Cambrésis
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
|
||||
---|---|---|---|---|
Région administrative | Nord-Pas-de-Calais | |||
Département(s) | Nord | |||
Superficie approximative | km² | |||
Villes principales | Cambrai, Caudry Le Cateau-Cambrésis, Solesmes |
|||
Géologie | calcaire, lœss | |||
Relief/Terroirs | ||||
Productions | ||||
Communes | {{{nbcommunes}}} | |||
Population totale | hab. ({{{DatePop}}}) |
|||
Régions voisines | ||||
Pays (div. territoriale) | Pays Cambrésis | |||
régions et espaces connexes |
Hainaut, Avesnois Thiérache, Vermandois Artois, Douaisis |
|||
Région naturelle de France - |
Le Cambrésis est l'un des anciens pays et provinces de France et l'une des régions naturelles de France. La ville-centre du Cambrésis est Cambrai.
Sommaire |
[modifier] Histoire
A l'époque gallo-romaine le Cambrésis faisait partie de la cité (civitas) des Nerviens, qui s'étendait grosso modo sur toute la rive droite de l'Escaut.
L'évêché de Cambrai, installé au VIe siècle et qui se confondait avec la cité des Nerviens, fut divisé en six pagi ou « pays »[1]:
- pagus Cameracensis (le Cambrésis)
- pagus Hainoensis
- pagus Fanomartensis
- pagus Barchbatensis
- pagus Antwertensis
- pagus Templutensis.
Le terme de Cambrésis est donc dérivé de pagus Cameracensis en latin, littéralement « le pays de Cambrai » (ville elle-même appelée Camaracum en latin).
Au traité de Verdun en 843 la rive droite de l'Escaut est attribuée à Lothaire Ier. Le Cambrésis sera ainsi terre d'Empire jusqu'à son rattachement à la France 8 siècles plus tard.
Au moyen-âge le Cambrésis était un comté, dont le titulaire fut à partir de 1007 l'évêque de Cambrai.
Le comté comportait 12 pairies ou terres nobles, créées par l'empereur Othon III en 983 ou 986. Les pairs du Cambrésis étaient vassaux de l'évêque de Cambrai et siégeaient aux États de Cambrésis.[2]
Liste des 12 pairies :
- Niergnies
- Rumillies ou Rumilly
- Prémont (aujourd'hui dans l'Aisne, arrondissement de Saint-Quentin)
- Audencourt
- Marcoing
- Cantaing
- Blargnies ou Blaregnies (aujourd'hui faisant partie de la commune de Quévy, Province de Hainaut en Belgique)
- Courois (ou Cauroir)
- Esnes
- Cuvillers
- Monstrécourt ou Montrécourt
- Bousies
Après la prise de Cambrai par Louis XIV en 1677 le Cambrésis fut rattaché à la France et incorporé à la généralité de Hainaut et de Cambrésis dont la capitale était Valenciennes.
Le Cambrésis devient l'un des 8 districts du département du Nord créé en 1790. En 1800 le district de Cambrai devient arrondissement.
[modifier] Limites administratives
Actuellement le Cambrésis est assimilé à l'arrondissement de Cambrai.
[modifier] Géographie
Le Cambrésis se présente comme une plaine aux molles ondulations. Il est situé entre, à l'est, les collines de la Thiérache et de l'Avesnois, contreforts des Ardennes et à l'ouest les collines de l'Artois, extrémité du Bassin Parisien. C'est un point relativement plus bas (« seuil du Cambrésis » parfois appelé aussi « seuil de Bapaume ») qui facilite le passage entre le sud et le nord: Bapaume (Artois): 100 m; Avesnes-sur Helpe (Avesnois): 143 m; Cambrai 41-101 m.
Ce « pays de la craie » repose sur des couches de calcaire datant du crétacé, elles-mêmes recouvertes de lœss et de limons accumulés par les vents, qui rendent le sol très fertile. Le Cambrésis est une terre à blé et à betteraves. Le paysage d'openfield qui domine la plus grande partie du pays commence à céder la place, à l'est du Cateau-Cambrésis, au bocage.
[modifier] Hydrographie
Le Cambrésis correspond à peu près au bassin versant de la haute vallée de l'Escaut et à celui de son affluent de rive droite, la Selle.
[modifier] Économie
Les 10 principales entreprises[3] de l'arrondissement sont (2007):
- Sicos (Caudry): 700 salariés (parfums et cosmétique)
- Bormioli (Masnières): 490 salariés (flacons en verre)
- CMD (Cambrai) : 446 salariés (ex-entreprise Messian, engrenages et réducteurs)
- Auchan (Cambrai): 427 salariés (grande distribution)
- Trémois (Le Cateau): 347 salariés (équipementier automobile)
- SASA (Le Cateau): 325 salariés (silicones alimentaires)
- Cora (Cambrai): 323 salariés (grande distribution)
- Cedilac Candia (Cambrai) : 280 salariés (laiterie)
- Dentelles Sophie Halette (Caudry): 230 salariés (dentelles)
- Cardon tradilinge (Cambrai): 218 salariés (linge de maison)
Le taux de chômage du Cambrésis était en septembre 2006 de 12,6% (Nord-Pas-de-Calais : 13,2 %, France : 9,8%)[4]
[modifier] Linguistique
Le Cambrésis appartient à l'aire linguistique du picard du nord.
[modifier] Toponymie
Outre Le Cateau-Cambrésis, les communes suivantes comportent le terme « Cambrésis » :
- Beaumont-en-Cambrésis
- Boussières-en-Cambrésis
- Forest-en-Cambrésis
- Haucourt-en-Cambrésis
- Ligny-en-Cambrésis
- Montigny-en-Cambrésis
- Rumilly-en-Cambrésis
- Saint-Vaast-en-Cambrésis
[modifier] Liens externes
- (fr) Tourisme et patrimoine du Cambrésis
- (fr) Acteurs de l'économie solidaire dans le Cambrésis
- Chambre de Commerce et d'Industrie du Cambrésis
- Site de Futura Sciences: dossier sur la géographie physique de la région Nord - Pas de Calais