Mortagne-sur-Gironde
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Mortagne-sur-Gironde | |
Pays | France |
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Région | Poitou-Charentes |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Arrondissement de Saintes |
Canton | Canton de Cozes |
Code INSEE | 17248 |
Code postal | 17120 |
Maire Mandat en cours |
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Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Royannais |
Latitude | 45°29'01" Nord |
Longitude | 00°47'01" Ouest |
Altitude | 0 m (mini) – 64 m (maxi) |
Superficie | 18,87 km2 |
Population sans doubles comptes |
967 hab. (1999) |
Densité | hab./km2 |
Mortagne-sur-Gironde est une commune française, située dans le département Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.
Sommaire[masquer] |
[modifier] Géographie
Un point touristique sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde, près de Royan. La commune dispose d'un bassin à flot, qui peut recevoir jusqu'a 200 bateaux. il y a également des pecheurs professionnels dont les principaux revenus sont assurés par la pêche des pibales.
[modifier] Histoire
La présence d'un Ermitage monolithique montre que le site fut habité dès le IIe siècle. Promontoire préhistorique de Ville Mortagne. Vestiges présumés de la villa de Saint Ausone sur ce promontoire, et divers anciens sites gallo-romains.
En 1407, Mortagne devint une principauté, la principauté de Mortagne. Elle dura jusqu'en 1789, et eut notamment pour prince le cardinal de Richelieu. Pendant la guerre de Cent Ans, mort du prince gallois « Main rouge ». Pendant les guerres de Religion, mort d'Agrippa d'Aubigné.
Le creusement du bassin à flot fut commencé au XVIIIe siècle. Il fut élargi ensuite en 1906 par la Marine Nationale. Il abritait entre autres des navires à voile de la «Royale», et il reçut jusqu’en 1914 des navires militaires. Il recevait également des cargos commerçant avec la Grande-Bretagne. En 1940, la défaite mit fin aux échanges commerciaux avec le Royaume-Uni et la Gironde.
[modifier] Monuments et lieux touristiques
[modifier] Ermitage monolithe
A 600 mètres au sud de la ville basse, on trouve un ermitage monolithe du IIe siècle d'inspiration cappadocienne dont la construction est attribuée à Saint-Martial. Ces grottes furent aménagées et occupées par des moines au IVe siècle. La mer arrivait alors au pied des falaises, les navigateurs en détresse pouvaient, grâce à un amer, se repérer et s’y réfugier. Vers 1025, l'ermitage était une étape d'une variante de la Via Turonensis vers le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les moines faisaient passer en barque les voyageurs sur la rive du médoc. La tombe d'Ausone y serait présente.
[modifier] Liens externes
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