Ifern
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An Ifern, a zo kaoz anezhañ e meur a relijion, a zo ul lec'h a faltazi ma c'h a an dud, p'o devez graet pec'hed pe torfed, da vezañ jahinet da viken , pe betek deiz o adenkorfadur.
Ouzhpenn-se e vez graet ifern eus ul lec'h , e levraouegoù zo ( hini ar Vatikan da skouer) ma vez miret ha dalc'het levrioù zo ha ne venner ket diskouez d'an dud ordinal abalamour d'ar relijion pe d'ar vuhezegezh vat.
Taolenn[kuzhat] |
[kemmañ] E relijion Hellaz
E relijion Hellaz vez komz komzet eus an Ifernioù evel bro an holl dud varv.
Komzet e vez eus an Hades ivez, abalamour m'eo Hades anv doue ar re varv, ha Pluton (Pluto e latin) eo e anv e Roma. Tri barner zo e toull an nor: Minos, Radamant, hag Eaque. Met n'eus nemet ul lec'h ennañ, ul lodenn anezhañ, ma vez kastizet ar re zrouk: an Tartar an hini eo.
[kemmañ] E-men emañ
Dindan an douar emañ an Ifernioù-se, pell mat diouzhimp, dindan Gres hag Italia, hag en em astenn a reont betek Rouantelezh an Noz. A-du e oa tud Hellaz ha re Roma war ar poent-mañ: d'an Ifernioù e kase kement toull don, kement mougev a oa.
[kemmañ] Les trois régions principales
[kemmañ] l'Érèbe (la région la plus proche de la surface)
C'est ici que doivent attendre les âmes dont les corps n'ont pas été enterrés selon les rites pour une période de cent ans. On y trouve également le palais de la nuit, Cerbère, les Furies et la Mort.
[kemmañ] le Tartare
La prison des dieux. À l'intérieur de sa triple enceinte d'airain, il renferme le palais de Hadès, le maître des Enfers, mais aussi les Géants, Titans, et tous les anciens dieux qui s'étaient opposés aux Olympiens. Il s'agit du lieu où l'on expie ses fautes, où toutes les formes de torture physique ou psychologique sont représentées. Il existe des exemples célèbres de mortels y purgeant leurs fautes : Sisyphe, Tantale ou les Danaides. C'est une région aride, sans vie et monotone avec parfois des étangs glacés, des lacs de soufre ou de poix bouillante où baignent les âmes malhonnêtes. L'endroit est entouré par des fleuves aux eaux boueuses, des marécages à l'odeur nauséabonde, qui forment un rempart pour que nulle âme n'échappe à sa peine. La distance du Tartare jusqu'à la surface est égale à celle qui sépare les cieux de la surface. Il soutient en outre les fondements des terres et des mers.
[kemmañ] les Champs-Élysées
Un paradis : il y règne un perpétuel printemps, la terre est toujours couverte de verdure, les oiseaux chantent. Les âmes des personnes vertueuses y vivent une éternelle jeunesse et goûtent au repos en compagnie des Héros.
Parfois, certaines légendes donne une autre lande infernale, les Asphodèles, dans lesquelles les humains mornes et ordinaires, dépourvus de bonté ou d'actions marquables s'ennuient éternellement.
[kemmañ] Les fleuves infernaux
[kemmañ] Le Styx
Le fleuve le plus connu des Enfers. Styx était une nymphe, fille de Téthys et d'Océan. Pallas, fils de Crios en tomba amoureux. Elle lui donna pour enfants Zélos (le Zèle), Cratos (la Puissance), Bia (la Force) et Niké (la Victoire). À l'époque où Zeus dut affronter les Titans, c'est elle qui, la première, répondit à son appel et accourut avec sa puissante famille. Pour la récompenser, le maître de l'Olympe en fit le lien sacré des promesses des dieux : les peines les plus importantes étaient infligées aux personnes qui violaient les serments faits en son nom, et quand Zeus lui-même jure par elle, sa décision est irrévocable. Cette nymphe était par ailleurs la maîtresse d'une fontaine d'Arcadie dont les eaux s'écoulaient pour former un petit ruisseau qui s'engouffrait un peu plus loin dans une faille qui menait aux Enfers où son cours ralentissait au point d'en devenir un fleuve infernal. La légende veut qu'Achille, héros mythique de la guerre de Troie ait été trempé à sa naissance dans le fleuve par sa mère Thétis. Ceci l'aurait alors rendu invincible, sauf au niveau du talon, avec lequel sa mère le tint quand elle le trempa dans l'eau du Styx.Le styx est aussi le fleuve des morts , leurs âmes y errent éternellement .
[kemmañ] L'Achéron
Achéron était le fils du Soleil et de la Terre. Il fut changé en fleuve par punition, car il avait fourni de l'eau aux Titans durant la guerre qui opposa ces derniers aux Olympiens. Il prend sa source en Laconie et disparait dans les environs du cap Ténare, reputé pour être l'une des entrées infernales. On devait le traverser, sur la barque de Charon, afin d'accéder aux Enfers, et après être passé sur l'autre rive, le retour n'était plus possible (seuls quelques héros en revinrent). Il est représenté sous la forme d'un vieillard portant un vêtement trempé dont l'un des attributs est le hibou. L'Achéron, dont les eaux coulent en partie à la surface, empoisonne les mortels qui voudraient boire son eau.
[kemmañ] Le Cocyte
Le Cocyte est un affluent de l'Achéron. C'est sur ses rives que doivent attendre les âmes privées de sépulture avant de comparaître devant les juges qui statueront sur leur sort définitif. C'est un fleuve impétueux qui entoure le Tartare de ses eaux, et on dit que son cours est formé par les abondantes larmes versées par les âmes mauvaises en repentir. Non loin de ce fleuve, on trouve la Porte des Enfers, faite d'airain et maintenue en place par des gonds du même métal.
[kemmañ] Le Phlégéthon
Le Phlégéthon, tout comme le Cocyte, est un des affluents de l'Achéron. Ce fleuve auquel on attribue les qualités les plus nuisibles est constitué de flammes et entoure la Prison des Méchants. Il est assez long et coule dans le sens inverse à celui du Cocyte.
[kemmañ] Al Lete
Ce fleuve-ci est particulier : les âmes des Justes, quand elles jugeaient bon de quitter les Champs-Élysées (que l'on pourrait assimiler au Paradis judéo-chrétien), devaient en boire les eaux qui avaient la faculté d'effacer presque entièrement la mémoire de celui qui s'en abreuvait. Après cela, elles pouvaient repartir à la surface et intégrer un nouveau corps pour recommencer une vie humaine, vierge de tout souvenir. Quelques-uns de ces souvenirs, cependant, subsistaient. Stêr an Ankoun eo al Lete.
[kemmañ] An ifern er relijion yuzev
Kaoz a zo e-leizh eus an Ifern el levr kabbal.
[kemmañ] An ifern er relijion gristen
Levezonet eo bet ar relijion gristen gant relijionoù pagan Hellaz ha Roma evit a sell ar vuhez war-lerc'h ar marv.
La notion d'un enfer ou l'on brûle éternellement est tirée de l'interprétation de certains passages du Nouveau Testament. Néanmoins, certains mouvements se disant chrétiens (comme l'adventisme, une déclinaison du protestantisme, ou les Témoins de Jéhovah), généralement issus des doctrines de William Miller (1782–1849), ne partagent pas cette croyance.
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- Voir aussi : Annihilationisme
Le Catéchisme de l'Église catholique (1992) qui fait autorité pour celle-ci écrit : « L'enseignement de l'Église affirme l'existence de l'enfer et son éternité. » (N° 1033). Et il argumente en se référant à l'Évangile. Jésus parle souvent de la « géhenne », du « feu qui ne s'éteint pas » (Mt 5:22-29; 13:42-50; Mc 9:43-48).
Il n'y a là -dedans aucun fatalisme: « Dieu ne prédestine personne à l'enfer ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu. » (N° 1037).
Enfin les catholiques, en même temps qu'une grande majorité d'autres confessions chrétiennes, distinguent l'enfer des enfers. L'enfer est le lieu de la damnation, le lieu éternel sans Dieu. Au contraire les enfers sont le séjour des morts, où ceux qui sont décédés avant le Christ ont attendu sa venue. Ainsi selon les Credo oriental et romain, le Christ est descendu aux enfers, qu'on appelle aussi les Lymbes, libérer ceux qui l'attendaient. Le Christ n'est jamais allé en enfer.
[kemmañ] Les croyances
D'après l'Apocalypse de Jean, les démons sont des anges rebelles, qui ont été précipités des cieux sur la terre, à la suite d'une révolte, puis de là , en enfer, qui est l'abîme de feu.
Un tiers des « étoiles du ciel » se seraient ainsi perdues, sous la direction du Diable ou Satan ou encore le grand Dragon rouge-feu.
Et les hommes qui suivent « l'Antéchrist », c'est-à -dire ceux qui refusent de reconnaître Jésus-Christ, partageraient le sort de Satan et de ses anges. Ce serait pour eux la « seconde mort ».
[kemmañ] Citations bibliques
Ce que dit la Bible à ce sujet :
[kemmañ] Le she’ôl ou schéol
Il s'agit du terme hébreu de l'Ancien Testament désignant le séjour des morts, les enfers. Il représente un lieu sombre et silencieux où les morts sont endormis, couchés dans la poussière.
Dans le livre de l'Ecclésiaste (ou Qohélet), chap. 9 vv. 5-10 (version T.O.B., œcuménique), il est dit :
Les vivants savent en effet qu'ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout... car il n'y a ni œuvre, ni bilan, ni savoir, ni sagesse dans le séjour des morts où tu vas.
Selon le Psaume 146:4, « Leur souffle partira, en ce jour ils retournent à leur poussière, et ce jour-là , c'est la ruine de leurs plans » (T.O.B.) ou « ruine de leurs pensées » (Bible de Jérusalem – traduction catholique).
Bien que ces passages indiquent une inactivité, d'autres passages montrent que les vivants sont en mesure de faire revenir les morts de l'au-delà pour les interroger, les réveiller. Dieu dans le Pentateuque interdit à son Peuple de le faire. Le premier roi d'Israël selon la Bible, Saül, fait interroger par une médium à En-Dor, le prophète Samuel, décédé depuis peu, sur l'issue d'une bataille. (1 Samuel [ou 1 Rois dans certaines versions], chapitre 28)
Cette ambivalence entre le sommeil des morts dans les Enfers et leur capacité à se réveiller et à effrayer les vivants, se retrouve dans la vision babylonienne de la mort de laquelle la cosmogonie biblique s'est inspirée. Le héros de l'Épopée de Gilgamesh déclare après la mort de son ami Enkidou :
« L'ami que j'aimais est maintenant comme de l'argile.
Moi aussi, ne vais-je pas connaître le même sort, me coucher,
Et ne plus jamais me lever pour l'éternité? »
Gilgamesh aussi compare la mort à un sommeil dans un autre passage de cette épopée, alors que dans le même temps les récits sur la visite des Enfers peuplent ces lieux de tout un tas d'êtres étranges et que les morts prennent plaisir à venir déranger les vivants.
[kemmañ] L’hadès
C’est le terme grec équivalent du mot schéol, utilisé dans le Nouveau Testament. Il désigne le Séjour des morts. Dans Luc 16 (vv. 19 à 31), un homme riche y séjourne, tourmenté dans les flammes, quoique selon certains théologiens, le séjour des morts mentionné dans ce passage fait en fait référence à l'enfer et non aux enfers.
Jésus de Nazareth est aussi descendu dans l'hadès, séjour des morts durant 3 jours, pour prêcher aux esprits en prison (voir T.O.B., note en bas de page), les incrédules de l’époque de Noé (1Pierre 3:18-20), c'est-à -dire l'humanité pécheresse morte avant le Christ.
[kemmañ] La géhenne
Vient de Gehinnon, ou Hinnom, vallée située au sud-ouest de la vieille ville de Jérusalem (Jos. 15:8) où furent sacrifiés des enfants au dieu Moloch. (2Chroniques 28:3; 33:6; Jérémie 7:31-32).
Ce lieu fut transformé en décharge publique par le roi Josias (Yoshiya) pour empêcher ce culte (2Rois 23:10). À l'époque de Jésus on y jetait les détritus, mais aussi les cadavres d'animaux morts, ainsi que les corps des criminels exécutés, les jugeant indignes d'une sépulture décente. Ceci pour préserver la ville de toute souillure par rapport au culte rendu au Temple et pour lequel la ville devait rester pure.[1]
Pour entretenir ce feu continuellement afin de se débarrasser des immondices et éviter les épidémies, on versait régulièrement du souffre qui rendait ce feu perpétuel.
La géhenne fut ainsi associée au feu qui ne s'éteint jamais. « Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la Vie que de t'en aller avec tes deux mains dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint pas. » (Marc 9:43).
Jésus se servit de ce lieu pour expliquer à ses contemporains que la géhenne symbolisait le châtiment définitif.
[kemmañ] L'étang de feu
Lieu du feu éternel où, après le Jugement dernier, seront jetés le diable (appelé également Satan, c’est-à -dire « l'Adversaire ») et ses anges (Matthieu, chapitre 25, verset 41). Le livre de l'Apocalypse (chapitre, 20 versets 10 à 15) explique :
« Et le diable […] fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont et la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles. Et je vis un grand trône blanc […]. Et je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône ; et des livres furent ouverts ; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie. Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres. Et la mer rendit les morts qui étaient en elle ; et la mort et le hadès rendirent les morts qui étaient en eux, et ils furent jugés chacun selon leurs œuvres. Et la mort et le hadès furent jetés dans l’étang de feu : c’est ici la seconde mort, l’étang de feu. Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu. »
[kemmañ] Représentations artistiques médiévales
Les représentations iconographiques de l'Enfer sont présentes dans les églises (tympans sculptés témoignant du Jugement Dernier, châpiteaux, fresques…), dans les manuscrits et sur les peintures. L'enfer apparaît comme un endroit de torture, bouillonnant et chaud, où s'activent des dizaines de démons. C'était un thème récurrent de l'iconographie pieuse du Moyen Âge, essentiellement dans le catholicisme.
[kemmañ] L'enfer dans l'islam
- Plusieurs passages du Coran décrivent l'enfer ; exemple : Sourate 78, versets 21 à 26 : « L'Enfer demeure aux aguets, refuge pour les transgresseurs. Ils y demeureront pendant des siècles successifs. Ils n'y goûteront ni fraîcheur ni breuvage, hormis une eau bouillante et un pus comme rétribution équitable. »
- Sourate 15, versets 43 à 44 : « La Géhenne sera sûrement pour eux tous leurs rendez-vous. Elle a sept portes: un groupe d'entre eux se tiendra devant chaque porte. »
Les appellations des différents degrés de la Demeure de la perdition sont tous citées dans le Noble Coran mais dispersées dans plusieurs sourates et des dizaines de versets selon leur contenu. Leur ordre serait peut-être comme suit :
- le Feu de la Géhenne,
- le Brasier,
- le Houtama,
- le Saqar,
- le Feu ardent,
- la Fournaise,
- l'Abîme.
- Sourate 39, verset 71 : « Et ceux qui avaient mécru seront conduits par groupes à l'Enfer. Puis quand ils y parviendront, ses portes s'ouvriront et ses gardiens leur diront: "Des messagers [choisis] parmi vous ne vous sont-ils pas venus. vous récitant les versets de votre Seigneur et vous avertissant de la rencontre de votre jour que voici?" Ils diront: si, mais le décret du châtiment s'est avéré juste contre les mécréants. »
[kemmañ] An Ifern hervez feizidi Bouddha
Yanluowang 閻羅王 (ar roue Yanluo) eo an doue sinaat e relijion Bouddha, diwaller habarner en ifern. Un doue a eil renk a gaver e Japan eo ivez, ha Yemma e anv.
[kemmañ] Lavaredoù
- « Ifern kristen, tan. Ifern pagan, tan. Ifern Mahomet, tan. Ifern hindou, flammoù. Diouzh krediñ ar relijionoù, pa oa ganet Doue e oa roster kig. (Victor Hugo, Choses vues, 1887)
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[kemmañ] Notes et commentaires
- ↑ Smith's Dictionary of the Bible, Tome 1.
[kemmañ] Gwelout ivez
- Daonidigezh
- Deiz ar varn
- Paradoz
- Divina Comedia Dante
- Lenn levr an Diskuliadur
- An Ifern Katolik