Paul-Marie Coûteaux
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Paul-Marie Coûteaux (né en 1956) est un écrivain et homme politique français. Ancien élève de l'ENA, ayant une maîtrise en droit public et un DEA en relations internationales, il incarne la mouvance gaulliste au sein du Mouvement pour la France en invoquant le souverainisme de la politique gaullienne.
Diplomate de formation, gaulliste, proche de l'Action française, il dirige un temps la revue doctrinale Une certaine idée, éditée par le RPR. Il publie en 1998 Traité de savoir-disparaître à l'usage d'une vieille génération, essai en forme de pamphlet contre Mai 68. Il fut conseiller dans différents cabinets, celui de Michel Jobert de 1981 à 1983, de Philippe de Saint-Robert de 1984 à 1987, de Jean-Pierre Chevènement entre 1998 et 1991, de Boutros Boutros-Ghali de 1991 à 1993 puis de Philippe Seguin à l'Assemblée nationale de 1993 à 1996.
En 1999, il rejoint Charles Pasqua lors de sa scission avec le RPR et est élu député européen sur la liste conduite par Charles Pasqua et Philippe de Villiers. Membre du Rassemblement pour la France fondé par Pasqua, il finit par quitter ce parti. Il crée en 2001 l'Entente souverainiste, qui devient en 2003 le RIF, parti politique qui dénonce « la démission conjointe de ceux qui ont en charge l'intérêt national et le bien commun des Français ». Il dirige le mensuel souverainiste L'Indépendance.
Lors de la campagne présidentielle 2002, il soutient activement la candidature de Jean-Pierre Chevènement. Lors du choc du 21 avril, il n'appela pas à voter Chirac tout comme William Abitbol et Florence Kuntz, ce qui lui valut d'être exclu du Pôle républicain. Par ailleurs, Philippe de Villiers n'a pas appelé complètement à voter Chirac, il aurait plutôt appelé au vote blanc tout comme Arlette Laguiller à l'extrême gauche.
En 2004, il conserve son mandat de député européen, élu sur la liste MPF conduite par Philippe de Villiers.
En 2005, il fait campagne pour un « non » souverainiste de droite dans la campagne référendaire sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Le 7 novembre 2005, il exige du gouvernement une attitude plus ferme face aux émeutiers. Il estime que Nicolas Sarkozy devrait démissionner prenant en compte ce qu'il définit comme l'échec d'une politique qui depuis 2002 a substitué la question de l'ordre à celle de l'immigration et qui valoriserait l'islam (propositions d'autoriser le financement des mosquées et de donner le droit de vote aux immigrés au niveau municipal).
Il est également connu pour être comme Jean-Pierre Chevènement et Charles Pasqua, un fervent partisan du néo-jacobinisme, prônant le retour à un État centralisateur.
Après être intervenu très régulièrement dans le Libre Journal de Philippe de Saint-Robert sur Radio Courtoisie, il a pris la direction d'un Libre Journal de la nuit d'une durée de 2h, chaque mercredi à 21h30.