Deuxième Bureau
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Le Deuxième Bureau de l'Etat Major Général était un des services de renseignements militaires français, créé en 1871.
Contrairement au Premier Bureau, chargé, lui, de renseigner le Commandement sur la situation des troupes françaises et des troupes alliées ou amies, le Deuxième Bureau était chargé de le renseigner sur la situation des troupes ennemies.
Le Deuxième Bureau fut dirigé par le colonel Jean Sandherr entre 1886 et 1895, puis Georges Picquart entre 1895 et 1896, et Hubert-Joseph Henry de 1897 à 1898.
Le deuxième bureau fut impliqué dans l'affaire Dreyfus.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le deuxième bureau est dissout. Les services de renseignement de Vichy sont transférés au centre d’information gouvernemental (CIG), sous la direction de François Darlan
Simultanément, la France libre met en place, à Londres, son propre service de renseignement, le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), sous la direction du colonel Passy.
L'ancien directeur du deuxième bureau, le colonel Louis Rivet, parvient à réunir un grande partie des effectifs au sein du Bureau des Menées Antinationales (B.M.A). Officiellement, ce service est chargé de la répression des activités communistes et de la lutte contre les résistants. Il sert aussi de couverture à des activités clandestines de contre-espionnage, notamment l'entreprise des Travaux Ruraux, confié au commandant Paul Paillole. En août 1942, les B.M.A sont dissouts par Pierre Laval. Paillole poursuit son activité clandestine au sein du Service de Sécurité Militaire.
Lors du rapprochement Giraud-de Gaulle, le comité français de la Libération nationale ordonne la fusion du BCRA et des services de renseignement clandestins de Rivet dans une nouvelle structure, la Direction générale des services spéciaux (DGSS). Opposé au conditions de cette fusion, Louis Rivet démissionne.
La DGSS devient la Direction générale des études et des recherches (DGER) en 1944. En 1945, elle est remplacée par le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).
[modifier] Homonymie
- En Afrique c'est une métaphore pour désigner une concubine par rapport à l'épouse.