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Cybernétique - Wikipédia

Cybernétique

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La cybernétique désigne :

  • une école de pensée
  • une méthode interdisciplinaire qui étudie l'évolution dynamique des systèmes.

Sommaire

[modifier] Origine

Platon utilisait kubernêtikê (grec, Κυβερνητική) pour désigner le pilotage d’un navire. (On peut citer pour l'anecdote le lien entre ce gouvernail fait avec la futur cybernétique par Joseph Farcot qui applique directement des principes mécanique de rétroaction au gouvernail des navires.)

La cybernétique est devenue, dans un sens dérivé, l'art de gouverner les hommes. [1] Il s'agit ici d'une utilisation politique de la même base étymologique, dont Norbert Wiener déclarera ne pas avoir connaissance quant utilise ce même terme pour définir une science de l'information.[2]

Cette science se met en place a travers de nombreux précurseur, dont Louis Couffignal qui la définira ainsi en 1953 : La cybernétique est l'art de rendre l'action efficace[3]

Mais la cybernétique moderne désigne plutôt le sens exprimé dans l'ouvrage Cybernetics : or Control and Communication in the Animal and the Machine du mathématicien Norbert Wiener paru en 1948, la science qui étudie les communications et leurs régulations et dans les systèmes naturels et artificiels. Pour lui la cybernétique est la science de la communication qu'il énonce, et qui a la particularité de s'intéresser exclusivement aux échanges, sans prendre en compte les émetteurs et récepteurs (considéré comme des boites noirs). Cette particularité, il vas la mettre en scène par la situation fictive d'une machine communiquant comme un humain, ce qui fit naître en science fiction le personnage du cyborg.

Plus tard, la définition est reprise pour donner :une méthode d'analyse scientifique, qui consiste à partir de l'identification complète d'éléments ou composantes, et de leurs connexions, à déduire les propriétés de la totalité qu'ils constituent. Cette définition diffère de la première par l'inclusion du fonctionnement des éléments communiquants, ce qui tend aujourd'hui a être nommé systémique.

[modifier] Définition

La cybernétique est une approche phénoménologique qui étudie l'information, sa structure et sa fonction dans les interactions systémiques. C'est la science générale de la régulation et des communications dans les systèmes naturels et artificiels.

La cybernétique se définit comme la science des systèmes, un système étant lui-même défini comme un ensemble d’éléments en interaction, dont le tout comporte des propriétés dont sont dénuées ses parties prises séparément. Les interactions entre les éléments peuvent consister en des échanges de matière, d’énergie, ou d’information.

« De même que l'entropie est une mesure de désorganisation, l'information fournie par une série de messages est une mesure d'organisation.[4] » 

La démarche vise l'élaboration d'une méthode de description "universelle" commune aux différents champs de la science. L'un des membres du mouvement cybernétique, Foerster, précise que : "L'effort d’unification entrepris par les cybernéticiens ne se situe pas au niveau des solutions, mais à celui des problèmes. Certaines classes de problèmes, définies par une même structure logique, traversent les disciplines les plus variées. La cybernétique s’est édifiée autour de deux de ces classes : les problèmes de communication, les problèmes posés par l’étude des mécanismes qui produisent eux-mêmes leur unité (self-integrating mechanisms)".

La cybernétique se situe comme une approche indépendante de la nature des éléments qu'elle étudie (ASHBY Ross). Elle a pour objet principal l'étude des interactions entre "systèmes gouvernants" (ou systèmes de contrôle) et "systèmes gouvernés" (ou systèmes opérationnels), régis par des processus de feed-back ou "rétroaction". D'où le terme "cybernétique" qui provient du mot grec "kubernesis", et qui signifie au sens figuré l'action de diriger, de gouverner. (Utilisé déjà par Ampère dans le sens de la "science du gouvernement"). La cybernétique peut être définie comme la science des systèmes autorégulés. Elle ne s'intéresse pas aux composantes, mais à leurs interactions, seul est pris en compte leur comportement global.

La cybernétique a mis en évidence que n'importe quel organisme est constitué d'un ensemble d'organes plus ou moins grand mais appartenant à un nombre très limité de types (fonctions élémentaires) combinés en un certain ordre pouvant être traduit par des "règles d'assemblage" ou de "disjonction". Une organisation (ou "organisme" de quelconque nature) est le plus souvent décrite en termes de structure (ce qu’elle est) et parfois comme une fonction (ce qu’elle fait) et rarement en termes de correspondance (évolution adaptative). La description d'une organisation en termes de correspondance, d'adaptation et de convenance aux conditions du contexte et de l'environnement révèle l' "explication cybernétique” qui, dans la terminologie de Bateson (Gregory Bateson, 1980, pp. 155-167), est d'un type logique différent de celui à l'explication causale : il ne s'agit plus de savoir "pourquoi quelque chose s'est produit" mais de savoir quelles contraintes ont fait que "n'importe quoi ne se soit pas produit". L'un des membres du mouvement cybernétique, Bateson, fait une description de la démarche cybernétique : "[…] En termes cybernétiques, on dit que le cours des événements est soumis à des restrictions, et on suppose que, celles-ci mises à part, les voies du changement n'obéiraient qu'au seul principe de l'égalité des probalités. En fait, les 'restrictions' sur lesquelles se fonde l'explication cybernétique peuvent être considérées, dans tous les cas, comme autant de facteurs qui déterminent l'inégalité des probabilités... Idéalement - et c'est bien ce qui se passe dans la plupart des cas - dans toute séquence ou ensemble de séquences, l'événement qui se produit est uniquement déterminé en termes d'une explication cybernétique. Un grand nombre de restrictions différentes peuvent se combiner pour aboutir à cette détermination unique. Dans le cas du puzzle, par exemple, le choix d'une pièce pour combler un vide est 'restreint' par de nombreux facteurs : sa forme doit être adaptée à celle des pièces voisines et, en certains cas, également à celle des frontières du puzzle ; sa couleur doit correspondre à celles des morceaux environnants... Du point de vue de celui qui essaie de résoudre le puzzle, ce sont là des indices, autrement dit des sources d'information qui le guideront dans son choix. Du point de vue de la cybernétique, il s'agit de restrictions. De même pour la cybernétique, un mot dans une phrase, une lettre à l'intérieur d'un mot, l'anatomie d'un quelconque élément d'un organisme, le rôle d'une espèce dans un écosystème, ou encore le comportement d'un individu dans sa famille, tout cela est à expliquer (négativement) par l'analyse des restrictions." (Bateson, 1980, pp. 155-156,).

La description d'une organisation n'est donc adéquate que si l'on inclut une description des contraintes exercées par le contexte et l'environnement sur ses possibilités d'action (comportement, fonction et processus), d'agencement (structure) et de devenir (évolution). Il est de même du comportement conçu comme un "construit organisé d'activités", de la cellule jusqu'à la machine et aux institutions en passant par l'Animal et l'Homme, la Société.

  • Dans l'explication causale, dite "positive" (où, par exemple, une boule de billard "B" se déplace parce qu'elle est heurtée par une boule "A" sous tel ou tel angle et à telle vitesse), la trajectoire ou le comportement de la boule "B" est considéré entièrement prédictible à partir des conditions initiales.
  • Dans l'explication cybernétique, dite "négative", l'examen des restrictions ou contraintes du système montre que n'importe quoi ne peut se produire et que seule une "réponse appropriée" à ces contraintes peut survivre, se développer et se reproduire. À partir de l'explication cybernétique se déploient les principes de l'équifinalité et de multifinalité qui sont très loin du précepte "déterministe" ou peut-être plus exactement "causaliste" de René Descartes de la relation directe linéaire (proportionnelle de cause-effet et linéale où la cause précède l'effet).

Le comportement d’une fourmi devient intelligible en regard des contraintes topographiques du parcours et des contraintes du ravitaillement à rapporter dans un processus stochastique du hasard des rencontres et de la nécessité de ramener la nourriture.

L' "équifinalité", formulée par Ludwig von Bertalanffy, désigne un même état final qui peut être atteint à partir de différents états initiaux, à travers différentes voies et avec différents moyens. En d'autres termes, des mêmes effets peuvent avoir des causes différentes. C’est une sorte de suite convergente. (Ludwig von Bertalanffy, 1968, p. 132, "General System Theory. Foundations, Development, Applications.", George braziller, New York.).

La “multifinalité” dans la théorie des contextes d’Anthony Wilden, en termes de causes et d'effets, énonce que des mêmes causes peuvent produire des effets différents en une sorte de suite divergente.

On peut, alors, résoudre l'énigme d'un singe qui manipule au hasard les touches d'un clavier d'ordinateur et qui écrit un texte digne d'un grand auteur.

[modifier] Epistémologie

[modifier] cadres théoriques antérieurs
  • Fille du structuralisme, la pénétration de la pensée atomiste dans le domaine des sciences va contribuer aux progrès de schématisation (réduction) de la diversité du monde à la combinatoire d'éléments simples, plus faciles à appréhender par les systèmes informatiques.
  • La cybernétique est aussi une suite de la phénoménologie, dans ce sens qu'elle ausculte les phénomènes pour en saisir l'autonomie et la particularité, notamment par la forme pour ensuite passer à un autre type d'analyse : modélisation, mécanique, ...

[modifier] développements ultérieurs et champs d'influence

Ne sont cités ici que les développements directement consécutifs au mouvement cybernétique :

  • intelligence artificielle - web : internet
  • systémique :
  • sciences humaines : psychologie, psychanalyse, management
  • ingénierie :
  • neurologie

[modifier] concepts cybernétiques

[modifier] Le mouvement cybernétique, ses membres et son histoire

Quelques points de vue sur les échanges qui présidèrent à la constitution de la cybernétique et un coup d'œil sur la liste des membres du mouvement cybernétique vont permettre de comprendre l'impact majeur des travaux de ce mouvement.

[modifier] les conférences de Macy

Les "conférences de Macy" déclenchèrent la création du courant cybernétique. Ces conférences, organisées à New York par le médecin Fremont-Smith à la demande de Mc Cullock, couvrirent deux périodes : un moment fondateur en 1942 et 10 conférences de 1946 à 1953.
En 1942, la Fondation Macy organise une conférence au cours de laquelle est présentée la nouvelle Théorie de l'information (de Shannon), qui produit un impact important sur les participants. Le désir d'approfondir ce thème et l’intérêt de rassembler des acteurs de différentes disciplines, poussa Mc Cullock à proposer à Fremont-Smith de prolonger cette séance par un cycle de conférences sur le sujet du feed-back. Toutes les conférences suivantes porteront le même titre générique que la première ("Feedback Mechanisms and Circular Causal Systems in Biological and Social Systems".

Quelques épisodes majeurs des conférences de Macy :

1942 : la première conférence de Macy avait pour objet les mécanismes de feed-back et les systèmes causaux circulaires, en biologie et dans les systèmes sociaux. Bigelow y présente la nouvelle théorie de l'information de Shannon, ce qui crée l'évènement. Stroud présente les travaux de Craik établissant qu'un organisme peut fonctionner en n'intégrant qu'un modèle succinct du monde extérieur.
1946 : conférence sur le thème : «Teleological Mechanisms in Society».
En 1946, Bateson se chargea d’organiser à Macy, hors cycle « Cybernetics », une conférence spéciale destinée aux chercheurs en sciences sociales : Talcott Parsons, Merton Robert King(sociologues) et Clyde Kluckholm (anthropologue), pour leur permettre de dialoguer avec Wiener et Von Neumann.
1947 : 5e conférence portant sur la structure du langage, avec la participation de Roman Jakobson. Il en existe un bref compte rendu. C’est l’année où Wiener forge le terme de « Cybernétique » pour donner une unité au mouvement d’idées issues des conférences de Macy.
1948 : Certains cybernéticiens se réunissent lors d'une conférence à Hixon (The Hixon Symposium (Californy Institute of Technology), sur le thème : "Cerebral Mechanisms in Behavior". Le neurophysiologiste LASHLEY Karl, estime que l' "out-put" du système cérébral est le résultat de l'interaction entre un événement perturbant et une forme globale qui intègre tout un système de neurones inter-agissant de façon spontanée. McCULLOCH, estime que du point de vue de l'analyse que l'on peut en faire, "il n'y a pas de différence entre le système nerveux et une machine informatique". Il défend l'approche "atomiste logique" (individualisme méthodologique). WEISS y présente sa conception des "totalités" (ni atomiste, ni holiste, mais proche des conceptions d'Adam SMITH).
1949 : 6e conférence "Cybernetics". L'une des discussions porta sur le rôle de l’observateur, faisant un parallèle entre la relation psychiatre-patient et la relation chercheur-objet. John STROUD intervient sur le thème "The Psychological Moment in Perception"
1950 : 7e conférence : Les thèmes portèrent sur l’information et la rationalité. Shannon expose les résultats d’expériences qu’il vient de conduire afin d'évaluer la redondance de l’anglais écrit. Il s’agit de faire deviner à un sujet un texte qu’il ne connaît pas, lettre par lettre. Pitts et Stroud évoquent « l’immense perte d’information » qui se produit entre nos organes des sens et notre « computer » mental.
1951 : 8e conférence. Von Foerster, dans ses notes introductives à la 8e conférence, explique que l’effort d’unification entrepris par les cybernéticiens ne se situe pas au niveau des solutions, mais à celui des problèmes. Certaines classes de problèmes, définies par une même structure logique, traversent les disciplines les plus variées. La cybernétique s’est édifiée autour de deux de ces classes : les problèmes de communication, les problèmes posés par l’étude des mécanismes qui produisent eux-mêmes leur unité (self-integrating mechanisms).
Donald MacKay (britannique), qui participait par ailleurs avec Grey Walter et Ross Ashby au « Ratio Club » qu’animait Alan Turing, tente de répondre à la théorie de la communication de Shannon en construisant une théorie complémentaire dont l’objet serait l’information sémantique. Il exposa sa conception d’un automate doué de la capacité de faire des inférences inductives en ayant des stratégies aléatoires. Leonard Savage, (statisticien) répliqua à MacKay que l’incorporation de hasard dans un mécanisme ne peut en rien l’aider à mimer un comportement humain, et en tout cas pas à accroître son efficacité dans la résolution de problèmes.
Bavelas présente des travaux dans la logique de la théorie de l’information et des concepts cybernétiques : faire réaliser à un nombre réduit de personnes une tâche collective qui exige la coopération de tous. Deux méthodes sont appliquées à deux groupes. Dans le premier cas le meneur de jeu annonce le score, dans le second cas le meneur de jeu dit simplement : vous n’y êtes pas, recommencez. Les groupes auxquels était appliquée la seconde méthode convergeaient plus vite. L’information supplémentaire devrait faciliter le travail. Mais quel est l’effet d’une information supplémentaire glissée dans un réseau de 5 « individus ». Bavelas estime que l’information donnée produit dans cette configuration une perturbation, un « effet social » qui induit les acteurs à se réajuster les uns aux autres.
1952 : 9e conférence. La proposition de Donald MacKay est reprise par Ashby et son intervention marque l'ouverture de la 2e cybernétique. Ross Ashby crée le trouble. Il présente deux communications : 1. une première sur « l’homéostat », sur les automates en réseau. 2. une seconde (liée à la première) autour d’un problème : un joueur d’échecs mécanique peut-il être plus fort que son concepteur ? Oui, répond Ashby, il lui suffit de jouer au hasard. Il explique que l’adaptation du vivant semble ne devoir exiger qu'un petit nombre de variables essentielles que l’organisme a la capacité de maintenir à l’intérieur de certaines limites physiologiques dans un grand nombre d’environnements. Ces "variables essentielles" n'occupent qu’un très petit nombre d'états. L’adaptation résulte de la multiplication de ces variables essentielles, dont l’action déterminée (spécifiée) s’exerce au hasard, un grand nombre de fois et produit de la stabilité pour l’ensemble. Cette approche s’appliquera plus tard à la compréhension du fonctionnement des gènes. De la même façon, il montre qu'un « automate » est une application mathématique d’un ensemble fini que l’on réitère un nombre indéfini de fois. Henry Quastler présente ses estimations de la complexité des organismes au sens de la quantité d’informations qu’ils contiennent. Pour lui, l’adaptation ne permet pas d’expliquer la complexification des êtres vivants. McCulloch observe que l’œil ne transmet au cerveau que le centième de l’information qu’il reçoit.
1953 : 10e conférence de Macy. Rudolf Carnap - positivisme logique, et son disciple Yehoshua Bar-Hillel proposèrent une théorie de l’information complémentaire à celle que Shannon avait présentée.

[modifier] les membres du mouvement cybernétique

Les animateurs principaux des conférences de Macy :

  • FREMONT-SMITH (médecin) : Président de la Fondation Macy
  • McCULLOCH : Chef des lab de la fac de médecine à Harvard Chicago. Il charge Fremont-Smith de l'organisation des conférences de Macy
  • ROSENBLUETH Arturo : Sa présentation des travaux de CANNON sur l’homéostasie à la première conférence de Macy déclenchera la création du mouvement cybernétique.

La liste suivante identifie les participants aux conférences de Macy. Ces chercheurs, directeurs de laboratoires, chefs de départements d'université, viennent principalement du MIT (Massachussetts Industrial Institute) et de Harvard :

  • ASHBY William Ross Ashby (psychiatre) : inventeur de la loi de la variété requise, du principe d'auto-organisation et de lois sur les systèmes régulés.
  • BATESON Gregory Bateson (anthropologue) : participant régulier. époux de Margareth MEAD. Fondateur de l'école de Palo-Alto.
  • BAVELAS Alex Bavelas (psycho-sociologue) : - participant régulier
  • BAR-HILLEL (Yehoshua Bar-Hillel) (mathématicien) : collaborateur et disciple de CARNAP
  • BIGELOW (Jullian Bigelow) (physicien) : fait partie de l’équipe de Walter Cannon aux laboratoires de la faculté de médecine de Harvard à Chicago (avec ROSENBLUETH). En 1942, sa présentation des travaux de CANNON sur l’homéostasie (faite avec ROSENBLUETH) à la première conférence de Macy déclenchera la création du mouvement cybernétique.
  • BIRDWHISTELL Ray Birdwhistell (anthropologue)
  • Gerhardt von Bonin (neuro-anatomiste)
  • BORING Edwin Garrigues Boring (psychologue comportemental) : collaborateur de WIENER. Il lui fournissait des listes de fonctions psychologiques considérées d’un point de vue behavioriste (comportemental), la charge revenant à Wiener d’en concevoir les équivalents électriques ou électroniques.
  • CARNAP Rudolf Carnap (logicien) : membre éminent du Cercle de Vienne, et élève du philosophe Ludwig Josef Johann Wittgenstein (atomisme logique).
  • FILMER (Filmer Stuart Cuckow Northrop [3]) (philosophe scientiste) : Il anima dans les années 1930 un séminaire à l’intention des scientifiques intéressés par la philosophie où se sont rencontrés plusieurs des futurs participants aux conférences de Macy, dont McCulloch. Fut le seul philosophe à participer aux conférences cybernétiques de MACY. Professeur à Yale. Cherchait à réconcilier les différents systèmes philosophiques du monde, présent et passé, grâce à la science.
  • FRANK Lawrence (ex administrateur de la Fondation Macy - intellectuel "touche-à-tout")
  • GERARD Ralph (neurobiologiste) [4](Neurobiologiste) : collaborateur de Pitts et MacCulloch
  • GOFFMAN Erving Goffman (sociologue)
  • HARROWER (Molly HARROWER) (psychologue-gestalt) : - participant régulier Épouse du psychologue Theodore Erickson
  • HALL Edward T. Hall (anthropologue)
  • HUTCHINSON George Hutchinson (écologiste) : - participant régulier
  • JACKSON Don (psychologue) : Thérapie familiale. Palo-Alto. Fondateur de la théorie de l'interaction.
  • JAKOBSON Roman Jakobson Ossipovich (linguiste) : - participant régulier. Harvard.[5]
  • KLUCKHOLM (Clyde Kluckholm) (ethnologue - anthropologue) :
  • KLÜVER (psychologue-expérimentaliste) : - participant régulier
  • KÖHLER Wolfand (psychologue-gestalt) : invité à la 4e conf. Il est l’un des fondateurs du mouvement gestaltiste dès les années 1920, dans le cadre de l’Institut psychologique de Berlin, dont il prit la direction après Carl Stumpf son maître à penser. Ce dernier était lui-même ancien élève de Brentano et proche de celle du phénoménologue allemand Edmund Husserl.
  • KUBIE KUBIE Lawrence (psychanalyste - expérimentaliste) : - participant régulier. Il remit sans cesse sur le tapis la question du siège de la notion d’inconscient et dut affronter souvent les autres participants. « Ou un événement se produit, ou il ne se produit pas » lui rétorqua Rosenblueth. Kubie proposa la théorie des « circuits fermés réverbérants ». Cette idée fut reprise par McCulloch. John Z. Young testa cette théorie sur le poulpe et ses travaux furent discutés lors de la 9e conférence de Macy.
  • LASHLEY Karl Spencer (neurophysiologiste). Behavioriste, il travailla avec John B. Watson, puis à Harvard, puis dirigea un laboratoire d'étude des primates. [6]
  • LAZARSFELD Paul Lazarsfeld (sociologue) : Il est l’inventeur des « sondages d’opinion ». Autrichien, chercheur en sciences sociales, il crée avant-guerre un bureau de recherche en études de marché. Ultérieurement émigré aux USA, il réalisera des travaux avec Merton. Il deviendra Directeur du Bureau of Applied Social Research de l’Université de Colombia de New York.- participant régulier
  • LEWIN Kurt Lewin (psychologie sociale) : En 1946 il découvre les concepts de la cybernétique et de la théorie des jeux à l’occasion des conférences de Macy et cherche à les appliquer à ses recherches sur la psychologie des groupes par exemple dans les interactions d’un Chef et d’une foule.- participant régulier
  • LICKLIDER (J.C.R. Licklider) [7] (ingénieur communication psycho-acoustique) : participant occasionnel. Il jouera un rôle important dans la création d'internet.Internet. [8]
  • MacKAY Donald [9]() :(Britannique)
  • McCULLOCH Warren [10] (neurophysiologiste) : Exposé sur le feed-back et le feed-back négatif (inhibition dans le système nerveux central) avec BIGELOW Jullian, à la Fondation Macy en Mai 1942. - participant régulier. En 1942, il écrit avec PITTS Walter « A logical calculus of the Ideas Immanent in Nervous activity », Bulletin of Mathematical Biophysics, University of Chicago Press. En introduisant le caractère de « tout ou rien » dans la description de l’activation du système neuronal, il situe celui-ci dans la catégorie des modèles logiques (ceci l'amènera à la théorie des automates et ouvrira à l’élaboration d’automates «auto-régulés » ). Comme Turing, il considère les fonctions de l’esprit comme une fonction mathématique (un opérateur transformant des entrées en des sorties). Il propose l'idée de « neurones aléatoires ». Cette approche n’est plus simplement behavioriste (qui ne s’intéresse qu’aux entrées et sorties : stimuli => réponses), mais aussi structuro-fonctionnaliste. Une autre de ses conférences à Macy « Finality and-form in Nervous activity » fut publiée en 1952.
  • MEAD Margaret Mead (anthropologue) : épouse de Gregory Bateson - participant régulier
  • MERTON Robert King Merton[11] (sociologue fonctionnaliste) : - participant régulier Prof au Bureau of Applied Social Research of Colombia University New York. Il fut l’élève de L.J. Henderson à Harvard, en compagnie de Parsons.
  • PARSONS Talcott Parsons (sociologue) : - participant régulier. Il fut l’élève de L.J. Henderson à Harvard, en compangnie de Merton. S’attelle à une théorie générale du fonctionnement social et d’une théorie de l’action. Construit des grilles permettant d’analyser les systèmes sociaux, les interactions, les rôles sociaux, les valeurs. Il a pour ambition de clarifier le statut épistémologique des sciences sociales aux États-Unis. Traduit Weber. En 1945, une mission de recherche américaine conduite par Parsons est chargée d’étudier le phénomène du nazisme en Allemagne. L’un des membres de cette équipe, Williams R., sera engagé à la fin de la mission par la CEGOS.
  • PITTS Walter (neurobiologiste) : - participant régulier (voir McCULLOCH Warren). Il est l'élève de RASHEVSKY N. (professeur de neurologie Chicago) qui entreprit de poser les bases d’une « biophysique mathématique ».
  • ROSENBLUETH Arturo [12] (physiologiste) : Fait partie de l’équipe de Walter Cannon aux laboratoires de la faculté de médecine de Harvard à Chicago (avec Bigelow). En 1942, sa présentation des travaux de CANNON sur l’homéostasie (faite avec Bigelow) à la première conférence de Macy déclenchera la création du mouvement cybernétique.
  • SAVAGE Leonard J. Leonard Savage (mathématicien) : - participant régulier. Ouvrages sur les statistiques et les théories des jeux.
  • SHANNON Claude Elwood Shannon (mathématiques - intelligence artificielle) : - participant occasionnel 7-8. Ingénieur communication à la Bell Telephon Company - Elabore la « Théorie de l’information » qui excluait toute référence à la signification. À la 7e conférence, Shannon expose les résultats d’expérience qu’il vient de conduire pour évaluer la redondance de l’anglais écrit. Il s’agit de faire deviner à un sujet un texte qu’il ne connaît pas, lettre par lettre. En 1950, il publie "Programming a computer for playing chess". Travaux sur l'intelligence artificielle.
  • SCHEFLEN Albert (psychologue). Palo-Alto.
  • STROUD John (psychologue - communication) : - participant occasionnel.
  • VON FOERSTER Heinz von Foerster (physicien « biologiste », spécialisé dans l’ingénierie électrique) : Il recourt aux concepts de la mécanique quantique pour modéliser le caractère « tout ou rien » de l’influx nerveux. La capacité d’auto-organisation des êtres vivants implique un principe d’ordre à partir du bruit. Son texte parvient entre les mains de McCulloch qui l’invite à participer à la 6e conférence de Macy. Sa première action fut de faire approuver par le groupe de Macy la décision d’intituler les conférences par « Cybernetics ». Foerster deviendra le chef de file de la seconde cybernétique. [13]
  • von NEUMAN John von Neumann (mathématicien) : - participant régulier. Il entame ses travaux sur la logique probabiliste au lendemain d’une conférence de Macy en 1946, où Pitts avait présenté les modèles biologiques. Plus tard, avec Pitts et Warren McCulloch, il introduisit une notion d’aléatoire dans les réseaux de façon à les rendre capables de fonctionner en présence d’erreurs et de bruits affectant les calculateurs élémentaires et leurs connexions. Après avoir inventé de nouveaux langages mathématiques qui permirent les avancées du siècle, Neumann participa aux recherches sur l’arme atomique et travailla à la mise au point de la bombe à hydrogène. Il fit des recherches sur l’astronomie et sur les théories de l’information.
  • WATZLAWICK Paul Watzlawick (psychologue) : Palo-Alto.
  • WIENER Norbert Wiener (mathématicien) : - participant régulier. Professeur de mathématiques au MIT (Massachussetts Institute of Technologie). En 1943, avec ses collaborateurs ROSENBLUETH A. & BIGELOW J., il proposa un nouveau système de DCA pouvant prévoir la trajectoire de l’avion cible à partir d’un modèle analysant le comportement d’un pilote se sachant pourchassé.

[modifier] Histoire du mouvement cybernétique

Le mouvement cybernétique connut deux phases :

  • La première cybernétique s'établit entre 1943 et 1953 dans le cadre des conférences organisées par la "Fondation Josiah Macy Junior". C'est la phase d'émergence d'une nouvelle méthode d'analyse des phénomènes.
  • Une deuxième cybernétique lui succéda, menée par Foerster, pour mettre à l'épreuve cette méthode et dans une perspective de recherche d'applications dans le champ des sciences.

Portés par les participants du mouvement cybernétique, devenus pour la plupart des auteurs majeurs dans leur discipline, les concepts de la cybernétique se diffusèrent rapidement. La cybernétique marque le moment d'une rupture épistémologique majeure qui a profondément influencé tous les domaines de la science et ses retombées sont innombrables.
Dans la pratique, le champ proposé par la cybernétique était bien trop étendu pour rentrer dans le cadre d’une seule discipline. La cybernétique ne deviendra pas un domaine scientifique à part entière et le mouvement disparaîtra, pour se muer finalement en "systémique" :

[modifier] Références

  1. André Marie Ampère, Essai sur la philosophie des sciences ou Exposition analytique d'une classification naturelle de toutes les connaissances humaines 1834
  2. Cybernétique et société: « d'ou le mot cybernétique, que j'ai fait dériver du mot grec kubernetes, ou "pilote", le même mot grec dont nous faison en fin de compte notre mot "gouverneur". Par ailleur j'ai trouvé par la suite que ce mot avait été déjà employé par Ampère en référence à la science politique, et qu'il avait été introduit dans un autre contexte par un savant polonais, cet emplois dans les deux cas datant des premières années du XIX eme sciecle. »
  3. Louis Couffignal, Trait d'union entre bastide et cybernétique
  4. Norbert Wiener, Cybernétique et société

[modifier] Bibliographie

  • Louis Couffignal, Essai d’une définition générale de la cybernétique, The First International Congress on Cybernetics, Namur, Belgium, June 26-29, 1956, Gauthier-Villars, Paris, 1958, pp. 46-54.
  • Aurel David, 1965, La cybernétique et l'humain, Collection idées, Gallimard (préface de Louis Couffignal)
  • Norbert Wiener, 1948, Cybernetics or Control and Communication in the Animal and the Machine, Paris, Hermann et Cie et Cambridge (Mass.), The MIT Press.
  • Norbert Wiener, 1950, The Human Use of Human Beings : Cybernetics and Society

La même année sera publié General System Theory de Bertalanffy dont découle la Systémique.

  • Céline Lafontaine, L'empire cybernétique : Des machines à penser à la pensée machine, Seuil, Paris, 2004

[modifier] Voir aussi

[modifier] Domaines connexes

[modifier] Liens externes

Principia Cybernetica Web : [14] Cybernetics sur Wikipédia en anglais : [15] (multitude de liens).

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