Élection présidentielle française de 2007
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France
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L’élection présidentielle française de 2007 est l’élection présidentielle qui se tiendra en France en 2007, ayant pour but d’élire le président de la République française pour un mandat de cinq ans.
Le premier tour de scrutin aura lieu le dimanche 22 avril 2007. Le second tour éventuel, si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés, se tiendra le dimanche 6 mai. Le mandat de Jacques Chirac, l’actuel président de la République prend fin le 17 mai à zéro heure.
Sommaire |
[modifier] Dates du scrutin
Les dates du scrutin, qui seront confirmées par décret, ont été rendues publiques par une communication du ministre de l’Intérieur au Conseil des ministres du 24 octobre 2006[1].
Toutefois en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Polynésie française et dans les ambassades et les postes consulaires situés sur le continent américain, le scrutin sera avancé d’un jour. Le premier tour y aura donc lieu le samedi 21 avril 2007, et le second tour éventuel le samedi 5 mai.
[modifier] Candidats
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Les différentes personnes citées dans ce paragraphe sont celles qui sont officiellement candidates à l’élection présidentielle de 2007.
La liste officielle des candidats a été publiée par le Conseil constitutionnel le 19 mars 2007 à 17 heures 30[2].
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a pour mission de contrôler l'impartialité de la télévision et de la radio pendant la campagne. Il publie mensuellement un relevé des temps de présence à l'antenne des candidats déclarés.
Ordre de tirage[3][4] |
Photo / Affiche |
Candidat | Parti | Prés. 1974 |
Prés. 1981 |
Prés. 1988 |
Prés. 1995 |
Prés. 2002 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 |
![]() affiche |
François Bayrou | UDF | 32,60 % 50,80 % |
28,32 % 48,24 % |
16,54 % |
18,58 %[5] |
6,84 % |
1 |
![]() affiche |
Olivier Besancenot | LCR | 0,37 % | 2,10%[6] | 4,25 % | ||
5 |
![]() |
José Bové | ||||||
2 |
![]() affiche |
Marie-George Buffet | PCF | 43,25 % 49,20 %[7] |
15,34 % | 6,8 % | 8,65 % | 3,37 % |
11 |
![]() |
Arlette Laguiller | LO | 2,33 % | 2,30 % | 1,99 % | 5,30 % | 5,72 % |
10 |
![]() affiche |
Jean-Marie Le Pen | FN | 0,75 % |
14,38 % |
15,00 % |
16,86 % 17,79 % |
|
9 |
|
Frédéric Nihous | CPNT | 4,23 % | ||||
8 |
![]() affiche |
Ségolène Royal | PS | 43,25 % 49,20 % |
25,85 % 51,76 % |
34,11 % 54,02 % |
23,30 % 47,36 % |
16,18 % |
12 |
![]() affiche |
Nicolas Sarkozy | UMP[8] | 15,10 % |
17,99 % |
19,96 % 45,98 % |
20,84 % 52,64 % |
19,88 % 82,21 % |
3 | Gérard Schivardi | Comité national pour la reconquête des services publics[9] |
0,38 % | 0,47 % | ||||
7 |
![]() affiche |
Philippe de Villiers | MPF | 4,74 % | ||||
6 |
![]() affiche |
Dominique Voynet | Verts | 3,78 %[10] | 3,32 % | 5,25 % |
[modifier] Situation de la gauche antilibérale
Un débat traverse la gauche « antilibérale » (PCF, LCR, Les Alternatifs, MARS, CNGR/AGR, PRS, une partie des Verts, militants sans étiquette issus du syndicalisme ou de l’altermondialisme, etc.) sur la possibilité de candidatures unitaires antilibérales, tant à la présidentielle qu’aux législatives qui suivront.
Un appel en ce sens a été lancé en mai 2006 par des personnalités, membres ou non de partis politiques et souvent proches des Collectifs du 29 mai (anciens Comités pour le non de gauche au référendum). Cet appel, intitulé « Pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes, il y a urgence ![11] » a recueilli plus de 7 000 signataires ainsi que les signatures du Parti communiste français, du MARS, de la Gauche républicaine ou des Alternatifs[12]).
Suite à cet appel, de nombreux collectifs sont créés, pour une partie issus des collectifs du 29 mai, au niveau local, ainsi qu'un Collectif national d’initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes.
Le PCF, favorable au principe d’une candidature unitaire. Il a lancé, par la voix de sa secrétaire nationale un appel en ce sens intitulé Pour un rassemblement antilibéral[13], le 1er mai 2006. Son congrès a décidé de s'engager pleinement dans le processus unitaire, en proposant Marie-George Buffet comme candidate potentielle pour ce rassemblement, décision réitérée lors de sa conférence nationale, les 21 et 22 octobre 2006[14] et approuvée lors d’un vote interne (à 96,43 %)[15]. La direction du parti a proposé qu’elle soit entourée d’un collectif unitaire de porte-paroles, et elle-même a offert de se mettre en congé du PCF temporairement, afin d’éviter toute incompatibilité entre sa fonction et sa capacité à représenter toutes les forces du rassemblement[16].
La LCR, plus réservée, a choisi lors de sa conférence nationale des 24-25 juin d’annoncer la candidature d’Olivier Besancenot. Cependant, ce dernier avait alors indiqué que la LCR était ouverte à la perspective d’une candidature unitaire et qu’il retirerait sa candidature dans cette éventualité[17]. Cette possibilité a cependant été éloignée à l'automne, la LCR mettant en avant ses désaccords politiques avec les textes adoptés par les collectifs.
D’autres, au sein de la LCR (Christian Picquet), du PCF (certains refondateurs dont Patrick Braouezec ou Roger Martelli) et particulièrement dans les autres organisations, souhaiteraient plutôt la candidature d’autres personnalités, non attachées à un parti ou une organisation[18], notamment celles de José Bové, Clémentine Autain, ou Yves Salesse qui se sont déclarés prêts à être candidats.
Parmi eux, Les Alternatifs, Alter Ekolo (tendance interne des Verts), une grosse partie du réseau Convergence citoyenne[réf. nécessaire] et d'autres ont pris position pour la candidature de José Bové[19][20].
Parmi les points de désaccord, outre la question du candidat, on trouve les relations avec le Parti socialiste : là où le PCF souhaite rassembler toute la gauche « sur une base antilibérale », en n’excluant pas le PS, la LCR pose comme préalable non négociable le refus de toute alliance, électorale, gouvernementale ou parlementaire avec ce dernier, quel que soit son programme. Ainsi, José Bové comme la LCR parlent d’une « candidature unitaire à la gauche du PS » tandis que le PCF parle de « rassemblement antilibéral ». De même, la majorité de la LCR juge que le fait d’appeler à voter pour le candidat socialiste, s’il atteint le second tour, n’est « pas de principe », bien que la question la divise.
Pourtant le texte Ambition, stratégie, candidature adopté par les collectifs le 10 septembre à Saint-Denis stipule que les membres du collectif « ne serons pas d’un gouvernement dominé par le social-libéralisme qui, dans sa composition comme dans son projet, ne se donnerait pas les moyens de rompre enfin avec le libéralisme » et que : « Le Parti socialiste, notamment, a adopté un programme qui tourne le dos à une rupture franche avec le libéralisme. Il est hors de question, pour nous, de négocier sur cette base un contrat de gouvernement dont l’action, décevant une nouvelle fois, déboucherait inéluctablement sur le retour d’une droite plus dure encore. De même, il est hors de question d’accepter l’idée proposée par le PS d’une « fédération de la gauche » autour d’une telle orientation.[21] » Ce texte n'est pourtant pas jugé satisfaisant par la LCR, dès lors qu'il ne rompt pas définitivement avec le PS mais conditionne la rupture à ses choix programmatiques.
Lors de la réunion nationale des collectifs unitaires pour une alternative antilibérale, le 10 septembre 2006, les délégués des collectifs avaient décidé d'un calendrier, prévoyant le choix du candidat par consensus à la mi-novembre[22] (l'échéance a ensuite été repoussée au 9 et 10 décembre).
Les 14 et 15 octobre, à Nanterre, une nouvelle rencontre nationale des collectifs a adopté un document programmatique intitulé « Ce que nous voulons »[23].
Neuf candidats se sont proposés pour l'investiture par les collectifs[24] :
- Clémentine Autain (maire-adjointe apparentée PCF de Paris)
- José Bové (ancien porte-parole de la Confédération paysanne)
- Marie-George Buffet (secrétaire nationale du PCF)
- Patrick Braouezec (député PCF de la Seine-Saint-Denis)
- Julien Faessel
- Michel Feuillebois
- Patrick Guillot
- Jack Harmand
- Yves Salesse (président de la Fondation Copernic, conseiller d'État).
Le 24 novembre, José Bové annonce le retrait « provisoire » de sa candidature, estimant que « le Parti communiste et la LCR ont pris la responsabilité de casser la dynamique unitaire et, par voie de conséquence, de renoncer à répondre aux attentes des couches populaires les plus frappées par les dégâts de la mondialisation libérale[25] ».
La réunion du 9 et 10 décembre à L'Île-Saint-Denis a été houleuse et n'a pas réussi à établir un consensus. La direction du PCF estimait que la candidature de Marie-George Buffet (majoritaire dans les votes indicatifs des collectifs) était la meilleure et appelait à respecter le choix de ces collectifs. L'essentiel des autres organisations voulait une candidature qui puisse rassembler plus largement, sans toutefois avoir d'accord sur un nom. La décision a été de consulter à nouveau les collectifs dans les semaines à venir, sur les noms déjà proposés (Marie-George Buffet, Clémentine Autain, Yves Salesse) et sur d'autres noms évoqués les 9 et 10 (Claude Debons, Jean-Luc Mélenchon…). Le PCF a, lui, décidé, de reconsulter ses adhérents le 20 décembre pour confirmer ou infirmer la proposition de candidature de Marie-George Buffet.
Les militants communistes ont choisi à 81,05 % (41 533 votes) de confirmer cette candidature[26]. Le choix du retrait n'a obtenu que 18,90 % (9 683 votes), avec 2,02 % de votes blancs (1058 votes). La participation a été de 56,4 %, soit 52 302 votants. Les autres candidats et organisations ont dénoncé ce vote comme la signature de la fin de la dynamique unitaire. La rencontre prévue le 21 décembre entre les différentes organisations du rassemblement a conclu qu'il n'y aura pas de candidature du rassemblement antilibéral à la présidentielle de 2007. Néanmoins, Claude Debons, animateur du collectif national, a appelé les militants à poursuivre le mouvement, notamment lors d'une réunion nationale programmée les 20 et 21 janvier, malgré l'opposition du PCF à cette réunion.
En réaction à cette réunion, Olivier Besancenot, candidat de la LCR, a appelé la gauche antilibérale à se rassembler autour de sa candidature suite à la candidature de Marie-George Buffet [27].
Lors de la réunion des collectifs des 20 et 21 janvier, des délégués de 300 d'entre eux ont applaudi la déclaration de candidature de José Bové[28], qui prévoit de l'annoncer officiellement le 1er février. Yves Salesse, Claude Debons et Clémentine Autain ont exprimé leur réticence face à une division supplémentaire, tandis que le PCF a dénoncé cette désignation par une minorité de collectifs (lors de la réunion du 9 et 10 décembre, près de 800 collectifs étaient représentés). Le PCF a également rappelé qu'un grand nombre de collectifs s'était rallié à la candidature de Marie-George Buffet[29]. Le collectif unitaire national a estimé que la légitimité de la réunion de Montreuil était « celle des présents », pointant que certains délégués l'étaient parfois sans avoir été validés par leur collectif, ou uniquement validé par une minorité[30].
Le 1er février 2007, lors d'une conférence de presse à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), José Bové a confirmé officiellement sa candidature. Il cherche ainsi à se positionner au-dessus des autres candidats antilibéraux, puisqu'il fait partie des nombreuses personnalités sans parti politique mais cherchant à peser sur le scrutin. Le collectif unitaire national a cependant rappelé que José Bové n'était pas le candidat des collectifs et du rassemblement antilibéral, pas plus que Marie-George Buffet[30].
Deux candidats issus des collectifs antilibéraux (et signataires de l'appel du 10 mai) sont donc représentés : José Bové et Marie-George Buffet. Cependant, aucun des deux n'a été investi par les collectifs.
[modifier] Autres considérations sur l'élection
[modifier] Considérations légales
Au delà de la problématique du temps de parole traitée par le CSA, d'autres problèmes légaux liés à la liberté d'expression des candidats ont été soulevés, dans le mois précédant le premier tour.
- Le candidat Gérard Schivardi a dénoncé[31] les décisions, prises sous pression du Parti Socialiste[32] via "l'Association des Maires de France" (AMF), par la "Commission nationale de contrôle de la campagne en vue de l’élection présidentielle" le 29 mars, et, par le Tribunal de Grande Instance de Paris le 2 avril lui interdisant l'utilisation du slogan «candidat des maires» dans toute déclaration et tout document éléctoral, qui l'obligeraient à refaire ses 25 millions de professions de foi et toutes les affiches. Selon Gérard Schivardi cette sanction lui coûterait 320 000 euros environ [33].
- Pour Ségolène Royal, l'utilisation des couleurs bleu-blanc-rouge est jugée incompatible avec un «outil de propagande». «Le code électoral, pour garantir la sécurité du scrutin et l'égalité entre les candidats, a institué un interdit majeur sur l'usage des trois couleurs», affirme une note du PS qui cite l'article R27 de ce même code électoral. Le code indique notamment que «affiches et circulaires ayant un but ou un caractère électoral qui comprennent la combinaison des trois couleurs, bleu, blanc, rouge à l'exception de la reproduction de l'emblème d'un parti ou groupement politique, sont interdites». Cet article a été modifié par décret le 11 octobre 2006, pour élargir la sphère des interdits, seules les affiches étant jusque là concernées. «Certes, (poursuit la note,) le livre de M. Sarkozy n'est ni une affiche, ni un tract mais l'utilisation qui en est faite (...) le place clairement dans la catégorie du document électoral» [34] Toutefois, contrairement à Gérard Schivardi, le ministre de l'intérieur n'a pas été sanctionné.
- François Bayrou a proposé l'organisation d'un débat sur Internet. Toutefois, monsieur Sarkozy a indiqué son opposition à l'organisation d'un tel débat sur internet, média «hors la loi» selon lui [35].
- Le 31 mars 2007, le Conseil constitutionnel a estimé «que l'utilisation des machines à voter pour les élections, notamment présidentielles, est autorisée par le législateur depuis 1969» et que «ce recours aux machines à voter dans les conditions fixées par l'article L. 57-1 du code électoral a été déclaré conforme à la Constitution». Pour le professeur de droit constitutionnel Gilles Guglielmi, «le communiqué de presse du Conseil n'a aucune valeur juridique» et repose sur un «raisonnement juridique» contestable. «L'utilisation des machines à voter pourrait, sans aucun abus du droit de recours, être juridiquement contestée devant les juridictions françaises».[36]
[modifier] Controverse autour des 500 signatures
Pour être officiellement désigné comme candidat, il faut obtenir 500 signatures d'élus : députés, sénateurs, maires, maires délégués des communes associées, maires des arrondissements de Lyon et de Marseille ou membres élus de l'Assemblée des Français de l'étranger, conseillers généraux des départements, de Mayotte, de Saint-Pierre-et-Miquelon ou du conseil de Paris, conseillers régionaux, élus de l'Assemblée de Corse, de l'Assemblée de la Polynésie française, du Congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie, de l'Assemblée territoriale des îles Wallis-et-Futuna, représentants français au parlement européen.
Ces parrainages, dans un réservoir d'environ 45 000 dont 36 000 de maires, doivent venir d'au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer différents sans que plus d'un dixième d'entre eux soit issu du même département ou de la même collectivité d'outre-mer.
L'obtention des 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle est toujours sujette à controverse, notamment autour de Jean-Marie Le Pen. Pour 2007, la controverse touche tous les petits partis. L'appel de François Hollande aux élus du Parti socialiste à réserver leurs signatures au candidat socialiste a conduit à une rumeur au sein des petits partis qui dit que le PS, l'UMP et parfois l'UDF feraient barrage face à leurs candidats et exerceraient des pressions sur les maires de petites communes pour qu'ils ne donnent pas leur signature. Des futurs candidats aussi opposés qu'Olivier Besancenot, José Bové et Corinne Lepage en font publiquement état.
Un amendement déposé au nom du groupe socialiste en vue d'étendre la publication au Journal officiel à toutes les présentations reçues ayant été repoussé[37], le Conseil constitutionnel a fait savoir qu'il renonçait à la pratique initiée en 1988 consistant à publier dans ses locaux l'ensemble des parrainages valides[38]. Seuls 500 noms de présentateurs par candidat admis à concourir, déterminés par tirage au sort, seront donc publiés cette fois.
Les formulaires de parrainage signés par les élus sont à retourner au Conseil constitutionnel pour le 16 mars 2007 à 18 heures au plus tard (heure locale du territoire d'où provient la signature du formulaire de parrainage).
Gérard Schivardi a dénoncé[39] le chantage aux subventions, sur les maires qui souhaitent le parrainer, par des dirigeants politiques de régions ou départements
Pour aider les finances de sa commune de Noron-la-Poterie (Calvados) le maire a placé sa signature sur un site de vente aux enchères.
Le 9 mars, l'ancien ministre de la culture Jean-Jacques Aillagon (UMP) donne sa signature par tirage au sort à Olivier Besancenot. Un maire d'une commune d'Ille-et-Vilaine a fait de même et le sort a désigné Arlette Laguiller. Jugeant ce procédé « incompatible avec la dignité qui sied aux opérations concourant à toute élection. »[40], le Conseil constitutionnel a indiqué que les parrainages ainsi attribués ne seront pas pris en compte.
[modifier] Campagne
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[modifier] Sondages
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[modifier] Internet
Internet joue désormais un rôle de premier plan dans le cadre de l’élection présidentielle : relais de l’information publiée par les médias traditionnels (télévision, radio, presse écrite) et réceptacle des réactions et des intentions des électeurs. Ceux-ci sont donc maintenant dotés d’une plateforme médiatique aux pouvoirs d’attraction étonnants comme le démontre la multiplication des blogs de campagne. Un sondage réalisé pour RTL par Novatris/Harris mentionne que près du quart des français croit que l’Internet aura une influence sur le résultat du scrutin d’avril.
L’équipe de campagne de François Bayrou tente d’innover dans le domaine : ils sont le premier grand groupe politique français à utiliser la plateforme Drupal pour former un site de soutiens à la campagne (e-soutiens). De nouvelles formes d’expression apparaissent. A l’instar des hommes politiques américains, les candidats ont la possibilité d’avoir une chaîne sur YouTube, une page sur Skyblog, sur MySpace et des groupes de soutien à l’intérieur des sites de social networking. Les sites Web permettent d’individualiser le message à l’utilisateur en fournissant des vidéos qui permettent de pénétrer l’intimité d’une campagne et de la vie des candidats.
Même si le rôle d'Internet ne peut pas être mesuré, il jouera un rôle important dans les dernières semaines de la campagne. Aux Etats-Unis, Internet a joué un rôle important pour les campagnes de 2004 et 2006 en permettant à des vidéos amateurs de circuler rapidement sur le Web en discréditant un candidat (voir l'affaire Macaca, où un candidat proférant une insulte raciale a été pris en délit par une vidéo amateur : il a perdu son siège). Ainsi, depuis plusieurs mois, la vidéo Le Vrai Sarkozy fait partie des 5 vidéos en français les plus vues sur Youtube et Dailymotion, et la vidéo de Ségolène Royal apostrophant les professeurs sur les 35 heures est aussi beaucoup vue. Récemment, Rachida Dati a été filmée déclarant, en boutade, qu'elle serait « ministre de la rénovation urbaine à coup de Kärcher » faisant ainsi réference à une déclaration antérieure de Nicolas Sarkozy[41].
[modifier] Notes et références
- ↑ Communication du ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, sur le site du Premier ministre
- ↑ « Décision du 19 mars 2007 arrêtant la liste des candidats à l'élection présidentielle », Conseil constitutionnel (France), 19 mars 2007 : lire en ligne sur le site officiel du Conseil constitutionnel; lire en ligne
sur légifrance; publiée au Journal officiel du 20 mars 2007
- ↑ Détermination par tirage au sort de l'ordre de la liste des candidats, Conseil constitutionnel, décision du 24 février 1981
- ↑ Liste des candidats à l'élection présidentielle, Conseil constitutionnel, décision du 19 mars 2007
- ↑ Lors de l'élection de 1995, l'UDF ne présenta pas de candidat mais soutint officiellement Edouard Balladur, issu du RPR
- ↑ Lors de l'élection de 1988, la LCR était impliquée dans la candidature de Pierre Juquin, dissident communiste soutenu par le PSU
- ↑ Lors de l'élection de 1974, le PCF soutenait officiellement François Mitterrand, candidat du PS soutenu par le MRG
- ↑ L’UMP a été créée en avril 2002, entre les deux tours de la présidentielle, à partir du RPR, de DL et d’une partie de l’UDF. Les meilleurs scores de 1974, 1981, 1988, 1995 et 2002 sont rappelés pour mémoire bien que ce fussent alors l’UDR en 1974 et le RPR les quatre autres élections. En 1995, Édouard Balladur, aussi du RPR et soutenu par l’UDF, s’était présenté et avait obtenu 18,58% des voix. En 2002, au premier tour, les candidats de l’« avant-UMP » ont obtenu 19,88 % (Jacques Chirac du RPR) et 3,91 % (Alain Madelin de DL).
- ↑ Gérard Schivardi est officiellement candidat du Comité national pour la reconquête des services publics, initié par le PT
- ↑ Le candidat des Verts, en 1988, était Antoine Waechter, dont la candidature a été en 2007 soutenue par le MEI.
- ↑ Appel « pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes, il y a urgence ! »
- ↑ Signataires de l’appel « Il y a urgence ! »
- ↑ Pour un rassemblement antilibéral, appel de Marie-George Buffet
- ↑ Décision de la Conférence nationale du PCF, les 21 et 22 octobre 2006
- ↑ Communiqué de presse du PCF sur le vote interne sur la candidature
- ↑ Lettre de Marie-George Buffet aux collectifs
- ↑ Déclaration de la conférence nationale de la LCR des 24 et 25 juin 2006
- ↑ Premier gros meeting de la gauche de la gauche, article de Libération
- ↑ Foire aux questions d’Alter Ekolo
- ↑ Communiqué des Alternatifs, 11 juillet 2006
- ↑ Texte Ambition - Stratégie - Candidatures, adopté par la réunion nationale des collectifs unitaires et populaires, le 10 septembre 2006, à Saint-Denis.
- ↑ Synthèse de la réunion nationale des collectifs unitaires et populaires du 10 novembre 2006
- ↑ « Ce que nous voulons : Programme des collectifs unitaires pour une alternative anti-libérale »
- ↑ Méthode de discussion de la candidature commune à l’élection présidentielle des collectifs unitaires pour une alternative anti-libérale
- ↑ José Bové annonce le retrait « provisoire » de sa candidature à la candidature antilibérale
- ↑ Résultats de la consultation des communistes du 20 décembre 2006
- ↑ Besancenot appelle les électeurs de la gauche radicale à voter pour lui, dépêche AFP.
- ↑ Les « Collectifs unitaires » appellent José Bové à être leur candidat, sur Bellaciao
- ↑ Comme l'attestent les PV et comptes rendus de nombreux collectifs, dont ceux de Perpignan centre ville, d'Orange ou de Paris 20e
- ↑ 30,0 30,1 Compte-rendu de la réunion du Collectif national unitaire du 30 janvier 2007
- ↑ memorundum par le candidat sur cette affaire
- ↑ Article du Nouvel Observateur du 5 avril 2007
- ↑ [1]
- ↑ M. Sarkozy et Mme Royal se rendent coup pour coup LE MONDE | 04.04.07 | 14h56 • Mis à jour le 04.04.07 | 14h56 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-891681,0.html
- ↑ Nicolas Sarkozy juge qu'il est difficile d'attaquer son bilan 05.04.07 | 11h48 http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30409086@7-37,0.html
- ↑ [2] Machines à voter : un professeur de droit conteste la position du Conseil constitutionnel LEMONDE.FR | 03.04.07 | 20h19 • Mis à jour le 03.04.07 | 20h38
- ↑ http://www.assemblee-nationale.fr/12/cri/2005-2006/20060178.asp : amendement présenté par René Dosière lors des débats à l'Assemblée nationale en vue de l'adoption de la loi organique 2006-404.
- ↑ Histoire de la publication des parrainages sur le site Web du Conseil constitutionnel.
- ↑ Europe1 le 01 mars 2007
- ↑ Conseil constitutionnel, Communiqué du 15 mars 2007 : "Tirage au sort d'une présentation", lire en ligne
- ↑ « Exclusif : La "bonne blague" au karcher de Rachida Dati », LaTéléLibre, 5 avril 2007
[modifier] Voir aussi
[modifier] Lien interne
- Candidats à l'élection présidentielle française de 2007
- Élection présidentielle en France
- Élection présidentielle française de 2002
[modifier] Liens externes
- Liens officiels :
- Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République - J.O n° 71 du 24 mars 2007
- L'élection présidentielle de 2007 sur le site du Conseil constitutionnel.
- Liens non-officiels :
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Présidentielles : | 1958 · 1965 · 1969 · 1974 · 1981 · 1988 · 1995 · 2002 · 2007 | |||
Législatives : | 1958 · 1962 · 1967 · 1968 · 1973 · 1978 · 1981 · 1986 · 1988 · 1993 · 1997 · 2002 · 2007 · | |||
Sénatoriales : | 1959 · 1962 · 1965 · 1968 · 1971 · 1974 · 1977 · 1980 · 1983 · 1986 · 1989 · 1992 · 1995 · 1998 · 2001 · 2004 · 2008 · Partielles | |||
Régionales : | 1986 · 1992 · 1998 · 2004 · 2010 | |||
Cantonales : | 1961 · 1964 · 1967 · 1970 · 1973 · 1976 · 1979 · 1982 · 1985 · 1988 · 1992 · 1994 · 1998 · 2001 · 2004 · 2008 · Partielles | |||
Municipales : | 1959 · 1965 · 1971 · 1977 · 1983 · 1989 · 1995 · 2001 · 2008 · Partielles | |||
Européennes : | 1979 en France · 1984 en France · 1989 en France · 1994 en France · 1999 en France · 2004 en France · 2009 en France | |||
Référendums : | 1958 · 1961 · 1962 · 1962 · 1969 · 1972 · 1988 · 1992 · 2000 · 2003local · 2005 |
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