Anjou
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[modifier] Présentation générale
L’Anjou est une ancienne province française, qui correspond à l’actuel département de Maine-et-Loire, au tiers sud du département de la Mayenne, dite Mayenne angevine (Château-Gontier, Craon, Canton de Grez-en-Bouère), au Maine angevin (La Flèche , Le Lude) jusqu'à Château-du-Loir (département de la Sarthe) au Nord, au canton de Bourgueil jusqu'à Château-la-Vallière (département de l' Indre-et-Loire) à l'Est, au Loudunais dans le département de la Vienne, à quelques communes du département des Deux-Sèvres au Sud et une commune dans l'Ouest (département de la Loire-Atlantique).
Le duché d'Anjou s'étendit le long de la Loire entre les deux villages ligériens d'Ingrandes : Ingrandes en Maine-et-Loire situé en aval du fleuve et Ingrandes en Indre-et-Loire situé en amont du fleuve.
Ingrandes est un nom dérivé de celui d' "Equoranda" qui signifie : (en pré-celtique) Equo ou (en latin) Oequus = "juste aux limites" et Randa = suffixe et terme gaulois qui indique une limite territoriale ou frontière.
Ingrandes-de-Touraine était la limite géographique entre l'Anjou et la Touraine, Ingrandes sur Loire fut la frontière entre l'Anjou et la Bretagne.
(Il en est de même pour Ingrandes sur Vienne qui fut la frontière entre le grand Anjou sous Foulques Nerra et le Poitou puis, par la suite, la limite entre la Touraine et le Poitou).
Sa capitale historique est Angers.
L’Anjou doit son nom au peuple celte de Gaule des Andécaves.
[modifier] Géographie
1°/ l'Anjou était partagé en Anjou supérieur ou Haut-Anjou, au nord de la Loire et comprenant :
- L'ensemble du département du Maine-et-Loire :
- Département de la Sarthe :
- Département de la Mayenne : Le tiers sud du département mayennais surnommé : la Mayenne angevine et formant la partie nord du Haut-Anjou.
- Département de l' Indre-et-Loire :
- Bourgueil et toute la région ouest de l' Indre-et-Loire jusqu'à Château-la-Vallière.
2°/et en Anjou inférieur, au sud de la Loire, et formé
- du Saumurois à l'est du Layon
- du Bourg (canton de Montreuil-Bellay),
- le Vaux (canton de Gennes), etc.
- des Mauges angevines
- de quelques communes limitrophes du département des Deux-Sèvres.
- de la commune de La Boissière-du-Doré, enclave angevine des Mauges située dans le département de la Loire-Atlantique.
[modifier] Histoire
[modifier] Antiquité
Habité d'abord par les Andécaves, peuple celtique, ce pays fit partie, sous les Romains, de la IIIe Lyonnaise. Le territoire des Andécaves se situait de part et d'autre de la Loire. Les lieux-dits d'Ingrandes (Ingrandes sur Loire et Ingrandes-de-Touraine) semblent indiquer les limites approximatives de ce peuple. (Ingrandes est un nom dérivé de celui d' "Equoranda" qui signifie : (en pré-celtique) Equo ou (en latin) Oequus = "juste aux limites" et Randa = suffixe et terme gaulois qui indique une limite territoriale ou frontière). Les Andécaves se rendaient jusqu'au lieu-dit d'Andenemessos (Ancenis) : de Ande = cité gauloise des Andes ou des Andécaves et de nemessos = forêt sacrée. Ancenis était un lieu sacré pour le peuple gaulois des Andécaves. Après la chute de l'empire romain, l'Anjou entra dans la confédération armoricaine.
[modifier] Moyen-Âge
Conquis par le roi franc Childéric, il passa ensuite sous diverses dominations féodales. Il fut érigé en comté par Charles le Chauve en 864 pour Robert le Fort. Ce dernier, vainqueur des Normands à Brissarthe en 866, maitre de la Neustrie installe comme Vicomte à Angers Ingelger , fondateur de la première dynastie angevine des Plantagenêts, dynastie qui régna sur l'Angleterre de 1154 à 1485.
Son fils, Foulques I le Roux, prend en 929 le titre de Comte d'Anjou.
Foulques II le Bon puis Geoffroy I Grisegonnelle développent la puissance et l'influence du Comté d'Anjou, il conquiert Loches, Loudun, Mirebeau et Moncontour.
Foulques III Nerra, dirige le Comté de 987 à 1040, il s'empare des Mauges, du Saumurois et d'une bonne partie de la Touraine, il fait construire le château de Langeais.
Son fils, Geoffroi II Martel, achève la conquête de la Touraine aux dépens du comte de Blois, en 1044, il s'approprie le Vendômois et conquiert une partie du Maine. A sa mort, il ne laisse pas de fils et ses deux neveux, Geoffroi III le Barbu et Foulques IV le Réchin, se disputent sa succession. Foulques IV le Réchin est vainqueur en 1068.
Foulques V le Jeune devient Roi de Jérusalem en 1131. Le comté d'Anjou assujettit les comtés voisins : Nantais, Vendôme, Maine, Mayenne et fut compté parmi les grandes principautés françaises.
L’un de ses comtes, Geoffroy Plantagenêt, épousa Mathilde, la fille du roi Henri Ier d'Angleterre . Par ce mariage, Geoffroy devient Duc de Normandie en 1144, il meurt en septembre 1151.
Leur fils Henri II réunit sous son autorité l’Angleterre, la Normandie, l’Anjou et leurs dépendances ainsi que l’Aquitaine par son mariage avec Aliénor, l’épouse répudiée du roi de France Louis VII. Ce fut l’origine de la rivalité séculaire des royaumes d'Angleterre et de France.
Henri II ajouta à ses possessions la Bretagne qu'il contrôla militairement et à qui il donna pour duc son fils encore enfant Geoffroi II.
L'Anjou est alors le centre de l'Empire Plantagenêt, qui inclut l'Angleterre, le Maine, la Touraine, le Vendômois, le Berry, l'Aquitaine, ... Toutefois l'Anjou n'en continuait pas moins de relever de la couronne de France. À cette époque, l'Anjou fut confisqué sur Jean sans Terre qui avait fait périr son neveu Arthur, dernier héritier du comté. C'est le roi de France Philippe Auguste qui brise la puissance de l'Empire Plantagenêt par la double victoire de Bouvines et de Bataille de la Roche-aux-Moines en 1214. La perte des territoires en France continentale, définitive avec la défaite de Jean-sans-Terre à la Roche-aux-Moines, près d'Angers, face au futur Louis VIII, fait de l'Angleterre désormais le centre des Plantagenêts. Le Traité de Paris, en 1259, effectua le rattachement de l'Anjou au Royaume de France.
En 1226, le roi de France Louis VIII meurt et laissa par testament l'Anjou ainsi que le Maine à Louis IX de France frère aîné de Charles Ier de Sicile (1227-1285), comte d'Anjou, qui fonda la seconde dynastie angevine. Charles, son plus jeune fils, qui devint chef d'une nouvelle dynastie angevine. Charles conquiert l'Italie méridionale et se fait couronner roi de Sicile et de Naples. Mais les difficultés arrivent très vite et débouchent sur les dramatiques Vêpres siciliennes en 1282 au cours desquelles furent massacrés des milliers de Français dont de nombreux Angevins.
En 1360, le roi Jean II Le Bon érigea l'Anjou en duché, et le donna pour apanage à son second fils Louis. Louis prend le titre de roi de Sicile le 30 août 1383, le titre royal de Naples étant « roi de Sicile et de Jérusalem ». Il meurt en 1384 à Bari, sans avoir obtenu de résultat décisif contre son compétiteur Charles de Durazzo, qui conserve le pouvoir effectif.
En 1290, Marguerite, fille de Charles II d'Anjou, roi de Naples et de Jérusalem, comte d'Anjou, du Maine et de Provence, et de Marie de Hongrie, apporta l'Anjou et le Maine en dot à Charles de France, comte de Valois, dont le fils, devenu roi de France sous le nom de Philippe VI, réunit ces deux provinces à la couronne.
La peste puis la guerre de Cent Ans vont apporter bien des affres à l'Anjou.
Le 22 mars 1421, l'armée du dauphin (futur Charles VII) battit à Baugé l'armée anglaise du duc de Clarence ,qui périt dans le combat. Ceci amena le duc de Bretagne à se rapprocher du Dauphin. Celui ci put alors prendre Le Mans, faire le siège d'Alençon et avancer vers Chartres où il fut stoppé par les Anglais.
De 1422 à 1428 l'effort des Anglais se porta surtout sur le Maine et Le Mans fut pris en 1425, l'Anjou en subit aussi les conséquences d'autant que le régent, le duc de Bedford, s'était fait attribuer les titres de duc d'Anjou et comte du Maine. La domination Anglaise se maintint plus de vingt ans sur le Maine et l'Anjou.
C'est en 1448 que les ducs Angevins de la famille des Valois récupérèrent leurs possessions.
Le roi René d'Anjou né en 1409 va profondément marqué la province pendant le milieu du XVe siècle, en effet ce fut un des princes les plus cultivés de son temps. Le "Bon roi René" meurt en 1480 à Aix-en-Provence.
En 1481, après sa mort, Louis XI réunit définitivement et irrévocablement l'Anjou à la couronne de France en 1482.
[modifier] de la Renaissance à la Révolution française
Le titre de duc d'Anjou fut porté encore par deux Valois, par Henri III avant qu'il ne fût roi et par son frère et héritier de la couronne de France, le prince François de France (1555-1584).
Le titre du duc d'Anjou était le troisième apanache le plus important en France (après le Daupiné et le duché d'Orléans). C'est ainsi que Gaston (fils d’Henri IV) et Philippe (fils de Louis XIII) furent brièvement duc d'Anjou avant de devenir duc d'Orléans. Le duché d'Anjou fut donné ensuite à deux fils de Louis XIV mort jeune et à son deuxième petit fils Philippe qui devint plus tard roi d'Espagne sous le nom de Philippe V. Le titre fut ensuite donné au troisième arrière petit-fils du roi Soleil, Louis XV. Louis XVIII reçut également le titre.
[modifier] Période moderne
Suite à l'extinction des Bourbons de France en 1883, les Bourbon-Anjou (descendant du roi Philippe V d'Espagne) revendiquèrent le trône de France. Les prétendants au trône prirent le titre de duc d'Anjou parmi eux le prince Jacques (Ier) (vers 1909-1931), le prince Alphonse-Charles XII (1931-1936), le prince Jacques-Henri VI (1947-1975), le prince Alphonse II (1975-1989). Aujourd'hui le titre est porté par le prince Louis (XX) (depuis 1989), la princesse Marie-Marguerite (femme du prince Louis, mariée en 1995), la princesse Emmanuelle (femme du prince Henri VI et grand-mère du prince Louis).
[modifier] Héraldique
Les armoiries des Ingelgeriens ne sont pas connues.
On suppose que les armes de la première maison d'Anjou étaient d'azur, au chef de gueules, aux rais d'escarbouble d'or, brochants sur le tout. Mais cela tient plus du mythe, car les armes n'avaient, à cette époque, pas encore de caractère héréditaire attaché au nom et surtout, elles n'apparaissent pas avant la seconde moitié du XIe siècle. Ce sont donc probablement les Plantagenêt, avec Geoffroy Plantagenêt, qui ont été les premiers à en porter : d'azur, à six lions d'or posés 3, 2 et 1
La première maison capétienne d’Anjou portait : d’azur semé de fleurs de lys d’or, un lambel de gueules brochant sur le tout
La seconde maison capétienne d’Anjou portait : d’azur aux trois fleurs de lys d’or posées 2 et 1 et à la bordure de gueules.
Après les Plantagenêts devenus rois d'Angleterre, les deux maisons d'Anjou françaises, qui se sont succédé (1246-1480), portèrent à partir de 1270 un semé de fleurs de lys à la bordure de gueules. Le roi Charles V remplaça le semé des armes de France par trois fleurs et, plus tard en 1480, son descendant, Louis XI, réunit définitivement l'Anjou à la Couronne. L'Anjou, conservant sa brisure (la bordure), reprit donc les armes de France nouvelles.
[modifier] Listes des communes de l'Anjou historique situées hors du Maine-et-Loire
Lors de la Révolution française, les institutions de l' Ancien-Régime sont mises à bas. Les territoires et domaines des anciennes provinces françaises, fiefs de dynasties de comtes et de ducs vont être démentelés afin de pouvoir laisser la place à la Nation républicaine.
La création des départements français répond à cet objectif politique et sera effectif le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789.
La province d'Anjou se retrouvera divisée et répartie sur sept départements : (par ordre alphabétique)
(Le Comté de Vendôme longtemps possession du Comté d'Anjou puis du Duché d'Anjou, fut rattaché au domaine royal bien avant la Révolution).
[modifier] Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département de l' Indre-et-Loire (37)
Avrillé-les-Ponceaux, Benais, Braye-sur-Maulne, Bourgueil, Brèches, Channay-sur-Lathan, La Chapelle-sur-Loire, Château-la-Vallière, Chouzé-le-SecChouzé-sur-Loire, Continvoir, Couesmes, Courcelles-de-Touraine, Gizeux, Hommes, Ingrandes-de-Touraine Lublé, Marcilly-sur-Maulne, Restigné, Rillé, Saint-Laurent-de-Lin, Saint-Nicolas-de-Bourgueil, Saint-Philibert-de-la-Pelouse, Saint-Symphorien-les-Ponceaux, Savigné-sur-Lathan, Villiers-au-Bouin.
[modifier] Commune de l'ancienne province d'Anjou située dans le département de la Loire-Atlantique (44)
La Boissière-du-Doré située sur la rive droite de la rivière Divatte, fit partie des marches d'Anjou jusqu'au XVIIIe siècle. La paroisse fut rattachée au diocèse de Nantes avant d'être intégrée, lors de la création des départements français en 1790, à celui de la Loire-Inférieure.
(La Boissière qui, bien que située sur le versant Anjou de la rivière Divatte, constitue une enclave angevine puisque faisant partie de la Loire-Atlantique, département auquel elle ne doit son appartenance qu’à une négligence de ses habitants : en effet, ceux-ci omirent d’envoyer des délégués à Paris en 1789 lors du remplacement des provinces par les départements, pour donner un avis sur le sort qui leur serait réservé étant donné leur situation particulière (La Boissière faisait alors partie des marches communes de Bretagne et d’Anjou avec sa voisine La Remaudière). Cette absence eut pour conséquence le rattachement arbitraire de la commune à la Loire-Atlantique, au seul motif qu’elle dépendait au même titre que La Remaudière (mais également Champtoceaux, Landemont, La Varenne, Saint-Laurent-des-Autels, Saint-Sauveur-de-Landemont) de l’Evêché ou diocèse de Nantes. La Boissière fut donc à cette occasion détachée des Mauges et de l'Anjou et la rivière Divatte perdit son rôle historique de frontière de l’Anjou).
[modifier] Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département de la Mayenne (53)
Ampoigné, Argenton, Athée, Azé, Ballots, Bazouges, Bierné, Beaumont-Pied-de-Bœuf, la Boissière, Bouchamps-lès-Craon, Bouère, Bourg Philippe, Brains-sur-les-Marches, La Chapelle-Craonnaise, Château-Gontier, Chatelain, Chemazé, Chérancé,Congrier, Cosmes, Cossé-le-Vivien, Coudray, Craon, Cuillé, Daon, Denazé, Fontaine-Couverte, Froid-Font, Gastines, Gennes-sur-Glaize, Grez-en-Bouère, Houssay, Laigné, Laubrières, Le Buret, Livré, Loigné-sur-Mayenne, Longuefuye, Marigné-Peuton, Mée, Méral, Mesnil, Niafles, Origné, Peuton, Pommerieux, Quelaines, Renazé, La Rouaudière, La Roë, Ruillé, Saint-Aignan-sur-Roë, Saint-Brice, Saint-Charles-la-Forêt, Saint-Denis-d'Anjou, Saint-Erblon, Saint-Fort, Saint-Gault, Saint-Germain-de-l'Homel , Saint-Laurent-des-Mortiers, Saint-Loup-du-Dorat, Saint-Martin-Villenglose, Saint-Martin-du-Limet, Saint-Michel-de-Feins, Saint-Michel-de-la-Roë, Saint-Poix, Saint-Quentin-les-Anges, Saint-Sulpice, La Selle-Craonnaise , Senonnes, Simplé, Varennes-Bourreau, Villiers-Charlemagne.
[modifier] Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département de la Sarthe (72)
Arthezé, Aubigné-Racan, Le Bailleul, Bazouges-sur-le-Loir, Beaumont-Pied-de-Bœuf, Bousse, La Bruère-sur-Loir, La Chapelle-aux-Choux , La Chapelle-d'Aligné, Château-du-Loir, Chenu, Courtillers, Cré sur Loir,Créans, Crosmières, Dissé-sous-le-Lude, Dureil, La Flèche, Louailles, Le Lude, Luceau, Notre-Dame-du-Pé, Parcé-sur-Sarthe, Pincé, Précigné, Pontvallain, Saint-Germain-d'Arcé, Saint-Germain-du-Val, St-Mars-de-Cré, Sainte-Colombe, Savigné-sous-le-Lude, Thorée-les-Pins, Verron, Villaines-sous-Malicorne,Vion, Vouvray-sur-Loir.
[modifier] Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département des Deux-Sèvres (79)
Bouillé-Loretz, Loublande, Saint-Maurice-la-Fougereuse et Saint-Pierre-des-Échaubrognes (ancienne commune du Maine-et-Loire jusqu’en 1823).
Cas particulier : Genneton relevait des marches communes du Poitou et d'Anjou.
[modifier] Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département de la Vienne (86)
Amberre, Angliers, Arçay, Aulnay, Basses, Berrie, Berthegon, Beuxes, Bournand, Ceaux-en-Loudun, Chalais, Champigny-le-Sec, Cherves, Chouppes, Craon, Cuhon, Curçay-sur-Dive, Dercé, Frontenay-sur-Dive, Glénouze, Guesnes, La Chaussée, La Grimaudière, La Roche-Rigault, Maisonneuve, Massognes, Mirebeau, Les Trois-Moutiers, Martaizé, Maulay, Mazeuil, Messais, Messemé, Moncontour, Monts-sur-Guesnes, Morton, Mouterre-Silly, Notre-Dame-d'Or, Nueil-sous-Faye, Ouzilly-Vignolles, Pouançay, Pouant, Prinçay, Ranton, Raslay, Roiffé, Rossay, Saint-Chartres, Saint-Clair, Saint-Jean-de-Sauves, Saint-Laon, Saint-Léger-de-Montbrillais, Saires, Saix, Sammarçolles, Ternay, Thurageau, Varennes, Verger-sur-Dive, Verrue, Vézières, Vouzailles.
[modifier] Personnalités célèbres nées en Anjou
- Ludovic Alleaume, artiste peintre, graveur.
- David d'Angers (Pierre-Jean David, dit) (1788-1856), sculpteur. Son père Pierre-Louis, déjà sculpteur, excellait dans les fines boiseries délicates et inventives. Pierre-Jean suit les cours de dessin de Delusse, puis gagne Paris. En 1811, il remporte le prix de Rome avec « La mort d’Épaminondas ». Sculpteur des « grands hommes » et spécialement des écrivains romantiques. En 1830, il rencontre Goethe à Weimar et réalise son buste. Il a laissé un nombre d’œuvres considérable : 55 statues, 115 bustes, plus de 500 médaillons, mais aussi quantité de lettres. Ses convictions étaient profondément républicaines. Victor Hugo admirait son talent.
- Fanny Ardant, née le 22 mars 1949 à Saumur, actrice et comédienne.
- Jean-Marc Ayrault , homme politique français socialiste, né en 1950 à Maulévrier, député-maire de Nantes.
- Édouard de Barthélemy,né à Angers en 1830, décédé à Paris en 1888. Membre de nombreuses Sociétés savantes.
- André Bazin (1918-1958), critique et théoricien de cinéma.
- Hervé Bazin, pseudonyme de Jean-Pierre Hervé-Bazin (1911-1996), écrivain notamment du roman Vipère au poing.
- René Bazin (1853-1932), écrivain, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyages.
- Joseph Bédier, résistant et déporté de la Seconde Guerre mondiale.
- Joachim du Bellay (1522-1560), Joachim du Bellay, écrivain et poète, naît vers 1522 à Liré, en Anjou, au château de la Turmelière. Il séjourna régulièrement à Angers pour se rendre dans une autre demeure familiale le château de Gizeux situé dans les anciennes limites de l'Anjou historique, au nord de Bourgueil. Il meurt à Paris en 1560
- Jean Bodin (1529, Angers-1596, Laon), juriste, économiste, philosophe, conseiller politique. Il est l'inventeur du concept de souveraineté de l'État.
- Charles Melchior Artus de Bonchamps, né en 1759 à Juvardeil en Anjou, mort en 1793. Commandant des armées vendéennes pendant l'insurrection des royalistes.
- Jean Carmet (1920-1994), né à Bourgueil (grand Anjou historique situé en Indre et Loire).
- Fernand Charron (1868-1928), constructeur d'automobiles à qui Octave Mirbeau a dédié La 628-E8.
- Eugène Claudius-Petit (1907-1989) homme politique.
- Eugène Chevreul (1786-1889), chimiste.
- Édouard Cointreau (1849-1923), industriel habile, créateur de la célèbre liqueur cristalline parfumée à l'orange (Triple Sec), encore fabriquée à l'usine Cointreau, qui héberge un musée.
- Famille de Craon, ancienne famille de France, connue dès le XIesiècle.
- Curnonsky (1872-1956), gastronome.
- Léo Delibes est un compositeur français né à La Flèche (Haut-Anjou de la Sarthe) en 1836 et mort à Paris en 1891.
- Abel Aubert Du Petit-Thouars, navigateur et explorateur français, né en 1793 (au château de la Fessardière), à Turquant, décédé en 1864 à Paris.
- Aristide Aubert Du Petit-Thouars , capitaine de vaisseau, (frère de Louis Marie), né en 1760, (château de Boumais), près de Saumur mort en 1798 à Aboukir.
- Louis Marie Aubert Du Petit-Thouars botaniste français, (frère d'Aristide Aubert), né en 1758 (château de Boumais), près de Saumur et mort en 1831 à Paris.
- Henri Dutilleux (1916-), compositeur.
- Jean Foyer homme politique et juriste français, né en 1921 à Contigné.
- Daniel Gélin (1921-2002), acteur, réalisateur et scénariste.
- Julien Gracq (1910), écrivain, né à Saint-Florent-le-Vieil.
- Jules Eugène Lenepveu (1819, Angers - 1898, Paris), peintre.
- Félix Lorioux, illustrateur.
- Hippolyte Maindron sculpteur né en 1801 à Champtoceaux mort à Paris en 1884.
- Marie d'Anjou (1404 Angers-1463), fille de Louis II d'Anjou et femme de Charles VII.
- Prosper Ménière, médecin, y est né en 1799.
- Jean-Adrien Mercier (1889-1995), affichiste et illustrateur.
- Julien Peleus, écrivain.
- Joseph Louis Proust, né le 26 septembre 1754 à Angers et mort le 5 juillet 1826 à Angers, était un chimiste français.
- René 1er (dit le Bon roi René) (1409-1480), duc d'Anjou, de Lorraine et de Bar, comte de Provence, roi de Naples, de Sicile et de Jérusalem.
- Yves Robert, né en 1920 à Saumur, mort le 10 mai 2002, acteur, scénariste, réalisateur et producteur français.
- Volney Constantin-François Chassebœuf de La Giraudais, comte Volney, dit Volney, né le 3 février 1757 à Craon dans le Haut-Anjou de la Mayenne angevine et mort le 25 avril 1820 à Paris, est un philosophe et orientaliste français. Il est considéré comme le précurseur des ethnologues, anthropologues et sociologues du XXe siècle[2].
[modifier] La douceur angevine
Le climat tempéré, la beauté des paysages ligériens, le style architectural des demeures et bien d'autres détails, font de l'Anjou une province agréable où il fait bon vivre. Qui mieux que le poète Joachim du Bellay a pu immortaliser cet art de vivre.
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage (tiré des Regrets - 1558)
Plus me plaît le sejour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine
Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.
[modifier] Voir aussi
- comté d'Anjou | Liste des comtes et ducs d'Anjou | Ingelgeriens | Plantagenêts
- Généalogie générale des Capétiens
- Maison capétienne d'Anjou-Sicile
- La Corniche Angevine
- Le département de Maine-et-Loire
- Angevin Dialecte ou particularisme
- Le Haut-Anjou
- La Mayenne angevine
- le Maine angevin
- Vignoble d'Anjou L'Anjou est une grande région viticole et vinicole.
[modifier] Liens
- http://a.gen.a.club.fr/anjou.html
- http://www.geneadic.com/htm/hist.htm
- http://www.francebalade.com/anjou/
- http://www.infobretagne.com/boissiere-du-dore.htm
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