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Le traité de Paris de 1763 met fin à la guerre de Sept Ans et réconcilie, après trois ans de négociations, la France, la Grande-Bretagne et l'Espagne. Il est signé le 10 février 1763.
En prélude à ce traité, le 8 septembre 1760, le gouverneur Vaudreuil cédait la Nouvelle-France à la force d'invasion britannique à Montréal. Mais les alliés autochtones des Français avaient conclu une entente avec les Britanniques à Oswegatchie (25 août), tout comme l'avaient fait à Longueuil les Hurons de Lorette (5 septembre) et la colonie demeurait donc sous occupation et sous régime militaires (1760-1763) jusqu'à la négociation d'un traité de paix définitif.
Aux termes du traité, la Grande-Bretagne obtient de la France l'île Royale (île du Cap-Breton) et le Canada, y compris le bassin des Grands Lacs et la rive gauche du Mississippi. L'Espagne lui cède, quant à elle, la Floride. La France conserve des droits de pêche à Terre-Neuve et dans le golfe du Saint-Laurent. Elle acquiert Saint-Pierre-et-Miquelon et recouvre ses lucratives possessions dans les Antilles, ses comptoirs en Inde (Pondichéry) et son poste de traite des esclaves sur l'île de Gorée (Sénégal). Conformément à la capitulation conditionnelle de 1760, la Grande-Bretagne garantit une liberté de religion limitée aux Canadiens.
Le bilan de ce traité est très positif pour la Grande-Bretagne qui acquiert un grand empire ; presque honorable pour la France qui demeure en mesure de défier la flotte britannique ; mais décevant pour l'Espagne qui n'atteint aucun de ses objectifs.
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