Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan
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Les Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan sont un ensemble d'écoles militaires situées à Coëtquidan, sur la commune de Guer (Morbihan), destinées à former les différents officiers de l'armée de terre. Depuis le 1er janvier 2006 elles portent ce nom collectif et comprennent l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM), l'EMIA et l'EMCTA. L'ESM est un établissement d'enseignement supérieur français, qui forme des officiers des armes de l'armée de terre et une partie des officiers de la gendarmerie nationale. Sa devise est : « Ils s'instruisent pour vaincre ».
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[modifier] Histoire
L'école est créée par la loi du 11 Floréal an X (1er mai 1802) sur ordre de Napoléon Bonaparte, qui l'installe d'abord à Fontainebleau (arrêté du 8 Pluviôse an XI (28 janvier 1803)), puis en 1806, à Saint-Cyr-l'École (Yvelines), dans les bâtiments de la Maison royale de Saint-Louis, fondée par Mme de Maintenon en 1686.
Elle devient en 1804 École impériale militaire, mais ce n'est qu'à partir de 1818 que les arrivées d'élèves seront régulières et annuelles.
En 1940, après la défaite, Saint-Cyr et Saint-Maixent (école d'infanterie) sont transférées à Aix-en-Provence, en zone libre. En novembre 1942, après l'occupation de la zone libre, les deux écoles sont dissoutes par les Allemands. Certains élèves réussissent à quitter la France en passant par l'Espagne, et se réfugient à l'École des élèves-aspirants de Cherchell-Médiouna, en Algérie. Parallèlement, depuis 1940, en Grande-Bretagne, des officiers sont formés par l'École militaire des cadets de la France Libre, fondée par le général de Gaulle. En 1944 l'école de Cherchell devient l'École militaire interarmes (EMIA), chargée de former tous les officiers de l'armée de terre, aussi bien ceux issus du recrutement direct (Saint-Cyr) que ceux du recrutement interne (Saint-Maixent). C'est là l'idée d'amalgame du général de Lattre de Tassigny.
En 1945, l'ESM déménage à Coëtquidan (Morbihan), les bâtiments de Saint-Cyr-l'École ayant été rendus inutilisables par des bombardements alliés en juillet et août 1944. En 1947, l'EMIA devient l'école spéciale militaire interarmes, concession à l'ancien nom de Saint-Cyr. En 1961, la formation des officiers issus du recrutement direct et des anciens sous-officiers est séparée en deux. L'ESM reprend son rôle, aux côtés de la nouvelle EMIA. En 1977 une nouvelle école vient s'installer sur le site de Coëtquidan, c'est l'École militaire du corps technique et administratif (EMCTA).
[modifier] Grandes dates
- 1er mai 1802 : Création par le premier consul Napoléon Bonaparte par la loi du 11 floréal an X et l’arrêté du 28 janvier 1803. L’ESM se trouve alors au château de Fontainebleau connu pour « La Cour du Cheval Blanc ». Le commandement est confié au général BELLAVENE (1770-1824).
- 7 janvier 1805 : L’Ecole devient alors « Ecole Spéciale Impériale Militaire » car Napoléon Bonaparte est proclamé empereur (Napoléon 1er) par le sénat et sacré le 2 décembre 1804.
- 24 mars 1808 : Transfert de l’ESIM à Saint-Cyr, petite localité située à 5km de Versailles, par décret.
- En 1685, le château et les terres du sieur Saint-Cyr sont rachetées par le roi Louis XIV pour y construire un château destiné à accueillir des jeunes filles de la noblesse pauvre. La communauté de 250 jeunes filles s’installe en 1686 sous la houlette de Madame De Maintenon, favorite du roi.
- 650 élèves quittent Fontainebleau le 1er juillet 1808 et entrent à Saint-Cyr le 3 juillet.
- Le château de Saint-Cyr hébergera l’école jusqu’en 1940.
- 1809 : Création de l’École spéciale de la Cavalerie à Saint-Germain en Laye.
- 1803-1818 : 4100 officiers sont formés à Saint-Cyr.
- 1818 : Désormais les promotions sont numérotées.
- 8 août 1819 : Défilé des Saint-cyriens devant le roi Louis XVIII à Saint-Cloud. Le roi s’adressera à eux et leur dira : « Il n’en est pas un dans vos rangs qui n’ait pas dans sa giberne le bâton de maréchal de France ».
- 1821 : Les élèves s’exercent au polygone de tir. Ces exercices sont appréciés par tous. Le pointage des pièces requiert un bon coup d’œil. Au mortier en particulier on peut suivre la lente trajectoire de la bombe vers la cible : un tonneau posé sur une perche. Les coups au but sont rares, l’exploit est appréciable. Le pointeur est chaudement félicité par ses camarades, ainsi en 1821, l’élève DELPY DE LA ROCHE est porté en triomphe sur un tonneau. Le triomphe du tonneau devient une tradition de l’école de Saint-Cyr.
- 1830 : A la suite des trois glorieuses (27 au 29 juillet), la chute du dernier des bourbons, Charles X et l’avènement de Louis-Philippe d’Orléans, qui devient « roi des français » le drapeau tricolore est définitivement adopté comme emblème national. L’école devient ESM Saint-Cyr et poursuit son œuvre de formation des officiers de France.
- 1830-1832 : C’est la première promotion qui prend un nom : Promotion « DU FIRMAMENT ».
- 1851 : L’école redevient ESIM sous Napoléon III.
- 24 août 1855 : A l’occasion de la venue de la reine Victoria en France, les Saint-Cyriens portent le sharko avec un plumet rouge et blanc. Il est baptisé CASOAR et devient symbole de l’école.
- (L’école a été agrandie sous la deuxième République).
- 1815-1870 : 11000 ont été formés, 1500 sont tombés au champ d’honneur, 1450 sont devenus généraux et 4 maréchaux de France : PELISSIER, CANROBERT, FOREY, Patrice MAC MAHON.
- Juillet 1871 : Le général Hanrion est le nouveau directeur.
- 1871-1905 : L’abbé Lanusse est aumônier de l’école.
- 1880 : Nouveau drapeau qui sera décoré le 22 avril 1914 de la Légion d’honneur.
- 1889 : Le triomphe du tonneau disparaît.
- Après 1914-1918 : 4 généraux sont maréchaux de France : GALLIENI, LYAUTEY, FRANCHET D’ESPEREY, PETAIN.
- 1931-1935 : Le général FRERE est commandant de l’école, il animera un réseau de résistance pendant la guerre.
- 1940 : Après la défaite, Saint-Cyr et Saint-Maixent (école d'infanterie) sont transférées à Aix-en-Provence, en zone libre.
- Novembre 1942 : Après l'occupation de la zone libre, les deux écoles sont dissoutes par les Allemands. Certains élèves réussissent à quitter la France en passant par l'Espagne, et se réfugient à l'École des élèves-aspirants de Cherchell-Médiouna, en Algérie. Parallèlement, depuis 1940, en Grande-Bretagne, des officiers sont formés par l'École militaire des cadets de la France libre, fondée par le Général De Gaulle. Le colonel PAGE sauve le drapeau.
- 1944 : L'école de Cherchell devient l'École militaire interarmes (EMIA), chargée de former tous les officiers de l'armée de terre, aussi bien ceux issus du recrutement direct (Saint-Cyr) que ceux du recrutement interne (Saint-Maixent). C'est là l'idée d'amalgame du Général De Lattre de Tassigny.
- 13 décembre 1944 : L’École militaire Inter Armes s’installe après la guerre à COËTQUIDAN, les bâtiments de Saint-Cyr-l'École ayant été rendus inutilisables par des bombardements alliés en juillet et août 1944.
- 1947 : L'EMIA devient l'école spéciale militaire interarmes, concession à l'ancien nom de Saint-Cyr.
- 1961 : La formation des officiers issus du recrutement direct et des anciens sous-officiers est séparée en deux. L'ESM reprend son rôle, aux côtés de la nouvelle EMIA.
- 1977 : Une nouvelle école vient s'installer sur le site de Coëtquidan, c'est l'École militaire du corps technique et administratif (EMCTA).
- 1985 : L’ESM Saint-Cyr accueille pour la première fois des officiers féminins.
[modifier] Recrutement
Elle recrute sur concours civil (scientifique, littéraire ou économique et social) ou militaire au niveau bac+2 (CPGE) et Bac+3 (Licence), avec des admissions parallèles aux niveaux bac+4 (suspendu en 2005) et Bac+5.
[modifier] Cursus
La scolarité comporte quatre volets :
- formation au commandement (FEXA : Formation à l'EXercice de l'Autorité)
- formation académique (surnommée « pompe »)
- formation militaire (surnommée « mili »), dont le brevet parachutiste militaire (à Pau), des stages commando (à Penthièvre, en Bretagne, et Mont-Louis, au Centre national d’entraînement commando) et des stages d'aguerrissement en milieu montagnard (à Barcelonnette, dans les Alpes, ou au Centre national d’aguerrissement en montagne à Briançon) ou en forêt équatoriale (en Guyane française).
- formation sportive (surnommée « crapahut »)
Le cursus dure six semestres (quatre pour les recrutements à bac+4, deux pour les bac+5), sanctionnés par l'obtention du diplôme de l'ESM, et pour les scientifiques, du diplôme d'ingénieur agréé par la commission nationale des titres d'ingénieur (CTI), ainsi le grade de master.
Tous les élèves d'une année sont groupés en bataillon. En première année, les élèves font partie du troisième bataillon, en deuxième année, du deuxième bataillon (grade d'élève-officier d'active durant ces deux années), enfin en troisième année, du premier bataillon de France (grade de sous-lieutenant).
À l'issue de leur scolarité, les élèves reçoivent le grade de lieutenant, sont classés et choisissent, dans l'ordre de classement, une arme (fonction opérationnelle dans l'Armée de Terre ou la gendarmerie) pour laquelle ils accompliront un an en école d'application :
- ALAT (aviation légère de l'armée de terre), Le Cannet des Maures-Dax
- arme blindée-cavalerie, Saumur
- artillerie, Draguignan
- gendarmerie, Melun (école des officiers de la gendarmerie nationale)
- génie, Angers
- infanterie, Montpellier
- armes du matériel et du train, Ecole de la logistique et du train à Tours
- transmissions, Rennes
Après cette année en école d'application, ils reçoivent leur affectation opérationnelle.
Les officiers sous contrat et les officiers de réserve (qui forment le quatrième bataillon de Saint-Cyr) suivent également une formation raccourcie à l'ESM.
[modifier] Jargon
- 2 S : 2 décembre, en souvenir du 2 décembre 1805, bataille d'Austerlitz, au cours de laquelle sont tombés les premiers élèves de l'École militaire de Saint-Cyr; aujourd'hui jour de fête des corniches militaires qui voit les bizuths officiellement intronisés au sein de la Corniche,
- Alpha : être alpha, c'est être admissible au concours d'entrée de l'ESM. Le statut s'appelle aussi l'alphature
- Bahutage : Terme officieux désignant la période d'intégration dans toute unité militaire,
- Baraguey (du nom du colonel Baraguey d'Hillier) : surnom donné à celui des encadrants réputé le plus dur et le plus teigneux
- la Bazane : tout ce qui touche à l'Arme blindée cavalerie,
- Bazar : élève de première année; équivalent de Bizuth pour les Saint-cyriens;
- Bibelot: surnom donné aux Saint-Cyriens par les élèves de l'EMIA et de l'EMCTA pour railler leur côté précieux et fragile
- Biffe: infanterie
- Bizuth : élève de première année en corniche,
- Bovins : Nom donné aux élèves des classes préparatoires du lycée militaire d'Autun.
- Brutions : voir Ñass,
- Colonel des Gardes : deuxième membre du Grand Carré, après le Père Système;
- Corniche : Classes préparatoires au concours de Saint-Cyr,
- Crocos: stagiaires africains à Saint-Cyr et Navale.
- Cyrards : Saint-Cyriens.
- les Dieux : membres du Cadre Noir de l'école de cavalerie de Saumur; mais aussi surnom donné aux élèves de dernière année de Saint-Cyr,
- Dolo cornu : chant des dolos (voir plus haut) à l'École militaire interarmes.
- l'esprit Khâl : esprit-concours; tout ce qui éloigne les prépas de l'ambiance "mili" (militaire),
- Fanature : terme par lequel un futur élève-officier déclare sa préférence d'arme; on dit: Fana Légion pour ceux qui se destinent à servir dans ce corps ou bien Fana Colo pour ceux qui ont opté pour une carrière dans l'infanterie de marine; il existe aussi les Fanas Génie, les Fanas Bazane (pour les futurs cavaliers) et même quelques Fanas Transmissions ,etc.
- Fine : représentant officiel du Grand Carré; un par section et compagnie du 1° Bataillon de France;
- la Galette : épaulette dorée de sous-lieutenant remise aux élèves-officiers le jour du Triomphe et qui fait suite à la fameuse formule : "A genoux les Hommes ... Debouts, les Officiers ! " ; "la Galette" est aussi le titre d'une chanson traditionnelle, hymne officieux des Saint-Cyriens.
- Glouglou : élève de l'École militaire du corps technique et administratif (Péjoratif),
- le Grand Carré : Réunion des Anciens responsables des traditions au sein d'une promotion,
- magouilleuse : ordinateur par lequel passent les notes. Donne parfois des résultats surprenants,
- Ñass : surnom donné aux élèves du Prytanée de la Flèche,
- l'Ours : la chambre des punis; chaque promotion se glorifie de son recordman de l'ours, c'est-à-dire de l'élève ayant écopé du maximum de jours d'arrêts passés à l'ours,
- PBF : Premier branlé de France. Désigne le premier candidat restant sur la liste d'attente au concours une fois celle-ci close.
- PDB : Pékin de Bahut: correspond à la fin de scolarité à Saint-Cyr,
- Pédago : terme générique englobant tous les membres du corps enseignant; peu flatteur,
- le Pékin de Bahut : chant traditionnel spécifiquement saint-cyrien commençant ainsi : "Trois Saint-Cyriens sont sortis de l'enfer / Un soir, par la fenêtre / ...". Pékin signifie "privé de..." et ce chant loue les mérites de la fin de la scolarité à Saint-Cyr;
- Père Système (ou Systus) : anciennement le dernier reçu au concours d'entrée et délégué de sa promotion,
- la Pompe : tout ce qui touche aux études académiques; par définition, sujet de mépris,
- psycho : quelqu'un qui perd ses moyens dès qu'il s'agit de faire de l'ordre serré,
- P'tit co : Abréviation de "petit conscrit" et non de petit copain; membres d'une même promotion,
- la Stacke : autre surnom donné aux études théoriques ou de culture générale,
- strasse : ensemble du personnel encadrant les élèves,
- TBO : abréviation de Très Bahuté Officier; élève de deuxième année de Saint-Cyr,
- le Triomphe : Jour du baptême d'une promotion, dont les membres accèdent au rang d'officier,
- TVA : abréviation pour Très Vénérable Ancien; élève de deuxième année de corniche,
- Vorace : terme générique désignant les officiers de l'encadrement militaire,
- Z : responsable des traditions à chaque niveau des écoles militaires : de Z section à Z national
[modifier] Organigramme
Liste des commandants de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr
[modifier] 1820
- Maréchal-de-camp commandant : Comte Maurice-François d'Albignac
- Colonel commandant en second : Jean-Baptiste Danlion (Colonel d'infanterie)
- Directeur des études : Louis-Thomas Nacquart (Lieutenant-colonel d'artillerie)
- Chefs de bataillons :
- Jacques Vienot
- Jean-Baptiste Griffet de Labaume
- Capitaines d'infanteries :
- Chevalier Jacques-Louis de Gualy
- Fousset
- Auguste Serva
- de Verninac de Saint-MAur
- Dutheil
- Chappuis
- Capitaines de cavaleries :
- Boufroy de Pierreville
- Lemoiné
- Professeur de fortifications :
- Jean-Baptiste Imbert (capitaine du Génie)
- M Carraud (Capitaine d'artillerie)
- Professeur de topographie : M Richoux (capitaine ingénieur de 2e classe)
- Professeur adjoint: Charles-Louis-François Lecamus (lieutenant aux ingénieurs-géographes)
[modifier] Les promotions
Seules deux promotions porteront le nom d'un contemporain : Marchand (1898-1900) et maréchal Pétain (1940-1942).
- N°192 2005-2008 Capitaine Beaumont
- N°191 2004-2007 Lieutenant Brunbrouck
- N°190 2003-2006 Général Simon
- N°189 2002-2005 Général de Galbert
- N°188 2001-2004 Général Vanbremeersch
- N°187 2000-2003 Général Béthouart
- N°186 1999-2002 du Bicentenaire de Saint-Cyr
- N°185 1998-2001 Chef d'Escadron Raffali
- N°184 1997-2000 de la France Combattante
- N°183 1996-1999 Général Lalande
- N°182 1995-1998 Colonel Cazeilles
- N°181 1994-1997 Commandant Morin
- N°180 1993-1996 Maréchal Lannes
- N°179 1992-1995 Capitaine Stéphane [1]
- N°178 1991-1994 Chef de Bataillon de Cointet
- N°177 1990-1993 Général Guillaume
- N°176 1989-1992 Capitaine Hamacek
- N°175 1988-1991 Général Delestraint
- N°174 1987-1990 Lieutenant Tom Morel [2]
- N°173 1986-1989 Général Calliès
- N°172 1985-1988 Cadets de la France Libre
- N°171 1984-1987 Général Monclar
- N°170 1983-1986 Lieutenant-Colonel Gaucher
- N°169 1982-1985 Général de Monsabert
- N°168 1981-1983 Grande Armée
- N°167 1980-1982 Montcalm
- N°166 1979-1981 Général Lasalle
- N°165 1978-1980 Général Rollet
- N°164 1977-1979 Maréchal Davout
- N°163 1976-1978 Capitaine de Cathelineau
- N°162 1975-1977 Capitaine Guilleminot
- N°161 1974-1976 Lieutenant Darthenay
- N°160 1973-1975 Maréchal de Turenne
- N°159 1972-1974 de Linarès
- N°158 1971-1973 Capitaine Danjou
- N°157 1970-1972 Général de Gaulle
- N°156 1969-1971 Général Gilles
- N°155 1968-1970 Souvenir de Napoléon
- N°154 1967-1969 Brunet de Sairigné
- N°153 1966-1968 Maréchal Juin
- N°152 1965-1967 Lieutenant-Colonel Driant
- N°151 1964-1966 Corse et Provence
- N°150 1963-1965 Serment de 14
- N°149 1962-1964 Centenaire de Camerone
- N°148 1961-1963 Bir Hakeim
- N°147 1960-1962 Vercors
- N°146 1959-1961 Colonel Jeanpierre
- N°145 1958-1960 Maréchal Bugeaud
- N°144 1957-1959 Terre d'Afrique
- N°143 1956-1958 Général Laperrine
- N°142 1955-1957 Franchet d'Esperey
- N°141 1954-1956 Lieutenant-Colonel Amilakvari
- N°140 1953-1955 Ceux de Dien-Bien-Phu
- N°139 1952-1954 Union Française
- N°138 1951-1953 Maréchal de Lattre
- N°137 1950-1952 Extrême-Orient
- N°136 1949-1951 Garigliano
- N°135 1948-1950 Général Frère
- N°134 1947-1949 Rhin et Danube
- N°133 1946-1948 Général Leclerc
- N°132 1945-1947 Nouveau Bahut
- N°131 1944 Rome et Strasbourg
- N°130 1943 Veille au Drapeau
- N°129 juin 1944
- N°129 déce 1943 Corse et Savoie
- N°129 juin 1943 Fezzan-Tunisie
- N°129 déce 1942 Bir Hakeim
- N°129 juin 1942 Libération
- N°129 1942 Croix de Provence
- N°128 1941-1942 Charles de Foucauld
- N°127 1940-1942 Maréchal Pétain
- N°126 1939-1940 Amitié Franco-Britannique
- N°125 1938-1939 de la Plus Grande France
- N°124 1937-1939 Marne et Verdun
- N°123 1936-1938 du Soldat inconnu
- N°122 1935-1937 du Maréchal Lyautey
- N°121 1934-1936 du Roi Alexandre 1er
- N°120 1933-1935 du Roi Albert 1er
- N°119 1932-1934 de Bournazel
- N°118 1931-1933 du Tafilalet
- N°117 1930-1932 Joffre
- N°116 1929-1931 Mangin
- N°115 1928-1930 du Maréchal Foch
- N°114 1927-1929 du Maréchal Galliéni
- N°113 1926-1928 du Sous-Lieutenant Pol Lapeyre
- N°112 1925-1927 du Maroc et Syrie
- N°111 1924-1926 du Rif
- N°110 1923-1925 du Chevalier Bayard
- N°109 1922-1924 de Metz et Strasbourg
- N°108 1921-1923 du Souvenir
- N°107 1920-1922 de la Devise du Drapeau
- N°106 1920-1921 de la Dernière de la Grande Guerre
- N°105 1919-1921 de la Garde du Rhin
- N°104 1919-1920 des Croix de Guerre
- N°103 1918-1920 de la Victoire
- N°102 1917-1918 La Fayette
- N°101 1917-1918 de Sainte Odile
- N°100 1916-1917 des Drapeaux et de l'Amitié Américaine
- N°99 1914 de la Grande Revanche
- N°98 1913-1914 de la Croix du Drapeau
- N°97 1912-1914 de Montmirail
- N°96 1911-1914 des Marie-Louise
- N°95 1910-1913 de la Moskova
- N°94 1909-1912 de Fès
- N°93 1908-1911 de Mauritanie
- N°92 1907-1910 du Maroc
- N°91 1906-1909 du Centenaire
- N°90 1905-1907 la Dernière du Vieux Bahut
- N°89 1904-1906 du Centenaire d'Austerlitz
- N°88 1903-1905 de la Tour d'Auvergne
- N°87 1902-1904 du Sud-Oranais
- N°86 1901-1903 du centenaire de la Légion d'honneur
- N°85 1900-1902 du Tchad
- N°84 1899-1901 d'In Salah
- N°83 1898-1900 Marchand
- N°82 1897-1899 de Bourbakie
- N°81 1896-1898 la Première des Grandes Manœuvres
- N°80 1895-1897 de Tananarive
- N°79 1894-1896 d'Alexandre III
- N°78 1893-1895 de Jeanne d'Arc
- N°77 1892-1894 du Siam
- N°76 1891-1893 du Soudan
- N°75 1890-1892 de Cronstadt
- N°74 1889-1891 du Dahomey
- N°73 1888-1890 du Grand Triomphe
- N°72 1887-1889 de Tombouctou
- N°71 1886-1888 de Châlons
- N°70 1885-1887 de l'Annam
- N°69 1884-1886 de Foutchéou
- N°68 1883-1885 de Madagascar
- N°67 1882-1884 des Pavillons Noirs
- N°66 1881-1883 d'Égypte
- N°65 1880-1882 des Kroumirs
- N°64 1879-1881 des Drapeaux
- N°63 1878-1880 des Zoulous
- N°62 1877-1879 de Novi-Bazar
- N°61 1876-1878 de Plewna
- N°60 1875-1877 Dernière de Wagram
- N°59 1874-1876 la Grande Promotion
- N°58 1873-1875 de l'Archiduc Albert
- N°57 1872-1874 du Shah
- N°56 1872-1873 d'Alsace-Lorraine
- N°55 1870-1872 de la Revanche
- N°54 1869-1871 du 14 août 1870
- N°53 1868-1870 de Suez
- N°52 1867-1869 de Mentana
- N°51 1866-1868 de Sultan
- N°50 1865-1867 de Vénétie
- N°49 1864-1866 d'Oajaca
- N°48 1863-1865 du Danemark
- N°47 1862-1864 de Puebla
- N°46 1861-1863 du Mexique
- N°45 1860-1862 du Céleste Empire
- N°44 1859-1861 de Nice et Savoie
- N°43 1858-1860 de Solférino
- N°42 1857-1859 de l'Indoustan
- N°41 1856-1858 de Djurjurah
- N°40 1857-1858 de Prince Impérial
- N°39 1855-1856 de Sébastopol
- N°38 1854-1856 de Crimée
- N°37 1853-1855 de Turquie
- N°36 1852-1854 de l'Empire
- N°35 1851-1853 de l'Aigle
- N°34 1850-1852 de Kabylie
- N°33 1849-1851 de Zaatcha
- N°32 1848-1850 de Hongrie
- N°31 1847-1849 de la République
- N°30 1846-1848 d'Italie
- N°29 1845-1847 d'Ibrahim
- N°28 1844-1846 de Djemmah
- N°27 1843-1845 d'Isly
- N°26 1842-1844 du Tremblement
- N°25 1841-1843 d'Orient
- N°24 1841-1843 de la Nécessité
- N°23 1840-1842 des Cendres
- N°22 1839-1841 de Mazagran
- N°21 1838-1840 de l'An Quarante
- N°20 1837-1839 de Constantine
- N°19 1836-1838 de l'Obélisque
- N°18 1835-1837 de la Comète
- N°17 1834-1836
- N°16 1833-1835
- N°15 1832-1834
- N°14 1831-1833
- N°13 1830-1832 du Firmament
- N°12 1829-1831
- N°11 1828-1830
- N°10 1827-1829
- N°9 1826-1828
- N°8 1825-1827
- N°7 1824-1826
- N°6 1823-1825
- N°5 1822-1824
- N°4 1821-1823
- N°3 1820-1822
- N°2 1819-1821
- N°1 1818-1820
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
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