | Todos-os-Santos | |
12 novembre | Fête de Santa Cruz | Santa Cruz | Commémore le massacre du cimetière Santa Cruz, le 12 novembre 1991 |
8 décembre | Immaculée conception | Imaculada Conceição | |
25 décembre | Noël | Natal |
[modifier] Divers
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Catégorie Timor oriental de l'annuaire dmoz.
- Governo Timor Leste – Site gouvernemental
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