Parti chrétien-social
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Parti chrétien-social | |
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Christlich-soziale Partei Partito cristiano sociale Partida cristian-sociala |
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Président | Monika Bloch Suess |
Fondation | 21 juin 1997 |
Siège | Eichenstrasse 79
3184 Wünnewil |
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Secrétaire général | Marlies Schafer-Jungo |
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Représentation du parti | |
Conseillers Nationaux | ![]() |
Conseillers aux États | ![]() |
Conseillers Fédéraux | |
Idéologie | Chrétien social, Gauche |
Affiliation internationale | |
Couleurs* | turquoise |
Site Web | csp-pcs.ch |
voir aussi | |
Politique de la Suisse |
Sommaire |
[modifier] Historique
Le Parti chrétien-social est l'héritier du mouvement chrétien-social qui se développe en Suisse dès la fin du XIXe siècle au sein des conservateurs catholiques. Dans quelques cantons, les chrétiens-sociaux se distancent par la suite de cette tendance politique et créent un parti indépendant à gauche du spectre politique, menant alliance régulière ces dernières années soit avec les Verts soit avec le Parti socialiste.
Le PCS est l'organisation faîtière des partis chrétiens-sociaux des cantons de Fribourg, du Jura, de Lucerne et de Zurich. Il n'est officiellement fondé qu'en 1997. Sa présidente est la zurichoise Monika Bloch Süss.
En 2005, les tendances chrétiennes-sociales du Parti démocrate-chrétien (PDC) du Valais romand et d'Obwald quittent le PDC pour rejoindre le PCS.
[modifier] Orientation politique
Petit parti, le PCS se déclare d'obédience chrétienne mais est très progressiste sur des sujets de société. Tout en estimant que la famille est un pilier de la société, il approuve le régime du délai concernant la dépénalisation de l'avortement ainsi que le PACS. Du côté de la politique étrangère, il s'engage également pour un rapprochement avec l'Union européenne et une adhésion à l'Organisation des Nations unies. Il s'engage également pour les énergies renouvelables et est progressiste concernant des thèses écologistes. Il estime que l'homme est l'unique co-responsable de la communauté. Le parti s'engage pour la tolérance, l'égalité de traitement et la solidarité ainsi qu'un partenariat entre homme et femme. Le parti estime que les immigrés apportent leur pierre à l'édifice du produit national brut, au maintien des assurances sociales, à l'économie, au sport et à la culture.
[modifier] Mandats
Au niveau fédéral, durant les 30 dernières années, le PCS ne recueille qu'une audience nationale modeste mais relativement stable avoisinant les 0,4%. Ce qui lui permet d'être représenté par un député au Conseil national, Hugo Fasel, qui siège avec le groupe parlementaire des Verts.
Le parti est implanté dans un nombre limité de cantons :
Au niveau cantonal, dans le canton de Fribourg, il obtient 7,4% des voix en 2001 avec 10 sièges sur 130 au Grand Conseil. En 2002, dans le canton du Jura, il obtient 13,6% avec 8 sièges sur 60 au Grand Conseil et même un siège au gouvernement, donnant ainsi pour la 1re fois de l'histoire de ce canton, une majorité de gauche et rompant avec l'hégémonie du Parti démocrate-chrétien. Lors des élections de 2005 en Valais, les chrétiens-sociaux romands font partie du PCS, les chrétiens-sociaux alémaniques et genevois restant une composante du PDC.
[modifier] Lien externe
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