Représentation de la tour Eiffel dans l'art
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Symbole de Paris et de la France, monument populaire, la tour Eiffel a fait l'objet de nombreuses représentations artistiques sous divers supports: peinture, photographie, films, téléfilms, documentaires, écrits littéraires etc.
Dès son inauguration, Gustave Eiffel pense exploiter commercialement l'image de sa tour. comme le lui avait proposé Jules Jaluzot, à l'époque directeur du Printemps, qui veut lui racheter les droits exclusifs de reproduction de la tour Eiffel, afin de fabriquer en série des copies. Cette initiative soulève un tollé de la part des nombreux artisans qui exploitent déjà l'image de du bâtiment. Gustave Eiffel se rangera finalement de leur côté en abandonnant ses droits au domaine public, et par cette occasion, facilitera grandement la reproduction en grand nombre et sous des formes très diverses, l'exploitation et la diffusion de l'image de sa tour, en assurant ainsi la "promotion" dans le monde entier.
Sommaire |
[modifier] En peinture
Avant même la fin de sa construction, Georges Seurat ou encore Paul-Louis Delance peignent la tour Eiffel. De nombreux artistes les suivent et font de l'édifice le thème central de quelques uns de leurs tableaux. Ainsi le Douanier Rousseau, Paul Signac, Pierre Bonnard, Maurice Utrillo, Marcel Gromaire, Édouard Vuillard, Albert Marquet, Raoul Dufy, Marc Chagall et Henri Rivière s'en sont directement inspiré pour des peintures répondant à des courants artistiques divers.
Mais le peintre qui rendra le plus bel hommage a la tour Eiffel est sans doute Robert Delaunay qui réalisera une trentaine de toiles ayant pour sujet le monument parisien. Il commence en 1910 avec une représentation de la tour Eiffel éclatée, à la manière des cubistes. En 1925, il reprend ce thème qui lui est cher, mais avec une approche plus unitaire de la tour, plus calme.
Exemples de peintures d'artistes célèbres ayant pour sujet la tour Eiffel | |||||||
Artiste | Courant artistique | Titre | Genre | Année | Dimensions | Lieu d'exposition | Images |
Henri Rivière (1864-1951) | - | Les 36 vues de la tour Eiffel | Lithographies | 1902 | - | - | [1] |
Georges Seurat (1859-1891) | Pointillisme | La tour Eiffel | Huile sur panneau | 1889 | 24.1x15,2 cm | Fine Arts Museum - San Francisco | [2] |
Henri Rousseau (dit le douanier) (1844-1910) | Art naïf | La tour Eiffel | - | 1898 | - | The Museum of Fine Arts (Houston, Texas) | [3] |
Raoul Dufy (1877-1953) | - | La tour Eiffel | Aquarelle | 1935 | - | - | [4] |
Marc Chagall (1887-1985) | - | Les fiancés de la tour Eiffel | - | - | - | - | [5] |
Paul-Louis Delance (1848-1924) | - | La tour Eiffel vue de la Seine | Peinture à l'huile | - | - | Musée Carnavalet (Paris) | [6] |
Robert Delaunay (1885-1941) | Cubisme | *Tour Eiffel *La Ville de Paris |
*Peinture à l'huile sur toile *Peinture à l'huile sur toile |
*1926 *Entre 1910 et 1912 |
- | Musée d'art moderne de la Ville de Paris | [7] [8] |
Exemples de représentations picturales de la tour Eiffel | ||||
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[modifier] Au cinéma et à la télévision
Dès que l'ingénierie cinématographique commença à se développer, la tour Eiffel fut filmée par les cinéastes les plus illustres. Ainsi, dès 1897, soit seulement 8 ans après son inauguration, Louis Lumière filme le premier l'édifice dans Panorama pendant l'ascension de la tour Eiffel pour le diffuser au public dans sa salle de projection parisienne. Un autre pionnier du cinéma, Georges Méliès, la montrera dans Images de l'exposition 1900.
La tour Eiffel trouve sa première consécration dans une œuvre de fiction avec les premiers Fantômas de Louis Feuillade, soit 5 films d'action réalisés durant les années 1913 et 1914 (Fantômas, Juve contre Fantômas, Le mort qui tue, Fantômas contre Fantômas et Le Faux Magistrat). René Navarre qui joue Fantômas est alors le maître de la tour Eiffel.
En 1923, avec Paris qui dort, René Clair réalise la première fiction ayant la tour Eiffel pour personnage principal. Dans ce court film (35 minutes), un scientifique plonge Paris dans le sommeil. Une poignée d'hommes et de femmes qui se réfugient dans les hauteurs de la tour Eiffel échappent au sort réservé aux autres habitants de la capitale. La tour Eiffel devient alors un lieu magique qui offre sa protection à ces heureux individus. Le réalisateur français récidivera en 1928, avec La tour, mais cette fois-ci sous forme de documentaire. Pendant les 14 minutes que dure cette œuvre, il explore toutes les possibilités de la caméra et montre le monument sous toutes ses coutures. Par la même, il signe une sorte de déclaration d'amour à cet édifice qui l'inspire tant.
En 1930, avec La fin du monde, Abel Gance pousse encore les recherches pour mettre en valeur l'esthétisme des structures de la tour.
En 1939, le réalisateur Ernst Lubitsch connaît un des plus grands succès de sa carrière avec le film Ninotchka. La camarade russe Ninotchka, jouée par Greta Garbo, arrive en mission à Paris. En chemin vers la tour Eiffel, elle rencontre un français (Melvyn Douglas) avec lequel elle vivra une aventure sentimentale qui prendra de plus en plus d'ampleur à chaque étage franchi de la tour. La plupart des vues de la tour Eiffel sont réalisées en studio et non sur place. La célèbre scène du cocktail associera à jamais l'image du champagne à celle de la tour Eiffel et comme l'explique le scénariste du film, Billy Wilder, futur réalisateur de Sept Ans de réflexion en 1955 et de Certains l'aiment chaud en 1959, suite à ce film, Hollywood aura tendance à adopter l'enchaînement d'une bouteille de champagne à la tour Eiffel pour chaque scène se déroulant à Paris.
En 1949, Burgess Meredith réalise L'Homme de la tour Eiffel (The man on the Eiffel Tower), la première adaptation au cinéma d'un roman de Georges Simenon. Charles Laughton qui incarne le commissaire Maigret, doit résoudre un meurtre commis à la tour Eiffel, ce qui le pousse à revenir plusieurs fois sur les lieux à la recherche d'indices.
En 1951, dans la comédie De l'or en barres (The Lavander Hill Mob), Alec Guinness, qui jouera plus tard dans Le Pont de la rivière Kwaï, Lawrence d'Arabie, Docteur Jivago ou encore Star Wars, interprète un timide employé de banque qui vole un camion rempli de lingots d'or. Pour les transporter hors du pays, il transformera le métal précieux en miniatures de la tour Eiffel, afin de passer inaperçu.
En 1985, la présence de la tour Eiffel au cinéma est déjà consacrée. Le film Dangereusement vôtre (A View to a Kill) qui sort cette année-là sur les écrans met en scène un nouvel épisode de James Bond interprété par Roger Moore. Dans une des séquences du film, James Bond poursuit May Day (Grace Jones) dans les marches de la tour Eiffel. Une scène d'action prend ensuite place dans un restaurant (reconstitué en studio) de la tour.
Mais avant toutes choses, la tour Eiffel deviendra au fil du temps, le symbole visuel de Paris et de la France.
Ainsi, dès 1942, le célèbre film de Michael Curtiz, Casablanca met furtivement en scène la tour Eiffel pendant l'histoire romantique se passant à Paris entre Rick Blaine (Humphrey Bogart) et Ilsa Lund Laszlo (Ingrid Bergman).
Le monument apparaîtra également dans plusieurs films de François Truffaut qui était un collectionneur d'objets figurant la tour Eiffel. Ceci s'expliquant peut-être en partie par le faut qu'elle était visible depuis deux appartements qu'il avait habités. On la retrouvera en 1959 dans Les 400 Coups ou encore en 1983 dans Vivement dimanche ! (où Barbara Becker (Fanny Ardant) se sert comme arme d'une tour Eiffel miniature pour assommer un adversaire). On la retrouvera également dans des films où elle n'apparaît pas dans la fiction, mais uniquement sur l'affiche, comme dans Baisers volés en 1968 (où elle apparaît à droite de Jean-Pierre Léaud) [9] et Le Dernier Métro en 1980 (où elle apparaît dans l'arrière-plan, en ombre chinoise) [10].
Le cinéma américain sera également très friand d'apparitions de la tour, notamment pour l'effet pratique et symbolique. Elle permet en effet de signifier en un seul plan ou une seule séquence, même courte, que l'action se situe en France ou à Paris. Ainsi, dès 1953, Byron Haskin la montre détruite dans son adaptation de La Guerre des mondes.
Ce genre d'images (la tour Eiffel détruite) sera par la suite souvent utilisée dans des films américains pour signifier un danger planétaire immédiat et grave, comme en 1996 dans Independence Day et Mars Attacks! ou encore Armageddon en 1998.
Principales apparitions de la tour Eiffel dans les films, téléfilms et documentaires | ||||||
Année | Titre | Réalisateur | Genre (1) | Pays (2) | Durée | Commentaires |
1897 | Panorama pendant l'ascension de la tour Eiffel | Louis Lumière | D | Fr | - (3) | - |
1900 | Images de l'exposition universelle de 1900 | Georges Méliès | D | Fr | - | - |
1906 | La Course à la perruque | Georges Hatot | - | Fr | - | - |
Entre 1913 et 1914 | "Fantômas" (cinq films d'action différents) : =>Fantômas (avril 1913) =>Juve contre Fantômas (septembre 1913) =>Le mort qui tue (novembre 1913) =>Fantômas contre Fantômas (février 1914) =>Le Faux Magistrat (mai 1914) |
Louis Feuillade | F | Fr | Durée différente selon le film | - |
1923 | Paris qui dort | René Clair | - | Fr | 35 min | Dans cette courte fiction, un scientifique plonge Paris dans le sommeil, à l'exception de certaines personnes qui trouvent refuge dans les hauteurs de la tour Eiffel et échappent au sort des autres Parisiens |
1924 | La cité foudroyée | Luitz-Morat | F | Fr | - | - |
1926 | Paris en cinq jours | Pierre Colombier Nicolas Rimsky |
F | Fr | 75 min | - |
1927 | Mystères de la tour Eiffel | Julien Duvivier | - | Fr | - | - |
1928 | La Tour | René Clair | D | Fr | 14min | - |
1930 | La fin du monde | Abel Gance | F | Fr | 1h 45min | - |
1939 | Ninotchka | Ernst Lubitsch | F | É-U | 1h 50min | La camarade russe Ninotchka (Greta Garbo) arrive en mission à Paris. En chemin vers la tour Eiffel, elle rencontre un Français (Melvyn Douglas) avec lequel elle vivra une aventure sentimentale qui prendra de plus en plus d'ampleur à chaque étage franchi de la tour. La plupart des scènes se passant sur la tour sont tournées en studio. |
1942 | Les hommes sans peur | Yvan Noé | F | Fr | 105 min | - |
1942 | Casablanca | Michael Curtiz | F | É-U | 1h 42min | Rick Blaine (Humphrey Bogart) et Ilsa Lund Laszlo (Ingrid Bergman) se sont aimés à Paris avant de se séparer et de se retrouver à Casablanca. La tour Eiffel est visible une seule fois, en arrière plan. |
1942 | Monsieur la souris | Georges Lacombe | F | Fr | 1h 46min | - |
1947 | À l'assaut de la tour Eiffel | Alain Pol | - | - | 24min | - |
1948 | Paris 1900 | Nicole Védrès | D | Fr | 1h 10min | - |
1949 | L'Homme de la tour Eiffel (The Man on the Eiffel Tower) | Burgess Meredith | F | É-U/Fr | 1h 37min | Première adaptation en couleur d'un épisode du commissaire Maigret, inventé par Georges Simenon. Le meurtre est commis à la tour et le commissaire enquête sur les lieux du crime à la recherche d'indices |
1950 | De l'or en barre (The Lavender Hill Mob) | Charles Crichton | F | R-U | 1h 21min | Henry Holland (Alec Guinness) vole un camion rempli de lingots d'or et imagine une astuce pour le sortir du pays : l'utiliser sur des tours Eiffel miniatures tant prisées des touristes, pour qu'ainsi personne ne se doute que ces simples souvenirs puissent en fait représenter une fortune. |
1951 | Seul dans Paris | Hervé Bromberger | F | Fr | 95 min | - |
1952 | Bonjour Paris | Jean Image | - | - | - | - |
1953 | La Guerre des mondes (The War of the Worlds) | Byron Haskin | F | É-U | 1h 25min | À la fin du film, on voit la tour Eiffel qui est détruite. |
1955 | Marguerite de la nuit | Claude Autant-Lara | F | It/Fr | 2h 05min | - |
1956 | Les soucoupes volantes attaquent (Earth vs. the Flying Saucers) |
Fred F. Sears | F | É-U | 83 min | - |
1956 | Le chanteur de Mexico | Richard Pottier | F | Esp/Fr | 1h 43min | |
1957 | Drôle de frimousse (Funny Face) | Stanley Donen | F | É-U | 1h 44min | - |
1959 | Les Quatre Cents Coups | François Truffaut | F | Fr | 1h 39min | Le film s'ouvre sur un plan de la tour Eiffel, dont Truffaut aimait collectionner des miniatures. Elle était également visible depuis deux appartements qu'il avait habités. |
1959 | Tour Eiffel idylle | Louis Cuny | - | - | - | - |
1960 | À bout de souffle | Jean-Luc Godard | F | Fr | 1h 27min | |
1960 | Zazie dans le métro | Louis Malle | F | It/Fr | 1h 29min | Zazie (Catherine Demongeot), une petite fille de 10 ans, découvre Paris avec son oncle qui lui fait visiter la tour Eiffel |
1962 | Prière sur la Tour | Chris Marker | D | fr | - | - |
1964 | Les plus belles escroqueries du Monde (4 histoires) (L'Homme qui vendit la tour Eiffel) |
Claude Chabrol | F | Fr/It/Jap/P-B | 1h 51 min | Le film s'ouvre sur un plan de la tour Eiffel |
1965 | La plus Grande course autour du monde (The Great Race) | Blake Edwards | F | É-U | 2h 40min | |
1966 | Les cinq dernières minutes (La Rose de Fer) |
Jean-Pierre Marchand | T | F | 1h 40 min | - |
1966 | À la belle étoile | Pierre Prévert | F | Fr | 55 min | - |
1966 | La Tour Eiffel qui tue | Jean-Roger Cadet Michel de Ré |
- | Fr | - | - |
1967 | Un idiot à Paris | Serge Korber | F | Fr | 1h 30min | - |
1967 | Eiffel, le magicien du fer | Georges Franju | D | Fr | 19 min | - |
1968 | Paris jamais vu | Albert Lamorisse | D | Fr | - | - |
1968 | La grande lessive | Jean-Pierre Mocky | F | Fr | 95 min | - |
1970 | Les Aristochats | Wolfgang Reitherman | DA | É-U | 1h 18min | |
1980 | Superman II | Serge Korber | F | R-U | 2h 07min | |
1981 | Les Uns et les Autres | Claude Lelouch | F | Fr | 3h 04min | |
1981 | La Tour Eiffel en otage | Claude Guzman | - | - | - | - |
1981 | Les Écureuils | Jean-Marc Soyez | D | Fr | - | - |
1981 | Condorman | Charles Jarrott | F | R-U | 1h 30min | |
1983 | Le Ruffian | José Giovanni | F | Fr/Ca | 1h 48min | Aldo (Lino Ventura) se suicide du haut de la tour |
1983 | Vivement dimanche ! | François Truffaut | F | Fr | 1h 50min | Barbara Becker (Fanny Ardant) se sert comme arme d'une tour Eiffel miniature pour assommer un adversaire. |
1984 | Rive droite, rive gauche | Philippe Labro | F | Fr | 1h 45min | - |
1984 | Autour de la tour Eiffel | Vidéothèque de Paris | D | Fr | - | - |
1985 | Dangereusement vôtre (A View to a Kill) | John Glen | F | R-U/É-U | 2h 11min | James Bond (Roger Moore) poursuit May Day (Grace Jones) dans les marches de la tour Eiffel. Une scène prend place dans un restaurant (reconstitué en studio) de la tour. |
1985 | European Vacation | Amy Heckerling | F | É-U | 1h 35min | Russell 'Rusty' Griswold (Jason Lively) lance son béret du haut de la tour. Un chien, pensant que c'est un frisbee, saute dans le vide pour essayer de le rattraper. |
1989 | Un monde sans pitié | Éric Rochant | F | Fr | 1h 24min | Le protagoniste prétend d'éteindre la tour Eiffel en claquant des doigts pour provoquer plus d’intimité avec sa compagne. Cette scène est reprise dans le film La Haine. |
1991 | Star Trek VI : Terre Inconnue (Star Trek VI: The Undiscovered Country) | Nicholas Meyer | F | É-U | 1h 53min | Au XXIIIe siècle, la tour Eiffel est toujours en place et est visible depuis le bureau du président de la Fédération. |
1994 | Un indien dans la ville | Hervé Palud | F | Fr | 1h 30min | Dans une séquence, Mimi-Siku (Ludwig Briand) escalade à mains nues la tour Eiffel |
1995 | La Haine | Mathieu Kassovitz | F | Fr | 1h 36min | Les principaux protagonistes se lamentent sur le fait de ne pas pouvoir éteindre les illuminations de la tour Eiffel, comme pourraient le faire des héros de cinéma. Pourtant, une fois le dos tourné, comme par magie, les lumières de la tour disparaissent |
1996 | Independence Day | Roland Emmerich | F | É-U | 2h 25min | On aperçoit brièvement la tour. Elle est détruite par les extra-terrestres dans la version française |
1996 | Mars Attacks! | Tim Burton | F | É-U | 1h 46min | La tour Eiffel est détruite par les martiens |
1997 | Le Loup-garou de Paris (An American Werewolf in Paris) | Anthony Waller | F | É-U/Lux/Fr/P-B/R-U | 1h 45min | Andy McDermott, Brad et Chris, trois amis viennent de terminer leurs études et veulent se faire des frayeurs, partir en quête de danger. Ils se rendent à Paris où, pour commencer, ils sautent à l'élastique de la tour Eiffel. Pendant son saut, Andy (Tom Everett Scott) sauve Serafine Pigot (Julie Delpy) qui tentait de se suicider. |
1998 | Armageddon | Michael Bay | F | É-U | 2h 30min | La tour Eiffel est détruite |
1998 | Le dîner de cons | Francis Veber | F | F | 1h 20min | Dans le TGV, François Pignon (Jacques Villeret) montre une maquette de la tour Eiffel à Jean Cordier (Edgar Givry). L'appartement de F. Pignon donne sur la tour Eiffel. |
2000 | Les Razmoket à Paris, le film (Rugrats in Paris: The Movie - Rugrats II) | Stig Bergqvist Paul Demeyer |
DA | É-U/All | 1h 18min | Les bébés sont en haut de la tour alors qu'il utilise l'invention Reptar géante |
2001 | Moulin Rouge ! | Baz Luhrmann | F | Aus/É-U | 2h 07min | - |
2003 | The Real World Paris (show sur MTV US) | Inconnu | S | É-U | - | La saison 13 du programme "The Real World" de MTV est consacrée à Paris, où l'on peut apercevoir la tour Eiffel a plusieurs occasions. |
2003 | Les Looney Tunes passent à l'action (Looney Tunes: Back in Action) | Joe Dante | DA | É-U | 1h 30min | - |
2004 | Van Helsing | Stephen Sommers | F | É-U/Rép.Tch | 2h 12min | On aperçoit la cour en construction |
2004 | Team America, police du monde (Team America: World Police) | Trey Parker | DA | É-U | 1h 38min | La "Team America" bombarde le haut de la tour Eiffel qui s'effondre sur l'arc de triomphe |
2004 | Godzilla: Final Wars (Gojira: Fainaru uôzu) | Ryuhei Kitamura | F | Jap/Aus/É-U/Chi | 2h 05min | Kamacuras attaque la tour |
2004 | EuroTrip | Jeff Schaffer | F | É-U/Rép.Tch | 1h 30min | - |
2005 | La légende vraie de la tour Eiffel | Simon Brook | T | Fr | 95 min | S'appuyant sur les recherches de l'écrivain Pascal Lainé, ce téléfilm historique retrace le combat qu'a dû mener Gustave Eiffel (interprété par Jacques Frantz) pour achever son ouvrage et le pérenniser. |
[modifier] En littérature
(Les principales références à la tour Eiffel dans la littérature, au théâtre et en poésie, ainsi que dans d'autres documents divers et variés)
[modifier] En photographie
Exemples de photographies ayant pour sujet la tour Eiffel | ||||||
Artiste | Nom de l'œuvre | Année | Image | |||
Henri Cartier-Bresson | - | - | [11] | |||
Robert Doisneau | La tour Eiffel "gondolée" | 1965 | [12] | |||
André Kertész | Shadows | 1929 | [13] | |||
Marc Riboud | Le peintre de la tour Eiffel | 1953 | [14] | |||
Henri Silberman | La tour Eiffel | [15] |
[modifier] En bande dessinée
- Adèle Blanc-Sec, T2 : Le démon de la tour Eiffel. Éditions Casterman, Tardi, 48 pages, 1976. ISBN 2203305029. [16]
- La tour Eiffel apparaît sur la couverture d'un album de Blake et Mortimer dessiné par Edgar P. Jacobs, S.O.S. Météores. ISBN 2870970153. [17]
- Hergé a représenté la tour Eiffel dans l'album : Le Temple du Soleil.
[modifier] En musique
- Le 10 juin 2000, Johnny Hallyday donne un concert et un spectacle pyrotechnique au pied de la tour Eiffel. Il en sera tiré un disque: 100% Johnny - Live à la tour Eiffel, Johnny Hallyday., compilation (CD album), 2 Volumes, 2000.
- Concert pour la tolérance : Le 14 juillet 1995, Jean Michel Jarre a donné un concert au pied de la tour Eiffel pour célébrer les 50 ans de l'UNESCO devant plus d'un million de spectateurs.
- Paris Tour-Eiffel est le titre d'une chanson de 1946, composée et écrite par Michel Emer et chantée par Jacques Hélian :
- Tour Eiffel est le titre d'une chanson enfantine :
« La tour Eiffel » |
La tour Eiffel a trois cent mètres Du haut en bas on voit la Seine Pour y monter Il faut payer Tous les millions Qu'elle a coûtés. |
- Tu l' reverras, Paname est une chanson populaire :
« Tu l' reverras, Paname » |
Eh ! pantruchard, c'est y qu'tu s'rais malade, Ou qu'le cafard te rendrait tout transi ? Ce soir t'as pas l'cœur à la rigolade, Tu dois penser qu'c'est rudement loin Paris. Sûr, c'est pas drôle quand un copain calenche, Mais si tu dois en r'venir, c'est écrit. Pour pas qu'tu flanches, Fais commj'te dis : T'en fais pas, mon p'tit gars La tour Eiffel, la place Blanche, Notre-Dame, Les Boulevards et les belles madames, Tu l'reverras, Paname, Le métro, le bistro où tu prenais l'apéro Après l'boulot ! Comme c'est loin tout ça Mais tu l'reverras, à Paname. |
[modifier] Dans l'imagerie populaire
Logotypes :
-
- Représentée de manière stylisée, en rouge sur fond bleu, la tour Eiffel est actuellement utilisée comme logotype du Paris Saint-Germain Football Club.
- L'entreprise publique française Aéroports de Paris utilise actuellement comme logotype une tour Eiffel stylisée dont les contours apparaissent en bleus et portant des ailes.
Monnaies :
-
- Billet de banque d'une valeur de 200 francs français émis de 1997 à 2002 représentant sur une face Gustave Eiffel et sur l'autre face la tour Eiffel (voir une illustration ici), d'après des photographies de l'édifice prises pendant l'exposition universelle de 1889, comme, par exemple, cette photographie très proche du dessin.
- En France, en 1989, pour le centenaire de la tour Eiffel, une pièce de 5 francs fut émise [18].
Timbres :
-
- Un timbre français a été édité en 1939 pour fêter le cinquantenaire de la tour Eiffel [19].
- En 2003, la chambre de commerce et d'industrie de Paris fêtait son bicentenaire. Pour l'occasion fut tiré un timbre représentant la tour Eiffel sur fond jaune, crée par Bleuen Maisonneuve, étudiante de la formation graphiste de l'École des Gobelins.
Plumes :
La société Blanzy Poure & Cie a créé une boîte de plumes pour écrire intitulée "grand prix" qui évoque le contexte de la construction de la tour Eiffel pour l'exposition universelle de 1889 [20]
Affiches :
-
- Diverses affiches commerciales montrant la tour Eiffel ont été réalisées à l'époque de l'exposition universelle de 1889, pour les chemins de fer Paris Lyon Méditerranée [21], pour le chemin de fer du nord [22], pour l'agence internationale des voyages [23], pour la Compagnie parisienne [24] etc.
- En 1942, paraît une affiche de propagande du régime de Vichy représentant le maréchal Pétain et les valeurs qu'il dit incarner. Pétain, en grand, au centre, représente le père de la patrie (drapeaux tricolores, devise de l'État français "travail, famille, patrie" dans la bande tricolore qui fait fronton). Il apparaît dans une vision essentiellement militaire (tenue, rameau de chêne, rameau d'olivier, francisque ornée d'étoiles) et incarne la "France éternelle". La famille est figurée par une femme et ses quatre enfants (en bas, au milieu), enfin, le travail est représenté, d'une part, par un paysan et un attelage de bœufs, les toits et le clocher d'un village pour la France rurale, agricole, et d'autre part, par des cheminées d'usine et la tour Eiffel pour la France industrielle.[25]
- Taxi 2, film réalisé par Gérard Krawczyk sur un scénario de Luc Besson et sorti en 2000, utilisait la tour Eiffel en toile fond de son affiche cinéma [26].
[modifier] Sources
Références bibliographiques et internet de l’article |
Pour la partie « peinture » : |
www.tour-eiffel.fr (la tour Eiffel et les artistes) http://cartoflash.free.fr/regards/eiffel.htm |
Pour la partie « cinéma » : |
en:Eiffel Tower#In pop culture www.tour-eiffel.fr (livres, films, cd rom) www.filmfestivals.com La Tour de Monsieur Eiffel. Bertrand Lemoine. Paris : Gallimard, 1989. - 143 p. : ill.(Découvertes Architecture). ISBN 2-07-053083-3. La Tour Eiffel. Publié par SEP-Trésors IDF (Le Parisien et les Éditions Fabbri). Septembre 2005. www.forumdesimages.net Analyse des rapports de François Truffaut avec la tour Eiffel. ⇒Toutes les données de la partie « cinéma, télévision » (dates, durée, réalisateurs etc) ont été corroborées grâce aux sites spécialisés www.imdb.com et www.allocine.fr. |
Pour la partie « dans l'imagerie populaire » : |
http://renecorti.9online.fr Analyse de l'affiche de propagande de 1942 représentant le maréchal Pétain. |
Pour la partie « musique » : |
www.paroles.net (paroles de la chanson « tour Eiffel »), www.paroles.net (paroles de la chanson « Paris Tour-Eiffel ») et www2.ac-lyon.fr (paroles de la chanson « Tu l' reverras, Paname ») |
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