République centrafricaine
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Devise nationale : Unité - Dignité - Travail. |
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Langue officielle | Sango, Français | ||
Capitale | Bangui 4 22 N 18 35 E |
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Plus grande ville | Bangui | ||
Président | François Bozizé | ||
Premier ministre | Élie Doté | ||
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 43e 622 984 km² < 1% |
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Population - Totale (2003) - Densité |
Classé 127e 3 895 139 hab. 6,01 hab./km² |
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Indépendance - Date |
De la France 13 août 1960 |
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Gentilé | Centrafricain Centrafricaine | ||
Monnaie | Franc CFA (XAF ) |
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Fuseau horaire | UTC +1 | ||
Hymne national | La Renaissance | ||
Domaine internet | .cf | ||
Indicatif téléphonique |
+236 |
La République centrafricaine (Ködörösêse tî Bêafrîka en sango), souvent appelée Centrafrique (Bêafrîka en sango), est un pays situé en Afrique.
Les pays frontaliers sont le Cameroun à l'ouest, le Tchad au nord, le Soudan à l'est, la République démocratique du Congo (ex-Zaïre) et la République du Congo au sud.
Sommaire |
[modifier] Histoire
Article détaillé : Histoire de la République centrafricaine
Les Français colonisèrent la région à la fin du XIXe siècle et l'administrèrent sous le nom d'Oubangui-Chari. Durant la Seconde Guerre mondiale, la colonie se joignit aux Forces alliées. Le pays devient la République centrafricaine le 1er décembre 1958 et proclame son indépendance le 13 août 1960.
[modifier] Politique
Article détaillé : Politique de la République centrafricaine
Le premier chef de l'État, Barthélemy Boganda, considéré comme le père de la nation centrafricaine et auteur du « Zo kwe zo » (un homme en vaut un autre, en sango) qui figure encore dans le préambule de l'actuelle Constitution, meurt le 29 mars 1959 dans un accident d'avion dont les causes n'ont jamais été élucidées.
Son successeur et cousin, David Dacko, instituteur, est renversé par un coup d'État mené par le capitaine Jean Bédel Bokassa qui se fait couronner empereur en 1977. Bokassa est renversé en 1979, David Dacko lui succède brièvement. Il sera chassé du pouvoir en 1982 par le général André Kolingba, qui établit un régime militaire. Kolingba restera au pouvoir jusqu'en 1993, année où, suivant le courant de démocratisation lancé par le sommet de La Baule, les premières élections multipartites ont lieu et Ange-Félix Patassé est élu président de la République.
En 2001, une tentative de coup d'État provoque de violents affrontements dans la capitale, Bangui. Après une nouvelle série de troubles et malgré l'intervention de la communauté internationale (MINURCA), le 15 mars 2003, le général François Bozizé réussit un nouveau coup d'État et renverse le président Patassé.
Une élection présidentielle a eu lieu après plusieurs reports le 13 mars 2005 dans laquelle se présentaient, entre autres, François Bozizé (déjà chef de l'État), l'ancien président André Kolingba, et l'ancien vice-président Abel Goumba. Les candidatures de plusieurs autres candidats, dont celles de Charles Massi du FODEM, de l'ancien premier ministre Martin Ziguélé de l'ancien ministre et ancien Maire de Bangui Olivier Gabirault et de Jean-Jacques Démafouth, ont été refusées par la commision électorale avant la médiation gabonaise et les accords de Libreville. Suite à ces accords, seule la candidature de l'ancien président Ange-Félix Patassé a été définitivement rejetée par la commission électorale.
[modifier] Subdivisions
Article détaillé : Subdivisions de la République centrafricaine
La République centrafricaine est composée de 14 préfectures, 2 préfectures économiques. Les 14 préfectures sont : Bamingui-Bangoran, Basse-Kotto, Haute-Kotto, Haut-Mbomou, Kémo, Lobaye, Mambéré-Kadéï, Mbomou, Nana-Mambéré, Ombella-M’Poko, Ouaka, Ouham, Ouham-Pendé, Vakaga. Les deux préfectures économiques sont : Nana-Grébizi et Sangha-Mbaéré. Bangui a le statut de commune.
[modifier] Géographie
Article détaillé : Géographie de la République centrafricaine
La République centrafricaine est un pays enclavé. Le Mont Ngaoui avec ses 1 420 m est le point culminant. Le sous-sol contient des diamants, de l'uranium et de l'or. Le pétrole et l'énergie hydroélectrique sont d'autres ressources importantes.
Le pays souffre d'inondations et des déforestations. (Voir aussi : Forêt du Bassin du Congo).
Le climat tropical domine l'essentiel du pays avec une saison humide de mai à octobre et une saison sèche de novembre à avril. Au Sud, la frontière des deux Congos, le climat est de type équatorial, intertropical de Carnot à Berbérati à l'Ouest, subsahélien vers Birao au Nord avec une saison sèche pouvant aller de 8 à 9 mois, et intertropical mais frais et orageux sur les reliefs.
La Centrafrique comporte deux grands bassins séparés. L'un s'écoule vers le Nord (bassin du Tchad) avec des cours d'eau comme le Logone, l'Ouham, le Chari. L'autre bassin est formé des affluents de l'Oubangui qui coulent vers le Sud (bassin du Congo). Les bordures occidentale et orientale du plateau comportent les reliefs les plus importants. Le plateau est entouré au Nord-Ouest avec des gradins du massif granitique du Yadé s'étagent de 1 000 mètres à 1 400 mètres (à l'exception du mont Ngaouli : 1410 m) ; au Nord-Ouest, trois petites chaînes quartzitiques, les ensembles Délembé-Sergobo, Ouanda Djallé-Mont Koumou et Kotto-Bahr formant les massifs du Dar Challa et des Bongo, culminent au mont Toussoro avec 1330 mètres.
La moyenne annuelle des températures avoisine 26°C. À Bangui les maxima sont de l'ordre de 38°C et les minima de 15°C. Le pluviomètre indique en moyenne : pour la saison pluvieuse 226 mm (juillet), et pour la saison sèche 5 mm (décembre).
[modifier] Économie
Article détaillé : Économie de la République centrafricaine
Le revenu par habitant était de 310 dollars en 2000. L'agriculture représente 55% du PIB. Les principales cultures sont le manioc (cassave), les bananes, le maïs, le café, le coton et le tabac.
Le nord-ouest et le centre du pays représentent un bassin agricole important pour les cultures de coton et de canne à sucre. Toutefois, la faiblesse des infrastructures et du soutien à la production, qui reste majoritairement extensive, limite très fortement les rendements, très inférieurs à ceux des pays voisins. L'enclavement du pays demeure un handicap important et le transport fluvial est primordial pour l´économie.
L'exploitation forestière contribue largement au PIB, avec d'importantes ressources en bois tropicaux. Dès le début de la colonisation, on a exploité l'hévéa pour son latex, aujourd'hui les essences sont plus diversifiées. Les moins nobles sont transformées localement par une petite industrie de contreplaqués, tandis que les plus précieuses sont exportées sans transformation sous forme de grumes.
L'activité minière (or et diamants) constitue l'autre ressource importante de la République centrafricaine en termes de recettes d'exportation : la production officielle - principalement artisanale - de diamants alluvionnaires de très bonne qualité (diamants de joaillerie) s'établit à environ 500 000 carats par an. La production réelle est estimée au double environ, il existe donc une économie de contrebande importante dans ce secteur. La production, le commerce, ainsi que la taille des diamants, sont des activités qui font régulièrement l'objet de plans visant à les nationaliser, ou au contraire à les libéraliser.
Le tissu industriel, qui n'a jamais été très développé par rapport aux pays voisins comme le Cameroun par exemple, a souffert des troubles militaires et politiques successifs, et est aujourd'hui quasiment inexistant. Quelques industries développées dans les années 70 (manufactures de tissus, de chaussures...) ont disparu. Il subsiste une production locale de bière et de transformation d'aluminium. Le secteur privé emploie environ 11 000 salariés.
Les services publics (eau, électricité, téléphone filaire...), monopoles d'État, sont dans des situations financières difficiles, et les équipements, faute de maintenance et d'investissement, sont pour la plupart vétustes, entraînant des ruptures de service très fréquentes. Le poids important de la dette dans le budget national et la faiblesse du niveau des ressources propres rendent la gestion de l'État difficile (non-paiement de salaires des fonctionnaires, grèves et mouvements sociaux) et contribuent à la fragilité des institutions politiques.
Un cadre législatif anachronique, inadapté, et appliqué de façon parfois surprenante, une forte implication de l'État dans les secteurs productifs, caractérisent l'économie de la République centrafricaine, qui fait également partie d'institutions visant à l'intégration sous-régionale ou régionale comme la CEMAC.
Il est à noter que La Centrafrique reste un des endroits de la planète où l'on trouve encore une flore et une faune très diversifiées, en particulier une population d'éléphants d'Afrique de forêt. Cette situation reste très fragile du fait du braconnage pour l'ivoire et de la consommation de viande de brousse, mais représente un potentiel cynégétique et d'éco-tourisme important. Le tourisme reste encore anecdotique, autant du fait de la faiblesse des infrastructures d'accueil et de transport que de l'insécurité qui règne dans le pays.
[modifier] Démographie
Article détaillé : Démographie de la République centrafricaine
Le Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) effectué en 2003 a donné un chiffre de 3 895 139 habitants :
- femmes : 1 955 813 (50,21%), hommes : 1 939 326 (49,79%)
- jeunes de moins de 18 ans : 49,8%
- population en zone rurale : 2 419 824 (62,12%), population en zone urbaine : 1 475 315 (37,88%).
Les villes principales sont (estimation de la population en 1996 : Bangui (597 000 h), Berbérati (47 000 h), Bouar (44 453 h), Bambari (43 863 h), Carnot (43 810 h), Kaga Bandoro (38 260 h), Bossangoa (34 272 h), Bria (29 391 h), Bangassou (28 000 h), Nola (24 108 h) et Bimbo (22 031 h).
Les précédents recensements de 1988 et 1975 avaient établi le chiffre de la population respectivement à 2 688 426 habitants et 2 056 000 habitants.
Le pays compte plus de quatre-vingt ethnies parlant chacune une langue différente. Le sängö, la langue véhiculaire, représente une vraie langue de communication, largement partagée dans le pays pour commercer et échanger.
La pandémie de Sida y est grave. Le taux moyen de prévalence se situe autour de 16,5 pour cent, selon les dernières données (2004) de la représentation du Fonds mondial pour la lutte contre le SIDA et la tuberculose en Centrafrique. Avec ce taux de prévalence, la RCA occupe le 10ème rang mondial et le premier en Afrique centrale des pays les plus touchés par le VIH/SIDA.
[modifier] Culture
Article détaillé : Culture de la République centrafricaine
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
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13 août | Fête de l'Indépendance | ||
1er décembre | Fête nationale | ||
[modifier] Divers
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens externes
- Catégorie République centrafricaine de l'annuaire dmoz.
- Site officiel du gouvernement de la République centrafricaine
- Les Pygmées africains Culture et musique des premiers habitants de la République centrafricaine
- L'Université de Bangui
- OperationsPaix.net Chronologie et documents à jour sur l'opération de paix en cours, la Force multinationale en Centrafrique, du Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix
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