Organisation de libération de la Palestine
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L'O.L.P. (Organisation de Libération de la Palestine) (en arabe: Munazzamat al-Tahrir al-Filastiniyah منظمة التحرير الفلسطينية) est une organisation palestinienne politique et paramilitaire, créée en mai 1964. L'OLP est composée de plusieurs organisations palestiniennes, dont le Fatah, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP).
Depuis sa création, l'OLP, qui comporte des institutions politiques, s'est considérée comme un mouvement de résistance armée représentant les Palestiniens. Israël l'a considérée, officiellement jusqu'aux Accords d'Oslo, comme une organisation terroriste avant de la considérer comme un interlocuteur diplomatique. Certains des actes attribués à l'OLP ou revendiqués par elle étaient terroristes (visant des civils israéliens ou d'autres nationalités) ; d'autres actions, qui visaient les forces militaires, ont pu être jugées comme des actes de résistance face à l'occupation.
L'OLP est désormais reconnue comme le partenaire palestinien des négociations pour régler le conflit israélo-palestinien.
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[modifier] Histoire
[modifier] Naissance
Imaginée au départ (avec à sa tête Ahmed Choukairy) comme un mouvement nationaliste arabe par les membres de la Ligue arabe dans le but de "libérer" la totalité de la Palestine du mandat britannique, la débâcle des armées arabes pendant la guerre des six jours de 1967 a changé le mouvement en organisation de guérilla palestinienne à l'arrivée de Yasser Arafat qui la dirigea de 1969 à sa mort, le 11 novembre 2004.
[modifier] Septembre noir
En Septembre 1970, l'OLP a subi un revers majeur lors de l'assaut des armées jordaniennes contre ses groupes armés, qui délogea les groupes palestiniens de la Jordanie, suite à des tentatives de l'OLP de renverser le pouvoir en place.
[modifier] L'OLP au Liban
Suite aux attaques de l'OLP basée au Liban contre le territoire israélien, l'Opération Paix en Galilée est déclenchée en 1982.
- Article détaillé : Invasion du Liban de 1982.
L'OLP est contrainte de fuir le Liban pour un autre pays arabe, la Tunisie.
[modifier] L'OLP à Tunis
Trois ans après son installation en Tunisie, l'OLP continue de mener des attaques contre des cibles israéliennes. Un raid israélien est mené contre le nouveau quartier-général de l'OLP, le 1er octobre 1985.
[modifier] Première Intifada
[modifier] Évolution du mouvement
La fin des années 1980 et l'ouverture de discussions avec Israël, qui privilégia cet interlocuteur parmi les nombreux mouvements palestiniens, marqua un tournant pour cette organisation. L'OLP fut alors reconnue par l'Organisation des Nations unies et par de nombreux États comme le représentant du peuple palestinien (habitants des Territoires palestiniens occupés, d'Israël, des réfugiés et des exilés) puis négocia les Accords d'Oslo avec le gouvernement de Yitzhak Rabin.
Ayant proclamé en 1988 un "État de Palestine" reconnu seulement par un petit nombre d'États, l'OLP siège à l'ONU en tant qu'observateur permanent, sous le nom de "Palestine", et entretient des relations diplomatiques ou quasi diplomatiques avec de nombreux États.
L'OLP a modifié, en avril 1996, sa charte qui visait la destruction de l'État d'Israël. Naturellement, elle entretient des liens étroits avec l'Autorité palestinienne qui est née de l'application des Accords d'Oslo négociés entre l'OLP et Israël. Pourtant, quelques mois après les affaires de corruption dans l'Organisation et de trafic d'armes (Affaire du Karine A) qui a mis en cause Yasser Arafat directement et surtout, depuis le déclenchement de la seconde Intifada et l'arrivée de gouvernements de droite en Israël, des tensions fréquentes entre l'OLP et Israël ont eu tendance à apparaître et la confiance entre les deux parties s'est affaiblie jusqu'à aboutir à un arrêt complet des discussions israélo-palestiniennes.
[modifier] Succession de Yasser Arafat
Depuis la mort de Yasser Arafat, son ancien premier ministre Mahmoud Abbas est devenu son successeur à la tête de l'OLP et de l'Autorité palestinienne et a rétabli le dialogue avec Israël. Il a obtenu un cessez-le-feu (pas toujours respecté) de la part des autres factions de l'OLP et des organisations islamistes palestiniennes comme le Hamas et le Jihad islamique palestinien. Mais l'autorité de Mahmoud Abbas est mise à mal par les tirs fréquents de roquettes revendiquées par ces mêmes organisations.
Le Plan de désengagement des territoires occupés, adopté et appliqué unilatéralement par le gouvernement israélien d'Ariel Sharon, doit donner plus de responsabilités à l'OLP dans la bande de Gaza après le retrait des colons et de l'armée israélienne réalisé en septembre 2005.
[modifier] Fonctionnement des institutions
[modifier] Charte de l'OLP
[modifier] Financement de l'Organisation
L'OLP est principalement financée par l'argent du pétrole des pays arabes voisins (Libye, Irak Koweït, Arabie Saoudite,...)
[modifier] L'OLP aux Nations unies
[modifier] Voir aussi
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