Iman Wilkens
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Commentaire : Théorie nouvelle très intéressante
Demandeur : Chilles 1 février 2007 à 11:52 (CET)
Intérêt de la traduction : Pays Atlantiques décrits par Homère: Gaule, Bretagne, Ibérie, Scandinavie, Grande-Bretagne, Archipels, Amériques
Traducteur(s) : gumaes
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Iman Wilkens est l'auteur d'un livre intitulé Where Troy Once Stood (Où Troie se trouvait autrefois) dans lequel ce dernier affirme via plusieurs arguments que la ville de Troie se trouvait en Angleterre et que l'Iliade et l'Odyssée d'Homère sont des œuvres primitives transmises par voie orale, originaires des « peuples de la mer » de l'Europe occidentale (ceci n'implique, dit Wilkens, en aucune manière un tort à la civilisation grecque classique, comme celle-ci s'est développée après Homère). Ces peuples de la mer, qui selon Wilkens émigrèrent à la fin de l'Âge de bronze vers l'est du bassin méditerranéen et sont également appelés les Achéens et les Pélasges, donnèrent de nouveaux noms qui leur sont familiers aux lieux où ils sont arrivés aujourd'hui, (comme cela fut le cas lors des migrations récentes vers par exemple les États-Unis). Wilkens indique que les poèmes épiques ont été traduits et écrits en Grec aux environs de 750 av. J.-C. après qu'ils se soient passés de manière orale durant quatre siècles. Les Grecs, qui avaient oublié l'origine des œuvres durant les siècles obscurs, situaient le récit en Mer Méditerranée, où de nombreux lieux homériques se rencontraient, mais où la topographie des villes, les îles, les directions navigables et les distances ne correspondent pas au récit d'Homère. Le fait que ces peuples s'étaient établis autour de la mer Égée pourrait être aussi l'explication que « Mycènes » en Grèce, qui est considérée comme responsable de la destruction de « Troie », fut détruite au même moment ou même plus tôt qu'Hissarlik en Turquie. Cela signifie qu'il y avait une troisième puissance en mer Méditerranée.
L'œuvre de Wilkens n'a pas eu beaucoup de succès chez les scientifiques professionnels. Anthony Snodgrass, professeur émérite d'Archéologie classique à l'Université de Cambridge a qualifié Wilkens comme l'exemple « d'un écrivain complet peu important »[1]. Il existe des éditions plus récentes de son livre sur Internet et ce dernier reste l'un des livres les plus vendus[2].
Le titre du livre vient du poète romain Ovide (Héroïdes, 1.1.53) :
« Déjà croît la moisson dans les champs où fut Troie (...) »
Sommaire |
[modifier] Résumé des arguments de Wilkens
[modifier] Mer Méditerranée
Hissarlik en Turquie, de tout temps considérée comme l'emplacement de la ville de Troie, ne satisfait pas aux écrits d'Homère. Troie fut décrit par Homère comme une ville en pente raide, or Hissarlik s'élève seulement à trente mètres au-dessus de la plaine. La distance par rapport à la côte est d'environ six kilomètres, mais au temps de Strabon et de Pline, elle était d'après eux d'environ deux kilomètres. La baie est beaucoup trop petite pour accueillir une flotte de 1186 navires. Nous savons maintenant par une fouille archéologique que des lieux comme Thèbes, la Crète, Lesbos, Chypre et l'Égypte avaient d'autres noms à l'Âge du bronze. Le théâtre du récit d'Homère sur la guerre de Troie, qui s'est déroulée vers 1200 av. J.-C., n'était probablement pas la mer méditerranée, de même que, par exemple, une épopée d'une guerre moyen-âgeuse, qui aurait été découverte aux États-Unis et dans laquelle des lieux anglais (qui se rencontrent dans les deux pays) seraient mentionnés, ne pourrait parler d'une guerre aux États-Unis parce que ces derniers n'ont pas encore été « découverts » par les Européens.
[modifier] Océan Atlantique
[modifier] L'Iliade
Wilkens soutient que le Gog Magog Hills près de Cambridge est la véritable localisation de la ville de Troie. Il croit que, aux environs de 1200 av. J.-C., les (Proto-)Celtes y habitant furent attaqués par les (Proto-)Celtes du continent qui voulaient obtenir le contrôle sur les mines d'étain dans les Cornouailles parce que l'étain est la matière première indispensable pour la fabrication du bronze, (si indispensable qu'en général, ce ne sont pas les propriétés du fer mais plutôt la rareté de l'étain qui fut considérée comme la raison du passage de l'Âge du Bronze à l'Âge du Fer). Ces habitants de l'Europe de l'ouest, qui habitaient dans le sud-ouest de l'Angleterre et dans les régions côtières allant du nord de l'Allemagne au sud de la Scandinavie jusqu'au sud de l'Espagne ainsi que le long de fleuves, tels que la Seine et le Rhin, appartenaient d'après Wilkens aux peuples de la mer qui à la fin de l'Âge de Bronze émigrèrent en Méditerranée orientale. La citation biblique « Gog et Magog », la découverte d'innombrables os et squelettes humains souvent mutilés et également les découvertes archéologiques de milliers d'armes en bronze entre autres[3] dans la région entre deux tombes et The Wash, montrent les traces d'un grand champ de bataille. Il y a eu également d'autres découvertes notamment des crémations et des tumuli, une torque en or, un système de canalisation étendu et un chemin creusé à l'aide de poutres en bois. La baie The Wash, qui, à la fin de l'Âge de Bronze, allait jusqu'à la petite ville de Littleport (de sorte que la plage de l'époque était éloigné d'environ 35 km des tumuli de Gog Magog), est assez large pour héberger une armada de 1186 navires. L'édition revue de 2005 contient une « reconstitution » du champ de bataille troyen dans le Cambridgeshire. Elle contient entre autres l'identification des rivières par lesquelles le camp des Achéens après la guerre s'est échappé, le Pergame, des sources froides et une source chaude, deux digues[4], le tumulus d'Ilos et le camp des Achéens avec un rempart de défense et une tranchée.
[modifier] L'Odyssée
L'océan Atlantique était, d'après Wilkens, le théâtre où Ulysse a vécu ses aventures. L'Odyssée est un récit avec deux parties différentes : d'une part, c'est le récit à propos du parcours des phases successives de l'initiation et d'autre part, c'est une carte marine orale de l'océan Atlantique (comparable avec les ”Songlines” des aborigènes d'Australie). Les indications pour la navigation dans cet immense océan étaient cruciales à la fin de l'Âge de bronze, lorsque l'étain fut découvert principalement en Angleterre, l'or en Irlande, le fer au Maroc et l'ambre dans la Baltique. Le récit de l'Odyssée contient les indications pour les découvertes des directions navigables favorables et pour profiter des vents dominants et des tempêtes. Dans le récit de « l'affaire avec les vents » est indiqué, par exemple, que, de retour des Antilles vers l'Europe, le mieux est de prendre une route plus au nord en passant d'abord par La Havane (Telepylos), le port de Cuba, de s'y arrêter pour ensuite choisir une direction nord-est en accompagnant le Gulf stream vers l'Europe. Les lieux dans l'ordre des voyages d'Ulysse sont : Est-Anglie, la Bretagne, Galice, Sénégal, Cap-Vert, les Antilles, Zélande, les Cornouailles (la « route de l'étain ») et le St Michael's Mount, les Açores, les îles Canaries et, finalement, Cadix.
[modifier] Sources
[modifier] Critiques
- Une critique, destinée à conseiller les bibliothèques dans l'achat de livres, explique que ce livre met en avant un argument saisissant et que c'est le « garant d'une lecture intéressante ». D'un autre côté, il est mentionné également que « les classiques d'importance ne l'accueilleront pas à bras ouverts » et que c'est pourquoi « seules les grandes bibliothèques risquent de décider de l'ajouter à leurs collections »[5].
- Dans un article d'History and Chronology, un magazine internet scientifique et de vulgarisation scientifique internationale, est écrit que ce livre devrait au moins faire pencher la balance sur ce qu'on pense connaitre à propos d'un des plus grands et longs champs de bataille de l'histoire mondiale[6].
[modifier] L'auteur
Iman Jacob Wilkens, né aux Pays-Bas en 1936, a étudié l'économie à l'Université d'Amsterdam. Depuis 1966, il habite en France où il réalise une enquête depuis plus de 30 ans sur Homère. Le 26 mai 1992, il donna une conférence, « The Trojan Kings of England », pour les Herodoteans, une association d'étudiants de langues classiques à l'Université de Cambridge.
[modifier] Editions
- Eerste uitgave (Where Troy Once Stood) in 1990 in de UK van Rider / Century Hutchinson, Londen ISBN 0-7126-2463-5
- Paperback uitgave in 1991 van Rider / Random Century, Londen ISBN 0-7126-5105-5
- Uitgave in de USA in 1991 van St Martin's Press, New York ISBN 0-312-05994-9
- Boekenclub editie in de UK in 1992 van BCA, London ISBN 0-7126-4094-0
- Uitgave in Nederland in 1992 van Bigot & Van Rossum, Baarn ISBN 90-6134-381-X
- Nederlandse uitgave (herziene editie) in 1999 van Bosch & Keuning (Tirion), Baarn ISBN 90-246-0461-3
- Uitgave in Nederland in 2005 (herziene editie in het Engels) van Gopher Publishers, Groningen ISBN 90-5179-208-5
[modifier] Notes
- ↑ Snodgrass, Anthony. "A Paradigm Shift in Classical Archaeology?" Cambridge Archaeological Journal 12 (2002), p. 190.
- ↑ Une sélection, [1]; [2].
- ↑ Modèle:Cite book, p. 81-88.
- ↑ Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (VIII, 553 ; XI, 158-162).
- ↑ MacKenzie, M.F. (1991). "Review of Where Troy Once Stood". Library Journal 116 (11): 78.
- ↑ "Review of Where Troy Once Stood" par David Whitein History and Chronology
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- (en)Troy-in-England.co.uk
- (en)Lezing: The Trojan Kings of England
- (en)Activité rituelle autour de Gog Magog Hills, Cambridge
- (en)Duikers vinden 3000 jaar oude voorwerpen uit de Bronstijd bij het opgraven van een scheepswrak
- (en)Labyrinthe
- (fr)Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article en néerlandais : « Waar eens Troje lag. »