Mouvement pour la France
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Mouvement pour la France | |
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Président | Philippe de Villiers |
Fondation | 20 novembre 1994 |
Siège | 4bis, Villa Mont Tonerre 75015 Paris |
Secrétaire général et Porte-parole | Guillaume Peltier |
Trésorier | Matthieu Spiesser |
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Présidents du groupe | |
au Sénat | {{{Sénat}}} |
à l'Assemblée | {{{Assemblée}}} |
au Parlement européen | {{{ParlementEuropéen}}} |
Idéologie | Droite, Conservatisme, Souverainisme, Patriotisme |
Affiliation européenne | Indépendance/Démocratie |
Affiliation internationale | {{{internationale}}} |
Couleurs* | bleu |
Site Web | www.pourlafrance.fr |
voir aussi | |
Constitution française |
Le Mouvement pour la France est un parti politique français de droite, d'inspiration souverainiste et gaulliste, présent sur tout le territoire français.
Sommaire |
[modifier] Historique
Issu du mouvement "Combat pour les valeurs", il est créé le 20 novembre 1994 à la Maison de la Chimie à Paris. Il fait suite à la liste « Majorité pour l'Autre Europe » des élections européennes, qui avait obtenu 12,23 % des voix.
Philippe de Villiers se présente alors aux élections présidentielles de 1995, mais sans parvenir à transformer le MPF en un parti national solidement structuré. Il obtient moins de 5 % des voix.
Aux législatives de 1997, le MPF fait liste commune avec le CNIP sous l'étiquette LDI (La Droite Indépendante) mais n'obtient pas de députés autres que Philippe de Villiers.
En juin 1999, la liste du RPF-IE, où Philippe de Villiers figure en deuxième position derrière Charles Pasqua, est la première de droite, devant ce qui est encore le RPR. Le MPF fusionne avec le mouvement de Charles Pasqua (demain la France) et devient le RPF. Un an plus tard, Philippe de Villiers quitte le RPF et recrée le MPF en dénonçant la gestion opaque du RPF par Charles Pasqua, qui cherche à imposer ses proches collaborateurs.
Le parti est mené par Philippe de Villiers et animé par Guillaume Peltier[réf. nécessaire], secrétaire général issu du Front National, qu'il a quitté à la faveur de la scission mégretiste.
En 2001 sont créés les Jeunes pour la France, structure jeune du MPF.
En juin 2004, il a remporté trois sièges au Parlement européen, ceux de Philippe de Villiers, également président du conseil général de Vendée, de Paul-Marie Coûteaux et de Patrick Louis.
À l'Assemblée nationale, il dispose de Véronique Besse (élue de Vendée). Au Sénat, de Bruno Retailleau, vice-président du même conseil général, de Philippe Darniche, également du même conseil général et enfin du seul non-Vendéen, Bernard Seillier, sénateur-maire de Sévérac-le-Château et conseiller général de l'Aveyron.
[modifier] Propositions politiques
- "Immigration zéro" associée à une politique de co-développement
- Expulsion systématique des clandestins
- Rétablissement de la double peine, abolie par Nicolas Sarkozy
- Suppression du CFCM (Conseil français du culte musulman)
- Interdiction du voile islamique, de la barbe non-taillée, de la tenue en tissu et du "couvre-tête" portés par les musulmans lors de la prière dans les lieux publics et dans les rues
- Imposer un moratoire sur la construction des mosquées
- Etablissement d'une "charte républicaine" pour la construction des mosquées et des écoles coraniques : condamnation explicite de la polygamie, des mariages forcés, de l’excision ; reconnaissance de la laïcité et du droit de changer de religion ; affirmation de l’égalité homme-femme ; interdiction des financements étrangers ; respect de l’architecture des villes…
- Suspendre toute construction de mosquée et toute ouverture d’école coranique tant que la Charte républicaine n’est pas adoptée
- Arrêt du monopole des syndicats
- Au niveau de l'éducation, la transmission à chaque jeune des savoirs fondamentaux, suppression des IUFM en les remplaçants par des instituts plus exigeants
- La fin du collège unique et de la carte scolaire
- Mise en place d'une heure hebdomadaire d'éducation patriotique dans les écoles.
- Faire flotter le drapeau tricolore dans toutes les cours de récréation.
- Interdiction du mariage homosexuel gravée dans la Constitution, en reconnaissant le caractère imprescriptible du mariage hétérosexuel
- Garantir le respect de la vie de son origine à son terme
- Un revenu parental d'éducation de 1000 euros pour les familles francaises de plus de trois enfants
- Réferendum sur la peine de mort
- Baisse des charges de 50% sur les PME-PMI permettant la création de près d'1 million d'emplois en 1 an ( selon l'INSEE )
- Suppression des 35h, de l'ISF et des droits de succession. Baisse de l'impot sur le revenu associée à une baisse des dépenses publiques
- Libération de l'âge de la retraite
- Etablissement de la TVA sociale pour "favoriser le travail français"
- Transformer le RMI en "Revenu minimum de Travail" (travaux d'intérêt général nécessaires pour obtenir les indemnités chômage)
- Instaurer un service civique obligatoire
- Arrêt des négociations d'entrée de la Turquie en Europe
- Refus d'une quelconque Constitution Européenne
- Défense européenne non centralisée
- Rétablissement des barrieres douanières fluctuantes aux frontières de l'UE
- Elargissement de la pratique du réferendum
[modifier] Le tournant de 2005
Le MPF fait campagne pour le Non au traité constitutionnel européen. De fin 2004 à décembre 2005, le nombre d'adhérents passe de 7.000 à 16.250 Le MPF s'est vu rejoindre par Jacques Bompard, maire d'Orange et animateur de l'Esprit Public, démissionnaire du Bureau politique du Front National.
Suite à l'arrivée d'importants nombres d'adhérents après le 29 mai 2005, le MPF a mis en place une charte excluant notamment toute xénophobie [1], qu'il est nécessaire de signer pour adhérer.
[modifier] Le MPF et les Droites
Même si Philippe de Villiers a exprimé son désaccord avec ce qu'il appelle comme le Front national "le système UMPS" en ayant visé prioritairement le vote Front national dans un premier temps, des divergences subsistent entre les deux partis.[réf. nécessaire]
Villiers se montre critique vis-à-vis des propos polémiques tenus à plusieurs reprises par Jean-Marie Le Pen, résumant leurs divergences en déclarant : "il s'intéresse à la Seconde Guerre mondiale[réf. nécessaire], je m'intéresse à la France"[réf. nécessaire]. Cependant, le président du MPF a lui aussi tenu des propos qui ont été sujets à polémique au sujet de la colonisation estimant que la France pouvait étre fière de son passé colonial, dont le bilan serait selon lui "globalement positif" (8 juin 2006) ; cette posture a été qualifiée par de nombreux politologues et historiens de "révisionnisme colonial".
De même, le MPF siège au parlement européen au sein du Groupe Indépendance/Démocratie, groupe parlementaire eurosceptique qui compte notamment des élus de la Ligue des familles polonaises, de Alliance nationale et de United Kingdom Independence Party (UKIP). Ce groupe souscrit à programme commun souverainiste et de respect des valeurs traditionnelles et culturelles européennes tout en laissant à ces membres la liberté de vote conformément à ses principes.
Philippe de Villiers s'oppose à la position de Jean-Marie Le Pen, qui affirme qu'il ne verrait pas au nom de quoi la République Islamique d'Iran, prise comme nation souveraine, devrait être privée du nucléaire.
Le MPF fait campagne contre l"'islamisation de la France", dénoncant l'influence insidieuse d'élément islamistes dans certains domaines (aéroports, écoles, hôpitaux....). Le MPF distingue dans l'islam un islam religieux, que l'on doit respecter comme les autres religions, et un islam politique, qu'il combat au nom des valeurs de la République.
Du point de vue stratégique, Philippe de Villiers, dont l'expérience a montré les effets néfastes d'une alliance électorale (scission avec Charles Pasqua), rejette l'idée d'alliance avec le Front national. Quant à Jean-Marie Le Pen, il a souvent eu l'occasion de traiter Philippe de Villiers de "zéro" et de "photocopieuse".
Par ailleurs, Philippe de Villiers met en avant l'avantage d'être un élu de terrain, s'appuyant sur son action comme président du Conseil général de Vendée. Par ailleurs, le MPF compte quelques mandats de maires, parlementaires, etc., mais compte moins de députés européens que le FN.
En 2001, le MPF accueille Guillaume Peltier fondateur de Jeunesse action Chétienté, ancien responsable du FNJ
De même, Damien Bariller, ancien membre du Front national, ancien directeur du cabinet de Bruno Megret (lorsqu'il était au Front national) et du MNR, est nommé responsable de la féderation des Bouches-du-Rhône.
En décembre 2005, Jacques Bompard, ancien membre du Front National, maire d'Orange depuis 1995, rejoint le MPF et préside depuis la fédération du Vaucluse.
En mars 2007, Philippe de Villiers est candidat MPF à la présidentielle Française. Paul-Marie Couteaux, ancien soutien de Chevènement à la présidentielle 2002, devient porte parole de Philippe De Villiers aux cotés de Guillaume Peltier.
[modifier] Élus
- Assemblée: Véronique Besse,
- Sénat: Bruno Retailleau, Bernard Seillier, Philippe Darniche
- Parlement européen:Philippe de Villiers, Paul-Marie Couteaux, Patrick Louis.
[modifier] Liens externes
Partis parlementaires de droite : Union pour un mouvement populaire (UMP) – Mouvement pour la France (MPF) |
Partis parlementaires de gauche : Parti socialiste (PS) – Parti communiste français (PCF) – Parti radical de gauche (PRG) – Les Verts |
Parti parlementaire du centre : Union pour la démocratie française (UDF) |
Parti parlementaire d'extrême droite : Front national (FN) |
Partis d'extrême gauche : Ligue communiste révolutionnaire (LCR) – Lutte ouvrière (LO) – Parti des travailleurs (PT) |
Partis écologistes : CAP 21 – Mouvement écologiste indépendant (MEI) – Génération écologie (GE) |
Autres partis : Chasse–Pêche–Nature–Traditions (CPNT) – Rassemblement pour la France (RPF) – Mouvement national républicain (MNR) |
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