Ostabat-Asme
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Ostabat-Asme | |
Pays | France |
---|---|
Région | Aquitaine |
Département | Pyrénées-Atlantiques |
Arrondissement | Arrondissement de Bayonne |
Canton | Canton d'Iholdy |
Code INSEE | 64437 |
Code postal | 64120 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Claude Élisseits 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Iholdi-Ostibarre |
Latitude | 43,25° Nord |
Longitude | 1,07° Ouest |
Altitude | 66 m (mini) – 440 m (maxi) |
Superficie | 15 km2 |
Population sans doubles comptes |
229 hab. (1999) |
Densité | 15 hab./km2 |
Ostabat-Asme, Izura-Azme en basque, est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Ces deux villages appartiennent à l'Oztibarre ou Ostabarret, dans la province basque de Basse-Navarre.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune fait partie du pays d'Ostabarret.
Ses terres sont arrosées par la Bidouze, affluent de l'Adour.
[modifier] Lieux-dits et écarts
[modifier] Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont :
- Lantabat à l'ouest
- Larceveau-Arros-Cibits et Juxue au sud
- Arhansus à l'est
- Orsanco et Uhart-Mixe au nord.
[modifier] Histoire
Au Moyen Âge (dès le Xe siècle) Ostabat est une localité importante en raison du passage des pèlerins allant à Compostelle.
À la croisée de plusieurs chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, se trouvait au cœur d'un dispositif péager. Il y avait en 1350, deux hôtels, deux hôpitaux et d'une vingtaine d'auberges et reçut jusqu'à cinq mille pèlerins.
Incendiée pendant les guerres de Religion, Ostabat obtint d'Henri IV en 1607 l'autorisation de construire des halles et de tenir un marché ainsi qu'une foire annuelle, comme « principale ville de commerce et de passage de notre dit Royaume de Navarre et Pais souverain de Béarn ».
[modifier] Le pèlerinage de Compostelle
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
On vient de Saint-Palais, la prochaine commune est Arros, et le hameau d'Utziat, son prieuré-hôpital dédiée à saint Nicolas.
À l'entrée du village la vieille maison « Ospitalia » a renoué avec sa tradition hospitalière sous la forme d'un gîte d'étape.
[modifier] Le carrefour de « Gibraltar »
Là où les trois chemins se rencontrent.
Également appelé carrefour de Saint-Sauveur, il est situé dans l'ensellement des collines de Saint-Sauveur et de Soyarce. La chapelle d'Elizafio s'élève près du carrefour.
Signalé depuis le 2 août 1964, par une stèle d'orientation surmontée d'une "stèle discoïdale" fréquentes dans les cimetières basques. C’est le point de rencontre présumé des trois chemins, la via Turonensis par Garis, la via Lemovicensis par Sauveterre, et la via Podiensis par Navarrenx.
Certes, Aimery Picaud, dans le Guide du Pèlerin écrivait qu'ils confluaient " ad hostavallam ", devenu « à Ostabat », forme gasconne du nom signifiant vallée de Hozta, chez Jeanne Vielliard. Le Dr Clément Urrutibéhéty, ayant étudié le tracé sur le terrain, fait justement remarquer que "ad" a la valeur de "vers". Donc « vers Ostabat ». De même, les chemins aragonais et navarrais se rencontrent " ad pontem regine ", « vers Puente la Reina », en fait un peu avant Obanos.
Les jacquets des vias Lemovicensis et Turonensis s'étaient déjà regroupés à Sauveterre-de-Béarn. Mais les jacquets qui avaient pris la Via Tolosane pouvaient gagner quelques kilomètres en empruntant un chemin secondaire depuis Lacommande, et par L'Hôpital-Saint-Blaise rejoindre le carrefour de Gibraltar.
Le nom de « Gibraltar », Xibaltarre en basque, est un toponyme fréquent en Pays basque qui indique un lieu de campement de Gitans venus d'Andalousie. Certains voient dans ce cas une déformation du basque Salbatore 'Sauveur', du sanctuaire de Saint-Sauveur, sans rapport donc avec le džabal al-Ṭāriq.
[modifier] Administration
Le 13 juin 1841 les communes d'Ostabat et d'Asme ont été réunies pour former la commune actuelle.
Date d'élection | Identité | Qualité |
---|---|---|
Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues. | ||
2001 | Jean-Claude Elisseits |
[modifier] Démographie
1901 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|---|
385 | 278 | 256 | 256 | 235 | 219 | 229 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Monuments
[modifier] Patrimoine civil
Château de Laxague (XIVe siècle)
Maison forte, dite château de Latsaga (XIIIe - XVIe siècles)
Des restes de rempart détruits en 1228 par Sanche le Fort, roi de Navarre sont visibles dans l'angle sud-ouest de la ville.
[modifier] Patrimoine religieux
La chapelle Saint Nicolas de Myre (XIe siècle)
Au carrefour des chemins jacquaires venant de Tours, Limoges et du Puy, c'était la chapelle d'un hôpital pour pèlerins. Une belle porte romane ouvre sur un merveilleux décor de peintures murales et de boiseries sculptées du XVIIIe siècle.
[modifier] Le prieuré hospice d’Harambeltz
Le hameau possède une chapelle, unique vestige du prieuré-hôpital indépendant de tout ordre religieux, est dédiée à saint Nicolas, patron des voyageurs.
Elle renferme un retable peint du XVIIe siècle, une belle statue de l'apôtre et un curieux relief en bois représentant la Vierge trônant sur un coffre. À remarquer, le chrisme du XIe siècle au-dessus de la porte, surmonté d’une croix de Malte et d’une étoile à cinq branches, ainsi que le porche sous lequel se reposaient les pèlerins.
L’histoire basque se distingue par ses donats, communautés laïques et familiales dont les membres étaient voués au prieuré et à l'hôpital et liés par des vœux mineurs : obéissance, pauvreté et chasteté en cas de veuvage. Dans le cadre de leurs engagements, les donats qui œuvraient sur l'ordre du prieur se mettaient au service des pèlerins.
Harambeltz et Utxiat ont abrité d'importants prieurés hôpitaux médiévaux dont l'organisation reposait sur les donats.
Depuis la fermeture de l'hôpital de Harambeltz, par Louis XVI en 1784, quatre familles de donats se sont instituées propriétaires de la chapelle qu'elles ont pris en charge de génération en génération. Leurs descendants vivent encore aujourd'hui dans les maisons voisines de la chapelle. Copropriétaires de la chapelle, ils en assurent en commun l'entretien.
La succession était dévolue à l’aîné des garçons, « le masle excluant la femelle », à la manière des maisons nobles de Basse Navarre, et, faute de garçon à la fille qui assurait à son mari la charge de donat. À tour de rôle les maîtresses de maison veillent à la propreté de l'édifice et des objets de culte.
Le proche logis d'une famille de donat porte sur sa façade une inscription du XVIIIe siècle mentionnant l'édification de leur maison en 984 et sa reconstruction en 1786, deux ans après la suppression des hôpitaux et des donats en Basse Navarre.
[modifier] Personnages célèbres
[modifier] Articles connexes
Communes des Pyrénées-Atlantiques
[modifier] Liens externes
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Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle Via Podiensis |
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