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Philippe de Villiers - Wikipédia

Philippe de Villiers

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Philippe de Villiers en 2006.
Philippe de Villiers en 2006.

Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, plus connu sous le nom de Philippe de Villiers, est un homme politique français, né le 25 mars 1949 à Boulogne (Vendée).

Sommaire

Origines familiales

Le vicomte Philippe de Villiers est issu d'une famille normande anoblie par lettres patentes en 1595.

L'un de ses ancêtres directs, Léonor Le Jolis de Villiers, fut maire de Saint-Lô, puis député (conservateur) de la Manche sous la Restauration.

Son père, Jacques de Villiers (1913-2000) est le fils de Louis Le Jolis de Villiers, capitaine « mort pour la France » le 10 septembre 1914. Il naît en Lorraine et il y est élevé par la famille de sa mère (les Saintignon, famille de maîtres de forge) dans laquelle il est officiellement adopté[1]. Lui-même officier, il sert notamment au 151e régiment d'infanterie sous le commandement de Jean de Lattre de Tassigny, alors colonel de cette unité. Il est fait prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale et s'évade[2]. Installé en Vendée après son mariage, Jacques de Villiers devient maire de Boulogne de 1947 à 1983 à la suite de plusieurs membres de la famille de son épouse. Il est également conseiller général des Essarts, vice-président du conseil général de la Vendée de 1973 à 1987, et conseiller régional des Pays de la Loire jusqu'en mars 1992. Il guide les premiers pas de son fils en politique.

L’ADIMAD[3] (Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l'Algérie française), qui maintient le souvenir de l'OAS, revendique Jacques de Villiers parmi ses « camarades » disparus[4]. Jacques de Villiers fut en effet impliqué en 1962 dans le réseau OAS-Ouest dirigé par Horace Savelli.

Marié à Dominique de Buor de Villeneuve, Philippe de Villiers est père de sept enfants. En novembre 2006, la presse révèle que l'aîné de ses fils (Guillaume, âgé de 29 ans) est mis en examen pour des viols qui auraient été commis une quinzaine d'années auparavant sur son frère cadet, Laurent, plus jeune de sept ans[5].

Études et carrière professionnelle

Philippe de Villiers en 2006.
Philippe de Villiers en 2006.

Après des études au collège Saint-Joseph de Fontenay-le-Comte, Philippe de Villiers obtient une maîtrise de droit public à l'université Nantes en 1971, et le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris. Élève de l'ENA de 1976 à 1978 (promotion Pierre Mendès-France), il intègre le corps préfectoral à la sortie de l'école et est nommé directeur de cabinet du préfet de Charente-Maritime.

Sous-préfet de Vendôme (Loir-et-Cher), il demande une mise en disponibilité au lendemain de la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles de mai 1981, pour ne pas servir un pouvoir de gauche avec lequel il se dit en profond désaccord. Il devient alors délégué général de la Chambre régionale de commerce et d'industrie des Pays de la Loire.

En novembre 1981, tirant profit de la décision de François Mitterrand d'autoriser les radios libres, il crée aux Herbiers la station Alouette FM[6], avant d'en laisser la présidence à son frère Bertrand. En 1982, il fonde Alouette Hebdo. Puis, en 1984-1985, il démissionne de l'administration[7] après avoir créé en 1983 une école privée de communication, Sciences Com' [8], initialement fondée sous l'appellation Fondation pour les arts et les sciences de la communication[9].

En 1977, il est à l'origine du spectacle du Puy du Fou, sur le site du château du même nom, que le conseil général de Vendée achète au prix du terrain (800 000 francs pour 30 hectares)[réf. nécessaire]. Il y met en scène une « cinescénie », qui devient rapidement le plus grand spectacle son et lumière en France. Tous les vendredis et samedis soir d'été, des bénévoles retracent l'histoire de la Vendée et du château du Puy du Fou. On y voit notamment des scènes du conflit vendéen lors de la Révolution française. Le spectacle est un succès populaire. Il accueille 1 million de spectateurs par an et est doublé depuis 1989 d'un parc d'attractions (« Le Grand Parc ») doté de nouveautés chaque année. L'édition 2006 est un grand théâtre équestre (3 000 places assises) où se déroule un spectacle de cape et d'épée intitulé « Mousquetaire de Richelieu ». Le succès du spectacle lui vaut d'apparaître dans l'émission de télévision de vulgarisation économique Vive la crise ![10], en février 1984, aux côtés de l'acteur Yves Montand et de l'ancien commissaire au plan Michel Albert, comme un exemple de réponse à la crise économique par l'esprit d'entreprise.

Carrière politique

Philippe de Villiers adhère au Parti républicain en 1985. En 1988, il est nommé « délégué national, chargé des milieux culturels et des relations avec la jeunesse » de l'UDF. Il crée son propre mouvement en 1991, Combat pour les valeurs, quitte l'UDF en 1994 et fonde alors le MPF (Mouvement pour la France), parti politique de droite souverainiste.

Son évolution conduit Philippe de Villiers à se revendiquer aujourd'hui comme étant en dehors du système politique qu'il nomme, à l'instar de Jean-Marie Le Pen, le « système UMPS ». Cette position lui est toutefois vigoureusement contestée par le Front national, qui ne cesse de pointer la constance des alliances politiques du MPF avec l'UMP et l'UDF, au niveau des collectivités locales.

Il dénonce aujourd'hui ce qu'il appelle « l'islamisation de la société française » et le communautarisme lors de son discours de déclaration de candidature pour l'Élysée, le 11 septembre 2005. Il investit par ailleurs comme n°2 du MPF Guillaume Peltier, ancien directeur national du Front national de la jeunesse (FNJ) et ancien militant du Mouvement national républicain (MNR), passé au MPF dès 2001.

De 1986 à 2000

Philippe de Villiers entre véritablement en politique à l'occasion des élections législatives de mars 1986, qui voient la victoire de la droite et qui conduisent François Mitterrand à nommer Jacques Chirac au poste de Premier ministre, inaugurant ainsi la pratique de la cohabitation. Philippe de Villiers apparaît alors comme candidat de la liste d'Union pour la Vendée composée dans le cadre d'une alliance du RPR et de l'UDF. Le scrutin de liste à la proportionnelle donne 3 élus sur 5 à son groupe. Philippe de Villiers, 4e de la liste, n'est pas élu, il doit donc se contenter d'être suppléant.

En dépit de cet échec, la notoriété qu'il a acquise comme créateur de la « Cinescénie » du Puy du Fou lui vaut d'être aussitôt nommé secrétaire d'État chargé de la communication auprès du ministre de la culture et de la communication, dans le gouvernement Jacques Chirac. En juin 1987, le décès de Vincent Ansquer, député de la Vendée et ancien ministre RPR, donne à Philippe de Villiers, toujours suppléant, la possibilité d'entrer à l'Assemblée nationale. Pour ce faire, il lui faut démissionner du Gouvernement, où il est d'ailleurs en désaccord avec son ministre de tutelle, François Léotard. Cultivant son ancrage local, il entre au Conseil Général de Vendée, où il succède également à Vincent Ansquer, cette fois comme représentant du canton de Montaigu.

Lors de la campagne présidentielle qui débute peu après, il soutient, en compagnie de Charles Millon, le candidat UDF Raymond Barre.

Suite à la dissolution de l'Assemblée nationale consécutive à la réélection de François Mitterrand le 8 mai 1988, Philippe de Villiers devient, le 11 juin, le député ayant été élu avec le plus de voix : 74,56 % dès le premier tour contre la socialiste Claudette Adam.

En octobre 1988, Philippe de Villiers est élu à la présidence du Conseil Général de Vendée.

En 1990, Philippe de Villiers monte plusieurs fois à la tribune de l'Assemblée nationale à propos de l'affaire Urba. La même année, il vitupère la loi Gayssot : « Cette loi aura à terme pour effet d’instaurer une sorte d’apartheid civique, d’abord en culpabilisant, puis en excluant tous ceux qui finissent par se demander s’ils n’ont pas tort d’aimer la France », dans un entretien à Valeurs actuelles du 7 mai.

Lors des élections européennes de 1994, il mène sa propre liste, sur une ligne souverainiste, avec le juge Thierry Jean-Pierre et le magnat Jimmy Goldsmith. Arrivé 3e en récoltant 12,34 % des suffrages (2 403 972 voix), son groupe obtient 13 députés à Strasbourg. Philippe de Villiers démissionne de ce mandat en 1997 pour se présenter aux élections législatives. Il est réélu au 1er tour avec 68,35% des suffrages dans sa circonscription vendéenne.

En 1995, Philippe de Villiers est candidat à l'élection présidentielle. Il n'obtient que 4,7 % des suffrages (1 443 235 voix), n'ayant ainsi pas droit au remboursement de ses frais de campagne. Il doit alors solliciter des contributions financières par une campagne de publicité télévisée pour rembourser ses importantes dettes de campagne. Il appelle à voter Jacques Chirac au deuxième tour pour faire obstacle à Lionel Jospin.

Aux législatives de 1997, il s'allie à Olivier d'Ormesson : le MPF présente des candidatures communes avec le CNIP, sous l'étiquette LDI (La droite indépendante). Lors des élections régionales de l'année suivante, il fait partout liste commune avec le RPR.

Le 24 septembre 1997, Le Canard enchaîné soupçonne Philippe de Villiers d'avoir soudoyé Olivier Chiabodo, animateur du jeu télévisé Intervilles, afin d'assurer la victoire à l'équipe du Puy du Fou. L'affaire se solde par un non-lieu et Olivier Chiabodo est licencié de TF1.

En 1999, il noue une alliance avec Charles Pasqua, qui entre en dissidence avec le RPR, pour créer le RPF. Aux élections européennes du 13 juin, la liste Pasqua-Villiers arrive, en France, en tête de la droite, devant celle du RPR et de DL emmenée par Nicolas Sarkozy. Avec 13,05 % des suffrages (2 304 544 voix), la liste Pasqua-Villiers obtient 13 sièges et Philippe de Villiers est réélu député européen. Par la suite, le MPF fusionne avec le RPF. Philippe de Villiers ne siège toutefois que cinq mois au Parlement européen, préférant revenir à l'Assemblée nationale, tout comme d'autres têtes de listes françaises (Nicolas Sarkozy, François Hollande ou Robert Hue).

De 2000 au référendum sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe (2005)

En 2000, Philippe de Villiers quitte le RPF, dont il dénonce la gestion par Charles Pasqua, et recrée le MPF, puis le mouvement de jeunesse qui y est associé, les Jeunes pour la France (JPF), le 30 juin 2001.

En février 2002, il annonce qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle d'avril 2002, officiellement pour ne pas « ajouter la division à la division », mais aussi peut-être en raison des dettes de 1995 et de la difficulté de trouver les 500 signatures requises, suite à la scission avec Charles Pasqua qui ne les réunit pas non plus.

Dans une biographie de Philippe de Villiers, Éric Branca et Arnaud Folch révèlent l'apport de Philippe de Villiers à Jean-Marie Le Pen d'une trentaine de signatures de maires qui manquaient à ce dernier pour pouvoir se présenter aux élections présidentielles. « J’ai fait savoir aux maires MPF que la démocratie, pour moi, devait permettre à chacun de voter selon sa conscience et qu’il était antidémocratique de barrer la route à Le Pen, qui avait réalisé 15 % en 1995 », dit-il.

Il ne donne pas d'instruction de vote au deuxième tour. Dans un communiqué du 23 avril 2002 (News-Press), il déclare : « Le résultat des élections présidentielles constitue un échec cinglant pour le candidat du Parti socialiste Lionel Jospin. Pour éviter une nouvelle cohabitation catastrophique, Jacques Chirac doit s'appuyer sur toutes les sensibilités de droite pour proposer un projet clair et ambitieux pour la France et sans ambiguïté pour les Français. Il ne doit surtout pas se laisser aller la tentation d'un parti unique de centre droit forcément réducteur. Jacques Chirac, s'il veut gagner les législatives, doit respecter toutes les composantes de ce qui pourrait être la future majorité du gouvernement de la France. »

En juin 2002, Philippe de Villiers est de nouveau élu député de la Vendée avec 67,2% des suffrages. Il est le second député de droite le « mieux élu », après Nicolas Sarkozy. Il siège à l'Assemblée nationale parmi les non-inscrits.

En juin 2004, poursuivant ses va-et-vient entre ses mandats de député national et de membre du Parlement européen, il est élu député européen dans la circonscription interrégionale Ouest, où la liste qu'il mène obtient 12,36 % des voix. Au plan national, le MPF récolte 6,67 % des suffrages (1 145 469 voix) et ne peut compter que sur 3 représentants à Strasbourg. Philippe de Villiers est régulièrement épinglé comme étant l'un des représentants français les moins assidus au Parlement européen[11].

En 2005, lors de la campagne référendaire sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, Philippe de Villiers est l'un des tenants du « non » souverainiste à droite, en compagnie du député européen Paul-Marie Coûteaux, de la députée apparentée UMP Christine Boutin et du député gaulliste Nicolas Dupont-Aignan. Il mène la campagne offensivement, définissant avec son directeur de campagne Guillaume Peltier des thèmes qui connaissent un certain succès, polémiquant sur l'entrée de la Turquie en Europe, le « plombier polonais » et la « directive Bolkestein-Frankenstein ». Le 29 mai 2005, Philippe de Villiers est un des vainqueurs du référendum. Cependant, si le « non » l'emporte en France, la Vendée est l'un des départements où le « oui » est majoritaire.

Depuis le référendum de 2005

Image:Villiers2007.jpg
Affiche officielle de campagne 2007

Début juin, Philippe de Villiers, est sollicité pour la présidence du FC Nantes, mais il décline cette offre « informelle », indique son entourage. Philippe de Villiers, supporteur de longue date des « Canaris » et lui-même bon joueur amateur, aurait invoqué un emploi du temps déjà très chargé pour motiver son refus, selon le quotidien gratuit 20 Minutes.

Le 11 septembre 2005, Philippe de Villiers est le premier à annoncer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, lors de son discours de clôture de l'université d'été de Grasse (Alpes-Maritimes). Il se veut candidat du « patriotisme populaire » contre « l'islamisation progressive de la France ». Avec ce discours, il espère marginaliser un Jean-Marie Le Pen vieillissant et récupérer une partie de son électorat.

Par la suite, plusieurs associations déposent plainte pour incitation à la haine raciale contre Philippe de Villiers suite à des propos tenus le 16 juillet 2005 sur TF1. Elles ont été déboutées depuis. Le président du MPF avait déclaré que « l’islam est le terreau de l’islamisme et l’islamisme le terreau du terrorisme ». Philippe de Villiers annonce le 3 novembre 2005, à l'occasion d'une série d'émeutes en région parisienne, son intention de créer avec Jacques Bompard, maire de la ville d'Orange, le « collectif national des élus de la République contre le droit de vote des étrangers », ouvert à « tous les patriotes ».

Dimanche 26 février 2006, il est expulsé par le service d'ordre de SOS Racisme des premiers rangs de la marche en mémoire d'Ilan Halimi, à laquelle il avait été invité par le CRIF. Philippe de Villiers décide alors de porter plainte contre SOS Racisme. Deux jours auparavant, il avait été ovationné à la synagogue de la Victoire par la communauté juive, lors des funérailles d'Ilan Halimi.

Le 27 avril 2006 son nouvel essai à propos de « l'islamisation de la France », intitulé Les mosquées de Roissy, paraît aux éditions Albin-Michel. En mai 2006, Philippe de Villiers est menacé de poursuites judiciaires pour avoir utilisé dans son livre une note interne des Renseignements généraux évoquant de possibles risques de terrorisme islamiste à l'aéroport de Roissy. Cette note, dont l'authenticité est contestée par les RG, émanerait de la DST, selon Paris Match du 26 avril (voir aussi Islam et Politique française). Philippe de Villiers dit plus tard avoir obtenu la note de la DST de son fils, Guillaume. Depuis, le ministère de l'intérieur a fait procéder à la fermeture de six salles de prière illégales dans l'aéroport de Roissy CDG.

En avril 2006, Philippe de Villiers refuse l'alliance de Jean-Marie Le Pen, arguant de grandes différences de vue entre eux, et notamment ses « dérapages insupportables » sur la Seconde Guerre mondiale.

Pour autant, son positionnement politique, visant à se différencier tant de Nicolas Sarkozy que de Jean-Marie Le Pen, ne lui ouvre qu'une marge de manœuvre réduite. Il ne produit en tout cas pas le décollage attendu dans les études d'opinion : les sondages successifs n'accordent à Philippe de Villiers que 3 à 5 % d'intentions de vote. Son équipe de campagne décide donc, en juillet 2006, de réorienter son discours, en mettant « moins en avant » le thème de l’« islamisation de la France » et en ciblant plus particulièrement les « déçus du sarkozysme » supposés pouvoir être recrutés parmi les libéraux, les chasseurs et « plus largement parmi les ruraux »[12].

Philippe de Villiers (« P2V »[13] comme le surnomment ses plus jeunes partisans) entame en septembre 2006 un tour de France qui doit le conduire au moins une fois dans chaque département. Le président du Mouvement pour la France dit vouloir « s'immerger pendant trois mois » dans la population. Il rencontre à huis clos des personnes appartenant à divers secteurs d'activités afin de les écouter. « Là j'entends des choses que l'on ne dit pas sur la place publique », affirme-t-il. Cependant, les enquêtes d'opinion qui se succèdent n'enregistrent pas de progression du candidat, lui attribuant seulement entre 1 et 2% d'intentions de vote.

Mandats électifs

Conseil Général de la Vendée

  • 06/07/1987 - 02/10/1988 : conseiller général du canton de Montaigu (Vendée)
  • 03/10/1988 - 27/03/1994 : président du Conseil Général
  • 28/03/1994 - 22/03/1998 : président du Conseil Général
  • 27/03/1998 - 18/03/2001 : président du Conseil Général
  • depuis mars 2001 : président du Conseil Général

Député à l'Assemblée nationale

  • 02/06/1987 - 14/05/1988 : député UDF de la Vendée
  • 06/06/1988 - 01/04/1993 : député UDF de la Vendée
  • 02/04/1993 - 24/10/1994 : député UDF de la Vendée
  • 01/06/1997 - 18/06/2002 : député non-inscrit de la Vendée
  • 09/06/2002 - 20/07/2004 : député non-inscrit de la 4e circonscription de la Vendée (doit renoncer à son siège pour cumul de mandats)

Député au Parlement européen

  • 19/07/1994 - 16/06/1997 : député européen (démission)
  • 20/07/1999 - 16/12/1999 : député européen (démission)
  • depuis juin 2004 : député européen

Fonctions gouvernementales

Œuvres

Dédicace des Mosquées de Roissy, le 5 mai 2006
Dédicace des Mosquées de Roissy, le 5 mai 2006
  • Lettre ouverte aux coupeurs de tête et aux menteurs du Bicentenaire (1989)
  • La Chienne qui miaule (1990)
  • Notre Europe sans Maastricht (1992)
  • Avant qu'il ne soit trop tard (1993)
  • La Société de connivence (1994)
  • Dictionnaire du politiquement correct à la française (1996)
  • L'Aventure du Puy du Fou (1997)
  • La Machination d'Amsterdam (1998)
  • L’Europe autrement, avec Georges Berthu (1999)
  • Vous avez aimé les farines animales, vous adorerez l'euro (2001)
  • La 51e étoile du drapeau américain (2003)
  • Quand les abeilles meurent, les jours de l'homme sont comptés (2004)
  • Les Turqueries du grand mamamouchi (2005)
  • Les Mosquées de Roissy (2006)
  • Une France qui gagne (2007)

Bibliographie

  • Patrick Buisson et Éric Branca, Philippe de Villiers ou la politique autrement (1993)
  • Luc de Goustine, Coup de gueule contre un valet de pique à l'usage de ceux qui l'aiment et ceux qui le détestent (1995)
  • Arnaud Folch et Éric Branca, Le Mystère Villiers (2006)

Voir aussi

Notes

  1. D'où l'allongement du patronyme, qui devient ainsi légalement : Le Jolis de Villiers de Saintignon.
  2. Jacques de Villiers termine la Seconde Guerre mondiale au grade de lieutenant et décoré de la Croix de guerre 1939-1945. Il reçoit par la suite la Croix du combattant volontaire, la Médaille des évadés et la Médaille de la Résistance
  3. Site de l'association
  4. Liste de disparus présente sur le site de l'ADIMAD
  5. « L'aîné de Villiers accusé de viol par son frère », Le Nouvel Observateur, 21 novembre 2006 ;
    « Philippe de Villiers qualifie de "machination politique" la mise en examen d'un de ses fils » Le Monde, 22 novembre 2006
  6. Site rappelant l'histoire d'Alouette FM
  7. Il doit alors rembourser au Trésor public, comme c'est la règle, ses frais d'études de l'ENA.
  8. Le site de l'école
  9. Ariane Chebel d'Appolonia, op. cit, p. 396 ; toutefois la notice biographique de Philippe de Villiers, in Les Têtes de Vendée, éd. Rédactuel, 1990, en fait mention sous le nom de « Fondation pour les arts et les sciences et la communication ».
  10. Vive la crise ! le 22 février 1984 sur Antenne 2
  11. Il apparaît ainsi au 78e et dernier rang des parlementaires européens français classés en juillet 2006 par le journal Le Parisien Aujourd'hui, qui a dépouillé, pour procéder à ce classement, les feuilles de présence des 61 séances tenues de juillet 2004 à juin 2006.
  12. Cf. les déclarations de Guillaume Peltier, secrétaire général du MPF, Le Monde du 12 juillet 2006.
  13. Abréviation reprise comme nom du blog officiel du candidat à la présidentielle (voir liens externes)

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