John Negroponte
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Statut de la traduction : En cours
Commentaire : la version en anglais est beaucoup plus détaillée et semble présenter une plus grande diversité de points de vue
Demandeur : Serpicozaure 7 janvier 2007 à 18:04 (CET)
Intérêt de la traduction : article concernant l'actualité internationale récente
Traducteur(s) : Serpicozaure
Avancement de la traduction :
Version traduite : 7 janvier 2007 à 18:04 (CET)
Liens utiles : Comment participer à la traduction ? ; dictionnaires ; traduire les liens internes
Page de suivi de traduction --- Mettre à jour ces informations (instructions)
John Negroponte (né le 21 juillet 1939 à Londres) est un diplomate des États-Unis d'Amérique, proche des Républicains. Le 5 janvier 2007, il est nommé par le président Georges W. Bush, secrétaire d'état adjoint auprès de la secrétaire d'état Condoleezza Rice.
Il est le fils d'un armateur d'origine grecque installé aux États-Unis, et parle, outre l'anglais, couramment le grec, le français l'espagnol et le vietnamien. Il devient diplomate, après des études à l'université de Yale, dans les années 1960 et se retrouve conseiller politique à Saïgon en 1964. Il participe d'ailleurs aux négociations des accords de Paris en 1973 avec Henry Kissinger.
Il a été ambassadeur au Honduras, où il adopte 5 enfants, à la fin des années 1970 et au début des années 1980 au moment de la guerre civile au Nicaragua. Il est accusé à cette époque d'avoir supervisé l'approvisionnement en armes et l'entraînement de la Contra, en lutte contre les Sandinistes, dont une partie des revenus sert aux interventions secrètes en Iran constitue le scandale de l'Irangate qui touche le président Ronald Reagan lors de son deuxième mandat (1984/1988).
Il est à la fin des années 1980 ambassadeur au Mexique au moment de la révolte du Chiapas. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 il est nommé par George W. Bush ambassadeur à l'O.N.U puis en Irak en avril 2004 après la chute de Saddam Hussein.
Le 17 février 2005 il est nommé à la tête de la toute nouvelle Direction du renseignement national (DNI) par le président Bush avec pour mission de définitivement tourner la page des échecs du 11 septembre 2001 et des erreurs d'analyse sur l'Iraq.
Le 21 avril 2005, sa nomination à la direction de la DNI a été approuvée à la quasi-unanimité du sénat, par 98 voix contre 2.
Secondé par le général Michael Hayden, ancien patron de la NSA (National Security Agency), il coordonne une quinzaine d'organismes civils et militaires, dont la CIA, et gére un budget annuel d'une quarantaine de milliards de dollars. Il occupe ce poste jusqu'au 4 janvier 2007 date à laquelle il est remplacé par Michael McConnell, suite à sa nomination comme secrétaire d'État adjoint.
Il est le frère de Nicolas Negroponte.
Sommaire |
[modifier] Ambassadeur au Honduras (1981 - 1985)
De 1981 à 1985, Negroponte fut ambassadeur des États-Unis au Honduras, se voyant donné le titre de "proconsul". Au cours de cette période, l'aide militaire au Honduras passa de 4 à 77.4 millions de dollars par an, et les É.U commencèrent à y maintenir une présence militaire significative, dans le but de fournir un rampart contre le gouvernement Sandiniste du Nicaragua, qui entretenait des liens étroits avec Cuba et l'Union soviétique.
Le précédent ambassadeur Étatsunien au Honduras, Jack Binns (qui fut nommé par le Président Jimmy Carter) a formulé de nombreuses plaintes concernant la violation, par des militaires honduriens, des droits humains. À la suite de l'investiture de Ronald Reagan, Binns fut remplacé par Negroponte, qui nia avoir connaissance de quelque crime que ce soit perpétré par les forces armées honduriennes.
En 1995, le Baltimore Sun publia une enquête approfondie sur les activités Étatsuniennes au Honduras. Parlant de Negroponte et d'autres fonctionnaires étatsuniens important, un ex-membre du Congrès du Honduras, Efraín Díaz, fut cité déclarant:
- Leur attitude fut celle de la tolérance et du silence. Ils avaient besoin du territoire du Honduras et se préoccupaient beaucoup moins que des innocents soient tués.
Par la suite des preuves substancielles apparurent pour soutenir la thèse selon laquelle Negroponte avait connaissance des sérieuses violations des droits humains commises par le gouvernement hondurien, mais que, malgré cela il s'abstint de recommander l'annulation de l'aide militaire américaine à destination de ce gouvernement.Le 14 septembre 2001, le sénateur du Connecticut, Christopher Dodd, exprima, lors d'une séance au Congrès, ses soupçons à l'occasion de la nomination, de Negroponte, au poste d'ambassadeur des É.U. aux Nations unies :
- Selon le compte rendu du comité du Département d'État et les documents de la CIA, il semblerait que l'ambassadeur Negroponte en savait bien plus sur les cas de violations des droits humains perpétrées par le gouvernement qu'il n'en a choisit de partager avec le comité en 1989 ou dans les contributions de l'ambassade aux rapports annuels du Département d'État sur les droits humains rédigés à l'époque.[1]
Parmi d'autres preuves, Dodd cita un message envoyé par Negroponte, en 1985, qui attestait que ce dernier avait connaissance de la menace de "futures violations des droits humains" par les "cellules opérationnelles secrètes" laissé par le Général Alvarez après sa destitution en 1984.
En avril 2005, lors des auditions du Sénat concernant la confirmation de l'attribution du poste de DNI, des centaines de documents furent rendus publiques par le Département d'État,en vertu du Freedom of Information Act, à la demande du Washington Post. Les documents, des messages que Negroponte envoya à Washington alors qu'il occupait le poste d'ambassadeur au Honduras, indiquèrent qu'il joua un rôle plus actif que celui précedemment connu en coordonnant les efforts du gouvernement étatsunien contre les sandinistes. Selon le Post, l'image de Negroponte qui émerge de ces messages est celle d'un
- ambassadeur exceptionellement énergique, tourné vers l'action, dont les convictions anti-communistes l'ont conduit
to play down human rights abuses
au Honduras, l'allié le plus fiable des États-Unis dans la région. Il existe très peu d'éléments, dans les documents diffusés par le Département d'État jusqu'alors, qui accréditent sa version, selon laquelle il utilisa la " diplomatie douce" afin de persuader les autorités honduriennes d'enquêter sur les violations les plus flagrantes, y compris la mystérieuse disparition de douzaines d'opposants au gouvernement.[2]
Le New York Times écrivit que les documents révélaient
-
a tough cold warrior who enthusiastically carried out
la stratégie du Président Ronald Reagan. Ils ( les documents ) montrent qu'il envoya, à Washington, des rapports admiratifs à propos du chef de l'armée hondurienne, qui fût accusé de violations des droits humains, alerta que des pourparlers de paix avec les Nicaraguayens pouvaient être un dangereux " cheval de Troie " et plaida avec les fonctionnaires à Washington pour imposer une plus grande confidentialité sur le rôle des honduriens dans le soutien secret à la Contra.
- Les messages montrent que Mr Negroponte travailla de façon étroite avec William J. Casey, alors directeur central du renseignement, sur l'offensive anti-communiste de l'administration Reagan en Amérique Centrale.
He helped word a secret 1983 presidential "finding" authorizing support for the Contras, as the Nicaraguan rebels were known, and met regularly with Honduran military officials to win and retain their backing for the covert action.
[3]
Les deux articles sont basés sur des messages obtenus à la suite d'une demande formulée par le Post en vertu du Freedom of Information Act. George Washington University's National Security Archive writes of
- des douzaines de messages dans lesquels l'Ambassadeur chercha à saper les efforts de paix régionaux tel l'initiative Contadora qui value finalement le Prix Nobel de la paix au président Costa-Ricain Oscar Arias, de même que les multiples rapports de réunions et de conversations avec des officiers militaires honduriens qui furent les instruments fournissant l'appui logistique et l'infrastructure aux opérations clandestines de la CIA visant à soutenir la Contra-"notre projet spécial" tel que s'y reférait Negroponte dans l'échange de messages, en parlant de la guerre menée par la Contra.[4]
During Negroponte's tour as US Ambassador to Mexico (1989-1993), he officiated at the block-long, fortified embassy and directed, among other things, U.S. intelligence services to assist the war against the Zapatista rebels of Chiapas.
[modifier] Ambassadeur aux Nations-Unies (2001 - 2004)
Le Président George W. Bush nomma Negroponte ambassadeur des États-Unis aux Nations unies en février 2001, et après une opposition substancielle des sénateurs démocrates, sa nomination fût ratifié par le Sénat le 15 septembre 2001, quatre jours après les Attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Selon CBS News,
- Aux Nations-Unies, Negroponte, 64 ans,
was instrumental
dans l'adoption unanime d'une résolution du Conseil de Sécurité qui demandait que Saddam Hussein
comply with U.N. mandates to disarm.
[5]
[modifier] Ambassadeur en Iraq (2004 - 2005)
Le 19 avril 2004, Negroponte fût nommé par le Président des États-Unis d'Amérique George W. Bush pour être l'ambassadeur des États-Unis en Iraq après le transfert de souveraineté du 30 juin. Il fût confirmé à ce poste , par le Sénat des Étas-Unis le 6 mai 2004, par 95 voix contre 3, et prêta serment le 23 juin 2004 remplaçant L. Paul Bremer au plus haut poste occupé par un civil étatsunien en Iraq.
Au cours des mois durant lesquels Negroponte occupa le poste d'ambassadeur des É.U en Iraq, il fut loué, même par des adversaires de l'administration Bush, tel Fred Kaplan, pour son travail contre la corruption au sein de l'administration étatsunienne en Iraq.citation nécessaire
[modifier] Directeur du renseignement national (2005 - janvier 2007)
Le 17 février 2005, le Président George W. Bush nomma Negroponte au poste de premier Directeur du renseignement national, un poste créé d'après les recommandations faîtes par la Commission sur le 11 septembre achevées en fin août 2004. Le 21 avril 2005, Negroponte fut confirmé,au Sénat par 98 voix contre 2, et prêta serment.
Une controverse existe à propos du sort des 35 000 boîtes de documents et de bandes saisient en Iraq après l'invasion de l'Iraq. Selon les rédacteurs du Weekly Standard, Negroponte continua la politique qui consistait à repousser la traduction et la diffusion de ces documents et de ces bandes. Dans l'une des conversations enregistrées, un aide de camp de Saddam Hussein demanda "Ou a été transporté le matériel nucléaire?" il poursuivi: "Une partie, a été transporté à l'extérieur de l'Iraq."[6] Bien que ce ceci ai été largement présenté comme une preuve que l'Irak dissimulait ses armes de destructions massives en les déplaçant en dehors du pays , l'aide de camp s'exprimait entre le milieu et la fin des années 1990 et faisait référence à la confiscation, en 1996, par l'AIEA, des matières fissiles présentes en Iraq, lorsque, tel qu' Hans Blix le déclara, "l'importante infrastructure nucléaire fût détruite et les matières fissiles furent retirées d'Irak par l'AIEA."[1][2] Le secrétaire général pour le renseignement de la Chambre des représentants, Pete Hoekstra demanda que tous les documents soient accessibles sur Internet afin que des traducteurs Arabes du monde entier puissent aider à les traduirent. Selon les rédacteurs du Weekly Standard, le Président Bush a également exprimé son désir de voir les documents et les bandes diffusés, mais n'a jamais ordonné cette action au travers de canaux officiels.[6]
Un porte-parole de la DNI nota à propos des enregistrements: "Les analystes de la communauté du renseignement, de la CIA et de la DIA ont étudié les traductions et ont trouvé cela fascinant d'un point de vue historique, les bandes ne révèlent rien qui soit de nature à changer leurs analyses, faîtent depuis la fin de la guerre, des programmes d'armements irakiens, nor do they change the findings contained in the comprehensive Iraq Survey Group report.
Les bandes datent, pour la plupart, du début et du milieu des années 1990 et couvrent des sujets, tels que les relations avec les Nations-Unies, les efforts de reconstruction des industries ayant subis des dommages durant la guerre du Golfe et la situation en Afghanistan avant les évènements du 11 septembre."[7]
Un récent article du Congressional Quarterly suggère que l'ambassadeur ne trouve pas son nouveau poste particulièrement stimulant. Jeff Stein écrit:
-
On many a workday lunchtime,
le patron en titre des services de renseignements étatsuniens, John D. Negroponte, peut être trouvé dans un club privé du centre ville de Washington, se faisant masser, nageant, ou prenant son déjeuner, suivi d'un bon cigare et de la lecture des journaux quotidiens à la bibliothèque du club.
- “Il passe là trois heures, chaque semaine, du Lundi au Vendredi,” se plaint un responsable du contre-terrorisme, notant que l'ancien ambassadeur
has a security detail sitting outside all that time in chase cars
. D'autres disent qu'ils ont vu le directeur du renseignement national à l'University Club,
a 100-year-old mansion-like redoubt of dark oak panels and high ceilings a few blocks from the White House,
seulement “quelques” fois par semaine.[8]
[modifier] Awards received
- Lifetime Achievement Award, World Affairs Council of America
- Jit Trainor Award for Distinction in the Conduct of Diplomacy, Georgetown University, Institute for the Study of Diplomacy
[modifier] Références
- ↑ Nomination of John Negroponte. Congressional Record: (Senate). Dernier accès à l'URL : 2006-07-21.
- ↑ Dobbs, Michael, "Papers Illustrate Negroponte's Contra Role", The Washington Post, 2005-04-12, p. A04. Page accédé le 2006-07-21.
- ↑ Shane, Scott, "Cables Show Central Negroponte Role in 80's Covert War Against Nicaragua", The New York Times, 2005-04-13, p. A14. Page accédé le 2006-07-21. (preview only)
- ↑ Kornbluh, Peter, "The Negroponte File: Negroponte's Chron File From Tenure in Honduras Posted", National Security Archive, 2005-04-12.
- ↑ "Bush Taps Negroponte For Iraq Post", CBS News, 2004-04-09. Page accédé le 2006-08-17.
- ↑ 6,0 6,1 (2006-02-27) "Need to Know". Weekly Standard 011 (23). Dernier accès le 2006-07-21.
- ↑ Lake, Eli, "Furor Erupts Over Recordings of Saddam", The New York Sun, 2006-02-16. Page accédé le 2006-07-21.
- ↑ Stein, Jeff, "Negroponte Makes the Most of his Post as Minister without Portfolio", Congressional Quarterly, 2006-03-03. Page accédé le 2006-09-27.
[modifier] Voir aussi
- Doctrine Negroponte
[modifier] Liens externes
- SourceWatch profile of John Negroponte
- RightWeb profile of John Negroponte
- Profile: John Negroponte, Center for Cooperative Research.
- Profile: John Negroponte, Notable Names DataBase.
- The Negroponte File, National Security Archive.
- Office of the Director of National Intelligence
- Negroponte sworn in as Intelligence Director (18 mai, 2005)
- Official biography at the United Nations website
- The Negroponte File: Additional Papers, National Security Archive, updated 12 août 2005
- Biofile: John Negroponte, a biography page
- John Negroponte addresses The World Affairs Councils of America national conference, 8 février 2006 (video)
[modifier] Commentaire favorable
- What NID Needs (Fred Kaplan for Slate, 17 février, 2005)
- Smearing Negroponte (Rich Lowry for National Review, 21 février, 2005)
- [http://www.findarticles.com/p/articles/mi_qn4158/is_20010916/ai_n14420109/ "Bush's Cool Cold Warrior (Jan McGirk in the Independent) 16 septembre , 2001
[modifier] Critiques
- We Must Not Move On (Paul Laverty dans The Guardian, 13 avril, 2005)
- Negroponte's Time in Honduras at Issue (Michael Dobbs for The Washington Post, 21 mars, 2005)
- John Negroponte's Human Rights Record Continues to Stir Debate (May I Speak Freely Media - extensive list of links to critical commentary and news articles, etc., février 2005)
- Bush hands key post to veteran of dirty wars (Duncan Campbell dans The Guardian on Negroponte's past history, 18 février, 2005)
- Dennis Hans. When John Negroponte Was Mullah Omar, Common Dreams, 20 février 2005 .
- From Central America to Iraq (Noam Chomsky dans Khaleej Times, 6 août, 2004)
- Ghali Hassan. Ambassador to Death Squads: Who is John Negroponte?, Counter Punch, 4 juin 2004.
- The Negroponte nomination: a warning to the people of Iraq (Bill Van Auken dans World Socialist Web Site, 21 avril 2004)
- Our man in Honduras (Stephen Kinzer dans The New York Review of Books, 20 septembre, 2001)
- 1995 Four-Part Series on Honduras in the 80s (The Baltimore Sun, 11 juin, 1995 - 18 juin, 1995)
- A carefully crafted deception (Ginger Thompson et Gary Cohn dans The Baltimore Sun, 18 juin, 1995)
- Negroponte's 'Friendly Eye' (Robert Parry dans ConsortiumNews.com, 13 avril, 2005 }
- Negroponte Makes the Most of His Post as Minister Without Portfolio (Jeff Stein dans Congressional Quarterly, 3 mars, 2006)
Précédé par | John Negroponte | Suivi par |
James Cunningham | ![]() Ambassadeur américain aux Nations unies 2001 à 2004 |
John Danforth |
[modifier] Voir aussi
![]() |
Portail de l'ONU – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l'Organisation des Nations unies. |