Vémars
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Vémars | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Canton | Gonesse |
Code Insee | 95641 |
Code postal | 95470 |
Maire Mandat en cours |
Frédéric Didier 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes Roissy Porte de France |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 110 m minimale : 96 m maximale : 146 m |
Superficie | 818 ha = 8,18 km2 |
Population sans doubles comptes |
2 058 hab. (1999) |
Densité | 252 hab./km2 |
Vémars est une commune du Val-d'Oise située en plaine de France, à environ 30 km au nord-est de Paris et à 6km de l'Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
Ses habitants sont les Vémarois(es).
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune, la plus orientale du département aux confins de l'Oise et de la Seine-et-Marne, est limitrophe de Saint-Witz, Plailly (Oise), Moussy-le-Neuf (Seine-et-Marne), Mauregard (Seine-et-Marne), Épiais-lès-Louvres, Chennevières-lès-Louvres et Villeron.
[modifier] Histoire
Le nom de Vémars provient peut-être du latin vetus, vieux et mansum, domaine rural ou "vetere mansio", vieille demeure.
L'occupation du territoire dès la préhistoire est attestée par la découverte de traces d'habitats néolithiques et de maisons gauloises. Des poteries communes et sigillées du IIe au IVe siècles y furent découvertes. Un premier château fort est bâti à Champfourcy ou Chaufourcy, puis le village d'"Avemart" s'implante légèrement en contrebas dans la vallée du ru de la Michelette au XIe siècle. Possession de l'abbaye de Notre-Dame-des-Champs au XIIe siècle, le fief était une dépendance de l'archevêché de Paris et du doyenné de Montmorency. Au XIIIe siècle, le fief appartient à Jean de Vémars, puis à Pierre de Vémars; la seigneurie passe en 1580 à Louis du Crocq, écuyer. La seigneurie au XVe siècle est la propriété de Jean de Saint-Romain, conseiller au Parlement, et au XVIIIe siècle du comte de La Tour d'Auvergne jusqu'à la Révolution. Le village devient un lieu de villégiature réputé au XIXe siècle.
Situé en plaine de France, le village conserve sa vocation agricole, mais la plupart des habitants travaillent à l'extérieur de la commune. Le château de La Motte, actuelle mairie, fut la propriété de François Mauriac. Il avait fait de nombreux séjours dans le village depuis son mariage en 1913, à 28 ans, avec Jeanne Lafon, descendante d’une famille implantée depuis longtemps à Vémars. La maison de Vémars sert de base à son action de propagande contre l’occupant nazi à partir de 1940. François Mauriac n’a puisé son inspiration à Vémars que pour deux romans : La Paroisse morte et Le Fleuve de feu. L'écrivain est enterré aux côtés de sa femme au cimetière du village.
Traversée par la ligne à grande vitesse Nord (où elle est rejointe par la LGV Interconnexion Est) et l'autoroute du Nord, une aire de service est située sur le territoire de la commune et porte son nom. Le Restaurant d'autoroute est le premier du genre construit en France.
[modifier] Démographie
1800 | 1881 | 1921 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 472 | 480 | 501 | 492 | 531 | 551 | 553 | 844 | 842 | 2 099 | 2 058 |
Nombre retenu à partir de 1990 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Monuments et lieux de visite
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été bâtie à partir du XVIe siècle. Le clocher-tour carré à contreforts d'angle, imposant, remonterait à la première moitié du XVIIe siècle. Au dessus du portail d'entrée Renaissance en anse de panier à arc surbaissé, une niche abrite une copie de la statue de Saint-Paul datant de la fin du XVe siècle. L'original est conservé en mairie.
L'hôtel-de-ville est installé dans le château de La Motte, acquis par François Mauriac en 1951. Un petit musée est consacré à l'auteur.
Le cimetière renferme la tombe en granit très sobre de François Mauriac et de sa femme. Elle est située à l’opposé de l’entrée du cimetière, en haut de la rue de la mairie.
La ferme de Choisy-aux-Bœufs appartenait à l'abbaye cistercienne de Chaalis. Il ne reste de la grange du XIIIe siècle que le mur-pignon nord.
[modifier] Liens internes
[modifier] Lien externe
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