Rennes Métropole
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Communauté d'agglomération Rennes Métropole |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Nb. communes | 37 |
Siège | Rennes |
Superficie | 608 km² |
Population | 388 000 hab. (2007) |
Densité | 600 hab./km² |
Date de création | 2000 |
Président | Edmond Hervé |
Budget | 404,43 millions d'euros (2007) |
La communauté d'agglomération Rennes Métropole est une intercommunalité française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Depuis 2000, la communauté d'agglomération Rennes Métropole a succédé au district urbain de l'agglomération rennaise, créé en 1970.
- 15 mars 2002, inauguration du Métro de Rennes
- 2005, la commune de Noyal-sur-Vilaine quitte la communauté.
- 2006, mise en place de la carte de transport KorriGo.
- 2007, inauguration de l'hôtel d'agglomération
[modifier] Le territoire communautaire
[modifier] Composition
La communauté d'agglomération de Rennes Métropole regroupe 37 communes :
- Acigné
- Betton
- Bourgbarré (depuis 2004)
- Brécé
- Bruz
- Cesson-Sévigné
- Chantepie
- La Chapelle-des-Fougeretz
- La Chapelle-Thouarault
- Chartres-de-Bretagne
- Chavagne
- Chevaigné
- Cintré
- Clayes
- Corps-Nuds
- Gévezé
- L'Hermitage
- Montgermont
- Mordelles
- Nouvoitou (depuis 2004)
- Noyal-Châtillon-sur-Seiche
- Orgères
- Pacé
- Parthenay-de-Bretagne
- Pont-Péan
- Rennes
- Le Rheu
- Saint-Armel
- Saint-Erblon
- Saint-Gilles
- Saint-Grégoire
- Saint-Jacques-de-la-Lande
- Saint-Sulpice-la-Forêt
- Thorigné-Fouillard
- Le Verger
- Vern-sur-Seiche
- Vezin-le-Coquet
[modifier] Enjeux du territoire
[modifier] Fonctionnement
[modifier] Le siège
16 Boulevard Laënnec CS 44220 - 35042 - RENNES CEDEX
[modifier] Les élus
Le président de Rennes Métropole est le Maire de rennes, Edmond Hervé
Le nombre des élus de Rennes Métropole est actuellement de 103 conseillers communautaires, qui sont des conseillers municipaux de chacune des communes membres de la communauté.
Actuellement, le conseil comprend un président, 30 vice-présidents et 73 conseillers représentant les 37 communes. Les représentants de Rennes occupent 40% des sièges.
[modifier] Les compétences
[modifier] Réalisations et projet
[modifier] Les transports en commun, le métro
En 2001, Rennes Métropole s’est doté d‘un Plan de déplacements urbains (PDU), comme l’exige la Loi d’orientation des transports intérieurs. Ce PDU définit globalement l’organisation des transports, de la circulation et du stationnement dans l’agglomération, jusqu’en 2010.
L’enjeu pour l’agglomération rennaise est de répondre aux besoins futurs de déplacements. D’ici 2010, 40 000 nouveaux habitants sont attendus dans la seule agglomération, ce qui occasionnera 150 000 déplacements supplémentaires… La moitié de ces déplacements se font dans Rennes. Pour d’éviter l’asphyxie des voies de communication de la ville centre (et des voies respiratoires), il faut contenir la part des déplacements en voiture et favoriser la fréquentation des transports en commun.
Les déplacements à l’échelle du pays –en plein développement démographique- devront être pris en compte également. La coordination des réseaux de transports (Star, trains Ter et cars départementaux) engagée avec la carte Unipass, doit être poursuivie pour améliorer le passage de l’un à l’autre (la multimodalité).
Depuis mars 2002, le nouveau réseau STAR s’articule autour de la ligne « a » du métro et de l’axe Est-Ouest. Le succès du nouveau réseau montre l’attente des usagers : les bus et le métro ont transporté, en 2002, 45 millions de voyageurs, contre 31 millions en 2001 avec les seuls bus.
En 2003, en année de plein fonctionnement du métro, on attend 50 millions de voyageurs sur le réseau…
Les prévisions démographiques du Pays de Rennes[1], montrent que, sur le long terme, ce réseau ne répondra pas seul à tous les besoins de transports collectifs. Il faudra compléter cette offre. C’est pour répondre à cette évolution qu’une étude a été lancée en 2002[2].
[modifier] Le nouveau PLH
Un premier Programme local de l'habitat (PLH) a été adopté par l’agglomération en 1995. En fonction des prévisions démographiques, sociologiques et économiques de l’époque, un objectif est alors fixé à 3000 livraisons de logements par an. Depuis, la moyenne de livraison s’est établie à 3130 logements par an, avec un gros effort de Rennes en faveur du logement étudiant (5000 petits logements livrés en 1995). Le taux de logement sociaux livrés s’est établi autour de 20%. Mais depuis 2002, le ralentissement des constructions est net : seuls 2300 logements ont été livrés annuellement.
L'insuffisance de l'offre de logemen t alimente donc une forte augmentation du prix des logements, en m=location comme en accession.
L'Insee annonce des perspectives de croissance de 45.000 habitants nouveaux, qui chercheront à s'installer dans l'agglomération rennaise. Ils sont attirés par le cadre de vie, mais aussi l'activité économique (le taux de chômage de la zone d'emploi est inférieur à la moyenne nationale). Pour répondre à la demande des nouveaux arrivants, mais aussi pour maintenir l'attractivité économique de l'agglomération, il faut construire 4.500 logements par an. Pour cela, chaque commune s'engage dans le cadre du nouveau PLH (2005 à 2012) à produire 6% du nombre de résidences principales de son territoire, et, dans le cadre du développement durable, afin de réduire la consommation d'espaces naturels, il est prévu des immeubles un peu plus haut, des lotissements un peu plus denses.
Cette nouvelle urbanisation permet en plus de coller au plus près des services : transports en commun, services de proximité… De nouvelles formes urbaines doivent être privilégiées. Chaque commune s'engage à produire :
- 50% minimum de logements collectifs ou semi-collectifs (une construction avec un seul étage composée de deux logements avec entrée indépendante et sans co-propriété)
- 20% maximum de lots libres de plus de 350 m²
- 30% de petits lots (moins de 350 m²).
Informations sur le PLH : http://www.rennes-metropole.fr/rennes-metropole/documentation/logement-documents-a-telecharger-rennes-metropole.html
[modifier] L'aménagement de La Courrouze (2006 - 2020)
D’une superficie d’environ 120 ha, La Courrouze est située à l’intérieur de la rocade, sur les communes de Rennes et de Saint-Jacques-de-la-Lande. Cet espace accueillait des installations militaires : le centre de sélection de l’Armée et des bâtiments industriels du GIAT. Avec la libération de ces terrains militaires, une opportunité se présente pour aménager un nouveau quartier. L’occasion aussi pour les habitants de découvrir un site jusque là assez mystérieux.
Les villes de Rennes et de Saint-Jacques-de-la-Lande ont de longue date envisagé l’aménagement de cet espace. Rennes Métropole a repris le dossier le 1er janvier 2002. Développement durable et mixité sociale autant que des formes urbaines, sont les maîtres mots de ce premier projet d’aménagement urbain communautaire. Un projet qui se développera en une dizaine d’années.
- 89 hectares aménagés,
- 40 hectares d'espaces verts
- 4 700 logements
- 10 000 habitants
[modifier] L'aménagement des Touches
Le long de la quatre voies Rennes/Saint-Brieuc (RN 12), dans le prolongement du centre commercial Opéra et sa grande surface Cora, une zone de 70 hectares est destinée à l’activité économique.
Ce site a été baptisé les Touches en raison des deux lieux-dits qu’il couvre : La Touche Papail et La Touche Durand. La zone d’activité des Touches a été déclarée d’intérêt communautaire en octobre 2000. Rennes Métropole s’apprête à en démarrer l’agencement, dans le cadre d'une ZAC
[modifier] L’Hôtel de Rennes Métropole
Long de 100 mètres, ce bâtiment à l'architecture phare[3], est implanté à l’angle de la rue Henri-Fréville et du boulevard Clemenceau. Cette situation, dans la partie sud de la ville, en fait un trait d'union entre la ville ancienne et la ville nouvelle.
[modifier] Agenda 21
Confrontée à une forte demande de logement, à la cherté des prix du foncier (et donc à l’exclusion des populations les plus modestes), vigilante devant les encombrements automobiles et la pollution qu’ils engendrent… entre autres exemples… Rennes Métropole interroge son modèle de développement actuel en ces termes : "Comment construire collectivement une agglomération du 21e siècle profitable à tous ?"
A l’heure de la révision des Schémas directeurs et autres Plans de développement, les élus ont jugé le moment opportun pour intégrer dans les axes de développement de l’agglomération des principes de "développement durable" dont la ligne directrice serait de "faire de la solidarité avec le futur un principe fondamental de nos actions", selon l’expression de Philippe Tourtelier, vice-président en charge du dossier.
[modifier] Le crématorium
Depuis 20 ans, la crémation se développe en France. A peine 1 % de la population y avait recours il y a quinze ans. Aujourd’hui, le taux de crémation a dépassé 20% en France et atteint 17,5 % en Bretagne. Avec cinq crématoriums en Bretagne, dont un en Ille-et-Vilaine, l’offre est insuffisante. Dans le département, il était temps d’apporter une alternative au seul site de Montfort-sur-Meu, en service depuis 1991, prévu à l’origine pour 400 crémations et qui en effectue plus de 1 000 par an, avec quelques difficultés et des temps d’attente douloureux pour les familles. Après un temps de concertation avec les associations et les communes, un projet architectural a été choisi en janvier 2006. En 2008, le nouveau crématorium ouvrira à Vern-sur-Seiche.