Sainte Hélène d'Anjou
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Hélène Nemanjic, sveta Jelena Anžujska / sainte Hélène "d'Anjou"*, 1237-1314, , reine de Serbie (Rascie et Zeta (1250-1314).
- NB : l'appellation "d'Anjou" résulte d'une traduction erronée d'Angelina (de la famille byzantine des Ange), cette princesse n'a rien à voir avec la famille d'Anjou ou la province du même nom.
Bien que l'identité d'Hélène ait longtemps été un sujet d'étude, voir de spéculation, (longtemps considérée comme la fille de Baudouin II) son origine est maintenant bien connue par les travaux de l'Anglais Gordon MC Daniel.
Elle est la petite fille de la sœur de ce même Baudouin II, empereur latin de Constantinople.
Hélène dite d’Anjou (1237 – 1314) est en vérité Hélène Angelina, fille aînée d'un noble hongrois, Jean Angelos (Angelo János), Comte de Srem et d'une noble Française: Matildis de Vianden, comtesse de Pozega et de Kovin (?).
Le père d’Hélène, Jean Angelos était le fils d'Isaac II Angelos, Empereur de Byzance et de Marguerite de Hongrie, elle même fille du roi de Hongrie, Béla III Árpád et de Agnès de Châtillon.
La mère d'Hélène, Matildis de Pozega, était la fille de Marguerite de Namur et de Henri, le Comte de Vianden, et petite fille de Pierre II de Courtenay et de Yolanda d'Auxerre et de Navarre.
Hélène avait une sœur, Maria, mariée 1254 avec Anselme de Chau, le général de Charles d’Anjou en Albanie.
Hélène fut mariée à Stefan IV Uroš Ier († 1280), roi de Serbie de 1243 à 1276. Elle jouit en Serbie d'une grande réputation de sainteté et l'Église orthodoxe l'a canonisée. Fête le 30 octobre. Les Serbes commémorent cette date selon le calendrier julien.
Elle avait deux fils; Etienne V Dragoutine Stefan Dragutin mort vers 1316), roi de Serbie de 1276 à 1282 (Théoctiste dans la vie monastique) et Etienne VI Uros II Miloutine Stefan Milutin (1253 - 1321), roi de Serbie de 1282 à 1321.
Sa fille Bérénice (Brnjica) mourut jeune.
La reine Hélène (Jelena, prononcer Yèlèna) sut se montrer à la fois douce et ferme. Elle se consacra à des œuvres de piété, en particulier lorsque son mari fut écarté de la couronne pour devenir moine sous le nom de Siméon. Elle protégeait les orphelins, instruisait les jeunes filles et les mariait. Elle s'appliquait à la prière et bâtit 5 monastères dont un (Gradac) orthodoxe.
Vers 1300, la reine prit l'habit monastique au moanastère (probablement catholique) de Saint Nikola à Scutari (Shkodër), alors ville serbe, et reçut le nom d'Élisabeth (Jelisaveta). Elle fut inhumée en son monastère de Gradac (Gradats), prés de sa fille, mais le corps de la reine a diparu depuis. Un roman raconte son histoire "Hélène" édition l'Age d'Homme - Lausanne 2004.
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