Grandes invasions
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La période des grandes invasions a bouleversé les bases du monde antique sédentaire et lui a mis un point final : c'est la fin de l'Antiquité qui se joue entre 400 et 600. On pourrait croire que le nom associé à cette époque des « grandes migrations germaniques » ou âge du fer germanique ancien ne concerne que des peuples germaniques. Bien que les envahisseurs furent germaniques pour l'essentiel, ce n'est pas restrictif dans cet article (voir Identification).
Les grandes invasions (ou migrations) eurasiennes désigne une période autour du Ve siècle de mouvements nomades depuis la Mandchourie jusqu'à l'Irlande. Huns, Avars, Germains, Goths ou Vandales rencontrent et déstabilisent les civilisations dites sédentaires, chinoise, indienne, perse, byzantine, ou romaine. Du point de vue européen, il s'agit surtout des migrations germaniques.
Troublée et charnière, la période soulève plusieurs questions objet de débats entre historiens[1] :
Ne sont cités dans cet article que les peuples qui s'établissent sur les terres de l' Empire romain d'Occident en pleine décomposition. Leur sédentarisation sur ces terres, et les potentats qu'ils développent constituent le premier acte fondateur du Haut Moyen Âge.
Sommaire |
[modifier] Une question de terme
Pour décrire cette période, que l'on connaît encore mal, le terme de barbares est fréquemment utilisé. Les Romains et les Grecs appelaient Barbares tous ceux qui ne parlaient pas leur langue.
- l'historiographie française a introduit les termes de :
- Invasions barbares pour les Grandes invasions
- Temps barbares pour la période de transition
- Royaumes barbares pour les potentats établis
- afin de désigneer l'état intermédiaire entre la civilisation gallo-romaine et la société féodale installée.
- Les historiens allemands leur appliquent le terme plus approprié de Völkerwanderung, Migration de peuples[2];
Si l'on opposait autrefois la France continuatrice du monde gallo-romain, et l'Allemagne violente car issue de Germains mal romanisés, cette vision, émanant de l'esprit de revanche développé après la défaite de Sedan, est aujourd'hui dépassée.
Les Francs étaient autant barbares que les Goths, les Cimbres et les Teutons ; tous appliquaient le droit romano-germanique à la base de la structure juridique de tant de pays d'Europe occidentale. Du reste, le mot barbare perdit de sa signification dès lors que sa référence, la civilisation, disparut avec la chute de l'Empire romain.
Du reste, la déliquescence de la structure impériale que fut la décadence, perçue par les historiens et ayant mené au triomphe des barbares, exerça une fascination intemporelle en référence à toute entreprise humaine colossale.
[modifier] Une question de découpes
Corrélée à la question de l'emploi du terme "barbare" se trouve la question des découpes.
- Autant les grandes césures entre Moyen-âge et Antiquité sont reconnues, autant sont floues et objet d'interprétation les dates charnières entre Haut Moyen Âge et Antiquité tardive, certains historiens refusant même d'y entrer en ne les employant pas [3].
- Également, la découpe en phases pour cette période des migrations est malaisée. On peut, compte tenu de ces réserves historiographiques comme chronologiques, distinguer trois mouvements [4] :
- La phase des invasions barbares au IIIe siècle : on est alors dans l'antiquité tardive, et cette phase est la seule où l'utilisation du terme « barbare » ne soit peut-être pas injustifiée.
Les peuples barbares se fédèrent au IIIe siècle. L'Empire romain doit composer pour assurer sa survie, comme il a su toujours s'adapter dans les différentes étapes de son Histoire ; il échouera cette fois et s'effondrera. Cette période est contemporaine de l'anarchie militaire et laisse le limes gardé par les peuples mêmes qu'il était censé contenir lorsqu'édifié par les troupes régulières de la légion romaine ; situation dangereuse, mais les Empereurs n'avaient pas d'autre option (lire l'article sur l'anarchie militaire dans l'Empire romain).
La Gaule est alors secouée par des incursions sporadiques de barbares. Jusqu'ici, l'armée romaine avait réussi à contenir la pression des peuples germaniques situés aux frontières de l'Empire, mais celle-ci se fait de plus en plus forte.
En 242, 253 et 276 apr. J.-C., la Gaule, l'Espagne et le Nord de l'Italie sont dévastés par les Francs et les Alamans. Les Saxons font des raids en Bretagne. Rome réussit cependant à les repousser.
Pour se défendre, de nombreuses villes élèvent alors des murailles[5].
- La phase des invasions barbares au IIIe siècle : on est alors dans l'antiquité tardive, et cette phase est la seule où l'utilisation du terme « barbare » ne soit peut-être pas injustifiée.
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- La phase des Grandes invasions du IVe siècle : elles provoquent la chute de l'Empire romain.
Les grandes invasions commencent au IVe siècle, poussées par un peuple dont le seul nom terrifie les populations : Les Huns, guidés par leur célèbre chef Attila.
En 375, après avoir traversé le Danube, Les Wisigoths d’Alaric, pénètrent en Italie à deux reprises en 401 puis en 410 (pillage de Rome) : ils négocient ensuite en 418 leur installation (environ 100 000 personnes dont 20 000 soldats) en Aquitaine, officiellement concédée par les Romains à la suite d’un traité (foedus). Ils choisissent comme capitale Toulouse.
Fuyant eux aussi les Huns, les Vandales, les Suèves et les Alains franchissent pendant l'hiver 406 le Rhin, gelé par un froid exceptionnel. Ce sont alors 150 000 hommes qui envahissent l'Empire romain en déclin par la Gaule.
Au Ve siècle, des peuplades venues d'Asie, forment en Europe un empire nomade : l'empire hunnique. Les Huns poussent à leur tour les Barbares cantonnés aux frontières de l'Empire. C'est ainsi qu'à l'hiver 407, certains peuples germaniques traversent le Rhin gelé et s'installent dans les anciennes provinces de l'Occident romain. Les Vandales poussent même jusqu'en Afrique du Nord où ils s'établissent en 429. Les Wisigoths s'installent en 412 en Aquitaine, puis en Espagne. En 430, les Francs arrivent en Gaule Belgique. En 437, les Burgondes, installés sur la rive gauche du Rhin, sont chassés par les Huns. Ils s'installent alors autour de Lyon et dans les Alpes. Les Huns arrivent à leur tour en Gaule. Mais une alliance entre les troupes romaines et les peuples barbares permet de les repousser en 451 à la bataille des champs Catalauniques.
- La phase des Grandes invasions du IVe siècle : elles provoquent la chute de l'Empire romain.
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- La phase de sédentarisation du Ve siècle :on entre alors dans le Haut Moyen Âge.
C'est l'objet même de cet article de décrire les premiers royaumes, la plupart éphémères, fondés par toutes ces colonnes de peuples.
- La phase de sédentarisation du Ve siècle :on entre alors dans le Haut Moyen Âge.
[modifier] Chronogramme
[modifier] Identification
- Les Huns semaient la terreur sur leur passage et ont contribué à la chute de l'Empire romain, en 476, par le fait qu'ils ont, par la formation de leur empire éphémère, bousculé les autres peuples dits barbares, qui franchirent les limes romaines. Leur coalition de peuples hétéroclites rattachés par la conquête à l'aristocratie hunnique se disloque dans le contexte de la bataille de la Nedao en 454.
- Les Germains sont une mosaïque de peuples se mettant en mouvement
- Voir l'article principal Migrations germaniques.
- Les Scythes opérent en Asie Mineure ; les Alains en sont issus.
- Article détaillé : Peuples scythiques.
- Il convient de préciser que tous les peuples de Germanie ne se mettent pas à envahir la partie occidentale de l'Empire :
- Les Cimbres et les Teutons sont déjà exterminés avant les invasions du Ve siècle dites "barbares".
- peuple fédéré, les Alamans restent implantés sur les terres attribuées au titre du foedus traité avec les Romains, et leur royaume alaman reste dans le toponyme de l'Alémanie, identifié plus tard comme exonyme de Deutschland pour le nom français de l'Allemagne[6].
- D'autres enfin perdent leur identité propre :
- Quades et Marcomans finissent intégrés dans les colonnes de guerriers Suèves lors de la traversée des Pyrénées.
- Sillings et Alains, perdant les membres de leur aristocratie dominante au cours des combats, prêtent serment aux Hasdings lors de leur traversée des Colonnes d'Hercule, l'ensemble formant les Vandales qui partent pour se fixer à Carthage.
- les Hérules sont complètement dispersés lors de cette période ; à ce titre aucun royaume ne porte leur nom.
[modifier] Culture germanique
Les nouveaux venus, en majorité d'origine germanique, ont développé des codes de droit qui prévalent au droit latin sur les terres qu'ils vont conquérir.
Nombreux sont les peuples qui vont adopter l'arianisme comme religion, ce qui va les opposer à l'Église latine en expansion dans la Cité et sur la botte italique.
C'est la première fois que l'Empire romain, qui connaît une crise démographique, accueille des peuplades sans parvenir à les latiniser. L'anarchie militaire amène Rome à intégrer les Germains dans les cohortes d'auxiliaires, parmi les Ruges, Hérules, Skires et Turcilinges. Cette caractéristique sera une des raisons de son écroulement. Avant de s'effondrer, l'Empire divise les provinces.
[modifier] Postérité
Les peuples des migrations germaniques ont apporté aux gallo-romains de nouveaux mots (guetter, jardin…), de nouveaux prénoms (Frédéric, Thibaut, Bernard…) mais aussi de nouvelles techniques dans l'utilisation des métaux.
Exemple : Postérité des Goths en Europe occidentale
[modifier] Nomades
[modifier] Huns
La cavalerie des steppes qu'ils ont développée est un handicap énorme pour les techniques militaires de leurs opposants successifs. En effet, les huns utilisent une arme particulièrement enviée des peuples occidentaux: l'arc composite. Ce dernier fait l'alliance entre puissance, précision et cadence de tir élevée. Ainsi, les cavaliers des steppes sont capables de transpercer cuirasses et boucliers tout en chevauchant à leur guise sur le champs de bataille, ces deux atouts étant des avantages non négligeables.
Les Huns fondent un empire en Europe, regroupant tous les peuples qu'ils ont vaincu dans leur armée; cet empire disparaît soudainement en 455, sans s'être sédentarisé.
Ils pillent la botte italienne trois ans auparavant, ainsi que la Gaule romaine (voir Attila).
[modifier] Alains
Les Alains ne sont pas un peuple germanique ; ils ont suivi le bouleversement lié à l'arrivée des Huns en Asie Mineure, puis ont poursuivi leurs mouvements ; cantonnés près d'Orléans en temps que peuple fédéré, ils jouent un rôle important à la bataille des champs Catalauniques. Leur cantonnement suivant se situe dans le sillon rhodanien (autour de Valence) au moment de la guerre d'Auvergne menée par le royaume wisigoth (lire Ecdicius).
Tout au long de leur périple ils n'auront pas l'occasion de transformer les lieux de leur sédentarisation en un quelconque royaume stabilisé.
S'ils sont encore alliés des Vandales lorsqu'ils prennent l'Hispanie (s'implantant peu de temps dans meseta centrale en 411 avant que les Wisigoths ne les en chassent) , ils fusionnent avec eux lors des difficultés rencontrées avec l'armée fédérée des Wisigoths mandatée par Rome, perdant chefs et identité au profit des fameux vandales (phénomène de subjugation) ; aussi ne fondent-ils pas de potentat qui conserve leur nom comme toponyme.
[modifier] Sédentarisation des peuples germaniques
[modifier] Goths
Les Goths, qui peuplaient les rivages de la mer Baltique, migrent vers 200 pour s'installer sur les rivages de la mer Noire. Suivant les régions de peuplement, ceux-ci se distinguent à partir de 257 en Ostrogoths et Wisigoths (ce qui est supposé signifier « Goths de l'Est » et « Goths de l'Ouest ».
Au contact des Huns, les Goths ont adopté la cavalerie lourde, et infligent de lourdes pertes aux Romains, qui se voient obligés de négocier avec eux.
Leur culture germanique marquée en fait des troupes auxiliaires dans les armées romaines qui résistent à la romanisation là où les gaulois devinrent gallo-romains. À tel point qu'ils se rebellent et remportent la bataille d'Andrinople, une catastrophe militaire pour l'Empire.
[modifier] Ostrogoths
Les Ostrogoths, soutenus par Anastase, empereur de Byzance, envahissent l'Italie. Ils sont menés par Théodoric qui à sa mort en 526, à réussi à établir un vaste Royaume ostrogoth comprenant l'Italie, la Sicile et la Dalmatie.
[modifier] Wisigoths
Les Wisigoths envahissent le sud de la Gaule et prennent Tolosa comme capitale ; le toponyme de la Gothie remonte à eux dans la région de Septimanie, région du Languedoc-Roussillon actuel.
Ils ne s'arrêtent pas là, et franchissent les Pyrénées à l'instigation de Rome et au titre du foedus, pour mettre fin à la domination des Suèves, Vandales et Alains qui les ont précédés.
Ce faisant, ils subjuguent les celtibères de la péninsule ibérique. Environ 40 000 à traverser les Pyrénées, ils deviennent leur nouvelle aristocratie. Leur royaume puissant et florissant, centré sur Tolède, initie l'art gothique primitif après qu'ils se soient convertis.
Les Francs prennent ensuite les terres transpyrénéennes ; mais le royaume wisigoth succombe brutalement en temps que pouvoir organisé, en perdant la Bataille de Guadalete.
La conquête musulmane crée un nouvel état à leur place sur ces terres. Ne restent ensuite que des mozarabes en al-Andalus.
[modifier] Francs
Ils subjuguent les celtes gallo-romains et s'installent en Gaule, régnant sur des territoires désunis qui seront nommés Francie par l'historiographie après des guerres d'expansion.
Les Saliens assimilés depuis plusieurs générations soutiennent les légions romaines, et se battent contre les Huns, tandis que les Ripuaires pillent l'empire déchu.
Partant de Tournai, les Francs saliens sous Clovis unifient les tribus franques de Germanie inférieure, envahissent le Domaine gallo-romain, qui devient le Royaume de Soissons, et enfin la partie gauloise du Royaume wisigoth. A la mort de Clovis, son royaume est divisé entre ses quatres fils, puis se réunifie par la guerre.
Sous Charlemagne, les Francs unifie l'Europe continentale des Pyrénées jusqu'à la Saxe au nord-est, et à Rome au sud-est. La division de l'Empire carolingien mena à la fondation du Saint Empire romain germanique] et du Royaume de France.
[modifier] Vandales
Les Vandales traversent l'Hispanie. Ils poursuivent leur route vers l'Afrique du Nord à travers la péninsule ibérique. La scission entre Hasdings et Sillings s'achève après la défaite contre les Wisigoths, qui les contraint à reprendre la route vers le sud. Les Alains fusionnent avec eux, l'aristocratie dominante ultérieure des Vandales donnant des rois titrés Rex Wandalorum Et Alanorum. Le premier d'entre eux est Gundéric.
On dit que les peuples d'Afrique du nord, les voyant passer par les colonnes d'Hercule, nomment les terres du nord le pays des Vandales (la Vandalousie)[7]. Plus tard, la conquête arabe nommera al-Andalus ce pays. Enfin, il devient l'autonomie d'Andalousie espagnole.
Genséric prend Carthage et y établit le royaume vandale d'Afrique (439-536, voir description). Leurs mœurs se civilisent au contact des populations de la province romaine, quoiqu'ils persécutent l'église latine.
Ils deviennent ensuite opposants à Byzance sur ces terres. Réduits en esclavage après une intervention de l'armée byzantine, ils disparaissent.
[modifier] Suèves
Les Suèves s'installèrent dans le nord-ouest de la péninsule ibérique, dans la Galice actuelle (avec Braga comme capitale). Résistant à l'arrivée postérieure des Wisigoths, leurs terres finirent par être absorbées en 584. À Braga persiste une querelle concernant la primatie d'Espagne qui remonte à cette époque, les suèves s'étant convertis avant les wisigoths à l'orthodoxie du christianisme.
[modifier] Burgondes
- Les Burgondes s'installent en Bourgogne et forment une terre, la Burgondie (ou royaume des Burgondes), concurrente de la Francie. Sa conquête par les mérovingiens entre 534 et 536 est à l'origine du Royaume de Bourgogne, après lequel l'aristocratie dominante burgonde disparaît.
- Les Burgondes laissent également leur empreinte en Sapaudia :
499 : Clovis s'allie au roi burgonde de Genève, Godégisèle, qui voulait s'emparer des territoires de son frère Gondebaud.
[modifier] Angles, Jutes, Frisons et Saxons
Ils partent pour l'île de Bretagne et s'y établissent sur toute la partie occidentale et méridionale; les Romains abandonnent l'île à son sort en 410. Les anglo-saxons y fondent les royaumes de l'heptarchie. Selon l'historiographie anglo-saxonne, l'ensemble de l'île de Bretagne bascule dans les âges sombres, l'unité ethnique celte étant perdue.
Les Saxons restés sur le continent en Saxe établissent le Duché de Saxe, vraissemblablement dans le cadre de la ligue des Thuringes.
Les Frisons établis en Frise sur le continent résistent longtemps à l'évangélisation chrétienne.
[modifier] Lombards
Les Lombards, venus du Nord, s'installent pendant un temps en Pannonie, puis investissent la Lombardie dans le nord de l'Italie en 571.
[modifier] Migrations tardives dans l'Orient byzantin
Si ces étapes des Grandes migrations s'achèvent par la formation des premiers royaumes en Occident au sortir du VIe siècle, d'autres migrations de peuples continuent sur les terres d'Europe orientale, avec lesquelles l'Empire romain d'Orient doit composer : les peuples croate (620), hongrois, et avars viennent s'installer. Ceux qui conservent un mode de vie nomade instaurent des potentats que l'historiographie désigne par le terme d'"empire" pour les distinguer des royaumes sédentaires (voire convertis au christianisme).
Les noms des potentats dépendent aussi du titre du fondateur : par exemple, le khanat bulgare de Pliska établi par Asparoukh en 681.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ Voir aussi : historiographie | terminologie .
- ↑ voir (en)l'article anglais à ce propos. Cet emploi est plus heureux, quoiqu'il puisse être lui-même relié à une forme de nationalisme romantique (en) qui fleurit partout en Europe au XIXe siècle.
- ↑ Voir à ce sujet l'article Fin du Haut Moyen Âge
- ↑ Autre découpe dans le cadre des migrations germaniques.
- ↑ voir l'article cité gallo-romaine.
- ↑ Voir Liste.
- ↑ Cette étymologie, contestée, est encore objet de débat d'historiens, d'autres la rejettant.
[modifier] Liens internes
- Articles connexes
- Déclin de l'Empire romain d'Occident - Chronologie
- contextes historiques : anarchie militaire | Grandes invasions
- idéologie et historiographie : décadence | Sacs de Rome | année 476 : symbolique par la déposition du dernier souverain.
[modifier] Lien externe
- Les Grandes invasions dites barbares, évènements de 380 à 480
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