1963

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sommaire

1 Événements
2 Religion
3 Arts & culture
4 Sport
5 Sciences et techniques
6 Naissances en 1963
7 Décès en 1963

Années : 1960 1961 1962 - 1963 - 1964 1965 1966
Décennies : 1940 1950 - Années 1960 - 1970 1980
Siècles : XIX^e siècle - XX^e siècle - XXI^e siècle
Millénaires : I^er millénaire - II^e millénaire - III^e millénaire Chronologie mensuelle : Jan - Fév - Mar - Avr - Mai - Juin Juil - Aou - Sep - Oct - Nov - Déc Chronologies thématiques : Aéronautique - Chemins de fer - Cinéma - Football Littérature - Musique - Science - Sport

Cette page concerne l'année 1963 du calendrier grégorien.

[modifier] Événements

2 janvier : Les États-Unis proposent d'étendre à la France les accords de Nassau.
14 janvier : Le général de Gaulle refuse la création d’une force nucléaire multilatérale proposée par les États-Unis.
22 janvier : Traité de l'Elysée, à la base de l'amitié franco-allemande.
29 juillet : Rejet par la France du traité de Moscou sur les essais nucléaires.
31 juillet : Rejet par la Chine du traité de Moscou.
5 août : Traité de Moscou entre l’URSS, les États-Unis et le Royaume-Uni, suivis de 99 puissances, interdisant tous les essais nucléaires dans l’atmosphère, l’espace ou sous la mer à l’exception des essais souterrains.
31 août : Mise en place du « téléphone rouge » entre la Maison Blanche et le Kremlin.

Le prix Nobel de la paix est attribué au Comité international de la Croix-Rouge.

[modifier] Europe

14 janvier : Charles de Gaulle rejette la candidature du Royaume-Uni au Marché commun.
15 janvier : Fin de la deuxième crise de Berlin : Nikita Khrouchtchev renonce à signer une paix séparée avec la RDA.
18 janvier : Mort de Hugh Gaitskell. Harold Wilson prend la tête des travaillistes au Royaume-Uni.
22 janvier : Signature du traité de l'Élysée d'amitié entre le président français Charles de Gaulle et le chancelier de l'Allemagne fédérale Konrad Adenauer.
29 janvier : Sous la pression de la France, les six pays de la CEE ajournent sine die les négociations sur l’adhésion de la Grande-Bretagne.
6 avril : Signature à Washington de l’accord sur la livraison de fusées Polaris américaines à la Grande-Bretagne.
5 juin, Royaume-Uni : Affaire Profumo. Le ministre de la Guerre John Profumo est contraint à la démission après la découverte de sa liaison avec Christine Keele, une call-girl servant d’espionne aux Soviétiques.
23 juin : Voyage triomphal de John F. Kennedy en Europe et à Berlin (« Ich bin ein Berliner »).
8 août : Attaque du train postal Glasgow-Londres.
1^er septembre : Entrée en vigueur en Belgique de la loi sur la délimitation de la frontière linguistique.
15 octobre : Demission du chancelier Konrad Adenauer, agé de 88 ans. Ludwig Erhard devient chancelier fédéral en Allemagne.
19 octobre : Démission de Harold Macmillan. Début du ministère conservateur de Sir Alec Douglas-Home, Premier Ministre du Royaume-Uni (fin en 1964).
8 novembre : Georges Papandréou dirige un gouvernement de l’Union du centre en Grèce (fin en 1965). Il entend abolir les mesures autoritaires et démocratiser le système politique. Il entre en conflit avec le roi Constantin II de Grèce.

L’Espagne est admise au GATT.
Un tremblement de terre de magnitude 6 sur l'échelle de Richter fait 1070 victimes à Skopje en Yougoslavie.

[modifier] France

Article détaillé : 1963 en France.

[modifier] Italie

28 avril : Élections politique. La Démocratie chrétienne perd du terrain (38,3% des voix au lieu de 42,4%) tandis que le PCI passe de 22,7% en 1958 à 25,3%. Le PSI obtient 13,8% des voix.
21 juin : Démission de Fanfani. Appelé à former un gouvernement à participation socialiste, Aldo Moro renonce à cause des dissensions qui se manifestent au sein du comité central du PS. Il est remplacé par Giovanni Leone, qui assure la transition par un gouvernement DC homogène.
4 décembre : Le président du conseil Giovanni Leone démissionne pour permettre la formation par Aldo Moro d’un gouvernement de centre gauche dans lequel les socialistes acceptent d’entrer. Pietro Nenni est vice-président du Conseil. La gauche du PSI menée par Lelio Basso et Vittorio Foa refuse la collaboration avec la DC et crée le parti socialiste italien d’unité prolétarienne en janvier 1964 (PSIUP). La droite de la DC menace de refuser l’investiture au gouvernement Moro. L’Osservatore romano, organe du Vatican, met en garde les dirigeants contre toute scission du parti démocrate-chrétien. L’unité est maintenue en apparence, mais la DC est en réalité divisée en neuf tendances antagonistes.

Première offensive anti-Mafia.
L’arrivée des socialistes au gouvernement provoque la fuite des capitaux de la bourgeoisie vers la Suisse, qui entraîne un sérieux déficit de la balance des paiements de 1961 à 1972.
51 817 000 millions d’habitants.
Le PNB est de 23 669 milliards de lires, soit 138% des 17 114 milliards de 1958.

[modifier] Europe de l'Est

Février : Le responsable roumain de la planification refuse l’intégration économique qui lui est proposé par le Comecon, qui assigne à la Roumanie un rôle essentiellement agricole dans le cadre de la division socialiste du travail.
Mars : Réouverture de l’ambassade roumaine de Tirana.
7 avril : Seconde Constitution yougoslave qui étend les prérogatives des républiques et des provinces autonomes et change le nom du pays en République fédérale socialiste de Yougoslavie. Le maréchal Tito devient président à vie.

Les communistes tchécoslovaques au pouvoir sont contraints d’entreprendre la déstalinisation du pays en raison de graves difficultés économiques. Les victimes des purges de 1952 sont réhabilitées et Mgr Josef Beran, archevêque de Prague, est libéré.
Amnistie générale des insurgés de 1956 en Hongrie. Relâchement des contraintes politiques.

[modifier] Asie

2 janvier, Viêt Nam : Bataille de Ap Bac. Premières victoires du Việt Cộng.
28 mars, Indonésie : Le Dekon, déclaration économique prononcée par Soekarno insère un programme économique dans l’action générale du Nasakom : construction d’une économie nationale et démocratique libérée des vestiges du colonialisme et de l’impérialisme, puis édification d’une économie socialiste dont serait bannie l’exploitation de l’homme par l’homme.
Mars : Le roi Zaher destitue son cousin Mohammed Daoud Khan et prend le pouvoir.
Avril : Reprise des conflits au Laos.
1^er mai : Les Hollandais abandonnent l’Irian occidental aux Indonésiens. La capitale Hollandia est rebaptisée Kotabaru (Jayapura).
17 mai : Les combats reprennent au Laos entre les communistes du Pathet Lao et les groupes neutralistes.
20 mai : Soekarno est élu président à vie en Indonésie.
14 juin : Publication des « 25 points » de Mao Zedong contre la ligne adoptée par l’URSS.
11 juin : Le bonze vietnamien Thích Quảng Đức s'immole à Saigon, pour protester contre les persécutions anti-bouddhistes du régime de Ngô Dinh Diêm.
Juin, Viêt Nam : Révolte bouddhiste (manifestations, immolations par le feu).
16 septembre : Elargissement de la fédération de Malaysia à Singapour, Sarawak, Sabah et Brunei afin d’éviter une mainmise des communistes sur Singapour. La nouvelle fédération se heurte à l’hostilité des Philippines, qui avait des vues sur le Sabah et à celle du président indonésien Soekarno, qui estime que Bornéo fait partie du territoire indonésien. Jusqu’en 1966, l’armée indonésienne harcèle la fédération, obligeant l’armée britannique à prendre position au Sarawak.
21 septembre : Tensions frontalières entre l'URSS et la Chine.
1^er novembre, Viêt Nam : Ngô Đình Diệm est renversé par un complot militaire sans que les Américains interviennent.
2 novembre : Le président déchu du Viêt Nam Ngô Đình Diệm et son frère Ngo Dinh Nhu sont assassinés.
15 novembre : Park Chung-Hee, élu de justesse en octobre, est investi président en Corée du Sud. Il met en place d’importantes réformes économiques, en particulier le premier plan quinquennal qui marque le début du décollage économique du pays.
20 novembre : Le Cambodge renonce à l'aide américaine et réaffirme sa neutralité.
Novembre : 16 000 conseillers militaires américains à Saigon.
1^er décembre, Inde : Création du Nagaland pour mettre fin à la guérilla autonomiste.
9 décembre, Thaïlande : Thanom Kittikachorn devient Premier ministre à la mort de Sarit Dhanarajata. Il doit faire face à un mouvement de guérilla communiste dans le Nord.

Début du règne de Palden Thondup Namgyal, Chogyal (maharaja) du Sikkim (fin en 1982).
Indonésie : Le déclin économique se poursuit. L’armée et les communistes (PKI) devenant plus puissants, la tension augmente entre les deux groupes. Fondation d’une société nationale, la Pertamina, pour assumer le circuit intérieur des produits pétroliers.

[modifier] Proche-Orient

Janvier, Iran : Référendum sur la Révolution blanche mise en place par le chah Mohammad Reza Pahlavi pour moderniser le pays.
8 février : En Irak premier coup d'état baassiste organisé par le général Bakr. Le Général Abdul Karim Qasim est renversé et exécuté (9 février). Le Colonel Abdel Salam Aref revient à la tête du gouvernement puis de l’État. Bakr devient alors président du Conseil. Baassiste et nationalistes entament alors une répression impitoyable contre les communistes en réponse aux événements de 1959.
8 mars : Le Parti Baas prend le pouvoir en Syrie à la suite d'un coup d'état militaire. Salah Bitar devient chef du gouvernement. Il entreprend immédiatement au Caire des négociations avec l’Égypte en vue d’une nouvelle union (mars). La Syrie demande l’égalité politique avec l’Égypte, ce qui consacrerait la position de force du Baath. Nasser s’y oppose en raison des cinq millions de membres de l’USA (le Baath ne compte que 10 000 adhérents). Le principe d’une union fédérale est finalement accepté.
4 juin : Emeutes en Iran. Arrestation et exil en Irak après 8 mois de prison de l’ayatollah Rouhollah Khomeini, critique virulent du projet de modernisation du chah.
18 juillet, Syrie : Une tentative de coup d’État du Mouvement national arabe (pronassérien) échoue.
22 juillet : Après l’élimination des forces pronassériennes en Syrie et en Irak, Nasser renonce à créer une nouvelle République arabe unie fédérant les trois États.
Septembre : A la mort d’Ahmad Hilmi Pacha, Ahmas al-Shuqayri est nommé représentant de la Palestine au Conseil de la LEA.
18 novembre : Le parti Baath est à nouveau éliminé du pouvoir en Irak et repasse dans la clandestinité. Le nouvel homme fort, Abdel Salam Aref, gouverne jusqu’à sa mort en avril 1966 et mène une politique favorable au nassérisme.
23 décembre : Nasser propose la réunion d’un sommet au Caire de tous les chefs d’État arabes consacré à la question israélo-arabe. Le sommet décide la création d’une Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) dont l’administration est confiée à Shuqayri.

[modifier] Afrique

13 janvier : Coup d'État militaire au Togo. Assassinat du président Sylvanus Olympio.
23 janvier : Insurrection de la Guinée portugaise.
Janvier :
- Réunification du Congo-Kinshasa après trois ans de guerre civile et de médiations diplomatique. Les dirigeants séparatistes du Katanga et du Sud-Kasaï sont réintégrés dans la classe dirigeante « nationale ». Rébellion des lumumbistes contre le régime « néo-colonial ». Ils réussissent à soulever les paysans et contrôlent la moitié du territoire du Congo en 1964.
- Visite du Premier ministre chinois Zhou Enlai à Bamako.
Février : Accords frontaliers entre la Mauritanie et le Mali.
21-26 mai : Sommet d’Addis-Abeba, réuni sous l’égide de l’empereur Hailé Sélassié Ier. Création de l’OUA.
- 25 mai : Trente et un pays indépendants signent la charte constitutive de l’Organisation de l'unité africaine. Elle proclame le principe de l’intangibilité des frontières issues de la décolonisation, l’égalité souveraine de tous les États membres, le règlement pacifique des différents et affirme une politique de non-alignement.
1^er juin : Jomo Kenyatta (KANU) devient Premier ministre du Kenya.
7 juin : Inauguration à Touba (Sénégal) de la plus grande mosquée du monde noir, construite par la confrérie des Mourides, créée par Ahmadou Bamba.
Juin : Signature de cinq accords de réconciliation entre le Sénégal et le Mali.
5 juillet : Echec de la conférence de Victoria Falls. Refus de l’indépendance à la Rhodésie du Sud : soulèvement et répression.
20 juillet : Convention de Yaoundé sur le développement entre la CEE et 18 pays africains francophones, ancêtre des accords de Lomé.
Juillet : Accords financier et commercial entre la France et le Mali.
13-15 août : Journées d’émeutes à Brazzaville (« Trois glorieuses »). Chute du régime de l’abbé Fulbert Youlou au Congo-Brazzaville.
Août : Fondation de la Banque africaine de développement (BAD), réunissant tous les pays africains indépendants sauf l’Afrique du Sud.
15 septembre : Ahmed Ben Bella devient président de la République en Algérie.
20 octobre : Premier coup d’État du colonel Soglo au Dahomey.
15 octobre : Petite guerre des sables. Tandis que des incidents se multiplient à la frontière algéro-marocaine, Ahmed Ben Bella appelle à la mobilisation générale.
10 décembre : Indépendance de Zanzibar.
12 décembre : Le Kenya obtient son indépendance du Royaume-Uni au sein du Commonwealth.
31 décembre : Dissolution de la Fédération de Rhodésie et du Nyasaland.

Guerre civile au Soudan opposant le Sud et le Nord du pays (fin en 1972).
Rapport Jeanneney sur la coopération (France).
Constitution établissant une république au Sénégal présidée par Léopold Sédar Senghor.
Purge des opposants politique en Côte d'Ivoire (1963-1964).

[modifier] Amériques

[modifier] Canada

8 avril : Élection fédérale. Défaite des conservateurs.
20 avril : Le Front de libération du Québec fait sauter sa première bombe.
22 avril : Lester Bowles Pearson (libéral) devient Premier ministre.
10 octobre : « Samedi de la matraque ». À Québec, répression brutale d'une émeute à l’occasion de la visite de la reine Élisabeth II.

La ministre québécoise Marie-Claire Kirkland-Casgrain fait adopter la loi 16 qui met fin à l’incapacité juridique de la femme mariée. (Auparavant une femme mariée ne pouvait acheter une propriété sans la signature de son mari, ne pouvait faire un testament, etc.)

[modifier] États-Unis

Le gouverneur George Wallace (devant la porte) défiant la déségrégation de l'Université d'Alabama en juin 1963

La voiture présidentielle lors du cortège de Dallas

14 janvier : George Wallace est investi gouverneur d'Alabama avec comme programme « la ségrégation pour toujours ».
16 mars : Création par 7 pays d'Amérique d'un « cordon sanitaire » autour de Cuba.
3 avril : Emeutes raciales à Birmingham. Débuts de mouvements contre la ségrégation dans les établissements publics en Alabama.
12 avril, Alabama : Martin Luther King, Ralph Abernathy et Fred Shuttlesworth sont arrêtés. La police utilise la violence (les chiens…) contre les écoliers grévistes (avril-mai 1963).

11 juin : Kennedy impose par la force l’admission de deux étudiants noirs à l’université de l’Alabama.
19 juin : Projet de droits civiques adressé au Congrès prévoyant la prohibition de toute discrimination dans les lieux publics, emplois, écoles, listes électorales.

28 août : Gigantesque marche pour les droits civiques à Washington (200 000 manifestants). Discours de Martin Luther King contre la ségrégation raciale : I have a dream .
30 août : Mise en place d’un « téléphone rouge » entre Moscou et Washington.
15 septembre : Attentat de Birmingham tuant quatre fillettes dans une église noire.
22 novembre :
- Assassinat du président John Fitzgerald Kennedy à Dallas.
- Début de la présidence démocrate de Lyndon Baines Johnson (fin en 1969). Il poursuit la même politique.

Résultats décevants de l’Alliance pour le Progrès.
4,5 millions de chômeurs.
Echec d’un projet de budget prévoyant plus de 12 milliards de dollars de déficit, résultant de réductions fiscales (13,6 milliards) dans le but permettre la relance et la diminution du chômage.
Proposition de Kennedy prévoyant l’accroissement de l’aide fédérale aux universités (votée après sa mort).

[modifier] Amérique latine

6 janvier : Le régime présidentiel est rétablit par référendum au Brésil. Le ressentiment de l’armée grandit, d’autant plus que la situation économique se dégrade et que le président João Goulart se montre incapable de stabiliser le pays. La vie politique se polarise et le président s’appuie de plus en plus sur la gauche dont l’audience s’affirme. Sa tentative de mobiliser les paysans en lançant une campagne de syndicalisation s’avère menaçante pour les grands propriétaires.
31 mars : Le président du Guatemala Ydígoras décide de permettre le retour au pays d’Arévalo, président déchu en 1954 et accusé de communisme, ce qui provoque un coup d’État préventif toléré par les États-Unis.
9 juin : Fernando Belaúnde Terry gagne les élections au Pérou. Nationaliste et progressiste, il négocie avec la compagnie pétrolière américaine IPC et lance des réformes fiscales et agraires. Cette dernière déçoit de nombreux paysans dépourvus de terres. L’agitation dans les campagnes est aggravée par les activités de guérilleros (fin de mandat en 1968).

Arturo Umberto Illia investi Président de l'Argentine le 12 Octobre 1963. À ses côtés (extrême droite), Juan Carlos Onganía, le général qui le destituera trois ans plus tard et dirigera la prétendue "Révolution argentine".

7 juillet : En Argentine, de nouvelles élections présidentielles organisées par les militaires sans les péronistes donnent vainqueur le radical Arturo Umberto Illia (investit le 12 octobre). Celui-ci légalise le parti péroniste avec l’espoir qu’il le soutiendrait.
11 juillet : Coup d’État en Équateur toléré par les États-Unis.
25 septembre : Coup d’État militaire en République dominicaine. Le président Juan Bosch est remplacé par un triumvirat qui ne tient pas ses promesses de retour à la démocratie et fait l’objet d’attaque de la part des secteurs de l’armée favorables à l’organisation d’élections et du retour de Bosch (constitutionnalistes). Les États-Unis s’opposent au coup d’État.
3 octobre : Coup d’État militaire au Honduras. Dictature du général Oswaldo López Arellano (fin en 1971).

Brésil : Révolte de sous-officiers à Brasilia parce que la Cour suprême leur interdisait d’avoir un siège de député. Les officiers viennent à bout de la révolte, mais João Goulart refuse de la condamner.
Colombie : Création des FAR (Fuerza armadas rebeldes) dirigées par Jorge Soto.

[modifier] Océanie

[modifier] Religion

11 avril : Encyclique Pacem in Terris de Jean XXIII, première encyclique adressée 'à tous les hommes de bonne volonté': l'encyclique condamne la notion de guerre juste et insiste: la paix n'est pas possible sans justice sociale parmi les hommes.
22 juin : Élection du pape Paul VI (Gian Battista Montini) (fin en 1978). Il représente la tendance médiane du concile Vatican II. Il accepte les innovations, mais entend aussi conserver les bases qui ont assuré la pérennité du catholicisme.