Claude Lelouch
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Claude Lelouch | |
Claude Lelouch dans les années 1990 |
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Naissance | 30 octobre 1937 France (Paris) |
Pseudo(s) | Coco |
Site officiel | http://www.lesfilms13.fr |
Prix | Oscar du meilleur scénariste, Palme d'Or, Lion d'Or, ... |
conjoint(e) | Alessandra Martines |
Claude Lelouch (30 octobre 1937 à Paris, dans le 9e arrondissement[1] - ) est un réalisateur, producteur, scénariste et acteur français. Surtout connu en tant que réalisateur, sa filmographie compte une cinquantaine de films, dont Un homme et une femme et Tout ça pour ça, grands succès au box office.
Cependant, la critique et le public semblent le bouder depuis le début des années 2000. La trilogie inachevée[2] Le Genre humain composée des Parisiens et du Courage d'aimer a été rejetée par le public, bien que Lelouch soit allé jusqu'à financer une journée d'entrée aux français pour le film Les Parisiens[3]. Ce qui lui reviendra à plus d'un million d'euro ...
Père de sept enfants, il est actuellement marié à Alessandra Martines.
Sommaire |
[modifier] Biographie[4]
[modifier] Début dans le journalisme
Après qu'il ait manqué son baccalauréat, son père lui offre une caméra pour lui redonner une chance.[5] Ainsi, il débute sa carrière en effectuant des reportages journalistiques. Il est l'un des premiers à filmer la vie quotidienne en URSS, profitant pour cela d'un voyage d'agrément, la caméra cachée sous le trench-coat. Quand le rideau se lève, puis USA en vrac lui permettent ainsi de gagner de quoi continuer à exercer sa passion. Il filmera également beaucoup de manifestations sportives, comme le tour de France ou les 24 heures du Mans.
Il acquiert ainsi cette capacité de saisir l'image instantanée et surtout à faire ressentir une atmosphère en quelques plans brefs. C'est également ce que les critiques dénonceront en assimilant son cinéma à un roman-photo grossier.
[modifier] Production de films
En 1960, il fonde sa société de production Les Films 13 et réalise un très grand nombre de scopitones (l'ancêtre, sur pellicule, du clip vidéo). Claude Lelouch est sans doute le réalisateur le plus prolifique dans ce registre, si l'on excepte Andrée Davis-Boyer, dite « mamie Scopitone ». Il acquiert par ce biais un réseau relationnel important qui lui permettra de mettre très tôt des acteurs célèbres en scène, ainsi que d'obtenir des participations amicales de certaines vedettes dans ses films : Johnny Halliday dans L'Aventure c'est l'aventure ou encore Mireille Mathieu dans La Bonne Année. Il fréquente aussi à l'époque Jean Yanne et Jacques Martin (que l'on voit apparaître dans La Femme spectacle).
Cette période est sa vraie formation, lui qui n'a jamais vraiment fait d'école de cinéma. Il teste in vivo des méthodes le plus souvent audacieuses pour l'époque[6]. Ce fonctionnement sera d'ailleurs le fondement de sa perpétuelle évolution : alors qu'il se sent plafonner après La Vie, l'amour, la mort en 1967, il produit un court métrage sur les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 dans lequel il essaie de nouvelles techniques. Un an plus tard sort Le Voyou, fruit de cette mutation. Il en va de même avec le cheap Smic, Smac, Smoc, sorte de pilote de L'Aventure c'est l'aventure, ou La Bonne Année.
Le 28 février 2007 sort le film Entre adultes, qu'il coproduit avec son fils Simon Lelouch, et on remarque aussi Roman de gare ( d'Hervé Picard ) qu'il produira par l'intermédiaire de la société Les Films 13.
[modifier] Réalisateur
Il se lance plusieurs fois dans la réalisation au cours des années 1960, sans trop de succès au début. Son premier film, Le Propre de l'homme, est sifflé par le public et décrié par la critique (« Claude Lelouch, retenez bien ce nom, vous n'en n'entendrez plus jamais parler[7] ») et ne reste pas plus d'une semaine à l'affiche. Ce sera également sa première douleur personnelle; son père mourant peu après, il n'aura pas pu prouver son talent à celui qui avait tant cru en lui. Il détruira les négatifs à la hache[8]. La Femme spectacle, censuré pour ses jugements profondément misogynes (pour « cerner » maladroitement la « nature féminine », il suit des prostituées, filme les femmes faisant leurs courses ou allant se faire refaire le nez) et donc remonté de fond en comble, (avec en voix off la voix de Gérard Sire, célèbre animateur de radio, que Claude Lelouch utilisera jusque dans les années 1970), est une sorte de film-reportage inabouti. L'auteur se cherche alors entre la succession de saynètes anecdotiques et l'histoire morcelée en séquences éparses.
Seul Une fille et des fusils remporte un peu de succès (déjà tenté par l'utilisation des bons filons et des recettes commerciales, il tournera une suite qui ne trouvera cependant pas de distributeur), et L'Amour avec des si, film enlevé, très imaginatif[9], qui retiendra l'attention de la critique suédoise.
Cependant, il ne serait pas opportun de noircir cette décennie pour le jeune Lelouch qui se fait tout de même connaître du milieu et d'une certaine critique[10], même si la diversité de ses activités le rend difficilement cernable. C'est également cette période marquée de cette indéfectible volonté de tout essayer, de tourner avec les moyens du bord qui vaudront au début du succès d'Un homme et une femme de bonnes critiques à son auteur et ce, même au sein du cénacle des Cahiers du cinéma et de l'intelligentsia qui le prendront un court instant pour un des leurs, avant que de le rejetter parce qu'il ne « rentrait pas dans leur moule »[réf. nécessaire].
Après un nouvel échec commercial, celui de Loin du Vietnam, il retrouve « sa » Normandie (il adore la vitesse, en voiture, comme dans ses films, et, parfois, dans l'écriture des scénarios), et se retrouve au petit matin près d'une plage à Deauville, où il entrevoit une jeune femme et son enfant sur la grève. Il réfléchit à son histoire, tente de la reconstituer et de savoir comment elle en est arrivée là. Le scénario d'Un homme et une femme est ainsi né (du moins d'après ce qui se dit, toujours alimentée par Lelouch tout au long de sa carrière). Le film est un miracle technique (le budget a été soutiré par Lelouch auprès de trois producteurs pas forcément toujours au courant de ses intentions réelles). Anouk Aimée racontera ensuite que le plus dur pour elle fut d'avoir à porter le matériel durant le tournage. Jean-Louis Trintignant est confiant en ce jeune homme dynamique dont il connaît un peu le travail et dont Alexandre Mnouchkine, producteur en vue de l'époque, répond entièrement. Lelouch met en place ses « techniques » de tournage qu'il utilisera tout au long de sa carrière, notamment cette capacité à faire feu de tout bois au point de vue financier : utiliser les locaux de l'équipe comme décors (ici, le Grand hôtel de Deauville), recycler de vieilles images filmées par lui plusieurs années auparavant pour d'autres raisons (ici, les 24 heures du Mans), ou utiliser la publicité comme moyen de financement du tournage (Jean-Louis Trintignant à bord d'une Ford Mustang; dans La Bonne Année, ce sera Van cleef and Arpels). Un homme et une femme est monté en deux fois, la première ne satisfaisant pas son auteur. Il est intégré in extremis à la sélection cannoise, alors que la liste était close. Finalement, il y sera primé par la Palme d'or (décernée ex aequo), marquant le début d'une remarquable renommée pour ce jeune homme presque inconnu du grand public auparavant et qui n'a encore qu'une maigre filmographie.
D'après un sondage effectué en 1989, Claude Lelouch était le réalisateur le plus connu des français ![11]
[modifier] Un cas unique
Claude Lelouch reste un cas unique dans le monde du cinéma français. Il est un cinéaste jouissant d'une réelle célébrité avant même d'avoir eu une « œuvre » digne de ce nom. Il va tirer une partie de sa force et de sa créativité audacieuse ou commerciale de cette perpétuelle compétition avec le public et la critique pour justifier cette renommée. Si cela est pour lui synonyme de succès, d'argent et surtout un moyen de propulser sa carrière en lui ouvrant des voies inespérées, notamment en donnant de lui l'image d'un réalisateur que les producteurs n'ont pas à craindre, c'est également un formidable handicap qui le classera définitivement aux yeux de l'intelligentsia, au pire comme un parvenu prétentieux ne méritant pas son succès, au mieux comme un réalisateur commercial dont le cinéma ne mérite pas d'être étudié comme une œuvre artistique.
Cette dernière critique ne manque parfois pas de fondement : son film suivant, Vivre pour vivre, est en effet un produit de l'accumulation des « formules » qui ont fait un an plus tôt le succès d'Un homme et une femme (musique entêtante, acteur jouant « vrai », succession en roman-photo de plans immobiles saccadés, utilisation d'une actrice américaine pour mieux vendre le film aux États-Unis). Si c'était à refaire, Un homme et une femme : vingt ans déjà ou encore plus récemment And now... Ladies and Gentlemen sont des films sans grand intérêt cinématographique. Cela donnera lieu au début d'un véritable lynchage médiatique frôlant parfois le mauvais goût (la critique qu'en fait le Dictionnaire des réalisateurs, dirigé par Jean Tulard, aux éditions Bouquins, frôle l'antisémitisme de gauche en en parlant comme d'un « pied noir qui a réussi ». Ce lynchage médiatique est également utilisé par Lelouch lui-même pour se martyriser. Il est toujours friand de tout ce qui pourra faire parler de lui.
Ceci révèle surtout l'ambiguité profonde du cinéma de Lelouch, qui ne se laisse jamais surprendre par son irréductibilité. Il est capable de scènes merveilleuses et parfois même très fines, il dirige les acteurs de manière exceptionnelle et très personnelle (cela est en outre relativement reconnu par tous, y compris aux Cahiers du Cinéma [réf. nécessaire]). Enfin, il évolue en révélant plusieurs facettes variées de son œuvre au fil du temps, mais il ne peut s'empêcher dans le même temps de retomber dans ses propres clichés rendant ses films parfois lourds et souvent redondants, tantôt d'une complexité déroutante (il est un adepte et précurseur de la superposition à l'infini d'histoires dans l'histoire en film-choral) ou à l'inverse d'une simplicité effarante. Toute une vie révèle à ce titre très bien l'extrême ambiguité du personnage et sa méthode zigzagante et « décentrante ».
Parfois l'alchimie prend et la méthode se revèle payante. Ainsi Un homme qui me plaît ou Le Bon et les méchants, présentant pourtant des scénarios maigrelets, se révèlent des bijoux ciselés, jouissifs de par leur extrême limpidité et où le spectateur est pris à son insu par des scènes enlevées dans ce monde factice où tout semble si simple et si romantique. Parfois, au contraire, cette méthode le mène à l'échec lorsqu'il en fait trop (La Vie, l'amour, la mort) ou pas assez (À nous deux). À ce titre, ses films relèvent très tôt d'un équilibre fragile, ce qui explique tout d'abord la polarisation qu'ils suscitent le plus souvent, entre ceux qui l'adulent et ont été pris et ceux qui le vouent aux gémonies et sont restés à côté. Ensuite, cela permet également de percevoir pourquoi ils ont parfois mal vieilli, tant ils reposent souvent sur quelques instants d'une frugalité vite évaporée.
En outre, Lelouch reste un éternel précurseur faisant parfois tenir la qualité de ses films aux avancées techniques mises en œuvre ou à l'audace dans la mise en scène dont ils sont le fruit. La Bonne Année est un des premiers films français à utiliser des micros en extérieur (les films étaient jusqu'ici post-synchronisés ensuite en studio), il se sert de cette avancée pour innover dans le jeu des acteurs, ce qui lui permet de restituer toute leur fraîcheur aux dialogues entre Lino Ventura et Lara Fabian, fraîcheur un peu passée aujourd'hui ou moins spectaculaire. De même, c'est un de ceux qui ont utilisé et popularisé le tournage caméra à l'épaule, pensant par là qu'elle devait être un acteur de plus au sein du film en étant la plus active possible. Jean-Louis Trintignant, interrogé sur le succès d'Un homme et une femme, dira que ce film relevait d'une véritable audace et d'une grande originalité techniques, mais que malheureusement comme il fut un des premiers à utiliser l'Eastmancolor, depuis popularisé par la publicité, le film paraît commercial et même un peu niais[réf. nécessaire].
Lelouch tirera de cette pratique de la technique cinématographique, solitaire et autodidacte, une bonne partie de ses trouvailles et de la qualité de ses films. S'ils sont parfois ratés, ils manquent rarement de révéler quelques beaux plans[12]. Il a appris son métier sur le tas — il le dit et le répète — et c'est de là, beaucoup plus que d'un scénario prédéfini, que proviennent ses films. Une image peut engendrer un film tout entier, de même qu'il semble évident que le tournage en lui-même est primordial à l'élaboration du film, c'est-à-dire la manière de faire parler les acteurs, de placer la caméra ou encore de comprendre, sur le moment, de quel point de vue la scène sera le mieux rendue. De là cette impression de spontanéité ou ce mythe de l'improvisation chez Lelouch. Ses films semblent pourtant très contrôlés jusque dans l'écriture du scénario, mais il paraît attendre le moment précis du tournage pour que tout se mette en place de manière parfois imprévue, laissant, comme il le dit, place aux hasards qu'il tente de provoquer. Voilà pourquoi il avoue « parfois découvrir ses films une fois terminés »[13].
De manière plus générale, sa manière de filmer, car il semble plus pertinent de parler de manière de filmer que de réaliser, est tributaire de la technique pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, une bonne partie de son style découle naturellement de ses envies de caméraman, mais également des problèmes qu'il a rencontrés pour y parvenir, ainsi que des trouvailles qu'il a su extraire de ce genre de désagrément. Son cinéma peut ainsi apparaître extrêmement empirique ou amateur.
Cependant, un film de Lelouch se reconnaît facilement, certains parlant d'un « style Lelouch », souvent pour le ridiculiser[14]. Cela sous-entend qu'il existe une manière de faire particulière à son auteur. Celui-ci se cherche tout au long de sa carrière, mais aboutit à un résultat de plus en plus fini. Dès le début des années 1980, ses scénarios sont plus étoffés, ses histoires se densifient et les flash-backs, jusqu'ici proposés sur le mode presque exclusif de l'aller-retour dans le temps, se mêlent et s'enchaînent de manière plus complexe. Les Uns et les autres semble être le véritable coup d'envoi de ce nouveau type de cinéma que Lelouch pratiquera par la suite. Partir, revenir, Itinéraire d'un enfant gâté ou Les Misérables en sont de parfaits exemples. Il ne s'agit plus d'improvisation érigée au rang de technique de tournage.
Lelouch donne désormais naissance à des films plus entiers et plus « populaires », au sens noble du terme. Du cinéma pour grand public, c'est-à-dire pour le public qui « voit grand », comme le dit Philippe Labro [réf. nécessaire]. Ce type de film est d'ailleurs bientôt copié dans sa manière, donnant naissance aux films familiaux des années 1990-2000.
Il est possible que Lelouch ait compris que la nature du cinéma a changé. Jusqu'ici, il se contentait d'appliquer les recettes habituelles qui finirent par s'épuiser à la fin de la décénnie 1970. Un film comme Robert et Robert, par exemple, repose sur un scénario attrayant et distrayant, mais la réalisation technique, si elle ne dépareille pas des productions de cette époque, brille aujourd'hui par son obsolescence. Tout semble se passer comme si Lelouch comprenait l'importance des nouvelles techniques cinématographiques et le potentiel qu'elles offrent à son talent. Comme d'habitude, son style suit de près la technique du cinéma. Avec des appareils plus lourds, ses plans se densifient et laissent voir des images plus construites : fini le temps de l'exclusive caméra à l'épaule : les mouvements procédant de cette méthode seront désormais moins nombreux, moins extravagants, mais également plus travaillés. Peut-être que Lelouch, cependant grand sportif, se fatigue également. Ainsi, au plan qui suivait, de manière brouillonne, les acteurs comme dans Le Chat et la souris, L'Aventure, c'est l'aventure ou Le Bon et les méchants, Lelouch préfère utiliser la caméra pour donner l'impression du mouvement, impression parfois écrasante, comme dans Les Uns et les autres, où les élucubrations d'un Jacques Villeret se sont matérialisés par les mouvements lancinants de la caméra, qui font bouger le spectateur et lui font sentir l'imprévisibilité de l'acteur. Il a de plus en plus recours à la scène-tableau, laissant plus de place au jeu des acteurs. Sa direction devient plus radicale et probablement plus osée. Il semble les mener toujours plus dans la direction souhaitée qui semble être celle de l'efficacité maximale. Lelouch, ayant braqué deux caméras sur les têtes des acteurs en tête-à-tête, s'assoie à leur côté et leur souffle alors leur texte, parfois dans la plus grande surprise. Cela lui permet de vérifier chaque expression sur chaque mot. Cela donne aussi lieu à des échanges de plus en plus hachés, réduits à un squelette de dialogue tournant autours de mots-clés. Là encore cela prend ou non, mais il faut remarquer que Lelouch semble aller de plus en plus radicalement dans cette voie-là, son dernier film, Les Parisiens, se réduisant presque entièrement à une succession de plans centrés sur la tête des comédiens. Mais cette technique, reposant plus que jamais sur la qualité des dialogues, met également en avant la fragilité de ces derniers lorsque Lelouch n'est pas inspiré.
Il faut en retenir sa capacité à évoluer au sein même de son genre, qui se révèle beaucoup moins figé qu'il n'y paraît. Il arrive même à faire émerger un « genre Lelouch », procédant d'une logique entamée depuis longtemps et qu'il semble résolu à pousser radicalement au bout. Ce style semble radicalement éloigné des « chabadabada » auxquels on le réduit caricaturalement.
[modifier] Anecdotes
- On le surnomme « Coco »[15].
- En 1960, à son retour du service militaire, à l'âge de 23 ans, il fonde sa société de production nommée Les Films 13, qu'il aurait appelée ainsi à cause des 13 lettres composant son nom et son prénom[16]. On retrouve ce chiffre également dans Le Club 13 (voir ci-dessous).
- De 1980 à 1985, il fut le compagnon d'Évelyne Bouix et ils eurent un enfant. De 1986 à 1992, il se maria à Marie-Sophie L. et ils eurent trois enfants. En 1993, il s'unit à Alessandra Martines et ils ont eu un enfant. Il s'est aussi marié à Christine Cochet.[17].
- Ses enfants s'appellent : Sarah, Salomé, Sashka, Seb, Simon, Shaya et Stella Lelouch. On remarquera que leurs initiales sont toutes S.L.[18].</ref>
- Claude Lelouch est aussi le célèbre propriétaire du Club 13[19], un complexe parisien réservé au monde du spectacle. Ce club est coupé en salles de projection, de montage et de restaurants.
- À l'occasion de la 20e édition de Téléthon, Claude Lelouch et Les Films 13 ont réalisé un court métrage avec Fabien Barthez et dix enfants atteint par une maladie neuromusculaire. Le thème du film était : Transformons la recherche en traitements pour gagner le match de la vie. La scène de tournage fut organisée autour du Parc des Princes à Paris.[20]
- Pour la 7e édition du Prix Ciné Roman Carte Noire, Claude Lelouch, accompagné de Catherine Jacob, a présidé le jury qui devait élire le livre le plus adaptable au cinéma.
- Il a aussi présidé le jury du festival de Deauville 2004, du Festival Court 18 De Paris (édition 2005 et 2006), du Festival de cinéma latino-américain.
- Il a refusé la présidence du Festival international du film de Tokyo 2006.
- Il préside en 2007 le Festival du Film Jules Verne Aventures en mémoire de toutes ses années de carrière.
[modifier] Citations
(Citations tirées de Evene)
- « La critique a droit à toutes les opinions, à condition d'en avoir. »
- « Cannes, c'est d'abord un escalier : un escalier facile à monter... difficile à descendre ! »
- « Au cinéma, le mauvais temps est terriblement photogénique, parce qu'il est dangereux. »
- « La vie est une météo imprévisible. »
- « Les courants, les styles, les manières sont les ennemis premiers de la création. »
- « Le pire n'est jamais décevant. »
- « Ça ennuie les femmes de parler de choses techniques. »
[modifier] Filmographie
[modifier] Box-office
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Dix-huit films de Lelouch ont dépassé le million d'entrées[21], Un homme et une femme en tête, ce qui en fait l'un des plus prestigieux réalisateur français.[22]
Sources :
- Mondial : Sur le livre : Claude Lelouch : Mode d'emploi
- Mondial : boxofficemojo.com
- France : cbo-boxoffice.com
- France : boxofficestars.com
[modifier] Distinctions
Par ses long métrages, Claude Lelouch a su conquérir le cœur des plus grands en gagnant des prix internationaux tels qu'un Oscar, un Lion d'Or et une Palme d'Or.
Il a été membre du jury du Festival de Cannes 1967.[23]
Au Festival de Deauville, il est désormais possible de se ballader sur la Place Claude Lelouch[24]. Elle est nommée en l'honneur des quarante ans du film Un homme et une femme, l'un de ses plus célèbres long métrages. Il a ajouté : « Un homme et une femme est un film culte, mythique pour le monde entier et surtout pour Deauville. Quand on présente Deauville à l'étranger, on nous parle d'Un homme et une femme ».
[modifier] Récompenses
- 1965 : Au Festival du film Mar del Plata, prix de la Meilleur Réalisation pour Une fille et des fusils
- 1966 : Palme d'Or au Festival de Cannes pour Un homme et une femme
- 1966 : Au Festival de Cannes 1966, Un homme et une femme remporte le Grand Prix du XXe anniversaire
- 1976 : Un homme et une femme, Oscar du Meilleur Scénario et du Meilleur Film Étranger
- 1967 : Un homme et une femme remporte le Blue Ribbon Award
- 1967 : prix de la Meilleure Réalisation pour Un homme et une femme au Italian National Syndicate of Film Journalists
- 1971 : Aux Prix David di Donatello, prix de la Meilleure Réalisation pour Le Voyou
- 1975 : Le Chat et la souris a remporté le Grand prix de l'Académie française
- 1977 : Mention Spéciale du Jury pour C'était un rendez-vous au Cracow Film Festival
- 1982 : César du meilleur film pour Les Uns et les autres
- 1993 : Au Festival du film de Montréal, prix de la Meilleure Réalisation pour Tout ça... pour ça !
- 1996 : Les Misérables, Golden Globe Award du Meilleur Film étranger
- 1996 : À la Mostra de Venise, petit lion d'or pour Hommes, femmes, mode d'emploi
- 2002 : À la Mostra de Venise, UNESCO Award pour 11'09"01
[modifier] Nominations
- 1964 : Au Festival de Berlin, nommé pour sa réalisation de L'Amour avec des si
- 1967 : Aux Oscars, nommé pour sa réalisation d'Un homme et une femme
- 1967 : Aux Golden Globe Awards, nommé pour sa réalisation de un homme et une femme
- 1967 : Aux DGA Awards, nommé pour sa réalisation de Un homme et une femme
- 1968 : 13 jours en France a fait partie de la sélection officielle française du Festival de Cannes
- 1968 : Au Festival de Berlin, nommé pour sa réalisation de 13 jours en France
- 1968 : Aux BAFTA Awards, nommé dans la catégorie Meilleur Film pour Un homme et une femme
- 1976 : Aux Oscars, nommé pour son scénario dans Toute une vie
- 1982 : Au Festival de Cannes 1981, nommé à la Palme d'Or pour Les Uns et les autres
- 1996 : Aux BAFTA Awards, nommé dans la catégorie Meilleur Film étranger pour Les Misérables
- 1996 : À la Mostra de Venise, nommé pour Hommes, femmes, mode d'emploi
- 2002 : And now... Ladies and Gentlemen a fait partie de la sélection officielle française au Festival de Cannes 2002
- 2003 : Au Festival de Cannes 2003, nommé dans la catégorie Meilleur Film européen pour 11'09"01
- 2006 : Dans la catégorie Plus mauvais film, Nos amis les Terriens a été nommé aux Gérard du cinéma
[modifier] Collaboration avec Francis Lai
- Article détaillé : Francis Lai.
Francis Lai entre vite dans le monde de la musique. C'est dès l'âge de huit ans qu'il commencera à jouer de l'accordéon et du piano. Une forte attirance pour le jazz naîtra de ses débuts.
Plus tard, grâce à son ami Pierre Barouh, il rencontrera Claude Lelouch qui est alors un jeune réalisateur. Ensemble, ils conclueront Un homme et une femme en 1966, avec le morceau Chabadabada interprété par Nicole Croisille et Barouh lui-même. Ce titre sera un succès unique dans le cinéma français, avec 300 versions différentes chantées dans le monde entier. Ils enchaîneront ensuite Vivre pour vivre en 1967, Le Voyou en 1970, ou L'Aventure, c'est l'aventure.
Claude Lelouch lui a demandé pas moins de 28 compositions. C'est donc un homme qui a joué un rôle important dans la vie de ce compositeur[25]
Voici une interview faîte au festival Musique et Cinéma d’Auxerre 2005 :
- Quelle est l’évolution dans la manière de travailler une musique de film entre les années 60 et aujourd’hui ?
- Et avec Claude Lelouch, comment ça se passe ? Quelles indications vous donne-t-il pour vous décrire l’univers du film ?
- Comme Luc Besson, Claude Lelouch a été l’objet de vives critiques, en avez-vous fait les frais ?
[modifier] Bande originale
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[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Les Films 13, société de production de Lelouch
- Ses compagnes :
- Ses enfants :
- Liste des partenaires de Lelouch
[modifier] Liens externes
- Filmographie
- (fr+en) Claude Lelouch sur l'Internet Movie Database
- (fr) Claude Lelouch sur Allocine
- (fr) Claude Lelouch sur Evene
- (fr) Les Films 13
- Biographie
- (fr) Claude Lelouch, Les Césars du cinéma
- (fr) Claude Lelouch, Biosstars
- (fr) Claude Lelouch, Cinémotions
- (fr) Claude Lelouch, CinéPassions
- (fr) Claude Lelouch, Commeaucinéma
- Vidéos de l'INA
- (fr) Claude Lelouch participe à Monsieur Cinéma
- (fr) Polémique autour du film Toute une vie
- (fr) Portrait d'un lauréat
- (fr) Toute une vie
- Bandes-Annonces
- (fr) Un homme et une femme - Deauville
- (fr) C'était un rendez-vous
- (fr) Les Uns et les autres
- (fr) Le Courage d'aimer
- (fr) Les Parisiens
- (fr) 11'09"01
- (fr) And now... Ladies and gentlemen...
- (fr) Une pour toutes
- (fr) Entre adultes
- (fr) Nos amis les Terriens
- Récompenses
- (fr) Résumé des prix de Claude Lelouch sur Cinéma français
[modifier] Bibliographie
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- Voici une liste de livres se rapportant à Claude Lelouch[27] :
- John Wakeman, World Film Directors. Biographie
- Claude Lelouch, Itinéraire d'un enfant gâté, Robert Laffont, 2000. Lelouch raconte son ascension dans le monde du cinéma et les artistes avec lesquels il a travaillé.
- Claude Lelouch, Toute une vie, Soleil, 2004. Lelouch raconte les horreurs que l'homme a pu réaliser durant les deux guerres mondiales.
- Claude Lelouch, Toute une vie - Tome 2, Soleil, 2005. Suite du précédent
- Claude Lelouch, Claude Lelouch : Mode d'emploi, Calmann-Lévy, 2005. Il s'agit d'une mise au point sur ses films : ceux que le public a aimés et ceux qu'il n'a pas aimés.
[modifier] Notes
- ↑ Naissance détaillée sur Chronobio.com
- ↑ Le Genre humain reste inachevé à ce jour (avril 2007), le troisième film n'ayant pu être réalisé faute de moyens
- ↑ D'après les dires de l'auteur sur son site officiel, et relevé sur allociné
- ↑ Biographie extraite de John Wakeman, World Film Directors et des sites Internet cités dans la Biographie
- ↑ D'après Stars.Célébrités
- ↑ Mini-biographie retrouvée dans le magazine Ciné Live
- ↑ Critique parue dans Les Cahiers du cinéma, que l'on peut lire sur ce site
- ↑ Informations tirées du site DVD Toile et de l'article Le Propre de l'homme, et encore du site cinéma français
- ↑ Analyse du film par Ghislain Louslatot dans le magazine Première
- ↑ On lui donne un style Lelouch pour le critiquer, informations tirées du site du festival de cannes
- ↑ D'après les chiffres de l'INSEE, sur allocine et sur orange
- ↑ D'après le site du journal Le Monde : Le Monde
- ↑ D'après le livre Claude Lelouch : Mode d'emploi
- ↑ En référence à la baisse de fréquentation du public dans les cinémas
- ↑ (fr+en)D'après sa fiche IMDB
- ↑ D'après le webmaster du site Les Films 13
- ↑ >(fr+en)D'après sa fiche IMDB
- ↑ >(fr+en)Informations trouvées sur sa fiche IMDB
- ↑ Information tirée du site allocine dans la rubrique activités annexes du réalisateur
- ↑ D'après le site allocine
- ↑ Chiffres disponibles à la fin du livre Claude Lelouch : mode d'emploi
- ↑ D'après le site cbo box office
- ↑ (fr+en) Claude Lelouch, Internet Movie Database
- ↑ Allocine
- ↑ D'après le site de l'encyclopédie du cinéma
- ↑ BOF tirées du site amazon
- ↑ Informations tirées du site internet Evene
Le 10 avril 2007, une personne a proposé que cet article soit reconnu comme étant un « bon article ». Vous pouvez donner votre avis sur cette proposition. |
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