Olivier d'Ormesson (né en 1918)

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Olivier Le Fèvre comte d'Ormesson est un homme politique français né le 5 août 1918 à Biarritz. fils du diplomate Wladimir d'Ormesson et de Conchita de Malo y Zayas-Bazan, il est le cousin de Jean d'Ormesson. Il épouse en 1942 Claude-Joachime de Surian de Bras, fille du commendant Gustave de Surian de Bras (1883/1918).

[modifier] Biographie

Après des études à l'Ecole national supèrieur des sciences économiques, commerciales et politiques il est Conseiller technique du Figaro puis devient Directeur général du Figaro agricole (devenu en 1974 L'Agricole), de 1950 à 1975. Membre du Centre national des indépendants et paysans (CNIP ou CNI), il est maire d'Ormesson-sur-Marne (Val-de-Marne) de 1947 à 1998, conseiller général à partir 1955, et jusqu'en 1999. Olivier d'Ormesson est également délégué des maires au conseil d'administration de la région de Paris de 1964 à 1976, député de 1958 à 1962, député européen (élu sur la liste UDF emmenée par Simone Veil) de 1979 à 1984.

En 1984, il rejoint le Front national. Il est réélu au Parlement européen en juin de cette année et devient président du groupe Eurodroite, qui rassemble alors les principaux partis d'extrême droite. Olivier d'Ormesson est l'un des premiers notables de la droite séduits par le FN : Bruno Chauvierre, Jean Durieux, Édouard Frédéric-Dupont, Guy Le Jaouen, Michel de Rostolan et d'autres rejoignent ensuite ce parti.

En mars 1986, Olivier d'Ormesson mène la liste FN dans le département du Val-de-Marne, qui obtient 11,6 % des suffrages exprimés, mais il démissionne aussitôt pour rester au Parlement européen, cédant son siège au suivant sur la liste.

Après les propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz nazies, en 1987, Olivier d'Ormesson lui demande de s'excuser. Devant le refus catégorique qui lui est opposé, l'eurodéputé démissionne de son poste de président de groupe parlementaire et quitte le FN. Il précise néanmoins, que, selon lui, « Jean-Marie Le Pen doit être présent à cette élection présidentielle » et qu'il accordera donc sa signature au dirigeant d'extrême droite, pour les présidentielles de 1988.

Il rejoint le CNI en 1989, avec d'autres anciens élus et cadres du FN, qui avaient eux quitté le parti suite au calembour de Jean-Marie Le Pen sur « Monsieur Durafour-crématoire », en septembre 1988. Il sera président du CNI (redevenu CNIP) de 1996 à 1998 : sous son impulsion, le CNIP mènera aux législatives de 1997 noue un accord électoral avec le MPF de Philippe de Villiers, sous l'étiquette LDI (La Droite Indépendante). Mais les résultats électoraux se révèleront médiocres.

À la fin des années 1990, il se retire de la vie politique, démissionnant de ses mandats. Un de ses derniers actes politiques a été de signer le « Manifeste pour les états généraux de la souveraineté nationale », opposé au traité d'Amsterdam. Il est désormais adhérent de l'Action française.

Il est également auteur d'essais ( François Valentin, Savimbi, Demain la liberté et l'Escadron de Segonzac).