Minute (journal)
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Minute | |||
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Pays | France | ||
Langue | Français | ||
Périodicité | Hebdomadaire | ||
Genre | Généraliste | ||
Diffusion | 40.000 ex. () | ||
Date de fondation | 1962 | ||
Ville d'édition | Paris | ||
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Directeur de la rédaction | Jean-Marie Molitor | ||
Site Web | Minute hebdo | ||
ISSN | |||
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Minute est un hebdomadaire de droite puis d'extrême droite diffusé en France depuis 1962, se voulant satirique et conservateur. D'après les chiffres donnés par la direction de l'hebdomadaire, en 2006, 40 000 exemplaires seraient diffusés chaque semaine.
Sommaire |
[modifier] Histoire
[modifier] Droite
- 1962 : Création par Jean-François Devay (ancien directeur de L'Aurore), dans le but d'en faire un journal d'opinion de droite, mais indépendant des partis.
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- Lors de sa « grande époque » (250 000 exemplaires vendus par semaine 1962-1981), la rédaction du journal était invitée tous les dimanches au Club de la presse - émission télévisée et radiophonique sur la politique.
- La liste des actionnaires-bienfaiteurs du journal comportait des noms comme , Fernand Raynaud, Françoise Sagan, Juliette Gréco (pourtant de gauche), Eddie Barclay, Marcel Dassault, etc.
- 1987/1988 : Scission de la rédaction entre Minute et Le Chardon. Le Chardon ne dura que quelques mois.
[modifier] Extrême droite
- 1990 : Rachat du titre par Serge Martinez (ancien membre du Front national qui fut le second et un des financiers de Bruno Mégret), ce dernier transforme le look en news et le titre La France sous-titre Minute.
- 1993 : Rachat par Gérald Penciolelli dans l'intention d'en refaire le quotidien original et en abandonnant la présentation de type news. Puis transformation du format en taille type Canard enchaîné (slogan de sortie : « Tous les canards ne sont pas de gauche »)
- Février 1999 : Nicolas Miguet tente, sans succès, de racheter le titre alors en difficultés financières.
- Avril 1999 : Liquidation de la société éditrice de Gérald Penciolelli. Dans le numéro daté du 31 mars 1999, la direction de l'hebdomadaire appelait ses plus fidèles lecteurs à « sauver Minute ».
- Décembre 1999 : Rachat par Catherine Barnay.
- Janvier 2002 : Rachat par Jean-Marie Molitor, toujours exploitant du titre.
Lors de la présidentielle de 2002, il avait envisagé, avec quelques uns de ses confrères du même courant de pensée politique (le quotidien Présent, les hebdomadaires Rivarol et National-Hebdo et le décadaire Le Libre Journal), la probabilité de l'élimination, dès le premier tour (21 avril 2002), du premier ministre Lionel Jospin, et d'une possible qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour. Le Canard enchaîné, hebdomadaire satirique, avait lui aussi envisagé cette possibilité.
[modifier] Positionnement politique actuel
Aujourd'hui, Minute est un journal proche de l'extrême droite qui se veut rassembleur de la droite souverainiste et nationaliste.
Minute, n'appartenant pas à un groupe de presse puissant, est très dépendant du produit de ses ventes. Peu à peu, Minute a disparu d’un certain nombre de points de vente où il n’avait qu’un ou deux acheteurs. Selon le journal, il s'agirait d'un « boycott » visant la presse à faible tirage. Il affirme aussi que les autres organes de presse « pillerai[en]t sans citer ». Il a notamment été le premier journal à révéler que François Mitterrand avait une fille.
Minute a été régulièrement condamné pour diffamation ce qui lui a permis d'apparaître dans le jeu Trivial Pursuit sous la question : « Quel hebdomadaire peut se vanter d'avoir le plus de procès ? ».
En 1999, lors de la scission du FN entre mégretistes et lepénistes, le journal a refusé de prendre partie. Dans un éditorial paru en juillet 2006, Jean-Marie Molitor appelait d'ailleurs à une « union des patriotes » entre partisans de Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers et Bruno Mégret. À maintes reprises, l'hebdomadaire a aussi appelé les membres de l'UMP se considérant à l'aile droite de ce mouvement à rejoindre cette coalition.
Lors de la guerre du Kosovo , Minute a soutenu le régime serbe et son leader Slobodan Milošević. Ainsi, la une du numéro daté du 31 mars 1999 titrait « Les Serbes nous protègent de l'invasion islamiste. Aujourd'hui le Kosovo, demain la France ».
Avant l'élection présidentielle de 2002, Minute a publié plus de cinquante entretiens avec des élus du RPR, de l’UDF et du Front national et a organisé des débats entre des personnalités de la droite et du FN.
Lors de la coupe du monde de football de 2006, Minute avait titré « Y a-t-il trop de noirs dans l'équipe de France ? ». De plus, le numéro de l'hebdomadaire nationaliste paru après la finale du mondial titrait en un Ciao voyou accompagné d'une photo de Zinedine Zidane. Minute l'assimilait ensuite, dans un article, à un jeune voyou de banlieue.
Récemment, certaines personnalités de gauche, parmi lesquelles Julien Dray, se sont indignées du nombre important de députés UMP écrivant dans Minute.
[modifier] Principaux rédacteurs
Ils ont écrit ou dessiné dans Minute (cette liste ne donne pas la répartition des participants dans chacune des deux périodes de l'histoire du journal) :
- François Brigneau ;
- Henri Gault et Christian Millau (fondateurs du guide Gault & Millau) ;
- Jean-Pax Méfret ;
- Robert Coudrec ;
- Patrick Buisson ;
- Jean Montaldo(de 1964 à 1972, comme chroniqueur de télévision) ;
- Eric Asudam (Michel-Georges Micberth) ;
- A.D.G. (Alain Fournier dit Alain Camille dit ADG)
- Jean-Yves Le Gallou ;
- Serge de Beketch;
- Jean Bourdier ;
- Roland Gaucher ;
- Jacques Tillier ;
- Jean-Pierre Cohen ;
- René Le Honzec ;
- Jean Mabire ;
- Philippe Colombani ;
- Abbé Guillaume de Tanoüarn ;
- Pierre-Marie Gallois ;
- Vladimir Volkoff ;
- Pinatel ;
- Konk ;
- Bruno Larebière ;
- Jean-Marie Molitor ;
- Jérôme Rivière ;
- Alain Suguenot
L'historien (de la presse écrite) pourra ajouter à cette liste la majeure partie de l'équipe de la rédaction de Hara-Kiri qui a collaboré aux débuts du journal (textes et images), avec Jean-François Devay, ami de Georges Bernier alias le Professeur Choron.
[modifier] Lien externe
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