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Vol Balistique
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En travaux, Traductions en vue d'une synthèse, synthèse
Sites sources:
http://www.astronautix.com/index.html
http://www.russianspaceweb.com
Description détaillée d'un d'un vol d'Ariane 5 (Amsat France)
Sommaire
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[modifier] Définition
La balistique est la science qui a pour but l'étude du mouvement des projectiles.
Le vol balistique qualifie le mouvement d'un projectile captif dans le champ gravitationnel Terrestre.
[modifier] Présentation
Le vol balistique est ainsi une phase de vol que décrivent les lanceurs spaciaux à la suite de leur phase de propulsion. Cette phase de vol est souvent propice à la mise en orbite de satellites.
Le vol orbital marque la limite supérieure de ce domaine, seuil pour lequel la retombée sur Terre n'est plus possible. L'ajout d'étages et de propulseurs supplémentaire permet le vol interplanétaire, le vol interstellaire n'ayant pas encore été expérimenté.
Le mouvement d'un projectile captif dans un champ gravitationnel est par définition une parabole. De nombreux engins de toutes tailles et de tous types font part de ces caractéristiques de vol. Par extension, on qualifiera de vol balistique tout vol spacial dont la charge retombe sur Terre du fait de la gravité.
[modifier] Historique
[modifier] introduction
Les principales raison ayant conduit au vol balistique étant issues de la guerre froide et des technologie en missiles balistique, l'historique suivant retrace l'histoire de l'artillerie et de ce qui à conduit à ces engins spaciaux.
[modifier] Les origines
Le vol balistique est apparu avec l'invention des explosifs. C'est en Chine, aux alentours du Xe siècle de notre ère qu'apparaissent les premières traces. En 1232 lors du siège de Beijing par les Mongols, les défenseurs de la citée fabriquèrent des fusée explosives.
[modifier] L'arrivée en Europe
Puis au XIIIe siècle, le secret de la poudre noire rejoint la France et L'Italie et les premier régiments d'artillerie virent le jour.
[modifier] Du Moyen Âge au Second Empire
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Replica_catapult.jpg
Venant supplanter Catapultes et Balistes, cette artillerie primitive utilisée pour le siège de citadelles n'est pourtant peu efficace jusqu'au milieu de XVIe siècle.
Sous les noms de nases, mortiers ou bombardes, gros canons, veuglaires, serpentines, crapaudins ou crapaudines, ribauquins, couleuvrines, etc..., ce sont toute une floppée de nouvelles armes qui voient le jour.
Possédant alors des projectiles de pierre, l'artillerie fit sa première apparition sur le champ de bataille en France dès le début de la Guerre de Cent Ans mais c'est au milieu du XVe siècle que les frères Bureau, sous le règne de Charles VII, firent progresser cette technique: Choix des metaux, méthodes de fabrication, etc...
Au XVIe siècle les progrès s'accentuent et une "standardisation" apparaît sous Henri II; ce sont les "Six calibres de France" établis par le grand maître d'artillerie d'Estrée qui déterminent les arsenaux. Ils comportent une proportion d’un tiers de grosse artillerie, canons et grandes couleuvrines tirant des projectiles de quinze à trente livres ; et deux tiers d’artillerie de campagne : couleuvrines bâtardes, couleuvrines moyennes, faucons et fauconneaux, tirant des projectiles d’une à sept livres.

Ainsi le règne de Louis XII voit apparaître les premiers mortiers. Equipés de projectiles explosifs sphériques. Le maniement de cette pièce n'était pas sans risque: « Pour mettre le feu au mortier et à la bombe, le cannonier divisera la mèche de son porte-feu en deux, & allumera premièrement de sa main droite la fusée de la bombe, & ensuite de sa main gauche il mettra le feu à la lumière du mortier, qui faisant son effet, chassera la bombe en l’air, & alors on remarquera, si elle a été plus ou moins loin que le lieu que l’on vise ».
Au XVIIe siècle, la Guerre de Trente Ans (1618-1648)par sa nature (guerre de mouvement)gèle quelque peu son utilisation et ce n'est qu'après la Fronde que les guerres devenant un enchaînement ininterrompu de sièges font que canons et fortifications deviennent de plus en plus imposants. Les "Six calibres de France" étant à cette issue plus nombreux, l'état des techniques n'ayant que peu évolué, ce n'est qu'en 1679 que Louvois ramène à nouveau le nombre de calibres à 6 avec des pièces de 32, 24, 16, 12, 8 et 4 distinguées en « pièces lourdes de siège » et « pièces de campagne ».
Chaque calibre étant décliné en trois longueurs: longues, moyennes et courtes, en Bronze ou en en fonte de fer, les fonderies, par leur méthode de fabrication venaient encore multiplier les modèles. C'est Monsieur de Vallière (1667-1759)qui réforma une fois de plus ce corps d'armée et réduisit à cinq les types de canons (24, 16, 12, 8 et 4 livres), trois les mortiers (12,10 et 8 pouces) et un les obusiers (8 pouces).
En 1762, avec Choiseul, Gribeauval est chargé de la réforme de l’artillerie française Le matériel de campagne, plus léger et plus solide comprend trois calibres : 12, 8 et 4. L’artillerie de siège et de place comprend des pièces de 12, 16 et 24 livres ainsi qu’un obusier de huit pouces et un mortier de dix pouces. Des progres techniques sur les poudres, les balles et une standardisation rigoureuse des éléments permet une interchangeabilité et de meilleures performances. Apparaissent cartouches à boulet (boulet ensaboté et sa gargousse)et cartouches à balles.
Si l'emploi de l'artillerie à été intensif pendant l'Empire, il n'y a vu aucune évolution notable dans le materiel comme dans l'organisation. C'est sous la restauration qu'une transformation prit place jusqu'a la veille de la seconde guerre mondiale, le système Valée, qui modifie le mode de traction de toute les pièces existantes (datant alors du système Gribeauval). Toutes les bouches à feu fabriquées de l'origine jusqu'en 1859 sont à âme lisse.
Ce n'est qu'au Second Empire que La Hitte impose son système à canon rayé d'une portée de 3000 mètres et pouvant tirer trois sortes de projectiles: des obus oblongs à "ailettes prenant les rayures" de type ordinaire, à balles ou boîte à mitraille succédant au "canon de l'Empereur", un obusier de 12 modèle 1853 placé sur un affut de 8. Le canon-obusier de 12 et les canons de siège et de place de 12, 16 et 24 sont conservés après avoir été rayés. Des pièces nouvelles telles que les canons de 4 et de 12 de campagne ; les canons de 12 et de 24 de siège ; les canons de 12, 24 et 30 de place et de côtes ; le canon de 4 de montagne sont adoptés et font leurs preuves durant la campagne d’Italie.

Après la défaite de 1870, le matériel se perfectionna et les premiers canon à rechargement par la culasse apparurent (1873, les canons en acier (1875)ainsi que les pièces du système Bange de 80 et 90 mm et des canon de 120mm et 155 mm. En 1873, un canon de 5 de Reffye, toujours en bronze, est adopté à titre transitoire. En 1874, des anciennes pièces de 16, lisses, sont transformées au système Reffye donnant ainsi des pièces d’un calibre de 138 mm. Les projectiles progressent et se divesifient, adoptant la forme qu'on leur connait aujourd'hui, cylindro-ogivale. Les charges explosives aussi avec des obus à fragmentation systématique, des obus à parois multiples et sont donc chemisés soit en plomb soit en ceintures de cuivre. Tous ces travaux conduisent à l’adoption en 1875, d’un canon de 95 mm dû au colonel de Lahitolle. Dès 1877, des canons de 80 mm et de 90 mm dus au colonel de Bange lui succèdent complétés par divers matériels de montagne (pièce de 80 mm), de siège et de place, de côtes.
Après la poursuite active d'études, on vit enfin apparaitre en 1893 le canon de 75, première pièce à tir rapide.
[modifier] La Première Guerre Mondiale
E
[(http://www.amsat-france.org/ariane-5.htm) (Description détaillée d'un d'un vol d'Ariane 5)] (Amsat France)
[modifier] Histoire de la balistique russe
Lu sur le site http://www.russianspaceweb.com
[modifier] La Balistique avant le 20ème Siècle
[modifier] Origine de la balistique russe
Les origines de la balistique remonte à si longtemps dans l'histoire des civilisations humaines qu'il est probablement impossible de situer la date de naissance exacte de ces premières machines. Apparemment, les premières fusées trouvent leur origine en meme temps que l'invention de la poudre, en Chine aux alentours du Xe siècle de notre ère. La première histoire connue atteste qu'en 1232, pendant le siège de Beijing par les Mongols, les défenseurs de la citée envoyèrent des missiles.
C'est probablement aux alentours du XIIIe siècle que la connaissance de l'artillerie rejoint l'Italie et la France.
L'usage de fusées près de la ville de Belgorod (Ukraine) est mentionnée en 1516 et la première apparition de fusée dans la ville Russe de Ustuyg date des environs de 1675. Prolongation du développement et de l'usage des missiles militaires en Europe, l' "Entreprise Fusée" ("Raketnoe Zavedenie" en Russe) fut fondée à Moscou vers 1680.
Un fusée de signalisation développée en Russie en 1717 peut effectivement atteindre une altitude de plusieurs centaines de metres.
Selon des archives Russes, en 1732, l'entreprise d'artillerie de l'arsenal basé à Saint-Petersbourg fondée à l'origine par Pierre le Grand en 1711, a produit 20 propulseurs de fusée pour la forteresse Russe voisine de Brest-Litovsk.
En 1814, I. Kartmazov, membre du Comité Militaro-Scientifique, testa vraisemblablement des batteries de missiles.
En 1815, l'ingénieur d'artillerie Alexander Zasyadko (1779-1837) entreprit le développement de batteries de missiles pour l'armée Russe. Zasyadko conduisit de nombreux test de mise à feu de missiles expérimentaux, développa des techniques de production en masse de fusées et lança la formation de la première unité de Missile dans l'armée Russe vers 1827. Les trois types de batteries de missiles (calibres 2, 2,5 et 4 inch [1]) développées par Zasyadko avaient une portée allant de 1600 à 2700 mêtres.
Les travaux écrits de Zasyadko, datant de 1817, devinrent le premier manuel de production et d'utilisation pour batterie de missiles.
L'armée Russe utilisa les missiles de Zasyadko pour la première fois pendant la guerre russo-turque de 1825. Il est connu qu'en 1828-29, les soldats russes utilisèrent des missiles pour bombarder les places fortes turcques à Varna, en Bulgarie
[modifier] Le Travail de Konstantinov
En 1849, un autre ingénieur d'artillerie, Konstantin Konstantinov,prit la direction de l'"Entreprise Fusée" basée à Saint Petersbourg fondée en même temps que de nombreuses organizations similaires en europe dans les années 1920.
En 1847, Konstantinov construit un "pendule balistique", qui fut utilisé pour déterminer l'influence de la forme de a fusée et de sa queue sur ses caractéristique de vol. Après 1850, Konstantinov sans discontinuer des batteries de missiles dans le but d'améliorer leurs performances. Konstantinov mit sur pied différentes méthodes de stabilisation ainsi que des tête explosives détachables. Il travailla à l'amélioration des techniques de production et d'assemblage utilisées en balistique.
Les fusées développées pas Konstantinov avait une portée de 4 à 5 kilometres. Konstantinov proposa aussi d'utiliser des fusées pour lancer les harpons utilisés dans la chasse à la baleine.
Konstantinov passa les années 1857 et 1858 en Europe, pour étudier la balistique. De 1859 à 1861, de retour en Russie, Konstantinov fait des conférence sur la balistique au officer de l'armée.
Après 1861, Konstantinov lance la création de l'usine de production de fusées de Nikolaev (Ukraine, Mer Noire), qui deviendra opérationnelle en 1867.
En 1870, L'ingénieur d'artillerie Russe Ivanin proposa des missile dotés d'ailes.
Malheureusement, les avancées en artillerie, qui eurent lieu dans les armées européennes dans les années 1860, suroassèrent les applications militaires des fusées et conduisirent à la quasi extinction des batteries de missiles. Les effort de développement militaire des fusées reprit après l'invention de la poudre sans fumée en 1884.
Un Russe,expert en artillerie, Mikhail Pomortsev fut particulièrement formé au maniement des fusées au début du XXème siècle. Entre 1902 et 195, se battant pour démonter l'efficacité des missiles, Pomortsev testa environ 20 types de stabiliseur aérodynamique sur des fusées. En 1908, la fusée de Pomortsev atteind une portée de 9 kilometres.
[modifier] Kibalchich
En Russie, l'idée d'utiliser des fusées comme propulseur pour des vols atmosphériques a été vraissemblablement exprimée au milieu des années 1800 par I. Tretesky, N. Sokovnin et N. Teleshev.
Cependant, la plus célebre proposition pour cette sorte d'utilisation a été faite par Nikolai Kibalchich, un technicien en explosif de l'organisation radicale antigouvernementale "Narodnaya Volya". En 1881, pendant son incarcération de 17 jours dans la forteresse de Petrapavloskaya, à St Petersbourg, ou il attendait son exécution pour avoir pris part à l'assassinat de l'Empereur Alexandre II de Russie, Kibalchich esquissa et décrivit un véhicule équipé pour le vol propulsé par des moteur à carburant solide.
"Pendant que j'étais en prison, quelques jours avant ma mort, j'ai écrit ce projet", écrivit Kibalchich, "Je crois en la réalité de mes idées et cette croyance m'aide à supporter la situation terrible dans laquelle je suis... Si mon idée...est reconnue comme applicable, je serai heureux du fait que j'ai offert une énorme avancée à mon pays natal et à l'humanité".
Dans son travail, Kibalchich pose une question de réthorique: "Quelle sorte de force s'applique aux objets volants. Une force telle, je pense, que des explosifs brulant lentement."
Kibalchich esquissa un cylindre de métal avec un trou au fond. "Si l'extrémité supérieure du cylindre des fermée, alors avec une certaine pression d'échappement, le cylindre peut décoller".
Kibalchich envisagea un moteur fusée attaché à une plateforme par un portique suspendu, qui confère une manoeuvrabilité au vehicule en ajustant la direction d'échappement du moteur. "Je pense qu'en pratique, un tel système est opérationnel...et peut être accompli avec les technologies modernes", écrivit-il.
Deux jours avant son execution, le 31 Mars 1881, Kibalchich écrivit une requette officielle au ministre des affaires internes afin d'évaluer ses travaux.
La requette demandait "l'établissement d'un ordre permettant la rencontre d'un membre du comité en regard avec le projet... ou l'obtention d'une réponse écrite de la part d'une commission d'experts."
Le 26 Mars 1882, près d'un an après les tragiques incidents de 1881, le général Komarov, chef des gendarmes, envoyat un rapport au département de la police d'état, disant "...j'ai l'honneur, en réponse à l'appel de Nikolai Kibalchich, accusé de crime contre l'état, de présenter ses plans de machine volante."
Cependant, le projet de Kibalchich est tombé victime au stigma politique, terni par le nom de son auteur. "Donner ceci à examiner à des scientifiques serait anachronique et n'engendrerait que des commentaires inapropriés", stipule une note sur le paquet contenant le projet. Le travail fut mis aux archives où il resta enfoui jusqu'en Août 1917, année des deux révoutions Russes, qui renversa la multicentenaire monarchie tsariste et propulsa les Bolcheviques au pouvoir.
En Mars 1918, Nikolai Rynin, un propagandiste agité de l'astronautique, mit la main sur le vieux manuscrit de Kigalchich. Avec les modifications de Rynin, la description du vaisseau équipé d'une fusée apparu en Avril 1918 dans le magazine Byloye (le passé)
(sources: http://russianspaceweb.com/rockets_pre20th_cent.html)
[modifier] La Balistique Russe avant la Deuxième Guerre Mondiale
Au cours de l'année 1917, le Parti Communiste, (ensuite connu sous le nom de Parti Bolchévique), sorti victorieux d'une bataille politique qui suivit le déclin de la monarchie multicentenaire Russe. Ce qui commença par un coups d'état sanglant, montrera être le prélude d'une epoque noire faite de guerre civile, de famine et de tyranie.
Devant faire face à de nombreux ennemis à l'interieur comme à l'exterieur du pays, Vladimir Lenin, le chef de Bolcheviques, appela à la defense de la révolution à tout prix. Dans les années qui suivirent, les dirigents soviétiques n'épargnèrent aucun effort à moderniser la nouvellement formée Armée Rouge.
[modifier] GDL: Histoire d'organisation
Le 3 Mai 1919, en pleine Guerre civile russe, Nikolai Tikhomirov (1859-1930), un ingénieur chimiste, envoi une lettre à Vladimir Bonch-Bruevich, chef du service administratif du Commissaire des Peuples Soviétiques (Sovnarkom) dans laquelle il demande à l'état de le soutenir dans le développement de son invention: les armes propulsées par moteur-fusée, "car elle peuvent aider à renforcer la République". Avec sa lettre, Tikhomirov joint un examen positif de ses travaux signée par N. Zhukovskiy, un ingénieur en aéronautique d'avant garde, et un brevet de 1905 (Numéro 309) de son invention.
Tikhomirov a commencé à étudier le problème des moteurs-fusées à carburant solide et liquide dès 1894, et en 1915 il breveta des "mines aériennes et marines de surface autopropulsées". Entre 1912 et 1917, le Ministre de la Marine étudia les propositions de Tikhominov jusqu'à ce que le chaos de la révolution vienne interférer.
Après une série d'examen, les nouvelles autorités Sovietiques trouvèrent les idées de Tikhomirov prometeuses et, le 1er mars 1921 le gouvernement Sovietique établissait un "Laboratoire pour le développement de l'invention de l'ingénieur N. I. Tikhomirov" dans la ville de Moscou. Vraissemblablement, S. Kamenev, le Commandant en Chef des Forces Armées, en personne, assista à cette prise de décision. Vladimir Artemiev, un ingénieur en artillerie ayant de l'expérience dans les fusées, prit en charge la surveillance des application militaires et les essai des nouvelles technologies. Le laboratoire de Tikhomirov occupait une maison à deux étages sur la rue Tikhvinska ya et comprenait des salles de chimie et de pyrotechnie et un atelier de 17 machines outils.
En 1925, le laboratoire Tikhomirov fut déplacé dans la ville de Saint Petersbourg, qui fut appelé Leningrad pendant la plupart de la période Soviétique. En 1928, le laboratoire Tikhomirov fut appelé Gas-Dynamic Laboratory or GDL, vraissemblablement sur une proposition de Tukhachevskiy, un commandant Soviétique d'avant garde.
A l'époque, il était sous la juridiction du Comité Scientifique et de Recherche Militaire du Conseil Militaire Révolutionnaire, Revvoensovet, le précurseur du Ministère de la Défense.
En 1928, George Langemak, futur leader des débuts de la recherche Soviétique sur les fusées, rejoint le GDL.
En Juillet 1931, Mikail Tukhachevsky transfera la juridiction dont dépend le GDL du Comité Scientifique et de Recherche Militaire du Revvoensovet au Directorat des Inventions Militaires (UVI) dans le siège social technique du chef des armements de l'Armée Rouge.
Tukhachevskiy prit son contrôle personnel la recherche au GDL, une affectation qui fera bientot de tout le labo une des premières cibles des campagnes de Staline contre l'intelligence Soviétique. Apparemment, Tukhachevsky a un interet personnel considérable dans le developpement d'une technologie éventuelle. Il est connu qu'il fit plusieurs visites au laboratoire en 1932 et 1933, et à la fin 1933, Tukhachevsky assista personnellement au essais des missiles à carburant solide dévelopés au GDL.
Depuis sa fondatioon en 1921, l'équipe du labo est passée de 10 personnes au départ à 23 en 1923, 77 en 1931, 120 en 1932 et 200 en 1933.
En 1931, le GDL possède 7 départements situé dans les imeubles de l'amirauté dans le centre de Saint Petersbourg et la forteresse de Petropavlovskaya sur une île du fleuve Neva.
Le 1er Octobre 1933, le GDL devient la filiale de Leningrad de l'Institut de Recherche de Propulsion par Jet situé à Moscou. Au début de Janvier 1934, le personnel de GDL est replacé à moscou, où le groupe Glushko continu le développement de la famille de moteur à carburent liquide ORM.
[modifier] Recherche sur missiles à poudre
Les recherches au GDL démarrèrent par des travaux de développement de nouvelles compositions de poudres sans fumée qui rendront capable les futurs missiles d'être compétitifs avec l'artillerie. Tikhomirov souhaita aussi combiner un missile avec un obus, ce qui donna lieu au type Bazooka.
Pour perfectionner les procédés de fabrication de poudre sans fumée, le GDL coopéra avec l'Institut de Chimie Apliquée de Leningrad. En 1924, les développeur ont reussi à produire des pack comprimés de poudre sans fumée, qui seraient ideaux pour l'utilisation en batteries de missiles. En 1927 et 1928, la production massive de charges de poudre commença au "magasin d'explosif" des usines de Krasnogvardeets et plus tard au laboratoire des poudres et explosifs de la marine dans la port de l'Ile Vasilievskiy à Saint Petersbourg.
Le 3 Mars 1928, les ingénieurs de GDL mettent feu au premier obus Sovietique propulsé par de la poudre sans fumée. Le missile a une portée de 1300 Metres. Les tests eurent lieu au camp d'entraînement principal de l'artillerie de Rzhevskiy, près du village de Totskovo, à une trentaine de kilometres au nord ouest de Leningrad. (A l'ère post soviétique, des ligues pour les droits de l'homme mirent en évidence que la police secrète de Staline utilisa des zone reculées du camp d'entrainement de Rzevskiy pour des executions massives)
A partir de 1930, le GDL essai de développer des missiles à carburant solide d'un calibre allant de 65 à 410 millimetres. La plus grosse version de missile etait donnée pour une portée de 8 kilometres et un poids au décollage de 500 kilogrammes.
En 1932, les missiles RS-82 (d'un calibre de 82 milimetres) furent tirés à partir d'un avion de combat I-4.
En 1933, le GDL a conduit des tests sur neuf types de missiles sol, air et mer employant du carburant solide.
[modifier] Fusées d'appoint au décollage
En 1927, le personnel de GDL est aussi pionnier Sovietique dans les perspectives de développer des systèmes destinés à raccourcir le décollage d'avions militaires. Les travaux se conclurent avec la réussite du décollage d'un bombardier TB-1 de 8 tonnes avec fusées d'appoint de décollage. Grâce à ces fusées accelératrices, la distance de décollage fut divisée par 4.
[modifier] Fusées à carburant liquide
En 1929, Tikhomirov rencontre un jeune ingénieur de 21 ans appelé Valentin Glushko, diplômé de l'Université de Leningrad, qui est employé officiellement depuis le 15 Mai 1929 au GLD.
En plus de rejoindre l'organisation, Glushko prend en charge le "Second Secteur" du labo, qui va proposer une nouvelle direction: les moteurs fusée electriques et à carburant liquide.
[modifier] ORM-1
En 1930, l'équipe de Glushko développe et teste le moteur ORM-1 refroidi par eau, capable de développer une poussée de 20 kilogrammes pendant plusieurs secondes. Comme carburant, Glushko essai d'utiliser des mélanges de tetra-oxyde d'azote et de benzene, de tetra-oxyde d'azote et de toluol ainsi que de l'oxygène liquide et du benzene.
[modifier] ORM
Au cours de 1931, le collectif Glushko conduisit 46 test de mise à feu des ORM (de "moteur de fusée expérimental" en russe)qui utilisent du tétra-oxyde d'azote comme comburant. Pour choisir le carburant, Glushko essai le benzol, le benzene et le toluol. Le moteur peut développer 60 Newtons de poussée et sa chambre de combustion a un volume de 140 centimètres cubes.
Le site de test pour les moteurs a été construit avec la permission de GLD, à l'internieur de la forteresse de Petropavlovskaya.
Un total de 50 test de mise à feu des moteurs ORM et ORM-1 furent conduits au cours de 1931, qui revèleront toute une gamme de problèmes aux yeux de leurs développeurs. Avec l'effort de développer un moteur fusée fabricable, qui puisse être utilisé, l'équipe de Glushko passa de nombreuses années à travailler sur nombre des moteurs expérimentaux, numérotés jusqu'à ORM-47.
Les moteurs ORM-4 à ORM-22 furent testés durant 1932, utilisant différent carburants.
Les moteurs ORM-23 à ORM-52 furent testés en 1933. A la fin 1933, Glushko fut convaincu que le mélange d'acide nitrique et de kérosène serait le meilleur carburant pour le moteur à carburant liquide. Des décénies plus tard, cette conviction reste d'actualité pour le programme spacial Soviétique.
[modifier] ORM-48
En 1933, Glushko developpa le moteur ORM-48, qui brûle un mélange d'acide nitrique et de kérosène. Le nez du moteur possède deux parois avec un système de canaux à l'interieur par lesquels l'eau de refroidissement peut circuler.
[modifier] ORM-50
En 1933, le GDL conduisit le test "officiel" des ORM-50 et ORM-52 d'une poussée de 150 kilogrammes. L' ORM-50 etait fabriqué pour une fusée appelée "05", développée par Mikhail Tikhonravov du GIRD.
[modifier] RLA rockets
Les ambitions de Glushko ne s'arrétèrent pas aux développement des systèmes de propulsion. Dans le but de tester la conception des moteur de fusée qu'il avait développé, Glushko et ses associés proposèrent leur propre "vehicule volant propulsé par moteur fusée" ou RLAs.
Les petites version de la fusée, nomées RLA-1, RLA-2 et RLLA-3, devaient atteindre 2 à 4 kilomètres d'altitude, tandis que le fusée bicorps de 400 kilogrammes RLA-100 pouvait atteindre 100 Kilomètres d'altitude.
Glushko souhaita utiliser un ORM-52 pour propulser les 80 kilogrammes de la fusée RLA-1. Le même moteur etait aussi destiné à une torpille marine et à une fusée d'appoint au décollage de l'avion de combat I-4. L'un des moteurs endura 29 essais, totalisant neuf minutes de combustion.
Les fusées RLA-1 et RLA-2 furent effectivement fabriquées et le 31 Décembre 1933, l'équipe Glushko fit une tentative de lancement de la fusée RLA-1. Des problèmes techniques empéchèrent le véhicule de quiter le pas de tir, et un autre lancement fut plannifié en Janvier 1934, cependant, les deplacement du GDL à Moscou interrompirent apparemment ces plans.
(Sources: http://russianspaceweb.com/gdl.html)
[modifier] RNII: Histoire de l'organisation
L'Institut de Rechercher sur la Propulsion par Jet a été officiellement créé le 21 Septembre 1933 à Moscou par le Décret Numéro 113 de L'Armée Révolutionnaire Soviétique, (Signé par Tukhachevskiy) comme le résultat de la fusion de Gas Dynamics Laboratory, GDL, à Leningrad et le Groupe de Recherche Sur le Mouvement Réactif basé à Moscou (MosGRID). Le 1er Octobre 1933, le GDL devient officiellement la branche de RNII (LO) à Leningrad.
Le 31 Octobre 1933, le Soviet du Travail et de la Défense fournit le décret numéro 104, plaçant le RNII sous la juridiction du Commissariat Populaire à l'Industrie Lourde. Au début de Janvier 1934, tout le personnel de GDL fut déplacé de Léningrad à Moscou.
Ivan Kleimenov, l'ancien chef de GDL, fut désigné pour diriger RNII. Pour une courte période, Sergei KOROLEV travailla comme sous-chef du RNII mais, du fait de conflits personnel ente lui, le nouveau chef Ivan Kliemenov, et un ingénieur en chef, Georgi Langemak, Korolev fut réaffecté pour diriger un département au sain de RNII. A l'ère post Soviétique, les archives révèlent un rapport à Kleimenov signé par Korolev du 17 Janvier 1934 qui contient une dure critique (et apparemment non fondée) de l'atelier de production de l'institut. Korolev demandait de virer les responsables de l' atelier, cependant, le résultat de la requette de Kleimenov au Comié Central du Parti Communiste fut de virer Korolev!
Le problème fut résolu avec Langemak remplaçant Korolev comme sous-chef en Janvier 1934. Trois années après la vague de terreur qui déferla à travers l'Union Soviétique, ce changement administratif relativement mineur fera une différence de la vie à la mort pour Korolev. Ainsi, un tel revers a de même garanti la mort de Langemak.
Les principaux ingénieurs de RNII ont aussi composé un Conseil Technique et scientifique, NTS, qui guida l'institut dans ses activités. Le NTS comprend Langemak, comme président, ainsi que V. P. Glushko, V. I. Dudakov, S. P. Korolev, Yu. A. Pobedonostsev, M. K. Tikhonravov. Le 23 Juin 1935, Konstantin Tsiolkovskiy fut élu comme membre honoraire du conseil.
En 1936, le RNII fut renomé MII-3. La même année, les travaux sur les missiles ballistiques et de croisière , qui utilisaient des propulseurs à carburant liquide, furent rassemblés dans un même département dirigé par Korolev.
En 1937, le règne de terreur imposé par Staline et ses associés atteind son apogée. Ainsi, aucun individu dans cette nation ne pouvait se sentir à l'abri de la répression, l'intelligence Sovietique avec un lien apparent ou affirmé avec les anciens élites de la révolution bolchévique devint la première cible des pruges de Staline. Il n'est pas surprenant que ceci ait fait des leader de RNII, les parfaites victimes des hommes de main de Staline.
Le 13 Juin 1937, les citoyens Soviétiques furent informés par les journaux que Marshall Tukhachevskiy, figure de proue du Parti Bolchévique, a été arrété et exécuté comme "ennemi du peuple". Tukhachevskiy était le patron originel du NII-3 et fut suivi et arrété à l'institut. Le directeur de l'institut et son adjoint furent exécutés, alors que les ingénieurs responsables furent emprisonnés pour de longues peines.
Andrei Kostikov, qui, selon les historiens Russes, est à l'origine des arrestation au NII-3 pour faire avancer sa propre carrière, prit la direction de l'institut. Le règne de Kostikov voit le NII-3 finir le développement des missiles guidés à courte portée, qui se firent connaitre pendant la Seconde Guerre mondiale, comme fusées Katyusha. Les années qui suivirent, les historiens Sovietiques officiels dépeignent Kostokov comme le "père" de l'arme légendaire engendrant beaucoups de mécontentement parmi les vétérans de l'industrie de la fusée. Pourtant, jusqu'à ce que Mikhail Gorbachev renverse le caractère pro-stalinien du gouvernement Soviétique à la fin des années 80, cette interprétation non censurée de l'histoire était monnaie courrante.
En Octobre 1941, face à l'avancée de l'Allemagne vers Moscou, le RNII fut évacué dans la région de l'oural.
Le 15 Juillet 1942, le Comité d'Etat à la Défense, le GKO, fourni le Décret Numero 2046 réagence le NII-3 au sain de l'Institut d'Etat aux Technologies Réactives, ou GIRT. La juridiction de l'institut fut transférée du "Narkomat" des Munitions (NKB) au Commissaire des Peuples Soviétiques: SNK. Sous le SNK, l'institut fut assigné à la lourde tâche de développer un intercepteur propulsé par moteur-fusée, connu sous le nom de 302.
En Février 1944, Le Comité d'Etat à la Defence, GKO, Remania a nouveau l'institut en Institut Scientifique et de Recherche de l'aviation Jet Numéro 1, ou NII-1, sous la juridiction du Commissariat Populaire de de l'industrie de l'aviation, NKAP. Une autre source signale que ce transfert à eu lieu au printemps 1944.
En Juillet 1944, une information parvient à Moscou concernant une arme secrète Allemande: Le missile Ballistique V2. A partir de cette date, les avancées de la technologie Allemande deviennent le premier soucis de l'institut.
Le regroupement de plusieurs organisations plus petites de recherche au sain de RNII conduit à une variété de projets aussi divers qu'il y a de personnes sous ce toit. RNII continu le déceloppement de missiles à carburant solide commencé par GDL et absorbe la recherche dans le domaine des fusées à propulseur liquide herité du GIRD, incluant le développement de planeurs propulsés par fusées ou de missiles ailés.
[modifier] Missile à carburant solide
Le développement de missile propulsé à poudre, initialement à GDL, a rappelé les objectif clés de RNII. De 1933 à 1940, l'institut travailla sur de nombreuses versions de missiles tels que, terre-air, terre-mer et terre-terre. Les missiles RS-82 and RS-132, développés par GDL, furent adaptés pour un usage par des avions militaires. La composition chimique des poudres, carburant utilisé dans ces missiles, fut aussi améliorée.
Les avions de combat I-15, I-16 et I-153 ainsi que l'avion de reconnaissance R-5 et l'avion de soutient rapproché Il-2 furent désignés pour embarquer des missiles RS-82, alors que les missiles RS-132, plus lourds, pouvaient être embarqués par des bombardiers.
Au cours de l'été 1939, les avions de combat Sovietiques tirèrent de missiles RS-82 sur des avions Japonais pendant la guerre URSS-Japon dans le "Far-East", rapportant un succes dans l'interception de deux avions ennemis dans le premier combat.
Après 1938, le RNII developpa aussi des systèmes de lancement terrestres mobiles pour les forces terrestres qui serrait capable de lancer des missiles RS-132.
Le système de lancement par salve BM-13 avec des missiles M-13 a été développé de 1939 à 1940. Il fut adopté au sain de l'armement en 1941 et servit lors de la Seconde Guerre mondiale. Connu comme fusées Katyusha, le système servit pour la première fois le 14 Juillet 1941 lors d'une attaque contre une voie de chemin de fer près de la ville de Orsha où les troupes Allemandes avançant vers Moscou étaient concentrées.
D'après les archives post-Soviétiques, un total de 12 Millions de missiles de type RS furent fournis à l'armée soviétique durant la Seconde Guerre mondiale.
Vu la faible précision de ces missiles, les militaires considérèrent que cette nouvelle arme avait une carrière potentielle avec des charges chimiques. Pour ce choix, le RNII, (renomé NII-3 en 1936), développa le missile RKhS-132, d'un calibre de 132 milimetres, ainsi que son système de lancement placé sur camion ZiS, chacun équipé de 24 tubes de lancement.
[modifier] Missiles de croisière
Après sa destitution du poste de sous directeur de RNII,Sergei Korolev pris en charge le département de développement des missiles à aile.
[modifier] Vehicule 06/1
Peu après la création...
(Source: http://russianspaceweb.com/rnii.html)
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