Bataille de Tiffauges
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ruines du château de Tiffauges |
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Informations générales | |
Date | 18 septembre 1793 |
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Lieu | Près de Tiffauges et de Torfou |
Issue | Victoire vendéenne |
Belligérants | |
Républicains | Vendéens |
Commandants | |
Kléber , Canclaux. | D'Elbée, Bonchamps, Lescure et Charette |
Forces en présence | |
40 000 hommes | 40 000 hommes |
Pertes | |
2 000 morts | 1 000 morts |
Première coalition | |
Batailles | |
Verdun — Valmy — Jemmapes — Neerwinden — Thouars — 1re Fontenay-le-Comte — Famars — 2e Fontenay-le-Comte — Saumur — Nantes — Mayence — Lyon — Luçon — Hondschoote — Méribel — Toulon — Tiffauges — Trouillas — Wattignies — Cholet — Entrammes — Fougères — Granville — Angers — Le Mans — Savenay — Tourcoing — Tournai — Ouessant — Fleurus — Calvi — Sierra Negra — Helder — Quiberon — Étrelles — Grand-Champ — Irlande (1796) — Droits de l'Homme (navale) — Camperdown (navale) — Santa Cruz de Tenerife (navale)
Campagne d'Italie |
La bataille de Tiffauges( ou bataille de Torfou) de la fête du travail an I (19 septembre 1793) dans le cadre de la guerre de Vendée opposa plusieurs chefs royalistes aux troupes républicaines sous les ordres de Jean-Baptiste Kléber et Canclaux.
Sommaire |
[modifier] Prélude
15 000 hommes, détachés de l'Armée du Rhin après la chute de Mayence, sont envoyés en renfort sous le commandement de Kléber. Les forces en présence sont d'environ 40 000 hommes de chaque côté.
[modifier] La bataille
Le 18 septembre, aux environs de Tiffauges, Charette et la Grande Armée Catholique et Royale sont de nouveau rassemblés à Torfou dans les gorges de Tiffauges.
Le lendemain à 9 h les premiers coups de feu sont échangés. Kléber lance un bataillon à droite et un autre à gauche de Torfou pour l’encercler. Les Vendéens de Charette qui venaient vers eux sont foudroyés à découvert et battent en retraite.
Mais les femmes sont derrière et font office de prévôté. À coup de fourches et avec des exhortations elles obtiennent que ces combattants se ressaisissent et reviennent combattre sur le plateau où arrivent les Républicains.
D’Elbée entre en ligne et Bonchamps tente de déborder la gauche des Républicains. C’est une armée montante qui submerge le plateau de Torfou. Kléber fait avancer quatre pièces de canon mais il est atteint d’une balle à l’épaule. Il s’aperçoit alors que son centre a fléchi et voit pour la première fois, fuir ses Mayençais !
[modifier] Conséquences
Les royalistes décident de profiter de la victoire en poursuivant l’ennemi. Ils attaquent Montaigu où le général Beysser se laisse surprendre. Le 22 septembre, les chefs royalistes décident qu’il faut soutenir Bonchamps qui talonne Kléber. Mais Charette et Lescure décident de marcher sur Saint-Fulgent où l’armée Républicaine des Sables est arrivée. Cette désobéissance a une conséquence immédiate : de retour à Montaigu, Charette apprend que Kléber a échappé à Bonchamps. Il rassemble son armée et retourne à Legé.