Saint-Sauveur (Haute-Saône)
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Saint-Sauveur | |
Pays | France |
---|---|
Région | Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Arrondissement de Lure |
Canton | Canton de Saint-Sauveur |
Code INSEE | 70473 |
Code postal | 70300 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Claude Ghettini 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Luxeuil |
Latitude | 47° 48' 16" Nord |
Longitude | 06° 23' 07" Est |
Altitude | 268 m (mini) – 304 m (maxi) |
Superficie | 12,02 km2 |
Population sans doubles comptes |
2 037 hab. (1 999) |
Densité | 169 hab./km2 |
Saint-Sauveur est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône et la région Franche-Comté.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
Saint-Sauveur était de la terre de l'abbaye de Luxeuil. En 1225, Winet de Saint-Sauveur lui donna tout ce qu'il y possédait.
La Paroisse de Saint-Sauveur s'étendait sur une grande circonscription : Luxeuil, Saint-Valbert, Froideconche, Esboz-Brest, la Chapaelle, Breuchotte et Baudoncourt (qui en fut démembrée en 1771). Elle est très ancienne et devait certainement préexister à l'établissement de saint Colomban, puisque Luxeuil y était rattachée.
1789 : Baillage de Vesoul. Décanat de Luxeuil. 1790 : District et canton de Luxeuil.
Paroisse du doyenné de Luxeuil. Succursale par décret du 30 septembre 1807. Eglise sous le titre de la Sainte-Trinité.
L'Eglise a été entièrement reconstruite, le clocher en 1831, le reste en 1865. L'ancienne était de grandes dimensions et datait, semble-t'il, du XII ou du XIIIe siècle. De la nef, on pouvait voir six autels latéraux et l'autel majeur. Clocher carré à trois étages, couvert par une toiture à quatre pans. Portail en plein cintre sous un portique à deux colonnes ioniques et fronton triangulaire. Porche voûté, 2 cloches (1821 et 1888).
L'intérieur se compose de trois nefs de quatre travées de style ogival néo-gothique. Dans le bas du collatéral nord, cuve baptismale en pierre, sculptée avec art et de forme octogonale. Huit arcaturtes en plein cintre retombant sur des culots abritent les images de saint Jacques, saint André, saint Pierre, le Christ rédempteur, le batême du Christ, le Christ en croix, une Vierge de pitié. L'ensemble repose sur quatre lions couchés et date du XVIe siècle. Deux toiles dans cette chapelle : Nativité de la Vierge, d'assez belle facture, et la mort de Saint François-Xavier, toutes deux du XVIIIe. La table de communion a été déposée derrière les fonts.
Au-dessus de la porte d'entrée, grande toile du XVIIIe représentant la Trinité, seul vestige du retable de l'autel majeur. Dans le transept nord, toile représentant saint Ambroise, XVIIIe. Dans le transept sud, bas-relief en bois sculpté et peint figurant sainte Vaudre, une des comagnes de sainte Ursule, une palme à la main. En face, toile de saint Roch et saint Antoine, XVIII, seul souvenir de la confrérie de Saint Roche, érigée en 1636 lors de la peste (avec la chapelle Saint-Roch construite près de Saint-Marie-en-Chanois).
Sanctuaire polygonal avec mobilier néo-gothique ; deux toiles XIXe.
Nouvel autel composé d'un antependium en bois sculpté de guirlandes et entrelacs, fin XVIIe. A la sacristie, statuette de confrérie de la Vierge et ornement en velours de Gênes violet qui provient de l'abbaye de Luxeuil, fin XVIIe.
Dans le mur du presbytère (grande maison de la fin du XVIIe) est encastrée une inscription : "No domo Dns sed Dno o Domus. Pb. 1591". Une statue du XVIe siècle y était adjointe, qui a été transportée à l'ermitage de Villersexel.
La Grand-Pont sur le Breuchin fur reconstruit en 1682, par Chales Barbier, maitre ingénieur en structure, qui s'engagea à rétablir l'oratoire de Saint-Cécile qui était sur l'ancien. Détruit en 1944, il a été refait à neuf. Dans le bois appelé le Vay de Brest est une source dite de Saint-Ursule ou de Sainte-Vaudre, dont l'eau avait la vertu de guérir les fièvres intermittentes. D'après la légende, sainte Vaudre, fuyant les Barbares, serait tombée trois fois, sa quenouille à la main, et ce serait l'origine des trois sources de cet endroit.
La base aérienne militaire de Luxeuil (B.A. 116) est établie, pour la grande partie de sa superficie, sur le territoire de Saint-Sauveur. Elle fut crée au cours de la première guerre mondiale : c'est là que fut basée, à partir du 18 avril 1916, la célèbre escadrille de volontaires américains qui prit le nom de "La Fayette". L'activité de la base, réduite dans l'entre-deux-guerres, reprit en 1939-40, puis en 1944-45. Au sortir de la seconde guerre mondiale l'activité fut stoppé à nouveau durant quelques années avant de reprendre son essor au début des années 1950 avec la décision de la réalisation d'une grande base aérienne de type Otan. Aujourd'hui la base aérienne est équipé de Mirage 2000N et possède la double vocation nucléaire stratégique et tactique; à peu près 2000 personnes travaillent en relation avec la base.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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mai 1900 – avril 1908 | Victor Jeandesboz | ||
avril 1908 – mai 1925 | Auguste Amiot | ||
mai 1925 – mai 1935 | Auguste Piercy | ||
novembre 1929 – mai 1935 | Albert Barrey | ||
mai 1935 – décembre 1944 | Auguste Vallot | ||
décembre 1944 – janvier 1969 | Alfred Menigoz | ||
janvier 1969 – mars 1995 | Marc Roussel | ||
mars 1995 – | Jean-Claude Ghettini | PRG | |
Toutes les données ne nous sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005* |
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1932 | 2182 | 2108 | 2161 | 2047 | 2037 | 2095 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes | ||||||
* Enquête annuelle (nouveau mode de recensement) |