Renaissance artistique
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La Renaissance, Rinascimento en Italien, est une période de renouveau littéraire, artistique, et scientifique, qui se produisit en Europe par la diffusion de connaissances nouvelles parmi un milieu lettré.
Un des aspects essentiels de la Renaissance en tant que période est le renouvellement des thèmes et de l'art en Europe après le Moyen Âge. Donner des bornes chronologiques précises pour ce mouvement artistique est difficile. Il est couramment admis que la Renaissance artistique commence en Italie au XVe siècle puis se diffuse dans le reste du continent, à des rythmes et des degrés différents selon la géographie. Elle se prolonge au XVIe siècle et atteint alors dans de nombreux pays son apogée. La Renaissance ne constitue pas un retour en arrière : les techniques nouvelles, le nouveau contexte politique, social et scientifique permettent aux artistes d'innover. Pour la première fois, l'art pénètre dans la sphère du privé : les œuvres ne sont plus seulement commandées par le pouvoir religieux ou séculier, mais entre dans les maisons bourgeoises.
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[modifier] Idées et sujets de création
[modifier] Humanisme et production artistique
Alors qu'au Moyen Âge la création artistique était essentiellement tournée vers la religion chrétienne, la Renaissance artistique utilise les thèmes humanistes (tolérance, liberté de pensée, paix, éducation visant l'épanouissement de l'individu, etc.) et de la mythologie antique. Le renouvellement de la réflexion philosophique fournit aux artistes de nouvelles idées : avec le néoplatonisme, l'Homme est au centre de l'univers. Les peintres et les sculpteurs n'hésitent plus à représenter la beauté des corps humains dénudés. L'étude des textes antiques, le renouveau de la philologie avec Lorenzo Valla, permettent aux architectes de s'affranchir du style gothique. Ils utilisent les enseignements de Pythagore et de Vitruve pour élaborer leurs plans. La pensée se libère progressivement des contraintes religieuses et se tourne vers les aspirations au bonheur, à la paix et au progrès. Les écrivains et les philosophes s'intéressent désormais à tous les domaines de la connaissance. Ils recopient et traduisent des manuscrits et recherchent des textes nouveaux. Ces idées renouvelées se diffusent sur le continent européen grâce à l'imprimerie et aux voyages des humanistes. Les premières bibliothèques sont créées telles que la Bibliothèque apostolique vaticane (vers 1450).
[modifier] Redécouverte de l'Antiquité
Grâce à l'arrivée des compilations et des artistes byzantins, chassés par l'invasion ottomane, Végèce, Pythagore, Euclide sont de nouveau disponibles dans leurs manuscrits grecs originaux. L'imprimerie utilise les caractères romains. Dans les arts plastiques, le nu est davantage utilisé qu'au Moyen Âge et le mouvement est rendu de façon réaliste par le hanchement.
[modifier] Vogue de la mythologie gréco-romaine
Les artistes de la Renaissance relisent les mythes de l'Antiquité païenne qui leur donnent de nouveaux sujets de production. Les découvertes archéologiques (groupe du Laocoon), comme les fouilles des thermes de Caracalla par les Farnèse, inspirent les sculpteurs et les architectes des XVe et XVIe siècles. La villa de l'empereur Hadrien ou encore le Panthéon de Rome offrent des modèles de construction radicalement différents du style gothique. Les formes de l'Antiquité reviennent à la mode : colonnes, pilastres, frontons, coupoles, statues décorent les édifices de cette époque. L'Ancien Testament et le christianisme catholique inspirent toujours les œuvres d'art.
[modifier] Nouveaux moyens techniques
L'avancée des sciences profite aux arts : tout au long du XVe siècle , les peintres maîtrisent de mieux en mieux la perspective linéaire et les proportions. Au XIVe siècle, l'apparition de la peinture à l'huile donne plus de profondeur aux œuvres. L'emploi de toiles remplace peu à peu le support en bois. Léonard de Vinci réalise la Joconde avec des effets de sfumato. L'invention de l'imprimerie au milieu du XVe siècle ainsi que les nouvelles techniques de gravure (xylographie) autorisent la reproduction et la diffusion d'œuvres sur tout le continent. Les estampes se multiplient dans les livres et remplacent les précieuses enluminures des manuscrits médiévaux.
[modifier] Sciences et arts
Les scientifiques et les médecins améliorent la connaissance de l'anatomie grâce aux dissections : le savoir est ensuite appliqué en dessin, en peinture et en sculpture, comme en témoignent le célèbre Homme de Vitruve de Léonard de Vinci ou les gravures de Dürer. Il est alors possible de définir un système de proportions idéales et de représenter fidèlement un corps humain. Les tableaux et les fresques sont plus réalistes qu'au Moyen Âge.
[modifier] Un contexte favorable à la renaissance des arts
[modifier] Retour de la croissance
Après le déclin démographique du XIVe siècle et de la première moitié du XVe siècle, la population européenne commence à retrouver son niveau d'avant la crise. Même si des épidémies sont récurrentes en Europe jusqu'au XVIIIe siècle, la grande peste noire s'est éloignée. Les famines sont plus espacées. Les fortes densités que l'on rencontre au XVIe siècle dans les Flandres et l'Italie du Nord sont favorables à une intensification du travail. La guerre de Cent Ans s'achève en 1453 et les châteaux forts vont laisser progressivement la place à des palais d'agrément. Entre 1500 et 1580, le climat semble plus doux avant de se refroidir à nouveau au cours du petit âge glaciaire. Avec la découverte de l'Amérique en 1492, l'or et l'argent affluent en Europe et favorisent la reprise économique. Les grands voyages et le commerce maritimes permettent l'essor des grandes villes et leur embellissement.
[modifier] Les mécènes permettent aux artistes d'exercer leur art
Les cours princières sont les lieux privilégiés de l'épanouissement de la culture renaissante. Dans le domaine artistique, de nombreux mécènes ont constitué d'importantes collections. Ils appartiennent tous à l'aristocratie du pouvoir (princes, ducs, rois, pape) et de l'économie (grands marchands qui investissent leur argent dans la production artistique).
- Les Medicis : Laurent le Magnifique soutient la création artistique de Verrocchio et de Botticelli.
- Les commandes des Montefeltro concernaient des domaines aussi variés que la bibliophilie, les tapisseries ou les peintures.
- Ludovico Sforza (1452-1508), duc de Milan, fit travailler Léonard de Vinci et Bramante.
- Les papes font travailler les artistes de la Renaissance à Rome : Michel-Ange peint la chapelle Sixtine, Alexandre VI Borgia (1492-1503), Jules II (1503-1513), Léon X (1513-1521), Paul III Farnèse (1534-1549)
- En France, les guerres d'Italie sont l'occasion pour les rois d'entrer en contact avec l'art de la Renaissance et de piller quelques uns de ses chefs d'œuvre. François Ier invite des artistes italiens (Léonard de Vinci à Amboise ; Benvenuto Cellini, Rosso Fiorentino, Primatice à Fontainebleau ...).
- Les marchands deviennent aussi des amateurs d'art : Jacques Cœur dans la France du XVe siècle siècle, le riche banquier italien Roberto Strozzi en 1489 ...
[modifier] Une géographie de la Renaissance
Les historiens sont d'accord pour dire que la Renaissance artistique est née en Italie au XVe siècle (certains parlent même d'une pré-Renaissance au XIVe siècle) et s'est diffusée dans le reste du continent essentiellement au XVIe siècle. Les conditions de cette Renaissance étaient spécifiques : la péninsule était divisée en plusieurs principautés concurrentes qui voulaient chacune briller davantage que les autres, ce qui encouragea la création et l'émulation artistique.
Ensuite, l'Italie concentrait l'essentiel du patrimoine romain antique, surtout depuis que la Grèce était sous domination ottomane. Enfin l'Italie est urbanisée et enrichie par le commerce depuis longtemps. Elle agit comme un aimant pour les artistes, les marchands et les religieux (Rome) européens. La diaspora italienne est importante dans les grandes villes occidentales depuis le Moyen Âge.
L'art italien ne fut pas la seule référence pendant la Renaissance : les foyers bourguignon et flamand furent également influents. Les peintres et les tapissiers flamands ont marqué de leur empreinte les cours européennes du XVIe siècle.
[modifier] Europe centrale et orientale
L'histoire des pays germaniques est marquée par la mise au point de l'imprimerie par Gutenberg et le succès de la gravure (Martin Schongauer, Albrecht Dürer. La sculpture s'épanouit entre 1460 et 1520. La peinture de retable est à son apogée avec Mathias Grünewald. Le marchand et banquier Jacob Fugger se rend souvent à Venise et tombe sous la séduction de l'art renaissant italien. Il fait aménager une chapelle à Augsbourg, expression d'une architecture renaissante spécifiquement allemande. En 1548, Titien s'établit dans cette ville et peint des portraits pour la bourgeoisie marchande. Avec la Réforme, un mouvement iconoclasme se répand et détruit les œuvres religieuses dans les pays germaniques. L'Europe orientale fut sans doute moins réceptive au modèle italien. Quelques artistes italiens ont travaillé à Moscou, mais ils furent peu nombreux. Les territoires orthodoxes regardaient davantage vers Byzance que vers Rome. Ils sont de culture slave et utilisent le cyrillique. À partir de 1453, Constantinople passe dans les mains des Turcs ottomans. Dans la deuxième moitié du XVe siècle, le roi de Hongrie Mathias Corvin organise une cour brillante et une bibliothèque réputée à Buda. Vienne connaît des destructions causées par les Ottomans en 1529. Puis Ferdinand de Habsbourg (1503-1564) introduit l'art italien à sa cour du Hofburg. À Prague, Rodolphe de Habsbourg (1552-1612) s'entoure d'artistes maniéristes tels que Bartholomeus Spranger (1546–1611), Giuseppe Arcimboldo (1527–1593, Illustration 6), Hans von Aachen (1552–1615), et Adrien de Vries (1545/46–1626, Illustration 1).
[modifier] France : une Renaissance originale
En outre, le modèle italien s'est heurté à des adaptations voire à des résistances nationales : les protestants refusent le modèle romain. En France s'élabore une synthèse originale entre les apports italiens et la tradition française médiévale. Du Bellay dénonçait l'italianisation de la langue française. Si le château de Chambord est construit selon un plan centré, peu d'architectes français adoptent ce modèle. Le château d'Azay-le-Rideau conserve des tours rondes d'inspiration médiévale. Les château de Chenonceau, de Fontainebleau, de Chantilly, d'Anet ou de Gaillon ne sont pas symétriques. C'est surtout les motifs et la décoration italienne qui s'instaurent, à la suite des guerres d'Italie. Philibert Delorme a même voulu créer un ordre architectural français. Jean et François Clouet, d'origine flamande, sont au service des Valois. Jean Clouet exécute un portrait de l'humaniste Guillaume Budé.
[modifier] Pays-Bas et Scandinavie
Dans le domaine pictural, les paysages ne sont pas forcément antiques, mais reproduisent l'environnement régional : Quentin Matsys peint un décor rural nordique derrière la Vierge à l'enfant à l'agneau (1515-1524). Toujours en Europe du Nord, Pieter Bruegel l'Ancien, Pieter Aertsen et Joachim Patinir incarnent la résistance aux thèmes italiens.
Au XVe siècle, la prospérité de Bruges se manifeste dans le commerce de la laine, mais aussi dans les arts : Jan van Eyck, Hans Memling et Gérard David s'y sont installés. Les Pays-Bas bourguignons restent le principal centre de production de tapisseries en Europe.
Robert Campin et Rogier van der Weyden produisent des tableaux pour les autels des églises. Hugo van der Goes (1435/45–1482) peint un triptyque pour le banquier florentin Tommaso Portinari. Au début du XVIe siècle, Anvers éclipse Bruges comme place financière et marchande. Quentin Massys (1465/66–1530), Joachim Patinir (1475/85–1524) et Pieter Bruegel l'Ancien (1525/30–1569) y travaillent et représentent la bourgeoisie. Le peintre Jan Gossaert visite l'Italie et diffuse sa mode dans les Pays-Bas espagnols. Jan van Scorel (1495–1562) est influencé par Raphaël et Michel-Ange. Philippe II d'Espagne achète des tableaux des maîtres flamands Rogier van der Weyden et Jérôme Bosch. Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, Pieter Bruegel l'Ancien se spécialise dans la peinture de genre. En 1566, une vague d'iconoclasme protestant cause d'importants dommages dans la cathédrale d'Anvers.
[modifier] Angleterre
Dans les îles britanniques, la Renaissance artistique peut commencer à s'épanouir après la guerre des Deux-Roses (1485) et l'émergence de la puissance maritime anglaise. La première presse à imprimer est installée en 1476 à Westminster par William Caxton. Hans Holbein le Jeune travaille à Londres à partir de 1532. Il exécute le portrait de l'humaniste anglais Thomas More. Les marchands allemands de la ligue hanséatique puis le roi Henri VIII d'Angleterre sont ses principaux clients. Le monarque fait agrandir les palais de Whitehall et d'Hampton Court, et construire Nonsuch Palace.
[modifier] Péninsule ibérique
Dans les arts ibériques, les influences arabes sont encore visibles au début du XIVe siècle. Le royaume de Grenade reste aux mains des Nasrides jusqu'en 1492. Gil de Siloé, sans doute originaire des Pays-Bas, travaille pour le roi de Castille et respecte encore la tradition gothique. Mais son fils Diego de Siloé (deuxième moitié du XVIe siècle) s'inspire de la Renaissance italienne en adoptant la symétrie. Juan Guas (1430–1496), architecte à la cour d'Isabelle la catholique, dessine les plans du monastère de San Juan de los Reyes à Tolède. Le style plateresque, qui se caractérise par une profusion ornementale, connaît un grand succès en Espagne au XVIe siècle. Après le concile de Trente, la contre-réforme se fait sentir dans le domaine artistique (art jésuite) et littéraire (Juan de la Cruz, Thérèse d'Ávila). En 1561, Philippe II installe sa cour à Madrid et fait construire le palais de l'Escurial. Il acquiert des tableaux italiens mais aussi flamands. Enfin, dans les années 1570, le peintre grec Le Greco s'établit à Tolède : son œuvre mélange des éléments byzantins et vénitiens. Au Portugal, le style manuélin témoigne de l'ouverture maritime du pays depuis Henri le Navigateur.
[modifier] L'architecture de la Renaissance
Au XVe siècle, les traités d'architecture se multiplient grâce à l'imprimerie. Ils s'inspirent de l'ouvrage de Vitruve, De architectura. C'est dans la Florence de cette époque que se lit la rupture avec les traditions médiévales. Les principaux noms de l'architecture sont alors Leone Battista Alberti, Bramante, Filippo Brunelleschi, Léonard de Vinci et Andrea Palladio. L'architecte sort de l'anonymat (on connaît peu les noms des architectes du Moyen Âge) et bénéficie d'une promotion sociale sans précédent.
[modifier] Architecture religieuse
L'architecture gothique privilégiait la verticalité et la prouesse technique. L'architecture renaissante préfère les lignes horizontales et recherche l'harmonie des volumes. Les ordres antiques réapparaissent sur les chapiteaux des colonnes. Des éléments de décoration empruntés à l'Antiquité fleurissent sur les façades : bas-reliefs, pilastres, trophées, vases, guirlandes, ... La nouveauté architecturale la plus remarquable est le plan centré à coupole, inspiré notamment du Panthéon de Rome. Les exemples sont nombreux en Italie (Saint-Pierre de Rome), moins fréquents dans le reste de l'Europe (chapelle du château d'Anet). Il faut attendre le XVIIe siècle pour voir se développer les dômes. Le plan basilical fait aussi son retour et l'importance du transept se réduit.
[modifier] Architecture civile
Les progrès de l'artillerie rendent inefficaces les défenses du château fort médiéval. François Ier fait raser le donjon du Louvre. Aussi, la résidence seigneuriale change radicalement d'aspect au cours du XVe siècle : les murs sont percés de fenêtres, le décor envahit les façades et les galeries à arcades se multiplient à Blois, Chenonceau, ... La villa d'Hadrien à Tivoli donne le goût des résidences rurales en Italie, palais de plaisance et lieu de raffinement. Des pièces aux nouvelles fonctions apparaissent, comme le cabinet, qui sert à l'étude et à l'écriture. Les bibliothèques privées s'enrichissent des livres imprimés (incunables) mais aussi d'œuvres d'art.
[modifier] Architectes de la Renaissance
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[modifier] La peinture
[modifier] Amélioration des techniques de peinture
- la peinture tonale
- amélioration du vernis, notamment grâce aux recherches de Léonard de Vinci
- la peinture sur toile remplace la peinture sur bois, trop chère[réf. nécessaire]
- le tableau de chevalet
[modifier] Renouvellement des thèmes
Le nu est peint pour lui-même, il devient sujet à part entière et expression esthétique. Les paysages prennent également de l'importance et sont réalisés pour leur valeur intrinsèque, surtout par les peintres des Flandres qui inaugurent une longue tradition. Au XVIe siècle, les princes commencent à se constituer de véritables collections de tableaux. Les allégories (Botticelli) et les sujets mythologiques permettent à l'iconographie profane de se développer. Le nu féminin est à la fois érotique et l'expression d'un idéal de beauté. Le portrait existait déjà au Moyen Âge, de profil ; il se diffuse dans les milieux bourgeois de la Renaissance. Le plus célèbre est la Joconde de Léonard de Vinci. Les portraits viennent agrémenter les galeries de palais et des châteaux de plaisance. Ils prennent de l'importance en taille et immortalisent les rois à cheval. Cependant, l'art de la Renaissance continue aussi, comme au Moyen Âge, de représenter des thèmes catholiques. Jésus et sa mère, Marie, apparaissent dans les œuvres de Léonard de Vinci ou de Raphaël. Dans le domaine de la sculpture, les pietas sont des sujets privilégiés.
[modifier] Principaux peintres de la Renaissance
Liste à compléter
*Voir la catégorie : Peintre de la Renaissance
Célèbres artistes de la Renaissance italienne :
- Michel-Ange, de nom d'origine Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni. 1475-1564
- Donatello, de nom d'origine Donato di Niccolò di Betto Bardi. 1386-1466
- Piero della Francesca. 1420-1492
- Raphaël, de nom d'origine Raffaello Sanzio. 1483-1520
- Benvenuto Cellini
- Pierino da Vinci, neveu de Léonard de Vinci
Propagation géographique par pays:
[modifier] Conclusion
C'est Léonard de Vinci qui franchit l’étape décisive en abolissant l'équilibre entre la ligne et la couleur au profit de la modulation chromatique des pourtours. Raphaël et Michel-Ange suivent ses traces et créent des formes artistiques qui seront des références pour toute l'Europe. La Renaissance permit à l'art occidental d’atteindre son apogée. La mutation de l'image du monde par les sciences naturelles et les grandes découvertes, les tensions religieuses et politiques ainsi que les troubles sociaux se reflètent dans les arts. Le réel et l'idéal, le profane et le sacré, le mouvement et le repos, l'espace et la surface, la ligne et la couleur se réconcilient dans une bénéfique harmonie.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ Naples, sous domination de la couronne d'Aragon, y développe un art de type ibérique.
[modifier] Bibliographie
- Peter Burke, Le Renaissance européenne, Paris, Le Seuil, 2000.
- Jean Delumeau, La civilisation de la Renaissance, Paris, Flammarion, 1984.
- Jean Delumeau, R. Lightbown, La Renaissance, Paris, Le Seuil, 1996.
- Collectif, L'Europe de la Renaissance 1470-1560, éditions Du Temps, 2002, Collection Questions d'histoire, ISBN 2842742001
- Philippe Morel, L'art de la Renaissance, entre science et magie, PU Rennes, 2005, ISBN 2753501963
- Gérard Legrand, Renaissance Art, éditions Chambers Harrap Publishers Ltd., 2005, Collection Comprendre, Format : Broché - 143 pages English-language Ed édition
- Sophie Bajard, Claude Mignot, Daniel Rabreau, Histoire de l'art Flammarion. Temps modernes : XVe-XVIIIe siècles, Flammarion, 1996, Collection Histoire de l'Art, ISBN 2080116029
- Daniel Arasse, Andreas Tönnesmann, La Renaissance maniériste, Gallimard, 1997, Collection L'univers des formes, ISBN 2070112780
- Heydenreich l. H., Eclosion de la renaissance., 1972, Collection L'univers des formes, ISBN B0000DT43L
- Collectif, Histoire universelle de l'art, tome 6. La Renaissance : le quattrocento italien, la peinture flamande, éditions Ldf, 1993, ASIN : 2035052165
- Collectif, Histoire universelle de l'art, tome 7. Renaissance et maniérisme, éditions Ldf, 1993, ASIN : 2035052173
Florence Revisitée Rene F VENTURA 2006 Ed Champ social les belles lettres
- Frédérique Lemerle et Yves Pauwels, "L'architecture à la Renaissance", Paris, Flammarion, coll. "Tout l'Art", 2eme édition, 2003
[modifier] Liens internes
- le baroque poursuit la Renaissance tardive.
Renaissance historique : Trecento, XIVe siècle | Quattrocento, XVe siècle | Cinquecento, XVIe siècle |
[modifier] Liens externes
- Textes sur les arts de la Renaissance
- L'encyclopédie de l'Agora
- Vidéo d'initiation au style Renaissance en peinture
- Châteaux de la Renaissance
- Château de Fontainebleau
- Musée national de la Renaissance
- Sculpture à Florence au XVe siècle
- (en) Dessins de la Renaissance
- (en) La redécouverte de l'Antiquité
- (en) La Renaissance en Europe : cartes, chronologies et œuvres
- (en) Society for Renaissance Studies
- [http://www.cesr.univ-tours.fr/architectura/ Site Architectura du Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance à Tours
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