Laurent Bazin
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Laurent Bazin est un journaliste français actuellement à l'antenne sur I>Télé dans I>Matin du lundi au jeudi de 7h à 9h.
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[modifier] Biographie
Ancien correspondant de TF1 à Washington et à Jérusalem, il a commencé sa carrière par le reportage. Il a présenté l'émission Question d'actu sur LCI.
Au cours de la saison 2004/2005, il présente Arrêt sur Infos sur Europe 1 de 18h30 à 20h, remplaçant ainsi Guillaume Durand (Interviews, 18h30-19h) et Michel Field (Dialogue avec les auditeurs, 19h-20h).
À la rentrée 2005, il rejoint I>Télé (où Guillaume Durand anime la tranche du soir au cours des saisons 2004/2005 et 2005/2006). Il présente la tranche d'informations du matin I>Matin (deux heures d'infos en direct avec de nombreuses chroniques et invités) aux côtés de Nathalie Iannetta du lundi au jeudi de 7h à 9h. À partir janvier 2006, tout en continuant la matinale, il remplace Guillaume Durand à la présentation du Franc Parler, un entretien de 40 minutes avec une personnalité politique en partenariat avec France Inter et l'hebdomadaire Le Point le vendredi soir à 19h20.
À la rentrée 2006, il est reconduit à la présentation de la matinale et du Franc Parler, émission déplacée le lundi soir à 19h30 mais toujours diffusée simultanément sur I>Télé et France Inter (le partenaire presse est cette année le quotidien Le Monde). I>Matin a fêté sa 200ème le lundi 8 janvier 2007.
Il a cessé la présentation du Franc-Parler après l'émission du lundi 18 décembre 2006. À partir de janvier 2007, il est remplacé par Thomas Hugues.
À compter du 14 mars 2007, il co-anime sur I-Télé avec Nathalie Iannetta Elysée 2007, un débat entre deux personnalités politiques dans la perspective de l'élection présidentielle française de 2007, tous les mercredis entre 8 h 30 et 9 heures.
[modifier] Un blog sur l'actualité
Du 25 octobre 2006 au 24 janvier 2007, Laurent Bazin a publié un blog sur l'actualité, politique notamment. "Je vous propose de partager mes commentaires, de réagir aux infos glanées ici et là (vous n'imaginez pas ce qui peut se raconter dans une salle de maquillage...) et surtout de me faire partager vos points de vue. Débat souhaité, sans tabou. Langue de bois interdite, coups de gueules bienvenus..."
Ce blog était extérieur à I>Télé mais disposait d'un lien sur le site internet de la chaîne (www.itele.fr). Selon Laurent Bazin (31 décembre 2006), plus de 50 000 pages de ce blog avaient été lues chaque mois avec des pointes à 3700 pages consultées par jour.
[modifier] Laurent Bazin retire l'un des ses éditos : censure ou auto-censure ?
À la demande de la direction d'I>Télé, Laurent Bazin a supprimé l’un de ses éditos publié sur son blog le 6 décembre 2006. Le texte retiré évoquait un déjeuner collectif entre la direction de la rédaction de I>Télé, ses journalistes politiques et Nicolas Sarkozy (ministre de l'intérieur, président de l'UMP et candidat à l'élection présidentiellle de 2007). Selon le récit de Laurent Bazin, Nicolas Sarkozy se serait plaint ouvertement de « ne pas être épargné » par la chaîne d’info. Il critique en particulier une journaliste politique (Valentine Lopez) qu’il appelle « la petite, là », assise à sa gauche. Devant la direction de la chaîne, il aurait ensuite remis ouvertement en question l’objectivité de l'ensemble des journalistes français qu’il définit sociologiquement comme « 2/3 à gauche, 1/3 à droite ». Suivent des propos de campagne assez généraux doublés d’une auto-promotion. À noter : le récit reste disponible dans la base de donnée du blog ([1]).
Sur son blog, Laurent Bazin a expliqué le retrait de cet édito le 7 décembre 2006 : "En réponse aux internautes qui s'interrogent sur la disparition de mon blog hier : je l'ai retiré (l'édito intulé "Nicolas Sarkozy dans son assiette" NDLA) à la demande de la direction de I>Télé (dont je suis salarié) et qui ne souhaite pas que le contenu de ce déjeuner collectif avec Nicolas Sarkozy soit publié. Je le regrette." Précision : cette suppression aurait été exigée par la directrice générale de la chaîne I>télé Valérie Lecasble en accord avec le directeur de la rédaction Bernard Zékri.
Il ajoutera le 8 décembre 2006 à l’attention de l'animateur radio et télé spécialiste des médias Jean-Marc Morandini qui dénonçait une censure : "Je n'ai jamais dit avoir été censuré… Il ne sagissait que d'un récit à la "Tintin en sarkozie"… (...) La direction de la chaîne a simplement estimé que j'aurais du lui demander son accord avant de publier un texte sur un déjeuner privé qu'elle avait organisé, elle-même, avec le Ministre. C'est la raison du retrait, parce que comme le dit un internaute avisé, être salarié crée aussi des devoirs. La direction me précise aussi que suis tout fait libre d'écrire ce que je souhaite par ailleurs et je ne m'en priverai pas.". Mais cette justification publique ne convaincra pas la communauté des bloggeurs, qui persistera à la qualifier de véritable censure.
Sans qu'aucun lien n'ait officiellement été établi, Laurent Bazin ne co-présente plus le Franc Parler depuis l'émission du lundi 18 décembre 2006.
[modifier] Un sondage bloguesque
Le 22 décembre 2006, Laurent Bazin propose sur son blog une « Élysée Academy », un sondage en vue des élections présidentielles françaises de 2007. "Le résultat de ce sondage ni représentatif, ni scientifique (mais instructif ?) sera publié le 8 janvier, lors de mon retour à l'antenne. Après tout, selon Alain Garrigou que j'ai glissé dans ma valise ( lvresse des sondages, chez la Decouverte) : il se réalise un millier d'enquêtes politiques chaque année en France. Trois par jour... Je ne voulais pas que ce blog soit en reste." explique Laurent Bazin.
Les internautes pouvaient voter jusqu’au samedi 6 janvier 2007 minuit en postant simplement un commentaire dans l’une des cinq urnes proposées : François Bayrou, Jean-Marie Le Pen, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, et enfin vote blanc ou autre candidat à préciser. La candidate du parti socialiste a longtemps fait la course en tête avec un peu plus de 35 % des voix, mais dans les dernières heures du sondage, des militants de l’UMP, alerté par leur parti, ont massivement voté pour Nicolas Sarkozy, comme le raconte Laurent Bazin : "Il est venu des internautes UMP de tous les coins de France. En moins de 15 heures, le score du ministre-président de l'UMP est passé de 42 voix (environ 26% des votes) à... 204 ! On a plus voté durant les quatre dernières heures du "scrutin" (146 votes valides) que pendant les deux semaines de cette Elysée Academy. (…) Mais, allez, c'était de bonne guerre. Je vous avais taquiné. (…) Pour le reste, en l'absence de mobilisation des autres états majors politiques, il va de soit que les résultats n'ont plus grand sens."
Nicolas Sarkozy obtient 204 voix, Ségolène Royal 75, François Bayrou 34, et Jean-Marie Le Pen 12 voix. "Internet n'est pas la France" rappelle Laurent Bazin, en soulignant le pourcentage élevé de François Bayrou par rapport à son poids électoral réel et le faible vote Le Pen. Les internautes ont aussi attribués 14 voix à d’autres candidats et 5 bulletins blancs.
[modifier] Fermeture du blog le 24 janvier 2007
Le mercredi 24 janvier 2007 à 11h39, Laurent annonce sa décision de fermer son blog.
"Il m'est en effet impossible de continuer l'exercice de transparence que je m'étais imposé le 16 novembre dernier en entamant ce dialogue avec vous. Je réalise aujourd'hui, sans doute trop tard, qu'en vérité on ne peut pas "tout publier". Formidable naïveté de ma part, presqu'inquiétante diront certains après vingt ans de métier."
"Apparemment, dans ma volonté de tout vous raconter, des repas aux coulisses et des plateaux au maquillage, ce sont mes confrères qui ont le plus souffert.(...) Je le regrette. Je m'en excuse, même si je considère tout celà comme un immense malentendu."
"Mais je suis un salarié, mon entreprise a des actionnaires et des intérets et - sauf à vouloir jouer les chevaliers blancs - je ne peux continuer à mener parallèlement ces deux vies éditoriales. Se trouver dans la situation de co-animer une antenne, de vivre dans une rédaction et de tenir par ailleurs un blog-note où l'on se sent libre de "raconter tout ce qu'on vous a raconté" est littéralement schizophrénique.(...) Tant que l'on est salarié, que l'on travaille avec une équipe, toute vérité n'est pas bonne à dire. C'est comme ça. Je ne voudrais pas faire les choses à moitié. Je cesse donc d'écrire."
"Merci à tous ceux qui avaient trouvé ici un espace de discussion. J'ai aimé votre liberté de ton, j'ai été surpris aussi par la violence de vos mises en cause. Vous pouvez vous payer ce luxe. Moi pas. En tout cas pas sous cette forme là."
[modifier] Lien externe
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