Reutlingen
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Reutlingen | ||
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Données générales | ||
Toponyme officiel | ' | |
Pays | Allemagne | |
Land | Bade-Wurtemberg | |
District (Regierungsbezirk) | Tübingen | |
Arrondissement (Landkreis) | Reutlingen | |
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
08 4 15 061 | |
Code postal | 72701-72770 | |
Indicatif téléphonique | 07121, 07072 et 07127 | |
Immatriculation | RT | |
Latitude | ||
Longitude | ||
Altitude (NN) | 380 m | |
Superficie | 87,06 km² | |
Population | 112.252 hab. (31 décembre 2005) |
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Densité | 1.289 hab./km² | |
Nombre des quartiers (Ortsteile) | 13 | |
Site web | www.reutlingen.de | |
Politique | ||
Maire (Bürgermeister) | Barbara Bosch (sans parti) | |
Partis au pouvoir |
Reutlingen est une ville dans l'état (Land) allemand de Bade-Wurtemberg, la ville compte environ 112.099 habitants. Elle est située environ à 30 km de Stuttgart, environ soixante à l'ouest d'Ulm et 100 km de Strasbourg.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Reutlingen est entourée du Juras Souabe (directement derrière les villes d'Eningen unter Achalm et Pfullingen), elle est traversée par un cours d'eau, l'Echaz, et possède deux monts de 706m et 602m respectivements: le montAchalm et le Georgenberg
La ville est subdivisée en douze quartiers et bourgs, énumérés ci-dessous avec leur blason.
[modifier] Histoire
[modifier] Moyen Âge
En 1030 un premier bourg fut érigé par Graf (Comte) Egino au sommet du „Hausbergs“ (la montagne mère) de Reutlingen, appelé mont Achalm. Ce bourg tomba en ruine au 15ème Siècle et fut rasé durant la guerre de trente ans. Il n'en reste aujourd'hui que les fondations en ruine, mais le donjon fut rebâtit en 1838 (le travail de rénovation historique, et le besoin de mémoire a commencé en Allemagne bien plus tôt qu'en France) et sert aujourd'hui de Belvédère, offrant un point de vue exceptionnel sur la région Souabe (alpes souabes) et le Ablvorland (plaine).
[modifier] Réformation
Au début du protestantisme luthérien, Reutlingen se rallia massivement aux idées réformatrices.
Dès 1519, Mathäus Albert prêcha les thèses de Luther et fut surnommé le Luther Souabe. Reutlingen resta depuis lors un important fief du protestantisme du Bade-Wurtemberg (catholique). La ville devînt membre en 1529 de l'alliance de la minorité protestante, et fut avec Nuremberg en 1530 l'une des deux villes libres du sud de l'Allemagne à signer le confessio Augustana à Augsburg. Les Juifs et Catholiques furent alors bannis.
Au 19ème siècle, la première communauté catholique se réinstalla à Reutlingen (1823), et l'on comptait 1700 catholiques en 1900.
[modifier] Du statut de ville libre à l'annexion au Bade-Wurtemberg
Dans la première moitié du 16ème siècle, le Kaiser Maximilian I. devint terre d'asile pour les homicides, et la classification de ville libre fut par la suite décrétée, son autonomie lui étant garantie par l'empereur du "saint empire romain germanique", autonomie qui perdura jusqu'en 1802
En 1726 survint la plus grosse catastrophe de la ville, puisque celle-ci fut détruite a plus de 80% lors d'un incendie, faisant perdre leur toit à 1200 familles.
Dans le cadre des guerres napoléoniennes, la ville perdit son statu et son autonomie au profit de la famille Württemberg à cause de sa résistance à l'envahisseur... À l'époque étaient intégrés les villages de Betzingen, Bronweiler, Ohmenhausen, Wannweil, Stockach et Ziegelhausen a la "ville libre de Reutlingen", et profitaient de la même autonomie (Gomaringenet Hinterweiler en firent aussi partie jusqu'en 1648, mais suite à la guerre de trente ans, la ville endettée dut les vendre à la famille Württemberg). En 1802, suite à l'annexion, les villages nommés précédemment prirent le statut de commune.
La guerre civile de 1848, le printemps des peuples, eut peu de répercussions à Reutlingen, qui (à cause de son passé de ville libre dépendant de l'Empereur) est par ailleurs toujours restée très fidèle (politiquement parlant) au pouvoir central.
L'Industrialisation de la ville débuta tard, mais à toute vapeur, avec la mise en service de la ligne de chemin de fer Stuttgart-Plochingen, le („Neckar-Alb-Bahn“), en 1859. À la fin du 19ème siècle, la ville devint un fief socialiste à l'avant-garde des mouvements de défense des travailleurs.
[modifier] Reutlingen sous le National-Socialisme
Après la prise de pouvoir du NSDAP en 1933, la ville sombra dans le national-socialisme : prise de pouvoir dans les institutions communales, interdiction des syndicats. Richard Dederer, fonctionnaire du NSDAP, devint Maire (Oberbürgermeister) et resta à ce poste jusqu'à la libération.
La ville comptait en 1933 des familles juives (env. 100 personnes) et tziganes. En effet, le Judaïsme a été banni de la ville durant 350 ans, interdiction qui prit fin dans les années 1860', ce qui explique le faible nombre de familles de cette confession dans la ville. Au milieu des années 1930', "l'aryanisation" des commerces juifs fut ordonnée à Reutlingen (les familles ont ainsi été dépossédées de leur outil de travail au profit d'Allemands "aryens". En 1942, on ne dénombrait officiellement plus de Juifs à Reutlingen, une bonne trentaine d'entre eux ayant fuit à l'étranger, les autres ayant été déportés en camps de concentration et d'extermination. Seuls 8 d'entre eux ont survécu. Les Tziganes sont quant à eux pour la plupart morts à Auchwitz-Birkenau.
Les opposants politiques furent aussi envoyés en camps, en particulier le communiste Fritz Wandel qui séjourna à Dachau, et se rallia par la suite à Kalbfell pour reconstruire et démocratiser la ville, détruite à plus de 25% par l'aviation alliée.
Kabfell était à la tête d'un mouvement de résistants Allemands, qui se rebella contre le pouvoir central et put livrer la ville en Avril 1945 aux trouppes françaises, évitant à celle-ci de plus amples destructions.
[modifier] Après-Guerre
En 1945, la ville fut sous occupation française. La reconstructon de Reutlingen et sa democratisation est étroitement liée à l'action de son Maire durant près de trois décennies (jusqu'en 1973), M. Kalbfells.
[modifier] Éducation
L'Université de Reutlingen a été fondée en 1855. Ce n'est pas une université comme on peut l'entendre en France, mais une université pour les sciences appliquées, où les études sont ponctuées de semestres de stages, selon le principe de la Hochschule, en Allemagne.
[modifier] Population
En 1907, la ville comptait 25.000 habitants, ce nombre grimpa jusqu'à 50 000 en 1952. En 1988 la barre des 100.000 habitants fut atteinte. En décembre 2004, en pousuivant la courbe statistique élaborée par le Bade-Wurtemberg, ce nombre devrait être passé à 112.229 peronnes.
En Juin 2004, le nombre d'étrangers résident à Reutlingen s'élevait à 15,2 % (soit 16.541 personnes), d'après les données de la Mairie. La plupart venant de Turquie (3.046), Grèce (2.969), Italie (2.050), Croatie (1.642) et Bosnie-Herzégovine (1.132).
Le tableau ci-dessous décrit l'évolution du nombre d'habitants au fil des décennies. Jusqu'en 1733, les chiffres sont le fruit d'estimations et après cette date, ils sont le résultat de recensements et de leur prolongement statistique.
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[modifier] Politique
[modifier] Conseil Municipal
- Les élections du Conseil Municipal du 13 Juin 2004 ont abouti à la répartition des sièges entre partis politiques suivants:
- CDU - 12 Sièges
- SPD - 9 Sièges
- Grüne et indépendants - 6 Sièges
- Freie Wähler - 5 Sièges
- WiR („Wir in Reutlingen“) - 4 Sièges
- FDP - 2 Sièges
- BMR („Bürgerliche Mitte Reutlingen“) - 2 Sièges
Les FDP et BMR se sont unis.
[modifier] Maires
Voici la liste des différents Maires de Reutlingen, suivis de leur parti politique, et de leur titre officiel (car la fonction de Maire a été désignée de plusieurs manières différentes au cours des siècles, ainsi que l'étendue de leurs pouvoirs et responsabilités).
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Les maires sont élus pour une durée de 8 ans, et le mandat de Barbara Bosch prendra fin le 2 Avril 2011.
[modifier] Jumelage
[modifier] Liens externes
- http://www.reutlingen.de Site officiel de la ville
- http://www.reutlingen-university.de Site de l'université