TF1
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Pays d'origine : | France |
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Langue : | Français |
Statut : | Généraliste nationale privée |
Création : | 13 février 1935 |
Ancien nom | Radio-PTT Vision (1935-1939) Fernsehsender Paris (1943-1944) Télévision Française (1944-1945) RDF Télévision Française (1945-1949) RTF Télévision (1949-1963) La première chaîne de la RTF (1963-1964) La première chaîne de l'ORTF (1964-1974) |
Slogan : | « Il n'y en a qu'une, c'est la Une ! » (1987) « TF1 et mon coeur fait boom » (1990) « TF1, c'est tout un programme » (1990) « On a tous TF1 en commun » (2006-2007) |
Siège : | 1 quai du Point du jour 92100 Boulogne-Billancourt |
Site Web : | http://www.tf1.fr/ |
Diffusion | |
Analogique terrestre : | UHF SECAM Chaîne n° 1 |
Numérique terrestre : | TNT Chaîne n° 1 |
Bouquets satellite : | CanalSat : Chaîne n° 1 TPS : Chaîne n° 1 Atlantic Bird 3 |
Réseaux câblés : | Noos : Chaîne n° 1 MC Cable : Chaîne n° 3 Coditel : Chaîne n° 11 (Wallonie et Bruxelles), n° 41 (Flandre) Cablecom |
ADSL : | Freebox TV : Chaîne n° 1 Orange TV : Chaîne n° 1 Neuf TV : Chaîne n° 1 Alice TV : Chaîne n° 1 Club-Internet³ : Chaîne n° 1 TPSL : Chaîne n° 1 |
TF1 (anciennement Télévision Française 1) est la première et la plus ancienne chaîne de télévision généraliste française.
Sommaire |
[modifier] Histoire de la chaîne
Unique chaîne de télévision en France pendant 28 ans, la première chaîne a souvent changé de dénomination au cours de sa longue histoire : Radio-PTT Vision avant-guerre, Paris-Télévision pendant l'occupation allemande, Télévision Française dès 1944, RDF Télévision Française en 1945, RTF Télévision en 1949, première chaîne de la RTF (suite à la création de la deuxième chaîne en 1963), première chaîne de l'ORTF en 1964 et enfin TF1 à l'éclatement de l'Office en 1975, privatisée en 1987.
[modifier] Radio-PTT Vision
La première chaîne de télévision française naît le 13 février 1935, date de l’inauguration officielle de la télévision en France qui émet en 60 lignes de 20h15 à 20h30 une conférence de la comédienne Béatrice Bretty depuis un studio de Radio-PTT Vision au 103 rue de Grenelle à Paris. L’émission peut être captée à 100 km autour de Paris. Le 10 novembre, Georges Mandel, ministre des PTT, inaugure la première émission en 180 lignes depuis l’émetteur de la tour Eiffel. Le 18, Susy Wincker, première speakerine depuis juin, effectue une démonstration pour la presse de 17h30 à 19h30.
Les émissions deviennent régulières à partir du 4 janvier 1937 de 11h à 11h30 et de 20h à 20h30 en semaine et de 17h30 à 19h30 le dimanche. En juillet 1938, un décret définit pour trois ans le standard en 455 lignes VHF (alors que trois standards sont utilisés pour les expérimentations : 441 lignes pour Gramont, 450 lignes pour la Compagnie des compteurs et 455 pour Thomson). En 1939, on ne compte que 200 à 300 récepteurs individuels de télévision, que l'on regarde aussi dans quelques rares lieux publics. Avec l'entrée en guerre de la France la même année, les émissions cessent et l'émetteur de la tour Eiffel est saboté.
[modifier] Fernsehsender Paris (Paris-Télévision)
Suite à un accord signé en 1942 entre la compagnie des compteurs et la firme allemande Telefunken, la station Fernsehsender Paris (Paris-Télévision) est créée le 7 mai 1943 diffusant en 441 lignes (standard allemand) depuis la tour Eiffel. Cette chaîne, inaugurée le 29 septembre 1943, est dirigée par l’allemand Kurt Hinzmann et émet en allemand et en français quatre jours sur sept de 10h à midi, trois jours de 15h à 17h et tous les soirs de 20h30 à 22h, diffusant des variétés et du théâtre à destination des hôpitaux et résidents allemands à Paris (environ 1 000 récepteurs dont une centaine pour les télespectateurs français). La chaîne s’installe au 13-15 rue Cognacq-Jay à Paris dans un ancien cabaret et une ancienne pension de famille achetés en 1942 par l’administration française. Le 16 août 1944, Fernsehsender Paris (Paris-Télévision) cesse d'émettre.
[modifier] La Télévision Française de la RDF puis de la RTF
Les émissions en 441 lignes VHF reprennent depuis les studios télévisés de la rue Cognacq-Jay en octobre 1944. Le 17 décembre 1946, la télévision, maintenant au sein de la Radiodiffusion française (RDF), diffuse son premier bulletin de météorologie et reprend une programmation régulière (douze heures par semaine) en octobre 1947. Le premier évènement retransmis est l'arrivée du Tour de France le 25 juillet 1948, commenté en direct depuis le Parc des Princes par Jacques Sallebert. Le 20 novembre, le ministre de l'information, François Mitterrand, fixe par décret le standard du réseau français à 819 lignes VHF.
Le 4 février 1949, la Radiodiffusion française (RDF) devient la Radiodiffusion-télévision française (RTF) et la première speakerine, Jacqueline Joubert, recrutée par concours, apparaît sur les écrans. Le premier journal télévisé est diffusé le 29 juin sous la direction de Pierre Sabbagh qui est aussi son concepteur. La redevance sur les récepteurs de télévision est instaurée par la loi du 30 juillet.
À partir de la rentrée 1949, la télévision va s’offrir une série de grandes premières : le premier feuilleton destiné à un jeune public (les Découvertes de télévisius) en octobre, le journal télévisé quotidien le 2 octobre, puis biquotidien en novembre, les premières émissions religieuses du dimanche matin le 9 octobre, le 24 décembre, la messe de minuit retransmise en direct de Notre-Dame de Paris, la première émission enfantine avec le Club du jeudi le 26 janvier 1950, la première pièce de théâtre diffusée à la télévision en direct de la Comédie-Française le 24 février avec Le Jeu de l'amour et du hasard réalisé par Claude Barma, et enfin la première retransmission du défilé militaire du 14 juillet en direct des Champs-Elysées. Le 15 décembre 1949, Catherine Langeais devient la troisième speakerine de la télévision, recrutée pour présenter les nouvelles émissions en 819 lignes, tandis que celles en 441 lignes (prévues pour durer jusqu'en 1958) continuent d'être présentées par Jacqueline Joubert et Arlette Accart.
En juillet 1952, la première émission internationale de télévision est organisée par la RTF et la BBC, qui ont réussi à régler le problème de conversion des définitions (405 lignes en Grande-Bretagne, 441 et 819 lignes en France). Le 17 juillet 1952, alors que depuis 1949 l'émetteur 441 lignes se limitait à des films, des kinescopes (émissions filmées) et des directs de plateau, les mêmes programmes peuvent désormais être vus simultanément par tous les téléspectateurs français grâce au « convertisseur de standard » (une caméra 441 lignes reprenant l'image d'un moniteur 819 lignes à tube cathodique spécifique), en particulier les grands directs sportifs. Mais ceci va surtout permettre la retransmission en direct de l’Abbaye de Westminster du couronnement de la souveraine britannique Elisabeth II, véritable déclencheur de l’engouement des Français pour la télévision. Ce 2 juin 1953, tout Paris est devant les quelques écrans privés ou publics ou devant les vitrines des marchands de postes de télévision pour voir ici ce qui se passe au même moment à Londres. Le 31 décembre, l'Assemblée nationale vote un plan de développement de cinq ans pour la télévision. Alors que la France ne compte que 3 794 postes de télévision en 1950, 1 % des ménages français sont équipés en télévision en 1954.
Le journal télévisé est fixé à 20 heures le 1er janvier 1954 et le 13 juin, les 24 heures du Mans sont retransmises pour la première fois à la télévision. La première campagne télévisée pour les élections législatives se déroule du 20 au 30 décembre 1955. Le 3 janvier 1956 marque la fin prématurée de l'exploitation en 441 lignes : l'émetteur, d'une technologie ancienne, n'ayant pu supporter les longues soirées d'élection, est victime d'un incendie. Le 441 lignes devant s'arrêter initialement en 1958, sa coûteuse reconstruction est abandonnée au profit d'une indemnisation des téléspectateurs pour leur permettre l'achat d'un poste 819 lignes. En avril et mai 1956, le président du Conseil Guy Mollet reçoit les caméras de télévision pour la première fois à Matignon lors d’un entretien conduit par Pierre Sabbagh. Le 26 mars 1961, le carré blanc apparaît à la télévision.
[modifier] La première chaîne
Suite à la création d'une deuxième chaîne de télévision par la RTF le 21 décembre 1963, l'ancienne chaîne unique devient simplement la première chaîne (tandis que la deuxième chaîne va chercher à séduire des téléspectateurs pour qu’ils s’équipent en récepteurs et antennes compatibles pour son nouveau réseau UHF, en diffusant sur un nouveau standard en couleur dès 1967).
En 1965, les élections présidentielles font l'objet d'une campagne télévisée pendant laquelle chaque candidat a droit à deux heures d'antenne, suivie le 5 décembre d’une nuit entière de directs et de commentaires sur les résultats du premier tour.
Le 1er octobre 1968, la première chaîne ouvre ses écrans à la publicité "de marque". Dans la nuit du 21 juillet 1969, des millions de téléspectateurs français assistent en direct aux premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune, commentés par Jean-Pierre Chapel.
La télévision touche à présent un immense public : de 6,1 % des ménages équipés en poste de télévision en 1957, on est passé à 13,1 % en 1960, 51,7 % en 1966 après la création de la deuxième chaîne, pour atteindre 70,4 % en 1970. La loi du 3 juillet 1972, modifiant les statuts de l’ORTF crée deux chaînes de télévision distinctes et plafonne les ressources publicitaires à 25 %.
[modifier] TF1
La Société nationale de télévision TF1 naît le 8 juillet 1974, lorsque le Premier ministre Jacques Chirac présente le projet de loi de réforme de l'audiovisuel. Par la loi du 7 août 1974, l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) est divisé en sept organismes autonomes dont trois sociétés nationales de programmes : Télévision Française 1, Antenne 2 et France-Régions 3 (FR3), la Société française de production (SFP), Télédiffusion de France (TDF), Radio France, et l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Le monopole d'État est maintenu. Chacune des sociétés est placée sous la tutelle du Premier ministre. La loi sera mise en application le 6 janvier 1975 lorsque la première chaîne change d'habillage et de nom pour devenir TF1.
TF1 doit son nom à l'UER. Lorsqu'il s'est agit de trouver un nom à l'ancienne première chaîne de l'ORTF, Jean-Louis Guillaud, son directeur général en 1975, s'est souvenu que l'UER nommait les trois chaînes publiques françaises : Télévision Française 1, Télévision Française 2 et Télévision Française 3. Il s'empressa de faire avaliser cette dénomination, forçant ses deux concurrentes à chercher d'autres dénominations. Ce nom avait l'avantage pour la chaîne de la faire passer pour LA télévision française.
Le 20 décembre 1975 en ouverture du journal, Jean-Claude Bourret annonce le passage de TF1 à la couleur qui prend effet le 1er janvier 1976 avec le passage sur le réseau UHF 625 lignes et la diffusion de ses premières émissions en couleur, soit douze ans après Antenne 2 (en 1967). Sa colorisation entamée le 6 janvier 1975 ne sera achevée tardivement qu'en 1983 avec l’arrêt des émissions en 819 lignes VHF noir et blanc. Durant cet intervalle, TF1 était également reprise en couleur par FR3 (déjà colorisée) depuis le 1er septembre 1975 à midi et l’après-midi jusqu’au démarrage de ses propres émissions à 18h.
Dès 1983, son audience la place derrière Antenne 2 tant pour les programmes de divertissement que pour l'information. Le 14 juillet 1983, Hervé Bourges est nommé président de TF1 par la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) avec pour mission de redresser la situation de la chaîne. Il réussit en partie sa mission en mettant le duo Yves Mourousi - Marie-Laure Augry aux commandes du journal de 13 heures, Marie-France Cubadda ou Bruno Masure au 20 heures et en installant chaque vendredi une grande émission de divertissement populaire de Patrick Sabatier (Porte Bonheur, Le Jeu de la vérité), attirant également Patrick Sébastien ou Stéphane Collaro. Deux émissions emblématiques feront les meilleures audiences de la chaîne : Sept sur sept, le confessionnal politique dominical d'Anne Sinclair et Droit de réponse l'émission de débat polémique de Michel Polac.
En Juin 1986, Jacques Chirac, à nouveau premier ministre dans le cadre de la première cohabitation, propose la privatisation d'une des trois chaînes publiques de télévision. Après avoir initialement porté son choix sur FR3, choix rendu impossible à cause de la structure régionale de la chaîne, puis sur Antenne 2 (à l'époque, première chaîne en terme d'audience et d'image), le gouvernement choisit finalement la première chaîne publique TF1 ("ringarde" mais en redressement depuis l'arrivée d'Hervé Bourges). La loi du 30 septembre 1986 autorise la cession par l'État de la chaîne publique en opérant une cession de 50 % de son capital à des acquéreurs choisis après une procédure d'appel aux candidatures, de 10 % aux salariés de la chaîne et des 40 % restants sous la forme d'un appel public à l'épargne.
La Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), qui a succédé à l'HACA, lance donc en septembre 1986 un appel à candidature pour la reprise de la première chaîne auquel répondent le groupe Fininvest de Silvio Berlusconi, le groupe de BTP Bouygues de Francis Bouygues, le groupe de presse Filipacchi, le magnat de la presse Robert Hersant, le groupe de presse Hachette, le magnat de la presse britannique Robert Maxwell, et l'homme d'affaire Bernard Tapie. Robert Hersant et Silvio Berlusconi s'étant alliés pour reprendre la Cinq, Filipacchi ayant abandonné, il ne reste plus en avril 1987 que deux candidats à la reprise : d'un côté le groupe Hachette mené par Jean-Luc Lagardère qui souhaite s'implanter dans la télévision, mais dont le partenaire, Havas, l'a quitté en février; de l'autre, un consortium mené par le groupe Bouygues associé à Pergamon Média Trust Pic, la GMF, la Fnac, les éditions mondiales, la Société générale, Maxwell Média, le groupe Bernard Tapie, Financière Faltas, Indosuez et le Crédit lyonnais. Les auditions des deux groupes repreneurs par la CNCL sont diffusées en direct sur TF1, et chacun d'eux expose aux membres de la commission le cahier des charges qu'ils comptent mettre en oeuvre pour répondre au "mieux disant culturel" proné par le ministre de la communication, François Léotard au sujet de cette privatisation. Entraîné par le très médiatique Bernard Tapie et mieux entouré qu'Hachette, le consortium mené par Francis Bouygues séduit la CNCL qui autorise le 6 avril ce dernier à prendre une participation à hauteur de 50 % dans le capital de la chaîne contre un chèque de 3 milliards de francs remis le 16 avril, et lui attribue le 15 avril une concession d'une durée de dix ans sur le réseau national hertzien. Les 50 % restants du capital sont décomposés en 7 636 000 actions (soit 36,40 % du capital) cédées par offre publique de vente en Bourse en juillet 1987 à 165 francs l'action, et 2 040 000 sont offertes à la vente aux salariés et anciens salariés de la chaîne à 132 francs l'action.
Suite au rachat de la chaîne, Francis Bouygues en devient président et Patrick Le Lay vice-président, et les deux hommes s'engagent par écrit devant la CNCL à respecter la qualité des programmes, avec un cahier des charges ambitieux. Mais les salariés de la chaîne subissent ce changement de statut de leur employeur avec suspicion : nombre de journalistes usent de leur clause de conscience pour la quitter, et la plupart des animateurs-vedettes de TF1 (Patrick Sabatier, Patrick Sébastien, Stéphane Collaro, Marie-France Cubadda) partent sur la Cinq à la rentrée 1987. À commencer par Patrick Sabatier, ils reviennent tous quelques mois plus tard, confortant l'hégémonie de la chaîne. Le quotidien Le Parisien titre alors à sa une interview des dirigeants de la chaîne disant que « Si Patrick Sabatier frappe à la porte de TF1, je lui ouvrirai ». En 1988, Francis Bouygues confie la présidence à Patrick Le Lay. La chaîne change complètement d'habillage le 1er janvier 1990 en adoptant un logo rectangulaire reprenant les trois couleurs nationales pour s'affirmer comme LA télévision française.
Depuis TF1 règne en maître sur les audiences françaises, se tenant à l’affût des nouveautés lancées par sa principale concurrente (M6) pour la contrer sur son propre terrain.
La concession de diffusion de la société Télévision Française 1 SA sur le premier réseau national hertzien est renouvelée pour cinq nouvelles années sans appel d'offre par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) le 26 mars 1996, ce qui conduit l'association « Changez la Une » à déposer en vain un recours devant le Conseil d'État le 4 avril contre cette absence d'appel à candidatures face aux manquements de la chaîne à son cahier des charges depuis 1987. Cette autorisation a été à nouveau renouvellée pour cinq ans par le CSA le 20 novembre 2001 sur le réseau analogique hertzien et une nouvelle autorisation lui a été délivrée le 10 juin 2003 sur la télévision numérique terrestre française.
Fin 2005, TF1 offre aux internautes la possibilité de voir ou revoir certains de ses programmes via le service TF1Vision.
Suite à la fusion de son bouquet satellite TPS avec son concurrent, TF1 est maintenant inclus dans l'offre de base du bouquet CanalSat depuis le 19 décembre 2006. Depuis le 5 janvier 2007, la chaîne est également disponible sur les bouquets ADSL des opérateurs Free, Orange, Neuf Cegetel et Club Internet.[1]
La chaîne TF 1 fait partie du bouquet numérique gratuit de la TNT par satellite, bouquet dit "TNTSAT" diffusé( dès juin) sous légide du groupe Canal + via le satellite Astra 1. TF 1 devrait rejoindre soit le bouquet technique du Groupement de la TNT via le satellite Atlantic-Bird 3 et/ou son propre bouquet sur la même position orbitale, où elle y est déjà diffusée mais en analogie. TF 1 devrait aussi est présente en accès gratuit sur le phare de l'Europe, le satellite Hot-Bird.
[modifier] Organisation
[modifier] Dirigeants
Directeurs de la télévision :
- Zekri Slim : 26/03/1932 - 1937
- Wladimir Porché : 04/01/1937 - 1939
- Kurt Hinzmann : 07/05/1943 – 17/08/1944
- Jean Luc : 04/1949 – 02/1951
- Jean Arnaud : 02/1951 - 06/1952
- Jean d'Arcy : 06/1952 - 10/1959
- Albert Ollivier : 10/1959 - 23/07/1964
- Claude Contamine: 23/07/1964 - 09/1967
- Emile Biasini : 09/1967 - 01/06/1968
- André François : 01/06/1968 - 09/1971
Directeurs de la première chaîne :
- Roland Dhordain : 09-1971 - 03/07/1972
- Jacqueline Baudrier : 03/07/1972 - 04/1973
Présidents-directeurs généraux de TF1 :
- Jean Cazeneuve : 06/01/1975 - 1978
- Jean-Louis Guillaud : 1978 - 06/1981
- Jacques Boutet : 06/1981 - 31/08/1982
- Michel May : 31/08/1982 - 14/07/1983
- Hervé Bourges : 14/07/1983 - 06/04/1987
- Francis Bouygues : 06/04/1987 - 23/02/1988
- Patrick Le Lay : depuis le 23/02/1988
Directeurs généraux, chargés des programmes :
- Jean-Louis Guillaud : 06/01/1975 - 1978
- Étienne Mougeotte : depuis le 06/04/1987
Directeur de l'antenne :
- Jean-François Lancelier
Directeur de la programmation :
- Elizabeth Durand
Directeurs de l'information :
- Raymond Marcillac : 04/1963 – 1965
- Édouard Sablier : 1965 – 01/06/1968 puis 07/1968 – 04/1969
- Jean-Louis Guillaud : 04/1969 – 09/1969
- Pierre Desgraupes : 09/1969 - 03/07/1972
- Jacques Alexandre : 03/07/1972 - 06/01/1975
- Henri Marque : 06/01/1975 - 12/1980
- Jean-Marie Cavada : 12/1980 - 02/1982
- Jean-Pierre Guérin : 02/1982 - 07/1983
- Jean Lanzi : 07/1983 - 05/1987
- Michèle Cotta : 05/1987 - 12/1992
- Gérard Carreyrou : 12/1992 - 1995
- Robert Namias : depuis 1995
Directeurs des sports :
- Raymond Marcillac : 1965 - 06/01/1975
- Roger Zabel : 1987 - 2004
- Charles Villeneuve : depuis 2004
Directeurs des programmes jeunesse :
- Christophe Izard : 06/01/1975 - fin 05/1987
- Frédérique Hoschédé (Dorothée) : fin 05/1987 - 1996
- Dominique Poussier : depuis 1996
Directeur de la fiction française :
- Takis Candilis
[modifier] Capital
De janvier 1975 à avril 1987, la société de programme Télévision Française 1 (TF1) était une société nationale publique d'État détenue à 100% par ce dernier.
Depuis sa privatisation en avril 1987, la société Télévision Française 1 (TF1) S.A. appartient à 100% au groupe TF1 SA, lui-même filiale à 41,2 % du groupe Bouygues SA, à 1,4 % de la Société générale, à 2,6 % des salariés, à 54,8 % du public dont 0,6 % en autocontrôle et autodétention.
[modifier] Sièges
Le premier siège de la chaîne de 1935 à 1939 se situait au ministère des PTT au 103 rue de Grenelle à Paris.
En 1942, l’administration française achète le music-hall Magic City au 188 rue de l’Université, la Familiale de l’Alma au 13-15 rue Cognacq-Jay et le garage qui les sépare pour y installer Fernsehsender Paris (Paris-Télévision).
Le 13-15 rue Cognacq-Jay dans le VIIe arrondissement de Paris reste le berceau historique de la télévision française de 1946 à 1974 dans lequel restera TF1 après sa création en 1975.
Le siège actuel de la chaîne privée est situé depuis le 1er juin 1992 dans la tour TF1, immeuble de 45 000 m² construit par Bouygues au 1 quai du Point du jour à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.
Tour TF1 à Boulogne-Billancourt |
[modifier] Audience
D'après les services de Médiamétrie, TF1 est la chaîne de télévision française la plus regardée en France, parvenant à réaliser 98 des 100 meilleures audiences de l'année 2006. En 2005, sa part d'audience était de 31,8 % pour une part de marché publicitaire de 54 %, loin devant les chaînes hertziennes concurrentes privées (M6 et Canal+) ou publiques (France 2, France 3, France 5 et ARTE). En 2004, 89 des 100 meilleures audiences de l'année avaient été réalisées par des programmes diffusés sur TF1 (contre 95 en 2003) Toute La Tele. En 2005, TF1 remporte 98 des 100 meilleures audiences de l'année, confortant ainsi son hégémonie.
L'agence d'achat d'espaces publicitaires Carat prévoit qu'en 2014 la part d'audience de TF1 descende à 24-28 % et sa part du marché publicitaire à 38-44 %.
À l'international, TF1 est le programme en français le plus suivi, devançant même TV5MONDE (en part d'audience).
[modifier] Programmes
TF1 se définit comme la « 1ère chaîne généraliste grand public et familiale ». Source : TF1 Publicité
[modifier] Émissions
- Émissions diffusées sur la première chaîne de la RTF de 1945 à 1964.
- Émissions diffusées sur la première chaîne de l'ORTF de 1964 à 1975.
- Émissions diffusées sur TF1
[modifier] Information
- Le journal de 13 heures :
En 1975, Yves Mourousi présente le journal télévisé de 13 heures avec à ses côtés successivement Claude Pierrard, Michel Denisot et Jean-Pierre Pernaut. Puis la présentation en couple sera instituée en 1981 avec Marie-Laure Augry qui le rejoint aux commandes du journal jusqu'en 1988. C'est enfin Jean-Pierre Pernaut qui leur succède suite à la privatisation, et qui réalise depuis l'audience la plus importante à cet horaire avec un journal-magazine orienté vers l'actualité locale.
Jean-Pierre Pernaut présente le 13 Heures du lundi au vendredi, remplacé pendant ses absences par Jacques Legros. Claire Chazal présente les 13 Heures du week-end, remplacée pendant ses absences par Anne-Sophie Lapix.
- Le journal de 20 heures :
Le 2 octobre 1949 marque le démarrage officiel du journal télévisé quotidien, puis biquotidien dès novembre 1949. Le journal télévisé est rattaché à la direction de l'information en juin 1956 et Pierre Sabbagh en prend la direction en novembre 1959. Les présentateurs vedettes sont alors Georges de Caunes et Léon Zitrone. Le 20 avril 1963, Édouard Sablier met en place une nouvelle formule du journal télévisé dans laquelle le présentateur ne commente plus toute l’actualité mais laisse des journalistes spécialisés traiter de leur domaine respectif. Le journal télévisé y gagne en objectivité et en précision. Cette formule est à l’antenne jusqu’en juin 1968 où réapparaît le présentateur unique. Suite à la création de deux unités autonomes d'information, Pierre Desgraupes lance Information Première le 3 novembre 1969. Dès janvier 1975, Roger Gicquel présente tous les soirs à 20 heures TF1 Actualités pendant six ans jusqu'au 18 décembre 1981. Léon Zitrone assure la présentation des journaux du week-end. Jean-Claude Bourret succède à Roger Gicquel, puis en 1984 Bruno Masure, Claude Sérillon, Ladislas de Hoyos et enfin Marie-France Cubadda dès 1985 avec un nouveau générique et un nouveau décor. Après le départ de cette dernière sur la Cinq en septembre 1987, TF1 engage Patrick Poivre d'Arvor, dont c'est le grand retour à la télévision après quatre ans d'absence et sept ans aux commandes du journal d'Antenne 2. En 1991, Claire Chazal, jeune journaliste présentant le journal de la nuit sur Antenne 2, est engagée par TF1 pour présenter les journaux du week-end. Étienne Mougeotte n'aura pas à regretter ses choix car les journaux télévisés de TF1 de 13 heures et de 20 heures sont les plus regardés de la télévision française et europèenne depuis quinze ans. Il en va de même des bulletins météorologiques, présentés par Alain Gillot-Pétré, François Fandeux ou Michel Cardoze, qui participèrent à les populariser, puis aujourd'hui par Evelyne Dhéliat, Catherine Laborde et par le réunionnais Sébastien Folin.
Patrick Poivre d'Arvor présente le 20 Heures du lundi au jeudi, remplacé pendant ses absences par Harry Roselmack. Claire Chazal présente le 20 Heures du vendredi au dimanche, remplacée pendant ses absences par Anne-Sophie Lapix.
- Le journal de la nuit :
Cette édition à l'horaire variable (entre 22h et 1h du matin selon les époques) fut d'abord présentée par Jean Offredo de 1975 à 1984, puis sera longtemps le fief d'un homme : Joseph Poli. Ce « vieux » présentateur « bonhomme » de Une dernière était devenu le souffre douleur et le complice de Bruno Masure, qui ne manquait pas chaque soir en fin de journal de 20 heures de lancer un calembour à son propos, comme un appel au téléspectateur à ne pas manquer Une dernière dans laquelle l'intéressé renvoyait la pareille au petit plaisantin.
Suite à la privatisation en 1987, Jean-Claude Narcy lui succède pour le journal de la nuit à un horaire de plus en plus tardif. Enfin, en 1995, suite à la création de LCI, TF1 remplace cette édition par la diffusion d'un flash de la chaîne d'information plusieurs fois dans la nuit.
[modifier] Magazines
Comme pour toute chaîne généraliste, les magazines de TF1 sont assez variés :
- Magazines d'information :
- Reportages : magazine de reportage créé par Henri Chambon et dirigé par Claude Carré depuis 2005.
- Le Droit de savoir : d'abord magazine d'investigation créé par Patrick Poivre d'Arvor, Charles Villeneuve, Gérard Carreyrou et Robert Namias, il évolue ensuite vers un format plus sensationnaliste sous la direction de Charles Villeneuve.
- Sept à huit : d'abord présenté par le couple Laurence Ferrari et Thomas Hugues. Ces deux derniers quittant la chaîne en juin 2006, l'émission est maintenant présentée par Anne-Sophie Lapix et Harry Roselmack.
- Face à la Une : Le débat complète régulièrement l'information.
- Magazines littéraires :
- Vol de nuit : magazine littéraire de Patrick Poivre d'Arvor qui a succédé à Ex-libris.
- Magazines de sport :
- Téléfoot : magazine de football longtemps présenté par Thierry Roland, il a été complètement reformaté en 2004 par Charles Villeneuve, nouveau directeur des Sports, et est aujourd'hui (2005) présenté par Thierry Gilardi.
- Auto moto : magazine automobile au début des années 1980 et reformaté en 2004 par Charles Villeneuve, nouveau directeur des Sports. Il est aujourd'hui (2005) présenté par Thomas Sénécal et utilise les services d'Anthony Beltoise comme consultant.
- Magazines de découverte :
- Ushuaïa, puis Opération Okavango puis Ushuaïa Nature : d'abord magazine de l'extrême (vols en ULM ou en ballon, sauts en parachutes, plongée sous-marine) en 1987-1990 créé par Nicolas Hulot, ce dernier réoriente le magazine vers un format haut de gamme aux images époustouflantes servies par d'importants moyens techniques dans le but de faire découvrir les splendeurs de la nature et de sensibiliser les téléspectateurs à leur protection.
- Magazines de service :
- Le magazine de l'objet puis Téléshopping, magazine créé et présenté par Pierre Bellemare avec l'assistance de Maryse Corson de 1987 à 2000. À sa création, le téléachat étant interdit à la télévision française, Pierre Bellemare, qui importe le concept des États-Unis, en fait un magazine consacré aux objets jusqu'à ce que l'interdiction soit levée en 1988. Le magazine est aujourd'hui présenté par Laurent Cabrol.
- Les Sept Péchés capitaux : émission de médiation de Julien Courbet adaptée de son magazine hebdomadaire Sans aucun doute.
[modifier] Divertissement
- Les émissions de variété :
Les émissions présentées par Patrick Sabatier ont eu un grand succès : Atout Cœur, Avis de recherche dès juillet 1981, Le Jeu de la Vérité à partir du 11 janvier 1984, ou Porte Bonheur (1983). Il en est de même de celles de Stéphane Collaro avec Coco-Boy (1982) dans laquelle apparaît en octobre 1983 le Bébête show (émission de satire politique à une heure de grande écoute) et Cocoricocoboy (1984) qui lui succède. Ils sont rejoints par Patrick Sébastien avec son Carnaval en 1984, le Grand Bluff en 1992 et Osons ! en 1995. Les trois animateurs tentent tous l'aventure de la Cinq en 1987 , laissant pendant un an le vendredi soir à Jean-Luc Lahaye, puis retrouvent leur case horaire sur TF1 en 1988. Avec l'arrivée de Jean-Pierre Foucault dès l'été 1987 et de sa Sacrée Soirée, les animateurs vedettes occupent trois soirées sur la chaîne à 20h45 avec Sébastien le samedi, Foucault le mercredi, Sabatier le vendredi et Collaro tous les jours avant le journal de 20 heures. Il ne manque plus que la venue de Michel Drucker en 1990 tous les lundis avec Star 90 pour que plus de la moitié des premières parties de soirée de TF1 soit consacrée à la variété. À avoir sûrement abusé du genre, les audiences de ces émissions ont fini par baisser et TF1 les a supprimées les unes après les autres. Le genre est aujourd'hui peu présent sur les grilles de la chaîne et se résume à quelques émissions ponctuelles de Flavie Flament ou à la Star Academy.
Plus récemment, TF1 s'est lancée dans la programmation en prime-time d'émissions sur les « plus… » dans différentes catégories (plus belle femme ou plus bel homme du monde, grandes arnaques ou gamelles, etc.) présentées par Christophe Dechavanne.
- Les jeux :
Avec Attention à la marche, Le maillon faible, À prendre ou à laisser , Qui veut gagner des millions ?, La Roue de la fortune ou 1 contre 100, le jeu tient une place de choix dans les programmes de TF1. Fédérateur et populaire, avec souvent de grosses sommes d'argent à gagner, il est l'outil indispensable pour s'assurer les meilleures audiences. Ces programmes sont fréquemment inspirés de formats américains éprouvés.
- Les émissions pour la jeunesse :
Du côté des émissions pour la jeunesse, TF1 y a longtemps consacré une part importante de son antenne à commencer par les émissions de Christophe Izard, telles l'Île aux enfants avec Casimir tous les soirs à 18 h de 1975 à 1982, puis le Village dans les nuages de 1982 à 1987, les visiteurs du mercredi et les visiteurs de Noël chaque mercredi après-midi. Mais aussi l'émission emblématique de Claude Pierrard, Croque-Vacances, qu'il présentait avec deux marionnettes Isidore et Clémentine. Dans toutes ces émissions, outre les nombreux dessins animés américains (Hanna Barbera) ou japonais, la place laissée aux marionnettes et aux séquences éducatives (bricolage, découverte, jardinage) était prépondérante. TF1 adapta même en 1978 la célèbre émission américaine pour enfants Sésame Street qui devint chez nous 1 rue Sésame et dans laquelle marionnettes et acteurs se partageaient la vedette. Mais dès 1979, le succès de Récré A2 sur la chaîne concurrente met à mal l'audience de ces émissions qui ne cessera de s'éroder. TF1 tente une dernière riposte sans trop de succès avec Vitamine (l'émission qui donne bonne mine) entre 1984 et 1987. Il faut attendre la privatisation en 1987 et l'arrivée de Dorothée, nommée responsable de l’Unité Jeunesse de TF1, pour que la chaîne domine sans partage pendant dix ans le créneau de l'émission pour la jeunesse avec le Club Dorothée qui reprend une partie des formules et de l'équipe ayant fonctionné sur Récré A2. Cette émission a lancé véritablement l'implantation des mangas en France en diffusant de nombreuses séries animées (Dragon Ball, Les Chevaliers du Zodiaque, etc.). Après avoir occupé presque cinq heures d'antenne les mercredis après-midi, TF1 la supprime en août 1997 pour la remplacer par de brèves émissions animées par des personnages de synthèse. La chaîne a conservé quelques dessins animés japonais (Pokémon), mais a aussi su se fournir aux États-Unis (Power Rangers). Suite à de nombreuses critiques de la part de journaux, TF1 finit par succomber à ces faits et destitut Dorothée de son titre de Directrice des Programmes Jeunesse et Familiaux en 1996, pour la remplacer par son adjointe qui vient de la direction de la production.... , mais continue a présenter son emission jusqu'en Août 1997.
- Les émissions de télé-réalité :
À compter de 2001, les émissions de télé réalité ont profondément bouleversé la programmation des chaînes privées françaises, à commencer par TF1 malgré les déclarations de son président Patrick Le Lay qui affirmait dans Le Monde du 11 mai 2001 vouloir « faire obstacle à l’irruption en France de la télé-poubelle » par « choix éthique ». Attirée par les scores d'audience époustouflants réalisés par sa rivale M6 lors de la diffusion de Loft Story, première émission de télé réalité en France en 2001, TF1 s'est empressée de s'allier avec le spécialiste du genre, la société de production Endemol (créatrice de Loft Story), pour concocter une série d'émissions sur le même principe comme Nice People. Dès lors, la chaîne privée s'est constamment alimentée de ce nouveau type de programmation qui constitue à l'heure actuelle sa première source d'audience avec des émissions phares, telles Star Academy, Koh Lanta, La Ferme Célébrités, L'Île de la tentation, Greg le millionnaire, Première compagnie, Mon incroyable fiancé ou Je suis une célébrité, sortez-moi de là !.
[modifier] Séries
Voici une liste de séries emblématiques ayant été diffusées sur la première chaîne de l'ORTF et sur TF1, ainsi que celles actuellement à l'antenne.
Séries n'étant plus à l'antenne :
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Séries actuellement à l'antenne :
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[modifier] Fictions
Les sagas :
- Le Vent des moissons
- Orages d'été
- Orages d'été, avis de tempête
- Les Cœurs brûlés
- Les Grandes Marées
- Les Yeux d'Hélène
- Terre indigo
- Le Comte de Monte-Cristo
- Les Misérables
- Méditerranée
- Tramontane
- Le bleu de l'océan
- Dolmen
- L'Été rouge
- Zodiaque
- Le Maître du Zodiaque
- été 2007: Mystère
[modifier] Présentateurs et présentatrices
[modifier] Image de la chaîneTF1 a conquis une place particulière dans le paysage audiovisuel français, notamment grâce aux personnalités, journalistes et animateurs, qui ont fait la « Une » : Léon Zitrone, Yves Mourousi, Roger Gicquel, Guy Lux, Denise Fabre, Michel Polac, Patrick Poivre d'Arvor, Bruno Masure, Anne Sinclair, Igor Barrère, Stéphane Collaro, Jean-Pierre Foucault, Patrick Sabatier, Patrick Sébastien, Christophe Dechavanne, Dorothée, et bien d'autres encore. Les journaux de TF1 restent plébiscités par les français (50 % d'entre eux les considèrent comme les meilleurs contre 25 % pour le deuxième France 2). Selon un sondage Ipsos, la chaîne a pourtant enregistré un recul du niveau de satisfaction des téléspectateurs à 49 %, la plaçant en cinquième position des chaînes hertziennes françaises.[2] Les programmes de divertissement sont avec le cinéma et les fictions françaises, le fer de lance de la chaîne au détriment des émissions culturelles. En 2002, TF1 était la chaîne française diffusant le moins de programmes culturels[3]. Pourtant, l'un de ses plus gros budget consacré à une émission, est destiné au magazine-documentaire Ushuaïa Nature diffusé chaque trimestre en première partie de soirée, et TF1 coproduit également de grands documentaires historiques comme Hiroshima diffusé en août 2005 également en première partie de soirée et sans coupure publicitaire. [modifier] ControversesLa popularité de la chaîne a conduit TF1 à être l’objet de nombreuses critiques : [modifier] L’influence de TF1 sur les individusL’influence dominante de TF1 sur la société française suscite la principale interrogation. À cet égard, TF1 concentre les critiques attribuables au média qu’est la télévision. Dans le cadre du centralisme à la française dont elle est une franche illustration, la chaîne historique a pris une telle place dans la vie de millions de personnes que l’impact de la chaîne sur la vie psychique des téléspectateurs ne laisse que peu de doute quant à la réalité de cette influence. La popularité du journal de 20h a amené certains journalistes à l’appeler "la Grande Messe du JT", témoignant de l’effet hypnotique que possède l’entreprise privée qu’est TF1. Il reste cependant délicat de pouvoir quantifier dans quels aspects la chaîne française modèle le comportement des individus, soumis à la répétition de ce visionnage quotidien. Pour de nombreux observateurs, dont l’artiste Francis Cabrel n’est qu’une représentation, cette influence sur la vie sociale au quotidien est d’une façon générale néfaste. [modifier] Le fonctionnement de TF1Une question récurrente concerne le fonctionnement interne de TF1. Au-delà de la vocation populaire de la chaîne qui lui impose des choix en matière de contenu, et bien qu’il soit difficile d’expliquer les mécanismes du show-business, de nombreux observateurs voient à la base une tradition de clanisme chez TF1 qui interviendrait dans l’organisation des émissions. Ceci engendrerait un ostracisme de fait vis-à-vis de tel ou tel personnage public voire politique, faisant par exemple qu’une célébrité comme Elie Semoun sera forcément invitée au détriment d’autres intervenants connus de la vie publique. Si les relations de TF1 par rapport au monde économique ne font pas de doute au vu du poids de la publicité, ses manifestations dans le fonctionnement de la société restent difficiles à percevoir. L’émission Sans aucun doute dans son souci de ne pas écorner les grandes entreprises témoigne du dilemme que pose le financement de la chaîne par la publicité. Plus tangibles, les relations de la chaîne par rapport aux hommes du pouvoir politique sont inévitablement regardées à la loupe. Certains voient un système d'échange de bons procédés qui permettrait à TF1 d'asseoir son pouvoir d’influence vis-à-vis des coulisses de l’État ; en échange d'une « publicité » – invitations aux journaux et reportages – pour certains responsables en vue, TF1 s'assurerait que ces derniers favoriseront une législation plus libérale sur l'audiovisuel, ou qu'ils choisiront Bouygues lors de l'attribution de marchés publics. D’autres voient en TF1 une chaîne plus indépendante qu’elle ne l’a été par le passé, et plus détachée de l’État français que ne l’est la nébuleuse France Télévisions. [modifier] Le contenu des émissionsLa nature de multiples programmes suscite de nombreux commentaires qui révèlent la réprobation autour de TF1. Les jeux, la télé-réalité et les très nombreuses séries, le plus souvent d'origine américaine, sont souvent en ligne de mire dans ces critiques, la chaîne privée faisant le choix de délaisser les émissions à caractère culturel qui font statistiquement moins d’audience. Des programmes de divertissement font régulièrement l'objet de polémiques comme Y'a que la vérité qui compte ou Confessions intimes pour leur caractère racoleur et la mise en scène qu'elles font de la vie privée des personnes y participant. Les programmes pour la jeunesse sont montrés du doigt pour la part trop faible faite à la dimension éducative au profit de dessins animés souvent considérés comme violents voire ambigus (de nombreux mangas sont en effet à l'origine destinés aux adultes et sont simplement épurés des passages les plus explicites lors de leur diffusion). L’animatrice Dorothée par le passé a notamment été décriée pour le caractère bêtifiant de certaines de ses productions. [modifier] Le traitement de l’actualité par TF1TF1 cherchant à couvrir toute l’actualité, y compris en reprenant des aspects locaux qui sortent de l’évènementiel, il a fréquemment été reproché à la chaîne son traitement superficiel de l'information, qui privilégierait l'actualité de proximité et le sensationnalisme à l'ouverture internationale et au traitement de fond [4]. On pourra néanmoins noter qu’elle est plus rarement accusée de parisianisme que ses consoeurs, une situation qui reste l’une des tendances lourdes de l’audiovisuel français. [modifier] La neutralitéD’après certains points de vue, la chaîne aurait parfois le réflexe de soutenir une certaine droite française. Lors de la campagne 1995, elle est très souvent accusée de soutenir le candidat à l'éléction présidentielle Édouard Balladur, alors premier ministre. Elle est aussi accusée de stigmatiser l'immigration par des reportages négatifs dans lesquels celle-ci est amalgamée à l'insécurité. Didier Mathus, dans Le Monde, a accusé TF1 d'avoir réalisé des sujets quasi quotidiens sur l'insécurité en France pendant la campagne présidentielle de 2002, et d'avoir ainsi contribué aux résultats du premier tour[3]. Plus récemment, un sondage TNS-Soffres de novembre 2006, indique que 37% des personnes interrogées considèrent TF1 comme une chaine orientée à droite. [5] [modifier] La philosophie de TF1 en questionPour couronner ce tableau de critiques, qui sont aussi le révélateur de la notoriété de la chaîne, la phrase du PDG de TF1, Patrick Le Lay reprise dans le livre "Les dirigeants face au changement" et d’aucuns affirment sortie de son contexte «Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible» a été de multiples fois reprise en chœur par les chroniqueurs. Cette phrase aurait été prononcée lors d'une conversation téléphonique privée, ou tout du moins non destinée à la publication. Voilà la phrase exacte, non sortie de son contexte: "Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...)." [modifier] Références[modifier] Voir aussi[modifier] Bibliographie
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
[modifier] Vidéos
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