Jacques Toubon
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Jacques Toubon est un homme politique français, né le 29 juin 1941 à Nice.
Jacques Toubon a été ministre de la Culture de mars 1993 à mai 1995 dans le gouvernement Balladur, puis ministre de la Justice de 1995 à 1997 dans le gouvernement Juppé.
En 2004, Jacques Toubon a été élu député européen pour l'UMP.
En 2006, Jacques Toubon est candidat à l'investiture UMP pour les deux circonscriptions (9è et 10è) du XIIIème arrondissement de Paris. M. Toubon aspire à reconquérir le siège parisien qu'il a perdu en 1997. Conseiller UMP de Paris, ancien adjoint du maire, Patrick Trémège est candidat contre M. Toubon.
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[modifier] Cité nationale de l'histoire de l'immigration
Depuis le 25 février 2005, Jacques Toubon est président du groupement d’intérêt public de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. (Site de la cité nationale de l'histoire de l'immigration)
[modifier] Anciens mandats
- Délégué national du RPR chargé des élections (1976-1978). Secrétaire général adjoint du RPR chargé des élections (1978-1981). Secrétaire général du RPR (1984-1988). Président du haut comité "Homme et société" du RPR (1990).
- Député RPR de la 19e circonscription de Paris (1981-1988).
- Député RPR de la 10e circonscription de Paris (1988-1997)
- Président de la commission des lois de l'Assemblée nationale (1986-1987).
- Adjoint au maire de Paris et maire du XIIIe arrondissement de Paris (1983-2001).
[modifier] Mandats en cours
- Député européen (depuis 2004)
- Membre du conseil de Paris (depuis 1983)
[modifier] Loi Toubon
Pour lutter contre le franglais, il a proposé une liste complète de mots à utiliser à la place des mots anglais. Cette tentative ne fut pas toujours couronnée de succès. Sa proposition fut même l'objet de moqueries en son temps et la loi Toubon (n° 94-88) pour la promotion de la francophonie fut ironiquement surnommée « loi AllGood » (exemple d'échec à l'usage : vacancelle n'a jamais pu rivaliser avec week-end).
[modifier] Sanction disciplinaire
- 02/02/1984 Infraction : « Injures ou menace envers le président de la République française » (article 73 du règlement de l'Assemblée nationale) Peine : « Censure simple » (privation pendant un mois de l'indemnité parlementaire). Contexte : François d'Aubert, Alain Madelin et Jacques Toubon avaient mis en cause l'honneur du président Mitterrand, Grand Commandeur de l'ordre de la Légion d'Honneur (cf. Chronique constitutionnelle française (revue Pouvoirs), n°30, p. 159)
[modifier] Lien externe
Précédé par | Jacques Toubon | Suivi par |
Pierre Méhaignerie | Ministre français de la Justice 1995-1997 |
Élisabeth Guigou |
Précédé par | Jacques Toubon | Suivi par |
Jack Lang | Ministre français de la Culture 1993-1995 |
Philippe Douste-Blazy |
Catégories : Gaullisme • Ministre français de la Justice • Ministre français de la Culture • Député européen 2004-2009 • Énarque • Personnalité du Rassemblement pour la République • Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire • Naissance en 1941 • Conseiller de Paris