Mûroise
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| Classification classique | |||||||||
| Règne | Plantae | ||||||||
| Division | Magnoliophyta | ||||||||
| Classe | Magnoliopsida | ||||||||
| Ordre | Rosales | ||||||||
| Famille | Rosaceae | ||||||||
| Genre | Rubus | ||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Rubus loganobaccus (L. H. Bailey) |
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La mûroise est un fruit rouge issu du croisement entre une mûre sauvage et une framboise ; elle tire d'ailleurs son nom de la contraction de ces deux mots, ce qui en fait un mot-valise.
Sommaire |
[modifier] Historique
[modifier] Création
Elle a été développée dès 1881 à Santa Cruz, en Californie, par l'avocat et horticulteur américain James Harvey Logan (1841-1928), qui l'a baptisée loganberry. Une variété sans épine a ensuite été développée en 1933.
On la rencontre en Écosse sous le nom de tayberry. On rencontre également les variétés boysenberry, veitchberry et youngberry.
[modifier] En France
Ce fruit n'est pas très fréquent en France, mais il a donné lieu à une bataille pour sa dénomination. Un producteur nantais avait en effet déposé, en 1989, le nom de muroise (sans accent circonflexe) pour sa gamme de produits. Ce privilège est tombé en 2003, quand l'Académie française ajouta le mot à la neuvième édition de son dictionnaire[1], rendant caduque toute protection commerciale.
[modifier] Utilisation
Les mûroises peuvent se déguster nature ou en confiture, mais elles parfument aussi un vinaigre original. Les fruits sont tantôt noirs, tantôt pourpres, tantôt rouges selon l'espèce.
[modifier] Culture
Les plants sont naturellement rampants. Les nouvelles pousses sont laissées sur le sol la première année, passant l'hiver ainsi pour se protéger du froid. On les palisse au printemps de la deuxième année, année de production de fruits du rameau.
L'intérêt de ces hybrides est aussi qu'on ne leur connaît pas de parasite.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
- ↑ Entrée Mûroise, 9e édition du Dictionnaire de l'Académie française, sur la-connaissance.net.
