Charles Ier d'Autriche
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Charles Ier de Habsbourg-Lorraine (Karl I von Habsburg-Lothringen) (Persenbeug, 17 août 1887 – Madère, 1er avril 1922) a été le dernier empereur d'Autriche, le dernier roi apostolique Charles IV (IV. Károly) de Hongrie et le dernier roi de Bohême, sous le nom de Charles III, de 1916 à 1918.
Fils de Otto de Habsbourg-Lorraine (1865-1906) et de Marie-Josèphe de Saxe (1867-1944)
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[modifier] Biographie
Il succéda à son grand-oncle François-Joseph (Franz Josef) à sa mort, le 21 novembre 1916, pendant la Première Guerre mondiale. Son couronnement comme roi de Hongrie eut lieu à Budapest le 30 décembre 1916. Il ne fut jamais couronné empereur d'Autriche, ni roi de Bohème.
Dès son avènement le 22 novembre 1916, il chercha les voies de la paix avec les Alliés et notamment la France. Il entama alors une négociation secrète, par l'intermédiaire de ses beaux-frères, les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, avec le gouvernement français, sous les auspices de Jules Cambon, Secrétaire général du Quai d'Orsay, d'Aristide Briand, Président du Conseil et du Président de la République Raymond Poincaré. Les conditions posées par la France comme préalable à toute discussion étaient les suivantes:
- L’Autriche reconnaît, quant à elle, l’Alsace et la Lorraine à la France, telles qu’elle les a possédées jadis, elle fera tous ses efforts pour "appuyer les revendications de la France en ce sens.
- La Belgique doit être rétablie entièrement dans sa souveraineté, sous sa dynastie et doit être dédommagée des préjudices subis.
- L’Autriche-Hongrie n’a jamais songé à l’anéantissement de la Serbie. Elle doit être rétablie dans sa souveraineté actuelle.
- L’Autriche-Hongrie propose d’entrer en pourparlers avec la Russie sur la base du désintéressement de Constantinople.
La réponse de l'Empereur Charles était la suivante :
- Les droits légitimes de la France sur l'Alsace-Lorraine doivent être rétablis dans leur totalité
- La Belgique doit être rétablie dans sa souveraineté intégrale, y compris dans ses colonies
- La Monarchie austro-hongroise doit être maintenue dans le respect du statu quo de ses frontières
- La discussion avec la Russie sur le problème de Constantinople n'est pas d'actualité, en raison de la révolution qui vient d'éclater à Petrograd.
Les négociations commencées sous les auspices d'Aristide Briand, se continuèrent avec Alexandre Ribot, nouveau Président du Conseil, à la suite du renversement du Cabinet Briand. Ribot, ne croyant pas à la sincérité des propositions de l'Empereur et désireux de respecter les engagements des Alliés envers l'Italie, que le point 3 de la contre-proposition ne pouvait pas satisfaire, fit en sorte que cette tentative de paix n'aboutit pas. Quand LLoyd George, à qui Ribot n'avait révélé qu'une partie des propositions, et les députés français furent mis au courant de l'attitude douteuse de Ribot et de ses manœuvres auprès du gouvernement italien, ils lui en firent le reproche. Il ne fut apporté aucune réponse aux contre-propositions de l'Empereur Charles.
Cette négociation se termina en un scandale énorme au printemps 1918. Suite aux déclarations devant le Conseil Municipal de Vienne du Comte Czernin, ministre des Affaires étrangères de la Monarchie austro-hongroise, selon lesquelles devant les derniers succès des offensives allemandes, Clémenceau s'était résigné à faire à l'Autriche-Hongrie des offres de négociation, ce dernier, aux affaires depuis novembre 1917, révéla les pourparlers secrets entre la France et l'Autriche, contrairement aux engagements pris par Briand et Poincaré. Il fit en effet publier copie de la lettre autographe du 24 mars 1917 où l'empereur annonçait que si "si l'Allemagne refusait d'entrer dans la voie de la raison, il se verrait contraint d'abandonner son alliance pour faire une paix séparée avec l'Entente". Cela mit l'Empereur Charles dans une position intenable face à son allié allemand qui l'accusa de trahison, alors que Charles avait pris la précaution d'informer l'Empereur Guillaume qu'il avait engagé des pourparlers de paix, sans toutefois en révéler le contenu exact. L'Etat-major allemand mit en place un plan d'invasion de l'Autriche et l'internement de son souverain. Il ne put toutefois le mettre à exécution.
Ayant à faire face au problème des nationalités et en réponse aux propositions du Président Wilson, notamment au quatorzième point sur le Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes, Charles proposa, en octobre 1918, soit quelques jours avant la fin de la guerre, la fédéralisation de l'Empire, idées conforme à ses propres vues. La résistance du gouvernement hongrois, présidé par le comte Tisza, à toute modification constitutionnelle du compromis imposée par la fédéralisation ne permit pas de réaliser ce programme en temps utile. Dans la proclamation "A mes peuples" en octobre 1918, Charles l'imposa, la Hongrie proclama ipso facto la fin de l'Autriche-Hongrie, en faisant sécession. Le Président Wilson, dont le but n'avait pas été le démembrement de l'Empire mais sa modification constitutionnelle conforme aux vues de Charles, ne put accéder à la demande d'aide de l'Empereur Charles. La guerre ayant été gagnée, il fallait satisfaire ceux, comme les royaumes de Serbie, d'Italie et de Roumanie, dont le but de guerre avait été la fin de l'Empire d'Autriche-Hongrie par l'appropriation de certains de ses territoires. Charles demanda alors aux Alliés de consulter les populations par voie de référendum afin de déterminer à quelle nation appartenir, voire à rester unis au sein de la Monarchie austro-hongroise, contitutionnellement modifiée. Cela lui fut refusé. Les populations changèrent de souveraineté sans avoir été consultées, créant le problème des minorités nationales au sein des nouveaux états. La réponse faite aux problèmes des nationalités austro-hongroises n'en fut pas une, car susbtituant un problème à un autre. Le cas de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie, bien que différents, sont exemplaires à ce sujet. En 1990 leur création artificielle ne résista pas aux nouvelles donnes européennes. Une résolution fut votée le 29 octobre 1918 par la Diète de Croatie, aux termes de laquelle la Croatie, l'Esclavonie, la Dalmatie et Fiume devaient former un état indépendant. Un Conseil national fut investi du pouvoir suprême avec interdiction de transmettre ce pouvoir. La forme du gouvernement n'était alors pas définie et aurait pu prendre la forme monarchique sous la dynastie Habsbourg. Outrepassant leurs pouvoirs, huit membres du Comité central du Conseil National offrirent le 1 er décembre 1918 au prince régent de Serbie, Alexandre (futur roi Alexandre 1er de Yougoslavie, assassiné en 1934 à Marseille par un croate), d'exercer le pouvoir souverain sur la nouvelle Croatie, ce qu'il s'empressa d'accepter. En avril 1919, les Croates adressèrent une pétition à la Conférence de la Paix à Paris, pour déclarer qu'ils n'avaient jamais demandé à passer sous la domination serbe. Les Alliés n'y donnèrent pas suite car ils avaient pris des engagements vis à vis de la Serbie, comme ils en avaient pris vis-à-vis de l'Italie et de la Roumanie, leur promettant l'attribution des territoires convoités en cas de victoire. En 1917 suite à la déclaration du Président Wilson, le député Slovène, le père Korosec, écrivit au comte Czernin, Ministre des Affaires Etrangères de la Monarchie : « Comme président du Club parlementaire croate et Slovène, j'ai l'honneur d'assurer à Votre Excellence au nom de la nation croate et slovène que l'affirmation hypocrite de l'Entente, dans la note au président Wilson sur la libération des Slaves en Autriche, n'a éveillé chez les Slaves du sud que l'indignation et que notre nation croate et slovène, maintenant comme toujours, est fermement et entièrement décidée de rester fidèle à la vie, à la mort et dévouée à la Monarchie et à l'illustre maison souveraine des Habsbourg. »
La guerre de Yougoslavie trouve son origine, en partie, dans cette création d'un état sans l'avis des populations concernées.
La proclamation de la République tchèque et la création de la Tchécoslovaquie obéirent non à l'expression referendaire d'une volonté populaire mais à une proclamation unilatérale de Benès et Mazaryk, aidée par la France, l'Angleterre et les Etats-Unis qui avait reconnu un gouvernement tchécoslovaque en exil alorsqu' en réponse à la proclamation Wilson, au printemps 1917, un député social-démocrate tchèque, Smleral, écrivait : « Nous refusons toute intervention des états ennemis dans les affaires intérieures de notre Empire. La nation tchèque en Autriche n'est pas sous domination étrangère.»
L'Empereur Charles accepta, malgré lui, le démembrement de son empire. Il avait demandé avant que ne soit procédé à l'établissement de nouvelles frontières ques les populations concernées soient consultés par referendum. Cela lui fut refusé. La situation nouvelle établie par les Traités de Versailles, Saint-Germain et Trianon dont les signataires reçurent à l'époque le surnom peu flatteur de "Club des Charcutiers" fut rapidement intenable.
Les Traités furent rapidement considérés comme iniques. Aristide Briand, qui reçut le Prix Nobel de la Paix en 1926, refusa d'assister à la signature du Traité de Versailles. Clemenceau lui-même reconnut l'erreur du Traité de Trianon, qui démembrait la Hongrie, pour attribuer les deux tiers de son territoire à la Tchécoslovaquie, la Roumanie et la Serbie. Les vainqueurs de 1918 avaient eu les moyens de détruire l'Empire d'Autriche-Hongrie. Ils n'eurent pas les moyens de reconstituer l'ensemble danubien, essentiel à l'équilibre de l'Europe, selon les propres termes d'Aristide Briand.
Le droit du vainqueur fit alors la loi internationale.
Dès le 26 octobre 1918 Charles avait envoyé un télégramme à Guillaume II l'informant de son intention de déposer les armes. Lors de la négociation de l'armistice avec l'Italie, Charles Ier, en conformitié des désirs exprimés par les membres du Conseil d'Etat, parmi lesquels figurait Victor Adler, à la suite d'un nouvel échange de télégramme avec l'empereur allemand, manifesta la volonté de sauver l'honneur vis-à-vis de son allié allemand, en interdisant aux troupes italiennes de traverser le territoire autrichien pour attaquer ce dernier. Il garantit même en personne ce point à Guillaume II. Le 2 novembre 1918. Faisant suite au Conseil de la Couronne auxquels étaient présents les ministres de la double monarchie, et sur les conseils pressants du Général Arz von Straussenberg, Chef d'Etat-major, devant l'effondrement du front, il finit par accepter les conditions d'un armistice imposé par les Italiens, n'ayant négocié qu'une disposition lui permettant "d'émettre une protestation si l'on traversait son territoire". Le 3 novembre à 1 heure du matin, fut envoyé l'ordre de cessez-le-feu et suivi à 1h 20 d'un télégramme : " Au commandement suprême italien. Les conditions d'armistice communiquées par le général Weber ont été acceptées, en accord avec les Conseils nationaux concernés. En conséquence, les hostilités sont suspendues sur le front."
Le 12 novembre 1918, la République fut proclamée en Autriche après que Charles ait accepté de soumettre au vote du Parlement autrichien la forme de l'Etat, sur la pression et l'assurance des Chrétiens-sociaux qu'ils voteraient en faveur de la Monarchie. Au dernier moment, ils votèrent avec les Sociaux-démocrates mettant ainsi fin à sept siècles de souveraineté de la Maison de Habsbourg. Charles, s'estimant trahi, refusa d'abdiquer. Il se contenta de signer un retrait momentané des affaires publiques.
En exil tout d'abord, dès le 12 novembre 1918, au château d'Eckartsau, en Basse-Autriche, l'Empereur Charles fut contraint de quitter son pays et demander l'asile en Suisse, suite aux pressions effectuées par le nouveau chancelier, Karl Renner, qui voulait obtenir son abdication en due forme. Commence alors le long exil de la famille impériale. Avec l'accord tacite d'Aristide Briand, il tenta de remonter sur le trône de Hongrie en mars et en octobre 1921. Il désirait avant tout apporter à la Hongrie la paix civile, après les luttes sanglantes entre les factions rouges de Bela Kun et blanches de Gombös. Le Régent Horthy refusa de lui remettre le pouvoir, arguant que le retour d'un Habsbourg sur un trône ne serait jamais accepté par les Alliés et la Petite Entente. Ne désirant pas être à l'origine d'une nouvelle guerre civile, Charles accepta de se rendre et se constituer prisonnier. Remis à l'Angleterre, Charles et Zita, sur décision de la Conférence des Ambassadeurs, furent envoyés en exil sur l'île de Madère où le Portugal accepta de les accueillir. Il mourut le 1er avril 1922 d'une pneumonie faute d'avoir eu les moyens de faire chercher un médecin à temps. La situation matérielle de la famille impériale était dramatique. Elle n'avait plus aucune source de revenus, tous ses biens privés ayant été mis sous séquestre et la charge de son entretien ayant été confiée, par la Conférence des Ambassadeurs, aux États successeurs, qui n'ont jamais versé l'allocation fixée. Zita était alors enceinte de son 8e enfant. Charles est enterré dans l'église Nossa Senhora do Monte sur les hauteurs de Funchal. Son cercueil est déposé dans une alcôve en dessous d'un grand crucifix. Son fils aîné, Othon (Otto), devint alors le chef de la maison de Habsbourg-Lorraine.
[modifier] Béatification
Charles Ier a été béatifié à Rome, le 3 octobre 2004, par le pape Jean-Paul II. Les raisons de la béatification tiennent à la fois aux tentatives désespérées que Charles fit pour trouver les voies de la paix en 1917, tant par la médiation de ses beaux-frères les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme que par son soutien apporté à la médiation du pape Benoît XV, et à ses vertus chrétiennes. Il avait en effet placé sa vie sous le signe de l'Eucharistie et s'était engagé à suivre les enseignements du Christ dans sa vie privée et publique. Il sut également suivre l'enseignement social de l'Église et les premières mesures prises par lui, en tant que souverain, furent de supprimer le train de vie de la cour d'Autriche afin de pouvoir aider les pauvres sur ces économies, et d'adopter les réformes sociales nécessaires. Il créa, sous l'influence de l'Impératrice Zita, le premier ministère des affaires sociales au monde. Il fut en son temps appelé par l'Arbeiter Zeitung (Le Journal des Travailleurs) « l'Empereur du peuple ».
Cette béatification de Charles n'a pas été sans soulever de controverse. Certains soulèvent le fait que l'épuisement de son empire à la fin du conflit ne lui laissait guère d'alternative que de rechercher la paix. En réalité sa recherche des voies de la paix fut inspirée par la connaissance réelle qu'il avait de la situation matérielle des peuples et des souffrances endurées tant par les civils que les militaires. Il avait conscience en outre que l'effondrement des empires, inévitables pour lui si la paix n'était pas faite rapidement, entrainerait une situation chaotique telle que l'Europe ne pourrait jamais s'en remettre. Il avait conscience également que l'entrée en guerre des États-Unis devenait inévitable si le conflit devait perdurer, donnant à ceux-ci un droit d'ingérence dans les affaires européennes, qui ne devait pas être sans conséquence.
Des commentateurs autrichiens considèrent cette béatification comme une ingérence monarchiste qui s'expliquerait par l'influence de la maison d'Autriche à Rome. Il est à noter toutefois que la Congrégation pour la cause des saints, au Vatican, qui étudie les cas et les propose à la décision du Pape, est un organisme composé de suffisamment de membres d'horizons divers pour que ladite influence de la Maison d'Autriche, si réelle, y ait été mineure. Le fait que le père de Jean-Paul II ait été officier dans l'ancienne armée autrichienne a peut-être aidé le pape à prendre sa décision.
Le processus de la béatification de l'Empereur Charles a été initié en 1923 un an près sa mort et le procès en béatification a été officiellement ouvert en 1949. Les pièces, documents et témoignages représentent plusieurs dizaines de milliers de pages. Le miracle survenu en Amérique du Sud, à Curitiba, dans l’État brésilien du Paranà, attribué à Charles - la guérison soudaine d'un ulcère variqueux douloureux entrainant une incapacité de marcher d'une religieuse missionnaire, des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, originaire de Pologne - a été mis en cause par les opposants à la béatification. À l’unanimité, tant de la part des médecins que de celle des théologiens qui ont examiné son cas à Rome, cette guérison a été déclarée scientifiquement inexplicable.
La position de beaucoup d'Autrichiens révèle la gêne de ce pays face au traitement qui a été réservé à un souverain que ne portait en rien la responsabilité de la guerre et de ses conséquences. Charles avait lutté contre les tendances favorables à l'Anschluss, émanant des sociaux démocrates, emmenés par Victor Adler. Ce dernier en effet jugeait que la dissolution de l'Empire d'Autriche dans l'Empire allemand était le meilleur moyen de permettre d'accéder à une république grande allemande. L'Anschluss réalisé par Hitler répondit à leurs vœux. Charles voulait par dessus tout éviter ceci afin de permettre aux différentes nationalités constituant l'Empire d'Autriche-Hongrie de continuer à y vivre en bon entente dans le respect mutuel de leurs langues et de leurs cultures. Sa crainte était que les tentations du nationalisme et du communisme ne trouvent en Europe centrale un lieu d'épanouissement. Les évènements lui donnèrent raison.
[modifier] Mariage et descendance
Le 21 octobre 1911, il épouse la princesse Zita de Bourbon-Parme (Zita di Borbone) (1892-1989) fille de Robert 1er duc de Parme. Ils eurent 8 enfants :
- Otto (1912-…), archiduc d'Autriche, épouse en 1951 la princesse Régina de Saxe-Meiningen (1925-…), dont postérité
- Adélaïde (1914-1971),
- Robert (1915-1996), épouse la princesse Marguerite de Savoie-Aoste (1930-…), dont postérité
- Félix (1916-…), épouse en 1952 la princesse Anne-Eugénie d'Aremberg (1925-…), dont postérité
- Karl-Ludwig (1918-…), épouse en 1950 la princesse Yolande de Ligne (1923-…), dont postérité
- Rodolphe (1919-…), épouse la comtesse Xénia Czernichev-Bézobrazoff (1929-1968), dont postérité. En 1971, il se remarie à la princesse Anne Gabrielle de Wrede (1940-…), dont postérité
- Charlotte (1921-1989), épouse Georges duc de Mecklembourg, sans postérité
- Elisabeth, née posthume (21 mai 1922-1993), épouse le prince Heinrich de Liechtenstein, dont postérité
[modifier] Citation
Il avait dit à son épouse, le jour de leur mariage : « Maintenant nous devons nous conduire l'un l'autre au ciel », rappelait le cardinal José Saraiva Martins en avril 2004 lors de la promulgation du décret reconnaissant un miracle dû à son intercession. Source : Cité du Vatican.
En ce qui concerne l'échec de la tentative de paix, Anatole France a parfaitement résumé la situation en écrivant : « Ribot est une vieille canaille d'avoir négligé une pareille occasion. L'Empereur Charles a offert la paix, c'est le seul honnête homme qui ait paru au cours de la guerre ; on ne l'a pas écouté. »
[modifier] Liens internes
[modifier] Sources
- En ce qui concerne l'offre de paix séparée:
- Sixte de Bourbon, voir bibliographie
- David LLoyd George "War Memoirs", Londres 1934
- Raymond Poincaré "Mémoires"
- Gordon Brook-Shepherd, voir bibliographie
- En ce qui concerne le problème des nationalités
- Charles Werkmann, voir bibliographie
- François Fejtö, voir bibliographie
- Charles Ier d'Autriche, " Memorandum" in Werkmann
- En ce qui concerne la signature de l'armistice
- Gordon Brook-Shepherd, voir bibliographie
- Charles Werkmann, voir bibliographie
- Michel Dugast-Rouillé, voir bibliographie
[modifier] Bibliographie
De nombreux ouvrages ont été écrits sur Charles Ier d'Autriche et la fin de l'Empire d'Autriche-Hongrie, parmi lesquels :
- Le comte Arthur Polzer-Hoditz, L'Empereur Charles et la mission historique de l'Autriche, Ed. Bernard Grasset
- Le baron Charles Werkman, Le calvaire d'un empereur, Ed. Payot
- Le prince Sixte de Bourbon-Parme, L'offre de paix séparée de l'Autriche, Librairie Pion
- L'archiduc Otto de Habsbourg, Mémoires d'Europe, Ed. Criterion
- Gordon Brook-Shepherd, Le dernier Habsbourg, Ed. Flammarion
- Michel Dugast-Rouillé, Charles de Habsbourg, le dernier empereur, Ed. Duculot
- Jean Sévillia, Zita, Impératrice Courage, Ed. Perrin
- Patrick Germain, Charles et Zita, derniers souverains d'Autriche-Hongrie, préface de l'Archiduc Rodolphe d'Autriche, France Europe Editions
- François Fejtô, Requiem pour un empire défunt, Ed. Lieu commun
- Bernard Michel, Nicole Pietri, Marie-Pierre Ray, L'Europe des nationalismes aux nations Ed. Sedes
- Bernard Michel, La chute de l'Empire Austro-Hongrois 1916-1918, Ed. Robert Laffont
- Georges Walter, Les pleurs de Babel, Ed. Phébus