126e régiment d'infanterie

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Le 126^e régiment d’infanterie de ligne (ou 126^e RI) est un régiment constitué sous le Premier Empire.

Sommaire 1 Création et différentes dénominations 2 Colonels/chef-de-brigade 3 Historique des garnisons, combats et bataille du 126e RI de ligne 3.1 Révolution et Empire 3.2 De 1815 à 1848 3.3 Second Empire 3.4 De 1871 à 1914 3.5 Première Guerre mondiale 3.6 Entre-deux-guerres 3.7 Seconde Guerre mondiale 3.8 De 1945 à nos jours 4 Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment 5 Insigne 6 devise 7 organisation 8 Voir aussi 8.1 liens externes

[modifier] Création et différentes dénominations

1795 : création de la 126^e demi-brigade de bataille, à partir du 2^e bataillon du 62^e régiment d’infanterie, amalgamé avec le 2^e bataillon de volontaires de l’Ain et le 3^e bataillon de volontaires de la Nièvre.

1796 : versée dans la 99^e demi-brigade d'infanterie de ligne

1810 : création du 126^e régiment d’infanterie de ligne à partir du 5^e régiment d'infanterie et du 1^er bataillon du 8^e régiment d'infanterie, du royaume de Hollande, lors de l'annexion de celui-ci.

1813 : incorporation des restes du régiment au 123^e régiment d'infanterie de ligne

[modifier] Colonels/chef-de-brigade

1. Chef de brigade Marillac
2. 1810-1813 : colonel Dumoulin
3. 1870 : colonel Neltner
4. 1870-1871 : lieutenant-colonel Duban
5. 1871-1873 : colonel Voynant
6. 1873-1877 : colonel Denuc
7. 1877-1878 : colonel Bergeron
8. 1878 : colonel Poilloue de Saint-Mars
9. 1878-1881 : colonel Doumenjou
10. 1881-1885 : colonel Bournenfou
11. 1885-1887 : colonel Desfrancois de Ponchalon
12. 1887-1894 : colonel Montagne
13. 1894-1997 : colonel Roget
14. 1897-1906 : colonel de la Brousse de Veyrazet
15. 1906-1908 : colonel Roustan
16. 1908-1913 : colonel Chandezon
17. 1913-1914 : colonel Dubois
18. 1914-1915 : lieutenant-colonel Laporte
19. 1915 : lieutenant-colonel Bressan
20. 1915-1918 : lieutenant-colonel Labourdette
21. 1918 : lieutenant-colonel Bontemps
22. 1918-1919 : lieutenant-colonel Cholet
23. 1919-1926 : lieutenant-colonel Larrieu
24. 1926-1928 : colonel Tixier
25. 1928-1930 : lieutenant-colonel Foures
26. 1930-1931 : colonel Sonnerat
27. 1931-1934 : colonel Baille
28. 1934-1936 : colonel Vital
29. 1936-1938 : colonel Papillon
30. 1938-1940 : colonel Duche
31. 1940 : colonel Donnat
32. 1944-1945 : commandant Passemard
33. 1945-1946 : colonel Godefroy
34. 1946-1947 : chef de Bataillon Lagasquie
35. 1947-1948 : chef de Bataillon Basseres
36. 1948-1950 : chef de Bataillon Dumas
37. 1950-1952 : chef de Bataillon Habert
38. 1952-1954 : lieutenant-colonel de Martin du Tyrac de Marcellus
39. 1954-1956 : lieutenant-colonel Helme-Guizon
40. 1956-1958 : colonel Henry
41. 1958 : colonel Parisot
42. 1958-1961 : colonel Gueneau
43. 1961-1963 : colonel Galle
44. 1963 : chef de bataillon Toulouse
45. 1964 : chef de bataillon Pellabeuf
46. 1964-1965 : colonel Audibert
47. 1965-1967 : colonel du bois de Gaudusson
48. 1967-1969 : colonel Lacoste
49. 1969-1971 : lieutenant-colonel Blanquefort
50. 1971-1973 : colonel Burgard
51. 1973-1975 : colonel Goerger
52. 1975-1977 : colonel Fregiere
53. 1977-1979 : colonel De la Moriniere
54. 1979-1981 : colonel Mestelan
55. 1981-1983 : colonel Castagne
56. 1983-1985 : colonel Langlois
57. 1984-1985 : colonel Anglade
58. 1985-1987 : colonel Rozec
59. 1987-1989 : colonel Brousse
60. 1989-1991 : colonel Renault
61. 1991-1993 : colonel Bresse
62. 1993-1995 : colonel Seguret
63. 1995-1997 : colonel Beauval
64. 1997-1999 : colonel Martin
65. 1999-2001 : colonel Herbert
66. 2001-2003 : colonel Lesimple
67. 2003-2005 : colonel Didier
68. 2005-2007 : colonel Barnay

[modifier] Historique des garnisons, combats et bataille du 126^e RI de ligne

[modifier] Révolution et Empire

• 1795 : Quiberon
• 1812 : Smoliany, Borisow, et la bataille de la Bérézina où le régiment se sacrifie pour permettre la retraite de la Grande Armée

[modifier] De 1815 à 1848

[modifier] Second Empire

[modifier] De 1871 à 1914

• 1881 à 1896 : Afrique du Nord et Madagascar.
• 1907 Le régiment quitte Toulouse et arrive en garnison à Brive-la-Gaillarde.

[modifier] Première Guerre mondiale

• 1914 :
  • Retraite des III^e et IV^e Armées : Saint-Médard, Florenville (22-23 août), Carignan
  • Bataille de la Marne, 5 au 13 septembre : Châtel-Raould, Courdemanges
• 1915 :
  • Meuse et Argonne : Régniéville, Réménauville, Bois d'Ailly
• 1916 :
  • Bataille de Verdun -Marre-Charny.
• 1917 :
  • Champagne: Maison-de-Champagne (8-12 mars), Auberive (17 avril).
• 1918 :
  • Front italien : offensive autrichienne du 15 juin, offensive du Piave

[modifier] Entre-deux-guerres

[modifier] Seconde Guerre mondiale

• 1944 reconstitué à partir des maquis de la Corrèze et du Périgord.

[modifier] De 1945 à nos jours

• après un séjour en Algérie de 1947 à 1948, le régiment devient un centre d'instruction pour ce théâtre d'opération.
• affectée pendant la guerre froide à la 15^e division d'infanterie
• professionnalisé en 1998, en garnison à Brive-la-Gaillarde et rattaché à la 3^e brigade mécanisée.
• a effectué des opérations en Bosnie-Herzégovine depuis 1992
• " " " Liban en 2001
• " " " Kosovo depuis 2001
• " " " Afghanistan en 2002 et en 2006 au sein de l'ISAF
• " " " Côte-d'Ivoire en 2001,2003, 2004 et 2005 au sein de l'opération Licorne
• " " " République centrafricaine en 2006
• et en permanence en France au sein du dispositif Vigipirate

[modifier] Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

• 1812 La bataille de la Bérézina (inscrit au drapeau)
• 1915 Artois (inscrit au drapeau)
• 1917 Auberive (inscrit au drapeau)
• 1918 Italie (inscrit au drapeau)
• 1994 Bihac (FORPRONU en Bosnie-Herzégovine), une compagnie citée collectivement
• 2004 (novembre) Envoi dans l'urgence à Abidjan pour participer à l'évacuation des ressortissants français

[modifier] Insigne

Bison blanc depuis 1937, sur fond de Croix de Lorraine bleu depuis 1944.

1er insigne du 126^e RI

[modifier] devise

« FIER ET VAILLANT »

[modifier] organisation

Régiment d'infanterie motorisée, le 126^e régiment d'infanterie dispose de capacités d'investigation et de renseignement. Souple, mobile, aérotransportable et héliportable, il donne toute sa mesure dans les opérations de contrôle de milieu et de combat rapproché. Il est entraîné aux opérations de maintien de la paix.

Composition :

• 1 compagnie de commandement et de logistique (CCL);
• 1 compagnie d'administration et de soutien (CAS) ;
• 4 compagnies de combat ;
• 1 compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) avec deux sections anti-char (HOT et Milan), une section de reconnaissance régimentaire (SRR) et une section de tireurs d'élite (STE) longues distances ;
• 1 unité de réserve de régiment professionnel (URRP);

soit un total de 1 100 hommes et femmes.

Matériel :

Véhicules de l'avant blindé (VAB), véhicules blindés légers (VBL), pour la section reconnaissance, véhicules légers tout terrains Peugeot (P4), missiles antichars HOT, MILAN et Eryx, lance-roquettes AT4CS, lance-grenade individuel (LGI), fusil de tireur de précision (PGM), fusil d'assaut FAMAS, mitrailleuse lourde calibre 12,7mm et légère MINIMI calibre 5,56 NATO, mortier de 81 mm, pistolet automatique (PA.MAC50)

[modifier] Voir aussi

[modifier] liens externes

• (fr) (non officiel) : le site de l'amicale des anciens du régiment, avec l'historique complet du régiment et son actualité
• {fr}} http://www.defense.gouv.fr/sites/terre/decouverte/presentation_de_l_armee_de_terre/armes_et_composantes/infanterie/126e_regiment_dinfanterie