Édith Piaf
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Édith Piaf | |
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Nom : | Édith Giovanna Gassion |
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Surnom : | La Môme Piaf |
Naissance : | 19 décembre 1915 Paris, France |
Décès : | 10 octobre 1963 (à l'âge de 47 ans) Grasse, France |
Nationalité : | ![]() |
Profession : | Chanteuse |
Famille : | père : Louis Alphonse Gassion, mère : Annetta Maillard, frère : Herbert, demi-sœur : Denise |
Édith Piaf (née Édith Giovanna Gassion le 19 décembre 1915 - 10 octobre 1963), surnommée « la Môme Piaf », est une célèbre chanteuse française de music-hall et de variétés. On lui doit, entre autres, l'interprétation de La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon légionnaire et Milord. Piaf a aussi fait du théâtre et du cinéma.
Après une jeunesse vécue dans la misère, elle est remarquée en 1935 par un gérant de cabaret : Louis Leplée. Sa carrière à peine lancée en 1936, elle se retrouve à la rue suite au meurtre de Leplée. C'est en 1937, grâce entre autres aux efforts de Raymond Asso, que sa carrière est relancée suite à son succès à l'ABC. En 1948, elle triomphe à New York. À partir de 1953, elle s'impose aux États-Unis et devient une vedette mondiale à partir de 1956.
Sa vie personnelle est ponctuée de moments sombres. Avant même d'avoir 18 ans, elle abuse régulièrement de l'alcool pour oublier sa condition. À 20 ans, sa fille meurt suite à une méningite. Lorsque son plus grand amour, Marcel Cerdan, meurt dans un accident d'avion en 1949, elle devient accroc à la morphine. Elle parviendra à se désintoxiquer, mais un accident d'auto en 1958 la fera retomber dans ses mauvaises habitudes. Elle s'éteint en 1963, son corps usé par tous ces abus.
Sommaire |
Biographie
Enfance
Édith naît le 19 décembre 1915 à Paris au 72 rue de Belleville dans le 20e arrondissement de Paris. Enfant du spectacle, née dans la misère, elle est la fille de Louis Alphonse Gassion, artiste de cirque contorsionniste (né à Castillon dans le Calvados en Normandie le 10 mai 1881) et d'Annetta Maillard (1895-1945), chanteuse de rue d’origine italo-kabyle.
Toute petite, sa mère, trop misérable pour l'élever, la confie à sa grand-mère maternelle, Aïcha Saïd Ben Mohammed (1876-1930) originaire de Kabylie, avant que son père, juste avant de partir pour le front lors de la Première Guerre mondiale, ne la confie à sa grand-mère paternelle (patronne d'une maison close à Bernay en Normandie), où Édith est élevée par les prostituées de la maison. Âgée de 7-8 ans, elle perd, pendant quelque temps, la vue en raison d'une kératite. La grand-mère, ayant appris la guérison d'une gamine atteinte de la même maladie après avoir été prier sur la tombe de Thérèse Martin à Lisieux, elle décide d'aller avec ses "filles" demander la guérison de sa petite. On prend le train, on prie sur sa tombe, on ramène de la terre qu'on lui applique en bandeau sur les yeux tous les soirs. Après huit jours environ, Edith est guérie ! Elle conservera toute sa vie une dévotion particulière à la "petite" Thérèse dont elle gardera la médaille autour du cou, sa vie durant.
À la fin de la guerre, son père est démobilisé et la reprend avec lui, pour vivre la vie d'artiste de petits cirques itinérants, puis la vie d'artiste de rue indépendant et misérable. Édith révèle son talent et sa voix d'exception de chanteuse de chansons populaires dans la rue avec son père, à l'image de sa mère.
En 1933, âgée de 18 ans, avec son amant Louis Dupont, elle a une fille, Marcelle, qui décède d'une méningite foudroyante à l'âge de deux ans en 1935.
Chanteuse de cabaret
En 1935, elle est découverte dans la rue par Louis Leplée, gérant du cabaret Le Gerny's situé sur l'avenue des Champs-Élysées. Il l'invite à se produire sous le nom d'artiste de « la Môme Piaf » qui, en argot, signifie « petit oiseau ». Et c'est le succès. Son talent et sa voix hors normes sont remarqués entre autres par le compositeur Raymond Asso et par sa future, et fidèle, grande amie Marguerite Monnot, compositeur et pianiste virtuose qui l'accompagnera toute sa carrière et lui composera les musiques de Mon légionnaire, Hymne à l'amour, Milord et Amants d'un jour.
En 1936, elle enregistre son premier disque, Les Mômes de la cloche, chez Polydor et connaît un succès médiatique immédiat mais, en avril, Leplée est retrouvé assassiné à son domicile parisien. Il se révèle faire partie des milieux du banditisme de Pigalle, ce qui précipite Édith dans le scandale et l'anéantissement médiatique, la renvoyant d'où elle est venue : la rue et les petits cabarets de misère.
Elle reprend contact avec Asso (auteur de Mon légionnaire et du Fanion de la Légion, créés par Marie Dubas en 1935 que Piaf reprend début 1937), qui devient son pygmalion et son amant. Il la prend en main et la coache pour en faire une chanteuse professionnelle de music-hall.
Vedette de music-hall
En 1937, Édith débute sa carrière de music-hall en mars à l'ABC à Paris, où elle devient immédiatement une immense vedette de la chanson française, aimée du public et diffusée à la radio. Star de la fin des années 1930, Piaf triomphe à Bobino ainsi que dans « Le Bel Indifférent », une pièce que Cocteau en 1940, a spécialement écrit pour elle et son compagnon du moment, l’acteur Paul Meurisse. Elle jouera ensuite avec Paul dans le film « Montmartre sur scène », et c’est sur le tournage de ce long-métrage qu’elle fera la connaissance de Henri Contet, qui deviendra, à l’image de Marguerite Monnot, l’un de ses compositeurs fétiches. En 1940, elle joue avec succès au théâtre la pièce Le Bel Indifférent que Jean Cocteau a écrite pour elle. Elle poursuit au cinéma dans le film Montmartre sur Seine de Georges Lacombe. Pendant l’occupation allemande, Edith, qui a définitivement troqué « La Môme Piaf » contre « Edith Piaf », continue à donner des concerts, mais ne cède pas face à l’occupant nazi : elle chante des chansons à double sens, évoquant la résistance sous les traits d’un amant (« Tu es partout »), et protège les artistes juifs menacés par la milice et les allemands. L’été 1944 amène à la Piaf un nouvel amant : Yves Montand, dont elle va propulser la carrière. Puis en 1945, Piaf écrit l’un de ses premiers titres sans l’aide de qui que ce soit : « La vie en rose », désormais un classique. Un an après, la chanteuse rencontre les Compagnons de la Chanson avec qui elle met en boîte le morceau « Les Trois Cloches », qui fait un véritable tabac. Piaf part ensuite avec ses protégés donner des concerts aux Etats Unis pendant l’année 47.
Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rouge, où le tout jeune chanteur de music-hall Yves Montand passe en première partie de son spectacle. C'est le coup de foudre et Édith Piaf, déjà célèbre et adulée, entreprend de l'initier aux ficelles du métier et à la vie d'artiste. Elle va lui présenter des gens importants du moment du monde du spectacle : Joseph Kosma, Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet, Louiguy, Marguerite Monnot, Bob Castella, Francis Lemarque... C'est également cette année-là que son père meurt. Édith perd sa mère l'année suivante.
En 1945, elle écrit La Vie en rose, sa chanson la plus célèbre et joue à la Comédie-Française. Montand devient à son tour une vedette du music-hall. Il débute au cinéma aux côtés de Piaf dans Étoile sans lumière, puis il obtient son grand premier rôle dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné. Ils partent en tournée jusqu'en 1946, l'année où ils se séparent.
Carrière internationale
En 1948, alors qu'elle est en tournée triomphale à New York, elle vit la grande histoire d'amour de sa vie avec le boxeur français d'origine marocaine Marcel Cerdan, qui devient champion du monde de boxe des poids moyens le 21 septembre 1948 et qui meurt dans un accident d'avion le 28 octobre 1949 sur le vol Paris-New York, alors qu'il venait la rejoindre. Anéantie par la souffrance, Édith Piaf devient accro aux hautes doses de morphine. Elle chantera son grand succès, Hymne à l'amour, en sa mémoire.
En 1951, le jeune auteur-compositeur-interprète Charles Aznavour devient son « homme à tout faire », secrétaire, chauffeur et confident. En 1952, elle épouse le chanteur français Jacques Pills le 29 juillet, avec pour témoin l'actrice Marlène Dietrich, puis divorce en 1956.
En 1953, elle entame une cure de désintoxication, puis devient une immense vedette de music-hall dans le monde entier et en particulier aux États-Unis, où elle fait un triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York, dont elle devient une habituée.
Elle connaît une histoire d'amour avec Georges Moustaki, qu'elle lance dans la chanson et avec qui elle a un grave accident de voiture en 1958, ce qui fait empirer son mauvais état de santé et sa dépendance à la morphine. Elle enregistre la chanson Milord, dont il est l'auteur, l'un de ses immenses succès.
En 1959, Édith s'effondre sur scène durant une tournée à New York. Elle subit de nombreuses opérations chirurgicales et revient à Paris en piteux état sans Georges Moustaki, qui l'a quittée en route.
En 1961, Édith Piaf, à la demande de Bruno Coquatrix, donne une série de concerts parmi les plus mémorables et émouvants de sa carrière à l'Olympia de Paris menacé de disparition par des problèmes financiers. C'est dans sa salle de spectacle de prédilection qu'elle interprète Non, je ne regrette rien, une chanson qui lui colle à la peau et que Charles Dumont vient de lui écrire. Elle sauve l'Olympia, mais a du mal à se tenir debout, à bouger et chante sous perfusion importante de morphine.
En 1962, âgée de 47 ans, épuisée, malade et droguée, elle épouse Théo Sarapo le 9 octobre, un jeune et beau chanteur âgé de 26 ans et déclare qu'elle a parfois l'impression qu'il est en fait « un fils qui veille sa vieille mère malade ». Ils chantent en duo À quoi ça sert l'amour ?
Début 1963, elle enregistre sa dernière chanson : L'Homme de Berlin.
Disparition
En 1963, Édith Piaf décède le 10 octobre à Plascassier (un hameau de Grasse dans les Alpes-Maritimes) à l'âge de 47 ans, usée par les abus de la vie, la morphine et par beaucoup de souffrance de toute une vie. Son transport vers Paris fut organisé clandestinement et dans l'illégalité. Elle était membre de la Rose-Croix.[1]
Son décès est annoncé officiellement le 11 octobre à Paris, le même jour que celui de son ami Jean Cocteau, et ses obsèques ont lieu au cimetière du Père-Lachaise avec les derniers hommages d'une immense foule d'admirateurs. La légende raconte que Cocteau (avec lequel Édith entretenait alors une correspondance assidue) s'est éteint en apprenant la nouvelle de son décès. Son dernier mari, Théo Sarapo, mort dans un accident de voiture en 1970, est enterré avec elle.
Influence
Personnalité et voix de la chanson française hors du commun, elle reste l'une des chanteuses françaises les plus célèbres du monde et aura lancé avec succès quelques chanteurs.
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Discographie
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Ses grandes chansons
- 1937 : Mon légionnaire, paroles de Raymond Asso et musique de Marguerite Monnot
- 1940 : L'Accordéoniste, paroles et musique de Michel Emer
- 1946 : Les Trois Cloches avec Les Compagnons de la chanson, paroles et musique de Jean Villard Gilles
- 1946 : La Vie en rose, paroles d’Édith Piaf, musique de Louiguy et Marguerite Monnot (non créditée)
- 1947 : Une chanson à trois temps, paroles et musique d'Anna Marly
- 1950 : Hymne à l'amour, paroles d’Édith Piaf et musique de Marguerite Monnot
- 1951 : Padam... Padam..., paroles d’Henri Contet et musique de Norbert Glanzberg
- 1952 : Mon manège à moi, paroles de Jean Constantin et musique de Norbert Glanzberg
- 1954 : Sous le ciel de Paris, paroles de Jean Dréjac et musique d’Hubert Giraud, du film Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier
- 1956 : L'Homme à la moto, adaptation par Jean Dréjac du rock américain Black denim trousers and motorcycle boots de Jerry Leiber et Mike Stoller
- 1956 : Les Amants d'un jour, paroles de Claude Delécluse et Michelle Senlis, musique de Marguerite Monnot
- 1957 : La Foule, paroles de Michel Rivgauche, chanson librement inspirée de Que nadie sepa mi sufrir (porte aussi parfois le titre Amor de mis Amores), valse péruvienne d’origine argentine et dont la musique est d'Enrique Dizeo et les paroles originales d'Ángel Cabral.
- 1959 : Milord, paroles de Georges Moustaki et musique de Marguerite Monnot
- 1960 : Non, je ne regrette rien, paroles de Michel Vaucaire et musique de Charles Dumont
- 1960 : Mon Dieu, paroles de Michel Vaucaire et musique de Charles Dumont
Citation
- « Je me souviens que c'est grâce à Édith Piaf que Les Compagnons de la chanson, Eddie Constantine et Yves Montand débutèrent. » Georges Perec, Je me souviens, p.49.
Hommages
- Le Musée Édith Piaf lui est dédié, rue Crespin du Gast dans le 11e arrondissement de Paris.
- Sa chanson Hymne à l'amour est à la base du film Toutes ces belles promesses de Jean-Paul Civeyrac.
Filmographie
- 1936 : La Garçonne de Jean de Limur
- 1941 : Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe : Lily
- 1945 : Étoile sans lumière de Marcel Blistène : Madeleine
- 1947 : Neuf garçons, un cœur de Georges Freedland : Christine
- 1951 : Paris chante toujours de Pierre Montazel : Elle-même
- 1953 : Boum sur Paris de Maurice de Canonge : Elle-même
- 1954 : Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry : Une fille du peuple qui chante Ça ira
- 1954 : French Cancan de Jean Renoir : Eugénie Buffet
- 1959 : Les Amants de demain de Marcel Blistène : Simone
Au cinéma
- 1974 : Piaf de Guy Casaril avec Brigitte Ariel dans le rôle d'Édith Piaf.
- 1983 : Édith et Marcel de Claude Lelouch avec Évelyne Bouix.
- 1984 : Piaf, téléfilm avec Jane Lapotaire.
- 1994 : Une brève rencontre : Édith Piaf, téléfilm de Michel Wyn avec Sophie Arthur.
- 2007 : La Môme d'Olivier Dahan avec Marion Cotillard.
Généalogie
- Par cousinage
- Au 13e degré avec Maurice Chevalier, par un « maître-bourgeteur » (tisserand d'une sorte de batiste), nommé Jean-Baptiste Decreme et marié à Lille en 1722
- Au 15e degré avec Marie Peurière, descendante d’Antoine Tauzin, frère de ce Jean-Baptiste Tauzin
- Au 19e degré avec le patineur Philippe Candeloro (par un ancêtre Gassion, laboureur dans le Calvados et marié en 1650) ;
- Au 14e degré, Thérèse de Lisieux (par Louis Bohard et son épouse, nommée Marie Marie, modeste couple marié en 1672 à Athis-de-l’Orne)[réf. nécessaire].
Bibliographie
Autobiographie
- Édith Piaf, Ma vie.
Témoignages
- Denise Gassion et Robert Morcet, Édith Piaf secrète et publique, Ergo press, Issy-les-Moulineaux, 1988, 127 pages.
- Bernard Marchois, Édith Piaf, TF1 Éditions, Paris, 1995.
- Marcel Cerdan jr., Édith Piaf et moi, Éditions Flammarion, Paris, 2000.
- Édith Piaf et Marcel Cerdan, Moi pour toi - Lettres d'amour, Le Cherche Midi Éditeur, Paris, 2002, 176 pages.
- Ginou Richer, Mon amie Édith Piaf, Instantané Éditions, Paris, 2004, 280 pages.
- Jacqueline Cartier-Hugues Vassal, Edith et Thérèse, la Sainte et la Pécheresse, Ed. Anne Carrière
Biographies
- Pierre Hiégel, Édith Piaf, Éditions de l'Heure, Monaco, 1962.
- Simone Berteaut, Piaf, récit, Éditions Robert Laffont, Paris, 1969 (réédition 1993), 462 pages.
- William Laurent, Édith Piaf, F. Loucrani, Collection Numéro 1, Paris, 1983, 114 pages.
- Margaret Crosland, Piaf, Éditions Hodder and Stoughton, Londres, 1985, 240 pages.
- David Bret, The Piaf legend, Robson Books, Londres, 1988, 188 pages.
- Monique Lefèvre, Piaf, Télérama Hors série n°47, Paris, 1993, 98 pages.
- Marc Bonel et Danielle Bonel, Édith Piaf, le temps d'une vie, Éditions de Fallois, Paris, 1993, 344 pages.
- Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, Le grand livre du mois, Paris, 1993, 383 pages.
- Dominique Grimault et Patrick Mahé, Piaf-Cerdan : un hymne à l'amour, 1946-1949, Éditions de la Seine, Paris, 1993.
- Louis Valentin, Piaf, Éditions Plon, Paris, 1993.
- André Larue, Édith Piaf, l'amour toujours, Éditions Michel Lafon, Paris, 1993, 119 pages.
- Jean Noli, Piaf secrète, Éditions L'Archipel, Paris, 1993, 218 pages (rééd. 2003).
- Pierre Duclos et Georges Martin, Piaf, biographie, Éditions du Seuil, Paris, 1995, 544 pages
- Sophie Troubac, Édith Piaf, l'hymne à l'amour, Éditions Sauret, Monaco, 1995, 237 pages.
- Frédéric Perroud, Marcel Cerdan-Édith Piaf : le bel amour, Éditions Acropole, Paris, 1999, 166 pages.
- François Levy, Passion Édith Piaf la môme de Paris, Éditions Textuel, Paris, 2003, 192 pages.
- Jean-Dominique Brierre, Édith Piaf : « Sans amour on n'est rien du tout », Éditions Hors collection, Paris, 2003, 167 pages.
- David Lelait-Helo, Sur un air de Piaf, Éditions Payot, Paris, 2003, 331 pages.
- Marcel Cerdan Jr., Piaf et moi, Éditions flammarion, france, 2000, 321 pages.
Liens externes
- (fr+en) Édith Piaf sur l'Internet Movie Database
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