Élections municipales françaises de 2008

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Primitivement programmées en 2007, les élections municipales françaises ont été décalées en 2008 pour ne pas se télescoper avec les différentes élections nationales prévues à l'échéance initiale.

Sommaire

1 Durée du mandat
2 L'élection dans les grandes villes
- 2.1 Paris
- 2.2 Toulouse
3 Voir aussi

[modifier] Durée du mandat

Le mandat des conseillers municipaux reste fixé à six ans, selon l'article L. 227 du code électoral, même si le mandat des maires élus en 2001 a donc été prolongé de manière dérogatoire d'un an par la loi n° 2005-1563 du 15 décembre 2005, laquelle applique une disposition similaires aux conseillers généraux et aux sénateurs.

[modifier] L'élection dans les grandes villes

Même si ces élections n'ont qu'une importance locale, le fait que toutes les communes votent en même temps est un indicateur de la popularité des partis, surtout dans les villes où les élections se jouent d'habitude à peu de chose.

Les élus, en tant que Grands électeurs, voteront en septembre 2008 pour élire les sénateurs de la série A pour des mandats de 6 ans.

[modifier] Paris

Article détaillé : Élections municipales de 2008 à Paris.

Bertrand Delanoë maintient toujours le doute s'il veut continuer à être le candidat de l'Union de la gauche en 2008. Françoise de Panafieu a été élue par son parti pour être la tête de liste UMP, dès le 28 février 2006. Elle reçoit trois jours après le premier tour des primaires, le ralliement de son poursuivant, devenant ainsi la candidate de l'Union pour un mouvement populaire. Bernard Debré (UMP) a annoncé présenter une candidature dissidente, ne voulant pas participer aux primaires. Marielle de Sarnez, députée européenne, présidente de la fédération UDF de Paris, sera la candidate centriste. Il est possible que les Les Verts présentent une liste séparée de la gauche, suite aux dissensions à l'intérieur de la majorité municipale.

[modifier] Toulouse

En 2007, Philippe Douste-Blazy, maire de Toulouse élu en 2001 et démissionaire après avoir été nommé ministre de la santé le 30 mars 2004, ne sera probablement plus ministre, et est ouvertement tenté de reprendre la mairie. A droite, il pourrait avoir comme rival l'ancien ministre et ancien président du CSA Dominique Baudis ou encore l'actuel maire Jean-Luc Moudenc, qui n'a aucune envie de laisser son siège, et qui s'est déclaré prêt à présenter une liste indépendante des deux possibles candidats déjà cités. A gauche, trois possibles candidats sont pressentis au Parti Socialiste, Martin Malvy, président du conseil régional de Midi-Pyrénées, Pierre Cohen ou encore Kader Arif, député européen.