Parachute
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Le parachute a d'abord été un dispositif de sécurité secondaire pour évacuer en vol un aéronef en perdition.
Il existe quatre sortes de parachutes :
- La plus connue est le dispositif constitué d'une voile destiné à ralentir la chute d'une personne ou d'un objet, en vue de se poser sain et sauf sur le sol. C'est le frottement fluide qui freine la chute.
- Par extension, on nomme également parachute le dispositif en toile qui freine certains engins à l'atterrissage (voir l'article frein).
- Par analogie avec la forme des parachutes hémisphériques, sont appelées ainsi les poches que les plongeurs sous-marins emportent parfois pour ramener à la surface des objets lourds : après avoir arrimé la charge à la poche, on la remplit avec de l'air tiré d'une bouteille en faisant fuser le détendeur, et la poussée d'Archimède fait le reste.
- Enfin, on nomme aussi parachute un crochet muni de dents d'appui qu'Elisha Otis eut l'idée de monter sur les guides des cages d'ascenseur, les dotant de la sécurité nécessaire pour conquérir le grand public.
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[modifier] Historique
Bien que Léonard de Vinci eut dessiné une première ébauche de ce qui deviendra le parachute, Il fallut attendre le 22 octobre 1797 pour que André-Jacques Garnerin s'élance depuis un ballon au-dessus du parc Monceau à Paris.
Le 1er mars 1912 a lieu le premier saut en parachute depuis un avion, effectué par un Américain, Alber Berry au dessus de Saint-Louis, Missouri ; son engin, lourd et encombrant était accroché au train d'atterrissage de son avion, par chance, il atterrit entier.
Le 19 août 1913, ce fut le Français Adolphe Pégoud qui, au dessus de Châteaufort près de Versailles, sauta de son avion Blériot sacrifié pour l'occasion à 200 mètres du sol. Heurtant l'empennage de son avion, il s'était fracturé l'épaule et avait terminé sa chute dans un arbre.
En février 1914, à Juvisy, Jean Ors sauta en parachute depuis un Deperdussin et atterrit sain et sauf.
Pourtant, au cours de la Première guerre mondiale, même si le parachute de secours avait déjà été expérimenté, aucun des belligérants - à l'exception de l'empire allemand en 1918 - n'en avait équipé ses pilotes, les équipages partageant sans rémission le sort de leur avion ou dirigeable désemparé.
Outre des considérations d'ordres psychologique - il a même été écrit que certains état-majors avaient peur que les pilotes n'abandonnent un peu trop vite leurs avions en cas d'attaque -, ce retard avant tout dû au fait que le parachute était encore très encombrant pour un avion de chasse et gênait le travail de l'équipage.
Du côté allemand, les réticences officielles avaient été balayé au début de 1918 et le parachute allemand de type Heinecke sauva la vie de nombreux pilotes dont Hermann Göring.
[modifier] Le parachute dans le cadre du parachutisme sportif
Dans la première acception, le parachute se compose généralement :
- d'un sac-harnais : c'est à la fois un sac qui contient la ou les voiles et un harnais dans lequel prend place le parachutiste ;
- d'une ou plusieurs voiles (en général, une voile principale et une voile de réserve) qui sont reliées aux élévateurs par les suspentes, lesquels élévateurs sont reliés au sac-harnais par un système dit système trois anneaux ;
- la voile dite "principale" est celle que le parachutiste ouvre normalement. Elle se situe dans la partie basse du sac-harnais et est pliée par le parachutiste lui-même après chaque saut,
- la voile de secours est une deuxième voile, utilisée en cas de défaillance ou de non ouverture de la voile principale (suspente cassée, voile déchirée, autorotation rapide ou autre), ou lorsque l'on est trop bas pour ouvrir son parachute principal (évacuation de l'avion par exemple). En effet, une voilure principale a un "enfoncement" (différence d'altitude entre le moment ou le parachutiste fait l'action-poignée et le moment ou la voile est totalement épanouie) d'environ 200 mètres. La voilure de secours doit impérativement avoir un enfoncement inférieur à 90 mètres pour être autorisée d'emploi. L'ouverture de la voilure de réserve peut également être déclenchée par un déclencheur automatique, en cas de perte de conscience du parachutiste (suite à un malaise ou un choc par exemple), ou de perte de la notion d'altitude. La voilure de secours doit être pliée par un plieur qualifié, car le pliage est très minutieux et technique, et doit être fait avec le plus grand soin ;
- d'un déclencheur de sécurité dont le but est d'ouvrir automatiquement le parachute de secours dans le cas ou le parachutiste serait encore en chute à une altitude donnée. Pour ce faire, le déclencheur mesure la vitesse de descente et l'altitude, grâce à un système de variobaromètre mécanique (système FXC) ou électronique (système Argus, Cypres ou Vigil).
Contrairement à l'idée largement répandue dans le grand public, les parachutes servant au "parachutisme sportif", par opposition au parachutisme militaire, ne sont plus des parachutes de type hémisphériques (qui ne sont que des moyens de mise au sol de troupes militaires aéroportées) mais des "ailes", ayant une vitesse horizontale, pouvant se diriger et planer comme un parapente.
[modifier] Vocabulaire
Ce mot est une contrepèterie.
[modifier] Voir aussi
- Parachutisme
- Parachute ascensionnel
- Parachutisme militaire
- Parapente
- Troupe aéroportée
- Irvin Aerospace, spécialisé dans la conception de parachutes
- Parachute en or
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