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Le combat d'Étrelles fut une petite bataille, qui opposa les Chouans et les Républicains. Le 5 Juin la garnison républicaine commandée par Humbert manquant de vivres, car les convois de ravitaillements ont été interceptés par les Chouans, tentent une sortie à l'extérieur de la ville avec 800 hommes. Les 600 chouans de Couëbouc, un lieutenant de Boiguy, tentent de l'intercepter. Les deux forces se rencontrent et les chouans sont repoussés, mais Humbert décide malgré tout de se replier à Vitré. Le lendemain, il tente une nouvelle sortie avec cette fois 1.500 grenadiers et attaque les troupes de Couëbouc . Toutefois Boisguy arriva en renfort avec 700 hommes et rééquilibra les forces. L'affrontement était serré, la légère supériorité numérique des 'bleus' était contrebalancé par la connaissance du terrain par les 'blancs'. Selon les mémoires de Pontbriand, au cours de la bataille Boisguy et Humbert s'apperçurent et s'interpelèrent:
"Eh bien, monsieur du Boisguy, la journée est chaude et je vous rends toute justice, vos hommes se battent très bien.
- Et les vôtres, général! Ce sont les plus intrépides soldats que j'ai encore rencontré, quel dommage que nous soyons ennemis.
- Ce n'est pas ma faute, si j'avais été consulté, on n'eut jamais recommancé la guerre. Mais le vin est tiré, il faut bien le boire. Prenons un quart d' heure pour souffler et nous recommanceront la danse..."
Un quart d'heure plus tard, le combat repris mais ne tourna pas à l'avantage des républicains, ses flancs menacés, Humbert choisit de battre en retraite. Sur la route du retour, les républicains croisèrent 500 hommes, qui arrivaient en renfort mais Humbert choisit de ne pas réattaquer et regagna Vitré.