Islam dans la politique française
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Jusqu’à récemment, la politique intérieure française a été peu influencée par l’islam et elle n’avait pas d’orientation vis-à-vis de cette religion. Cette tendance se modifie depuis la fin des années 1990.
Sommaire |
[modifier] Au niveau de l’État
[modifier] Le Conseil français du culte musulman
- Les ministres de l’Intérieur, qui ont en charge les cultes, Jean-Pierre Chevènement, Daniel Vaillant puis Nicolas Sarkozy, ont mis sur pied une représentation du culte musulman pour que l’État ait un interlocuteur avec les Français pratiquant cette religion : le Conseil français du culte musulman créé en 2003.
- Le CFCM et le gouvernement travaillent ensemble sur des sujets comme la formation des imams, la construction de mosquées… et autres sujets cadrés par la loi de 1905.
[modifier] Loi ou prise de position de l’État suscitant le mécontentement des "musulmans" et inversement
- Loi française sur les signes religieux dans les écoles publiques. Loi concernant toutes les religions pratiquées en France
- Le moratoire sur la lapidation des femmes. Débat télévisuel entre Tariq Ramadan et Nicolas Sarkozy.
[modifier] "Le vote musulman"
[modifier] Élection présidentielles de 2002
Au premier tour de l’élection présidentielle de 2002, le vote musulman se serait principalement porté sur Jacques Chirac (selon des sondages), pour plusieurs raisons :
- La politique pro-arabe et pro-palestinienne du gouvernement, le non alignement de la France sur les USA
- la méfiance vis-à-vis du libéralisme, programme relativement protectionniste, social et sécuritaire
- les idées conservatrices vis-à-vis des mœurs et de la famille
Il faut également rappeler que le vote musulman fuie en principe les extrêmes et surtout que Lionel Jospin avait un discrédit après avoir traité le Hezbollah de terroriste et le « caillassage » par les Palestiniens qui avait suivi.
[modifier] Au niveau des partis politiques de gauche
- Le Parti socialiste et le Parti communiste tentent depuis les années 60 de conquérir les votes des musulmans, mais uniquement en tant que vote immigré. En effet, les immigrés ont souvent tendance à voter à gauche, étant plus défavorisé que la moyenne nationale. Pour autant, le vote musulman (qui n’existe pas en tant que tel) s’équilibre entre droite et gauche.
[modifier] Prise de positions de parti politiques ou de responsables politique
[modifier] Au niveau des partis politiques de droite
[modifier] Position de Nicolas Sarkozy
- il a tendance à voir l’islamisme s’infiltrer à de nombreux endroits.
- alors qu’il est ministre de l’Intérieur il a eu des prises de positions discutables lors des événements suivants :
- il croit voire des islamistes impliqués (cela se relèvera plus tard faux) dans les émeutes de 2005 et demande aux représentant du culte musulman de publier une « fatwa anti-émeutes ». La publication de cette fatwa ne calmera en rien les émeutiers.
- en février 2006, lors de l’affaire Ilan Halimi – Youssouf Fofana, il déclare à l’Assemblée nationale que l’enquête sur le gang des barbares a permit de découvrir de la littérature salafiste et des liens avec le Comité de bienfaisance et de soutien aux Palestiniens. Les journalistes méfiant, ne relatent pas ses paroles, avec raison : la « littérature salafiste » est en fait quelques pages prises sur internet retrouvé chez le père d’un suspect. Les liens avec le CBSP (légal en France) ne sont, en fait, qu’une brochure publicitaire de l’association, distribué par centaines de milliers sur les marchés.
- le 1er septembre 2006, dans une interview donné au Figaro Magazine, il affirme que le Hezbollah est un mouvement terroriste.
[modifier] Au niveau des partis politiques (dits) d’extrême droite
- Le Front national, s’il entretient des thèmes anti-immigrés, n’a jamais eu de propos anti-islamique. Au contraire, Jean-Marie Le Pen déclare lors des émeutes d’octobre-novembre 2005 qu’il ne s’agit pas d’un problème religieux mais d’un problème social.
- La mouvance nationaliste-révolutionnaire collabore habituellement avec divers groupes musulmans par antisionisme. Certains de ses idéologues se sont parfois convertis à l'islam (le plus connu est Claudio Mutti) par traditionalisme et référence à René Guénon.
- le Mouvement pour la France, le Bloc identitaire et ADSAV sont ouvertement islamophobes.
- Philippe de Villiers publie de nombreux écrits islamophobes, notamment en 2006 Les Mosquées de Roissy. Le vicomte déclare y citer des notes des RG. Cela ce révèle faux, il cite en faite les notes personnelles d’un policier (peut-être de la DST, avec des avis tout aussi personnels. La supercherie avait été soupçonnée dès le début par les journalistes à cause des approximations, comme la citation «PKK turc » (en fait mouvement indépendantiste kurde marxiste).
- En Vendée, les partisans de Philippe de Villiers essayent d’empêcher la construction de mosquées. Mais la majorité des vendéens et le clergé catholique local sont pour ces ouvertures.
- De Villiers et ADSAV s’allient avec l’extrême droite juive.
[modifier] Au niveau des partis politiques (dits) d'extrême gauche
L'extrême gauche, comme le reste de la gauche, est profondément divisée sur l'analyse du rôle de l'islam dans la politique française. Lutte ouvrière s'oppose dans l'ensemble à toute prise en compte des croyances religieuses. Ainsi, coopérer au sein d'une lutte avec une organisation religieuse serait inconcevable pour eux. La LCR est divisée et on trouve une gamme très large d'opinions, des plus "laïcards" à ceux qui pense que la remontée récente de l'islam peut traduire une radicalisation, une révolte contre l'oppression raciste.
[modifier] Autres
- Une partie de la classe politique pro-israélienne voie une infiltration islamiste dans tous les évènements. Ils ne cessent de dénoncer une alliance « rouge-vert-brun » (extrême-gauche-islamiste-extrême-droite).
[modifier] Prise de positions du "monde musulman"
[modifier] Tariq Ramadan
voir "Un personnage controversé", dans l'article sur Tariq Ramadan.
[modifier] Dalil Boubakeur
voir la fin de l'article et les titres de ces ouvrages.
[modifier] Sondage
Dans une étude américaine faite durant l'été 2006, il est montré que l'Islam français est beaucoup plus tolérant qu'au Royaume-Uni, en Espagne, au Pays-Bas ou en Allemagne et que les musulmans sont beaucoup mieux "intégrés". Quelques chiffres :
- 16% des musulmans français approuvent les attentats suicides
- 46% des musulmans français s'identifient d'abord par leur religion
- 42% des musulmans français s'identifient d'abord par leur nationalité
- 91% des musulmans français ont une bonne opinion des chrétiens
- 70% des musulmans français ont une bonne opinion des juifs