Bas-Congo
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Pays | Congo (RDC) | |||
Chef-lieu provincial | Matadi | |||
Gouverneur | M. Jacques Badu | |||
Langue nationale | Kikongo | |||
Superficie | 53.920 km² | |||
Population estimée | 2.835.000[1] hab. (1998) |
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Densité | 52,57 hab./km² | |||
ISO 3166-2 | CD-BC | |||
Nombre de députés de la province |
25 | |||
Localisation | ||||
Communes et Territoires - Villes - Provinces |
La province du Bas-Congo est la seule province maritime de la République démocratique du Congo. La capitale en est Matadi.
La province abrite également la ville de Boma, et les localités de Moanda, Banana, Mbanza-Ngungu (anciennement Thysville) et Vivi.
À proximité de la ville se trouve par ailleurs le barrage d'Inga.
Le referendum du 18 décembre 2005 a approuvé le changement de nom de la province en Kongo central dans le cadre des nouvelles institutions.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Le Bas-Congo est l’une des provinces la plus vielle de la République démocratique du Congo. Déjà avant l’arrivée de l’homme blanc, sa superficie actuelle constituait l’une des parties du Royaume Kongo.
Avec l’arrivée du l’homme blanc, le Congo belge - l’actuel République démocratique du Congo – s’organise autrement que celle qu’elle était avant la venue de ce dernier. Le Congo belge qui s’est vu divisé en 6 provinces, compte aussi Léopoldville (englobant la superficie du Bas-Congo actuel) comme l’une de ces provinces. Mais à cette époque, la démarcation du Bas-Congo n’est pas encore présente.
En 1962, deux ans après l’indépendance du Congo, la province de Léopoldville est divisée en deux : province du Kongo Central (actuel Bas-Congo), chef-lieu, Songololo, et province de Bandundu, chef-lieu Kikwit qui sera transféré plus tard à Bandundu.
Malgré les différentes secousses entraînées par la constitution (fédéraliste) de 1964 dite « de Luluabourg », la province du Kongo central ne bouge pas. Elle constitue l’une des 11 provinces, déjà, de la République démocratique du Congo.
Si la nouvelle constitution de 1965 n’entraîne aucune modification sur la province, la journée des 3Z (27 octobre 1971), elle va bouleverser certaines réalités de l’époque, notamment la débaptisation de la province Kongo central à la province du Bas-Zaïre.
À la création de la province du Kongo central, celle-ci ne comptait que deux districts (ou sous-région sous la 2e République) : district des Cataractes et district du Bas-Congo. Ce n’est que quelques années plus tard que la Lukaya rejoindra la liste des districts. Et c’est à cette occasion que toute la province va porter le nom du Bas-Congo. Progressivement, district du Bas-Congo y figure sur la liste des districts et deviendra le Bas-fleuve et Boma, ancien chef-lieu du district du Bas-Congo deviendra lui aussi un district.
[modifier] Économie
La province du Bas-Congo est une des provinces les plus actives de la République démocratique du Congo avec une économie très développée : produits agricoles, productions minières, pétrole, productions industrielles et autres ; tout ceci grâce à sa situation géographique (le littoral maritime), sa richesse forestière, son sol arable, son chemin de fer reliant la ville de Kinshasa (la capitale) à la ville portuaire de Matadi, le pont Matadi (ancien pont Maréchal-Mobutu) reliant la ville portuaire de Boma à celle de Matadi et donnant aussi accès à la plage de Moanda, les barrages hydroélectriques, spécialement les trois barrages d'Inga.
Pour ces dernières raisons et tant d'autres essentiellement géographiques et historiques, elle fait partie des provinces les plus touristiques du Congo-Kinshasa.
Sa spécificité économique tient à une diversité considérable :
- Énergie électrique : barrage d'Inga, centrales de Tsango et de Zongo
- Produits agricoles et autres : riz, manioc (fufu), sisal, fibres, sésame, canne à sucre, bois, légumes, élevage, huile de palme, arachide, banane, caoutchouc, etc.
- Productions minières : pétrole et existence de gisements considérables de différents minerais non exploités
- Productions industrielles :
- Production artisanale : bière…
Les cultures vivrières, cultures les plus développées, assurent la substance de la population et permettent de ravitailler en grande partie la capitale nationale.
[modifier] Géographie
La province du Bas-Congo, désormais Kongo central, s’étend de l’océan Atlantique à la capitale et la province du Bandundu couvrant ainsi une superficie de 55 000 Km². Le fleuve Congo coule tout le long de la province divisant celle-ci en deux. En dehors de ce fleuve, la province du Bas-Congo est traversée vers le Nord-Ouest par le fleuve Shiloango.
Géographiquement, elle a pour borne :
- au nord : la République populaire du Congo;
- à l'Ouest : l'Océan Atlantique et le Cabinda;
- à l'Est : Kinshasa et Bandundu et
- au Sud : l' Angola
[modifier] Politique
Le projet de Constitution de la République démocratique du Congo, adopté par référendum le 18 décembre 2005, confirmé par la Cour suprême le 4 février 2006 a approuvé le changement de nom de la province en « Kongo central » dans le cadre des nouvelles institutions.
Outre le changement de nom, cette province n'a pas échappé à la nouvelle règle imposée par la nouvelle constitution. C'est à dire des provinces fortement décentralisées dirigées par un gouverneur et par un Assemblée provinciale.
L’Assemblée provinciale du Bas-Congo comprend 30 députés dont 27 élus au suffrage universel et 3 chefs coutumiers à coopter sur la liste présentée par les autorités coutumières.
L'actuel gouverneur s'appelle Jacques Mbadu Nsitu.
[modifier] Social
[modifier] Éducation
Le Bas-Congo n'est pas l'exception en matière de l'éducation en République démocratique du Congo. Elle souffre réellement à l'image du pays, d'un manque cruel du personnel pour la formation, d'une insuffisance remarquable d'institutions, d'un réel état de délabrement des infrastructures scolaires…
Dans le secteur officiel, on dénombre :
- Institut supérieur de commerce de Matadi,
- Institut supérieur pédagogique de Mbanza-Ngungu,
- Institut supérieur pédagogique de Boma,
- Institut supérieur pédagogique de Kangu à Tshela,
- Institut supérieur de navigation et pêche de Moanda
- Institut supérieur des arts et métiers de Kidima à Nlemba,
- Institut supérieur de développement rural de Kinzau - Mvuete,
- Institut supérieur d'études agronomiques de Tshela
- Université Joseph Kasa-Vubu
Dans le secteur privé :
- Université Kongo,
- Université Protestante de Kimpese,
- Université Libre de Luozi,
- Institut supérieur technique de Boma (ex. ISCIA),
- Ecole Polytechnique supérieure de Boma (E.PO.S),
etc...
[modifier] Langue
La population du Bas-Congo venant de tous les coins du Congo parle plusieurs langues chaque jour dans la ville comme dans les villages. Les langues les plus importantes reflètent la composition de la population. Étant donné que la majorité de la population descend directement du royaume Kongo, celle-ci parle majoritairement le kikongo ou ses dialectes (dont le kituba). Le kikongo est la langue principale, de la culture populaire, de la musique, des églises, du théâtre populaire, etc.
Le lingala reste aussi une des langues que l'on écoute souvent à Bas-Congo, surtout dans des villes.
Le français —langue nationale— est parlé pour les échanges commerciaux, la gestion administrative et l'enseignement. Il est possible d'écouter d'autres langues dans la province, mais ce sont dans des cas isolés.
[modifier] Transport et communication
[modifier] Transport
Si le transport en République démocratique du Congo est l'un des plus importants défis que le pays est amené à relever pour s'assurer un développement durable, le problème l'est aussi pour la province du Bas-Congo. Le réseau routier est quasi inexistant et les quelques réseaux existants sont considérablement altérés. Sur un réseau routier de 16 934 km, seulement 673 km revêtus (donc 16 261 km non revêtus) avec 1455 ponts. Les réseaux ferroviaires et fluviaux ont vu leur état général se dégrader depuis l'indépendance par manque d'entretien ou même vol des infrastructures.
Le transport ferroviaire n'est pas fameux. Le Bas-Congo dispose d'une voie ferrée d'une ligne à voie unique de 365 km de long, sous ballastée, de 57 ponts métalliques d’une longueur totale de 1 158,44 m, de deux tunnels de 90 m de longueur et de 40 gares.
Elle ne dispose que de deux biefs fluviaux navigables, c'est-à-dire de Matadi–Banana : 150 km et de Mpioka–Kinganga : ± 80 km. Trois ports sont à comptabiliser dans l'actif du Bas-Congo: port de Matadi( Longueur 1610 m avec 10 quais, superficie : 71 000 m² et capacité d’accueil : 10 navires), port de Boma (Longueur : 450 m avec 4 quais et capacité d’accueil : 4 navires) et débarcadère de Banana (longueur : 75 m et capacité d’accueil : 1 navire)
Le secteur de transports est géré par Office national des Transports (ONATRA) et Régie des voies maritimes (RVM).
[modifier] Presse, Postes et Télécommunication
La presse écrite n'est pas aussi développée qu'à Kinshasa. On compte l'Agence congolaise de presse (ACP), journaux privés locaux et d’ailleurs. Pour la presse audiovisuelle, on compte une station officielle (RTNC), 6 stations privées de radiodiffusion et télévision, 4 systèmes de réception TV par satellite avec diffusion publique.
Elle a 34 bureaux de postes, 10 Centraux réseaux téléphoniques publics et 5 sociétés privées implantées (Celtel Congo, Vodacom, Starcel, Comcell et OCPT) pour la télécommunication.
[modifier] Tourisme
[modifier] Voir aussi
[modifier] Références
[modifier] Liens internes
- Chemin de fer Matadi-Kinshasa
- Emphytéose Moanda
- Liste des villes du Bas-Congo
- Liste des gouverneurs du Bas-Congo
- Catégorie Ville du Bas-Congo
[modifier] Liens externes
- Gouvernorat du Bas-Congo
- carte du Bas-Congo occidental
- Carte du Bas-Congo oriental
- http://www.bas-congo.cd/territoriale.htm
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